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Dans ce numéro

  Agence de santé publique du Canada

Le Bulletin du SCHIRPTSyst?me canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes
Numéro 10
mars 1997

Modifications techniques à la base de données

par Susan G. Mackenzie,
épidémiologiste principale,
Division des blessures chez les enfants

Chirpp database thumbnailÀ l'automne 1995, un groupe composé de directeurs du SCHIRPT, d'employés de la Division des blessures chez les enfants et du service informatique du LLCM, et d'autres conseillers, décidait de remplacer le système Sculptor, en usage depuis 1990, par le système de gestion des bases de données Oracle.

Cette décision reposait avant tout sur l'insuffisance du soutien technique reçu pour le système Sculptor. Le système Oracle, dont l'excellence est reconnue, est largement utilisé et les services de soutien sont rapides. On peut en outre s'en procurer des versions pour les serveurs UNIX du LLCM et pour les ordinateurs personnels. De plus, le personnel informatique du LLCM a déjà de l'expérience dans la maintenance des bases de données Oracle.

La société Exocom Systems a obtenu le contrat de mise au point du nouveau logiciel du SCHIRPT, tâche dont son équipe s'est acquittée entre le mois de septembre et la mi-janvier, avec l'étroite collaboration du personnel du SCHIRPT. Nous sommes ravis des nouvelles caractéristiques du système, qui nous permettront d'accroître notre capacité de traitement des données du SCHIRPT.

Le nouveau système comportera un plus grand nombre de contrôles de validité intégrés dès l'étape de la saisie des données. Il possédera aussi une composante de vérification des données qui permettra la double saisie de dossiers choisis et la comparaison des deux versions, ce qui sera utile pour la formation des nouveaux codeurs et pour le contrôle général de la qualité du codage. Au nombre des autres caractéristiques du nouveau système, mentionnons sa facilité de maintenance, notamment la capacité d'ajouter des codes et de désactiver les anciens, et ses règles de codage en direct, qui peuvent être révisées en fonction des besoins.

Au LLCM, la nouvelle base de données du SCHIRPT sera logée dans l'un des serveurs UNIX. Comme leurs ordinateurs seront reliés au serveur, les employés du SCHIRPT pourront travailler directement dans la base centrale de données du SCHIRPT et y enregistrer de nouveaux dossiers, y choisir des sous-ensembles de dossiers à des fins d'analyse, ou y effec-tuer d'autres tâches. On pourra ainsi analyser un dossier dès sa saisie dans la base centrale de données.

La méthode de collecte des données ne changera pas dans les hôpitaux participants, mais le formulaire du SCHIRPT sera quelque peu modifié. De petits changements seront apportés à certaines questions de la première page (figure 1, page 4) pour qu'il soit plus facile d'y répondre. Les modifications les plus importantes, apportées au verso du formulaire (figure 2, page 5), découlent des changements apportés au codage. Les nouveaux codes pour la Nature des blessures et la Partie du corps faciliteront l'extraction de dossiers selon un type particulier de traumatisme, et le codage élargi du champ Intention permettra de recueillir des données plus détaillées sur les traumatismes intentionnels.

Figure 1

Figure 2

Dans le cadre du projet de conversion, la méthode de codage du SCHIRPT a été révisée de fond en comble, et les codes de toutes les variables ont été plus ou moins modifiés. La nécessité de la plupart de ces changements était évidente depuis déjà un certain temps; quant aux autres modifications, elles s'inspirent des National Data Standards for Injury Surveillance (version 2.0, décembre 1995) publiés par la National Injury Surveillance Unit de l'Australie. Comme nous manquons de place ici pour dresser la liste complète des modifications apportées, nous nous contenterons de décrire brièvement les plus importantes.

Pour accroître la souplesse et la précision du codage du lieu où est survenu l'incident, l'ancienne variable Lieu a été remplacée par deux variables : la première, Lieu, décrit maintenant la nature générale du lieu où est survenu l'incident; la seconde, Endroit, donne plus de détails. Par exemple, un code d'Endroit, comme le code de la salle de bain, peut être utilisé avec de nombreux codes de Lieu, comme ceux du domicile du sujet, d'une école, d'un établissement quelconque, d'un autocar d'aéroport ou d'une gare.

