Étude nationale auprès des membres du RCIP 2004 - Rapport sommaire

Janvier 2004

Introduction

Les vastes thèmes abordés par l'étude sont les suivants :

• Prise de conscience/connaissance générale du RCIP et de sa mission actuelle
• Connaissance, utilisation des programmes d'expositions virtuelles du RCIP et satisfaction à leur égard
• Connaissance, utilisation des produits et services du RCIP et satisfaction à leur égard
• Communication avec les membres
• Orientations futures

Information instructive sur le profil des membres qui ont répondu au sondage en ligne :

• Les sondages et les entrevues menées auprès de la direction des établissements ont été stratégiquement organisés pour refléter une représentation nationale et une représentation appropriée des types et importances des membres.

• En général, 38 % de l'échantillon ont précisé que leur organisme ne comptait aucun, sinon un employé à temps complet ou à temps partiel. Près de 42 % ont indiqué qu'ils avaient entre deux et cinq employés à temps complet, alors que 36 % ont déclaré qu'ils en avaient entre deux et cinq à temps partiel.

• Près de 75 % des membres comptent six bénévoles ou plus parmi leurs employés.

• Plus de quatre personnes sur cinq disent que leur organisme appartient à une association de musées provinciaux.

• La moitié de l'échantillon (49 %) ajoute que l'organisme dans lequel elle travaille bénéficie d'un accès commuté à Internet et près d'une autre moitié (46 %) déclare qu'elle bénéficie de l'accès à Internet haute vitesse.

Sommaire

Résultats de l'étude

Mission du RCIP et avantages

Bien que les répondants n'aient pas su déterminer entièrement quelle était la mission du RCIP, beaucoup ont néanmoins pu en donner un aperçu explicite. Selon leur idée générale, la mission du RCIP est de transmettre de l'information sur le patrimoine canadien, de donner accès au patrimoine culturel du Canada par des moyens électroniques, de représenter et de défendre le patrimoine à l'aide d'un réseau d'organismes, de réunir les musées, d'améliorer le rendement professionnel et la communication, et enfin de promouvoir les nouvelles technologies, comme le MVC.

Les membres ont également souligné que le RCIP leur permettait de réaliser leur propre mission, grâce à l'accès qu'il offre aux bases de données, publications, collections, outils et catalogues. Le RCIP est également perçu comme un chef de file et un élément motivateur en formation de réseaux, puisqu'il offre la possibilité de rapprocher les musées, malgré leur éclatement géographique.

Lorsqu'on leur demande s'ils voient des similitudes entre la mission du RCIP et celle de leur organisme, les répondants précisent que ces similitudes portent, pour la plupart, sur la conservation, l'interprétation et la diffusion du patrimoine, sous forme numérique ou non numérique. Certains organismes pensent que la mission du RCIP est liée à celle de leur propre organisme par le partage des artefacts au MVC, la présentation et la promotion de l'histoire locale, et la promotion au niveau international – «Le RCIP est notre fenêtre internationale».

Après avoir été informées de la mission du RCIP1, les personnes participant aux entrevues de la direction ont convenu que cette mission avait réussi. Lorsqu'elles ont dû expliquer en quoi le RCIP avait réussi à remplir certains aspects de sa mission, beaucoup ont attribué cette réussite au soutien financier dont il bénéficie. D'autres ont estimé que sa réussite venait de la participation de plusieurs musées, de sa connaissance à jour en matière de technologie, des encouragements donnés aux musées à partager l'information, de sa propre promotion en tant qu'organisme, parmi ses membres, et de la cohérence de son site Web.

Chargés ensuite d'évaluer les avantages d'être membre du RCIP en matière d'importance, au moins les trois-quarts on trouvé les avantages énumérés très ou assez importants. Une grande majorité (92 %) a considéré comme très ou assez importante la possibilité de faire partie d'une communauté de pratique qui permette de partager réflexions et idées sur la technologie de l'information et le patrimoine numérique. De même, 91 % voient comme un avantage important d'avoir la priorité d'accès à tous les services et toutes les activités du RCIP. La présentation sur le Web des collections et des activités de leur établissement, par le biais du Musée virtuel du Canada, a été jugée importante par 88 % des répondants, par rapport à 85 %, pour la collaboration à la conception d'un patrimoine numérique avec des professionnels de musée, et à 85 %, pour les publications du RCIP.

