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RÉSUMÉ: Nos écoles sont-elles sûres ?par Helen Gibson et Terry Klassen Les blessures subies dans des écoles et traitées à l'Hôpital pour enfants de l'est de l'Ontario au cours d'une période d'un an (1992-1993) ont été examinées à l'aide des données du Système canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT). L'étude a porté sur 2 466 blessures au total. Générale-ment, ce sont les garçons qui ont été les plus nombreux à être blessés et c'est à 13 ans chez les garçons et à 11 ans chez les filles que les blessures ont été les plus fré-quentes. Vingt-deux pour cent des blessures sont survenues entre 12 h et 13 h. La majo-rité des incidents se sont produits durant la récréation (32,9 %) ou durant des activités sportives (44,5 %). Les blessures associées aux jeux ont été plus courantes chez les jeunes enfants et les blessures sportives plus fréquentes chez les enfants plus âgés. Les sports les plus souvent associés à des inci-dents ont été le basket-ball, le football et le soccer. Ce sont les jeunes enfants qui ont été les plus nombreux à faire des chutes et à subir des lacérations, et ce sont les enfants plus âgés qui ont été les plus nombreux à être victimes de surmenage, de collisions et d'entorses. La blessure la plus fréquente a été la fracture (30,5 %), surtout la fracture d'un membre supérieur. En tout, 47,6 % des enfants de l'échantillon ont reçu un traite-ment nécessitant un suivi et 6,3 % ont été hospitalisés. Ce sont les fractures (50 %) et les commotions (27,6 %) qui sont à l'origine du plus grand nombre d'hospitalisations. Dans l'analyse des données recueillies, on souligne le nombre de blessures graves et les Coûts qui y sont associés. On suggère également des façons de réduire le nombre de blessures à l'école.
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Dernière mise à jour : 2001-02-16 | ![]() |