Des changements importants ont été apportés à la liste des codes de facteur. L'ancien guide de codage comptait près de 1200 facteurs qui pouvaient être inscrits comme Événements déclencheurs ou comme Facteurs liés au mécanisme. (Les Événements déclencheurs sont les situations qui conduisent à la blessure parce que quelque chose ne fonctionne pas comme prévu, comme lorsqu'une échelle se brise et entraîne une chute. Les Facteurs liés au mécanisme sont ceux qui causent directement la blessure, comme l'échelle contre laquelle une personne se heurte, se blessant ainsi au front.) Comme bon nombre de ces codes de facteur n'étaient que rarement ou même jamais utilisés, ceux qui sont sous-utilisés ont été recensés et regroupés, avec des facteurs similaires, sous un code unique. Par exemple, nous avions auparavant 31 codes différents pour désigner le matériel agricole; nous en avons gardé trois, qui étaient utilisés assez fréquemment; quant aux 28 autres, ils ont été rassemblés dans un même groupe, codé «machines et matériel agricoles non classés ailleurs». Lorsqu'un tel code général est utilisé,on peut toujours préciser le facteur en cause dans les champs Produit ou Description de l'événement.

Dans l'ancien système, les codeurs du SCHIRPT étaient incapables de coder certains facteurs de façon satisfaisante. Quelques-uns de ces facteurs ont été jugés plutôt rares et assez semblables à d'autres pour être regroupés, mais il a quand même fallu ajouter quelques nouveaux codes. Le nouveau guide de codage compte moins de 750 codes de facteur, qui ont été rassemblés dans des groupes qui, nous l'espérons, s'avéreront utiles.

La façon d'utiliser les codes de facteur a également changé. Les Événements déclencheurs et les Facteurs liés au mécanisme seront enregistrés comme auparavant, bien que pour les premiers, les critères de défaillance seront resserrés. Les personnes ne pourront plus être codées comme des Événements déclencheurs. Pour faciliter la détermination des facteurs qui entrent en cause dans un incident, mais ne répondent ni aux critères des Événements déclencheurs ni à ceux des Facteurs liés au mécanisme, nous avons ajouté à la liste des variables du SCHIRPT la variable Facteurs contributifs. Un Facteur contributif peut être l'endroit d'où l'on tombe ou d'où l'on saute (portique d'escalade), ou encore un objet sur lequel on trébuche (un jouet) ou dont on se sert (une marchette pour bébés); il peut aussi s'agir d'un sport ou d'une activité particulière auquel on s'adonnait au moment où l'on s'est blessé (patin à roues alignées).

Les fonctions d'extraction et d'analyse du nouveau système présentent aussi des différences importantes. Le nouveau système comportera en effet des liens qui permettront d'utiliser la base de données Oracle avec le logiciel Impromptu, un outil d'interrogation de bases de données. Au LLCM, on se servira d'Impromptu pour effectuer certaines analyses de base et pour choisir des sous-ensembles de données du SCHIRPT (comme les dossiers des blessures associées aux tondeuses à gazon) pour les analyser plus à fond au moyen de programmes comme EpiInfo, SPSS ou SAS. Les hôpitaux recevront leurs données sous forme de fichiers Oracle, utilisés de la même façon que la base de données du LLCM, ou sous forme de fichiers ASCII, utilisables avec des programmes comme EpiInfo.

En janvier 1997, au moment de la rédaction du présent article, les données du SCHIRPT étaient sur le point d'être transférées dans le nouveau système Oracle et converties de l'ancien système de codage au nouveau. Quand ces tâches seront terminées et que la nouvelle base de données aura été mise à l'essai, le personnel du SCHIRPT s'initiera à ce nouvel outil; la saisie des données devrait commencer avant la fin janvier. Une fois que nous aurons maîtrisé le nouveau système, nous inviterons les coordonnateurs du SCHIRPT de tout le pays à venir à Ottawa pour recevoir la formation. Le nouveau système du SCHIRPT sera entièrement opérationnel au LLCM et dans tous les centres dès le printemps prochain.

Acheminement des données du SCHIRPT
   

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Dernière mise à jour : 2001-02-16 début