Quant à représenter une source principale de contenu numérique à travers ses membres, il importe de préciser que près d'un tiers des répondants font appel au RCIP et à ses services plus qu'à toute autre source de contenu numérique. Citons, parmi d'autres sources, des associations et des musées locaux et nationaux (comme la Société des musées québécois, ZéroHorizon, Verizon, le Conseil canadien des archives, le Web en général, le Getty Institute, les archives municipales, les Archives nationales, etc.).

Il est en outre intéressant de voir certains membres penser que le RCIP accusait des faiblesses dans les domaines où il n'était jamais intervenu, par tradition. Quelques-uns aimeraient, par exemple, qu'il participe à certains aspects non numériques de la gestion et de l'administration des musées, comme la planification d'expositions physiques, la planification de zones d'exposition, le classement, etc.

Programmes d'expositions virtuelles du RCIP

Les interviewés devaient répondre à une série de questions sur les trois programmes d'expositions virtuelles du RCIP ci-dessous :

Expositions virtuelles produites par le RCIP : En produisant des expositions virtuelles pour le MVC, le RCIP met son savoir-faire à contribution pour mettre les connaissances et les compétences en multimédia à la disposition des musées canadiens, en leur fournissant les outils nécessaires pour utiliser efficacement la technologie dans leur propre organisme. Les expositions produites par le RCIP favorisent les partenariats et permettent d'échanger et d'apprendre en permanence dans les communautés muséales canadiennes et internationales, en rassemblant divers organismes pour qu'elles collaborent à la création d'expositions virtuelles d'intérêt mutuel. Programme d'investissement du MVC – Expositions virtuelles : Le MVC est le fruit d'une collaboration entre les musées canadiens et le RCIP. Le Programme d'investissement du MVC est ouvert à tous les musées publics et à but non lucratif qui ont démontré leur détermination à travailler en collaboration avec des collègues de partout au pays en devenant membres du RCIP. Il s'adresse en outre aux organismes qui représentent ou gèrent plusieurs établissements et qui présentent des propositions au nom de plusieurs musées. Histoires de chez nous – Programme d'investissement : Le programme Histoires de chez nous accroît la capacité des petits musées à créer un contenu pour le Web en les aidant à concevoir des expositions d'histoire locale en ligne. Les musées, dont les propositions sont retenues, reçoivent un logiciel convivial et un investissement forfaitaire de 5 000 $.

En général, la bonne connaissance des programmes n'engendre pas l'usage, mais l'usage engendre la satisfaction. Quant à la connaissance des trois programmes d'expositions virtuelles, 51 % de l'échantillon connaissaient les expositions virtuelles produites par le RCIP, 72 %, le Programme d'investissement du MVC et 81 %, le programme Histoires de chez nous. Parmi ceux qui connaissaient bien les expositions virtuelles produites par le RCIP, 37 % ont accédé au programme, comparés à 32 %, chez ceux qui connaissaient le Programme d'investissement du MVC, et 29 %, chez ceux qui connaissaient le programme Histoires de chez nous. Le taux de satisfaction est très élevé parmi ceux qui ont accédé à chacun de ces programmes – au moins 80 % de ceux qui les ont utilisés en sont assez ou très satisfaits.

L'analyse de la pertinence de chaque programme révèle une forte relation entre l'usage et la pertinence. En moyenne, 95 % de ceux qui ont utilisé un programme, au cours des trois dernières années, pensent que ce programme s'applique bien à leur organisme. Il est encore plus intéressant de constater qu'une grande proportion de non-utilisateurs estime toujours que le programme est bien pensé. En particulier, 59 % de ceux qui connaissent les expositions virtuelles produites par le RCIP et qui n'ont pas accédé au programme, dans les trois dernières années, jugent le programme adapté à leur organisme. Les résultats équivalents pour le Programme d'investissement du MVC et le programme Histoires de chez nous sont respectivement de 77 % et 76 %.

