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Volume 18, No 2- 2000

 

 

Agence de santé publique du Canada

Information sur les ressources

Médecine douce du cancer

Andrew Gentile


Le terme de médecine douce ou de médecine parallèle renvoie à toute forme de traitement qui ne relève pas de la médecine occidentale officielle. Les médecines douces englobent un vaste éventail de traitements, allant de la chiropraxie au ressourcement spirituel, en passant par l'alimentation et la visualisation.

D'après une enquête réalisée en 1993, environ 37 % des Canadiennes ayant eu un cancer du sein ont eu recours à au moins une forme de médecine douce pour traiter leur maladie (Forum national sur le cancer du sein, observations non publiées, 1993). Les médecines douces les plus couramment utilisées étaient la visualisation et la vitaminothérapie, suivies de la modification de l'alimentation, de la méditation, de la guérison par la prière et des plantes médicinales.

Il ressort d'une enquête réalisée en 1995 que près de 13 % des Canadiens atteints du cancer de la prostate font appel à une forme quelconque de médecine douce pour le traitement de leur maladie (Can J Urology, sous presse). Les formes de traitement les plus fréquemment employées étaient les plantes médicinales et la vitaminothérapie, suivies de la modification de l'alimentation et de la visualisation.

Dans son Enquête nationale sur la santé de la population, effectuée en 1994, Statistique Canada a demandé à environ 18 000 Canadiens s'ils avaient consulté ou interrogé un spécialiste des médecines douces (par exemple un acuponcteur, un homéopathe ou un massothérapeute) au cours des 12 mois précédant l'enquête, au sujet de leur santé physique, émotionnelle ou psychologique. Parmi les répondants qui ont déclaré être atteints d'un cancer, 7,5 % ont affirmé avoir fait appel à un spécialiste des médecines douces, alors que la proportion était de 5 % chez les sujets qui ne souffraient pas du cancer.

En 1996, l'Initiative canadienne pour la recherche sur le cancer du sein a mené une enquête sur huit agents biologiques couramment utilisés par les Canadiennes pour le traitement du cancer du sein. De plus, le Tzu Chi Institute for Complementary and Alternative Medicine, fondé à Vancouver en 1996, prévoit réaliser des recherches sur les médecines douces et les intégrer aux méthodes thérapeutiques conventionnelles, actuellement employées au Vancouver Hospital and Health Sciences Centre.

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Référence de l'auteur

Andrew Gentile
, Division de la détection précoce et du traitement, Bureau du cancer, Laboratoire de lutte contre la maladie, Santé Canada, Pré Tunney, Indice de l'adresse : 0601C1, Ottawa (Ontario)  K1A 0L2

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