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Civils dans l’espace de combat

Civils dans l’espace de combat
jeudi 7 décembre 2006


Douglas Berquist montre certains des costumes que portent les acteurs au cours de l’entraînement.

BFC WAINWRIGHT (Alberta) ― Le Centre canadien d’entraînement aux manoeuvres (CCEM) déploie des efforts considérables pour s’assurer que les situations d’entraînement qu’il organise sont aussi actuelles et réalistes que possible. Un des moyens utilisés consiste à intégrer des civils au champ de bataille. Ces participants sont aussi appelés les « civils dans l’espace de combat. »

On a demandé à Douglas Berquist, de DB Entertainment, une société de production de films, de mettre sur pied une équipe capable de créer des situations réalistes dans un espace de combat, ce qui comprend la fourniture de costumes, d’effets spéciaux, des réalisateurs sur place, bref, de tout ce que l’on trouve sur un plateau de tournage ordinaire, à l’exception des caméras.

M. Berquist s’est également vu confier la tâche d’embaucher, de former et de diriger des acteurs civils dans des scénarios conçus pour entraîner des soldats dans le cadre d’exercices de confirmation.

« Mon travail consiste à faire jouer des personnes réelles dans des situations réelles, de sorte que lorsque les soldats arrivent dans une zone d’entraînement, c’est-à-dire dans les villages construits pour l’exercice, ils se retrouvent plongés dans des scènes réelles de la vie. Il peut y avoir un marché public, un mariage, le chef du village, etc. Toute situation à laquelle les militaires veulent être confrontés, nous pouvons la créer. Nous pouvons même créer des situations mettant en jeu des morts ou des blessés, où il y aura de la fumée, des kamikazes et des acteurs jouant le rôle de victimes, dont les blessures sont réalisées par l’équipe chargée des effets spéciaux. »

Les scénarios sont des situations soigneusement planifiées, qui s’inspirent de plusieurs influences sur le terrain. L’un des moyens utilisés consiste à faire appel à des réalisateurs sur place et à des militaires pour constituer la population des villages.

Le Caporal chef Dave MacSween décrit son travail : « Dans les villages, par exemple, il y a des militaires qui jouent le rôle de policiers. Mon rôle est de m’assurer que l’on respecte les procédures de l’exercice afin que le scénario se déroule comme prévu. »

« Un scénario est transmis la veille d’un événement, comme un attentat-suicide à la bombe », explique le Shaun Robinson, un réalisateur sur place. « Par exemple, des insurgés font irruption dans un village et bouleversent la vie des habitants. Mon rôle est de coordonner l’interaction entre les acteurs et les soldats. Je les dirige en leur indiquant soit de prendre un air plus effrayé, de se montrer plus curieux ou de manifester de la colère. » Le Cplc MacSween et Shaun travaillent en étroite collaboration en vue de fournir aux soldats l’environnement le plus réaliste qui soit.

La principale préoccupation de tous les gens qui participent au processus est le souci du détail. On choisit soigneusement les costumes de manière à refléter la réalité dans le théâtre des opérations. Les artistes des effets spéciaux apportent un soin minutieux à la création de mannequins victimes, de blessures et de prothèses. Les acteurs qui participent à des scénarios mettant en jeu des blessés se montrent très intéressés par la façon qu’ils réagiront à diverses situations. Ils se demandent, par exemple, quel jeu adopter s’ils ont subi un certain type de fracture. C’est une source de fierté pour l’équipe lorsque certains soldats se sentent malades ou sont bouleversés devant les acteurs, parce que la situation leur semble tellement réelle.

L’équipe responsable des civils dans l’espace de combat admet que les personnes qui jouent le rôle d’Afghans sont essentielles au réalisme de la situation. Les villages se composent d’environ 30 personnages principaux et 250 figurants. Ces Canadiens d’origine afghane s’intéressent au programme parce qu’ils veulent contribuer à sauver la vie de civils et de militaires.

« Je suis vraiment heureux d’apporter mon aide. Nous devrions monter ce programme plus souvent », a déclaré Mohammad Ahmadi, l’agent aux relations culturelles pour les civils dans l’espace de combat.

« L’Afghanistan a besoin d’aide et ce travail est extraordinaire. Je suis fier du travail que nous faisons ici pour aider les Canadiens déployés en Afghanistan. »

Mohammad est membre de la Edmonton Afghan Charitable Society. En plus de veiller à l’authenticité culturelle de la situation, il s’assure que son équipe utilise le langage approprié dans le cadre des divers scénarios et que les villageois agissent comme ils le devraient. Il aide à choisir certains acteurs principaux à même une liste de résidants de Calgary et d’Edmonton.

La seule chose que le CCEM a été incapable de reproduire à Wainwright jusqu’à maintenant, ce sont… les conditions météorologiques! On peut dire que, dans l’ensemble, c’est vraiment un excellent spectacle.

Article par le Sergent Steve Hoffman
Photos du Caporal chef Dan Noiseux

 Mise à jour : 2006-12-7 Top of Page Avis important