Les participants pensent que les expositions virtuelles produites par le RCIP et le Programme d'investissement du MVC correspondent mieux aux grands établissements – plusieurs souhaiteraient que les programmes soient mieux adaptés aux petits établissements aux prises avec des ressources plus limitées et des contraintes de temps. Malgré un niveau de satisfaction élevé à l'égard du programme Histoires de chez nous, citons parmi les quelques améliorations proposées par les membres un soutien et des conseils plus techniques, pendant le processus de «production», car celui-ci est long et pose parfois des problèmes techniques.

En général, l'usage des programmes d'expositions virtuelles du RCIP dépend vraisemblablement de la connaissance qu'en ont les membres et de leur aptitude à leur consacrer des ressources.

Produits et services du RCIP

Artefacts Canada
La section la plus prisée du site Web d'Artefacts Canada semble être celle des sciences humaines (87 %), suivie de celles des sites archéologiques (20 %) et des sciences naturelles (13 %). Les utilisateurs se réfèrent apparemment à la base de données Artefacts Canada, surtout pour faire des recherches sur les expositions, et ils aimeraient voir davantage de liens vers d'autres sources, ainsi que de l'information sur la conservation. Une fois de plus, la majorité des utilisateurs (61 %) trouvent souvent ce qu'ils cherchent lorsqu'ils visitent le site et 28 % de plus trouvent «occasionnellement» ce qu'ils cherchent.

Quant à savoir pourquoi certains membres n'apportent aucune contribution au site – d'après les résultats, les raisons principales sont le manque de système de gestion des collections automatisé, la mauvaise qualité des données automatisées perçue et la quantité insuffisante de ces données, l'impression que le processus est compliqué ou simplement le fait de ne pas savoir qu'ils peuvent contribuer.

Pour ce qui est des améliorations éventuelles à apporter au site, ceux qui connaissent Artefacts Canada ont recommandé d'ajouter davantage de renseignements sur les enregistrements, de faciliter les recherches et la navigation, de mieux organiser les catalogues, d'ajouter des images et d'offrir une meilleure assistance technique.

Musée virtuel du Canada
Cette initiative est très appréciée par les membres. Les résultats du sondage en ligne révèlent que les répondants sont satisfaits du contenu du MVC, de ses divers services et de la qualité de ses mises en vedette.

L'étude approfondira également les autres types d'information que les membres souhaiteraient voir s'ajouter à la Galerie d'images du MVC, en particulier. Moins d'un cinquième des répondants avait une idée de ce qui pourrait être ajouté à ce portail. Citons, parmi les recommandations possibles, l'ajout de plus de détails historiques (p. ex. sur l'artiste ou sur l'artefact).

Cependant, les entrevues auprès de la direction indiquent que les répondants ne connaissent pas trop le MVC, surtout ses initiatives de marketing. Ceux qui le connaissent bien proposent d'inviter davantage de petits musées à s'associer avec d'autres établissements pour augmenter la visibilité du site, en simplifiant la navigation sur le site, en axant les initiatives de marketing vers les canaux de marketing qui conviennent aux plus petites communautés et en ajoutant le site à plus de moteurs de recherche.

Initiatives de marketing
Les nouvelles initiatives affichent un grand potentiel, compte tenu du profond intérêt que manifestent les membres pour chaque concept proposé. Tout d'abord, la grande majorité des répondants seraient heureux de voir leur organisme s'allier au RCIP (92 %). Parmi les concepts spécifiques étudiés, l'intérêt était le plus marqué pour la participation à une série télévisée et à la création d'un répertoire patrimonial numérique, alors qu'il était très faible pour une zone d'achats en ligne. Les résultats s'appliquant à ces initiatives particulières figurent dans le tableau ci-dessous :

	Personnes très ou assez intéressées
Série télévisée : créée à partir d'un contenu conçu pour des expositions virtuelles, des jeux et le contenu numérique d'autres musées	71%
Concevoir et héberger un répertoire national sécurisé d'images numérique à haute résolution pour les éventuelles activités commerciales des musées	68%
Recibler le contenu des expositions virtuelles des musées membres du MVC vers l'utilisation d'autres médias, tels que les applications sans fil, l'écrit, la radio, etc.	66%
Zone d'achats en ligne : un portail qui permettrait aux membres d'annoncer et de vendre leurs produits	57%

Perfectionnement des compétences
Une douzaine de ressources d'apprentissage offertes par le RCIP pour renforcer les connaissances et les aptitudes des professionnels du patrimoine ont été évaluées en matière de facilité et fréquence d'utilisation, de satisfaction et de bien-fondé pour les organismes membres.

En général, la bonne connaissance auto-organisée des diverses ressources d'apprentissage offertes par le RCIP est élevée. D'après les résultats, huit membres sur dix connaissent bien cinq ressources, au moins et la moyenne en connaît huit. Celles que les répondants connaissent mieux et qu'ils utilisent donc plus souvent sont Artefacts Canada, les publications du RCIP et les ressources de l'Institut canadien de conservation et le Réseau d'information sur la conservation.

Il faut indiquer que ce n'est pas parce que les membres ne font pas appel à certaines ressources particulières que celles-ci manquent de pertinence. Il est manifeste que le bien-fondé de ces ressources d'apprentissage est généralement plus élevé chez les utilisateurs. Toutefois, au moins deux tiers des non-utilisateurs des publications du RCIP, des ateliers, des ressources de l'ICC et du RIC, des cours sur Internet et par courriel et des occasions de partager l'information avec d'autres membres considèrent toujours ces ressources applicables à leur organisation. Les utilisateurs de ces ressources étaient généralement satisfaits, à la seule exception de ceux qui participaient à des projets de recherche, en tant que collaborateurs ou partenaires, où la proportion des utilisateurs satisfaits était de 39 %. Les résultats, pour chacune des ressources d'apprentissage analysées dans la recherche, sont les suivants :

	Bonne connaissance de la ressource (2 premières cases)	Satisfaction des utilisateurs(2 premières cases)	Pertinence (2 premières cases)
Artefacts Canada	84%	75%	77%
Publications	83%	73%	87%
Ateliers	70%	87%
Ressources de l'Institut canadien de conservation et du Réseau d'information sur la conservation	75%	86%	82%
Cours sur Internet	71%	69%	79%
Occasion pour les membres d'afficher de l'information et de la partager avec d'autres membres du RCIP	68%	73%	80%
Bases de données de références	60%	72%	71%
Cours par courriel	59%	80%	75%
Collaborations/partenariats avec d'autres établissements patrimoniaux pour créer des expositions virtuelles produites par le RCIP	57%	53%	64%
Centre d'échange d'expositions	48%	60%	46%
Collaboration, partenariat en projets de recherche	42%	39%	54%
Visites sur place par le personnel du RCIP	38%	64%	57%

Les membres semblent penser qu'on devrait leur fournir une présentation plus organisée et plus complète des activités de formation proposées par le RCIP. Ils disent devoir faire eux-mêmes toutes les recherches à ce sujet, alors que le RCIP devrait les renseigner régulièrement par des bulletins d'information. De plus, comme tous les membres ne sont pas nécessairement des experts en technologie, les descriptions de cours devraient être simplifiées, afin que les membres puissent juger de leur valeur pour leur établissement.

La plupart des membres conviennent que les ressources d'apprentissage offertes par le RCIP s'accordent bien avec les besoins de leur établissement. Les participants avaient tendance à dire que leurs besoins en recherche étaient particulièrement comblés, compte tenu de l'information dont le RCIP dispose dans ses bases de données. Ils étaient également d'avis que les programmes, tels que le Musée virtuel et Histoires de chez nous, répondaient parfaitement à leurs objectifs, étant donné que leur établissement était plus petit. En général, les répondants croient que la disponibilité des ressources destinées aux petits organismes est en augmentation, mais qu'elle reste insuffisante. L'excuse courante de ces petites organisations est la suivante : malgré la pertinence des programmes et des services, elles ne peuvent pas en profiter entièrement à cause du manque de ressources (financières et/ou humaines) et de temps.

Près de sept personnes sur dix déclarent disposer d'un système de gestion des collections. Le RCIP bénéficie d'une forte présence, en tant que fournisseur d'information sur les logiciels de gestion des collections. D'ailleurs sept personnes sur dix prétendent connaître l'Évaluation de logiciels de gestion des collections du RCIP.

Communication avec les membres du RCIP

Plus de la moitié des répondants sont intéressés par chaque sujet transmis par le RCIP. En général, le site Web du RCIP est non seulement le moyen le plus utilisé par les membres qui cherchent de l'information sur lui, mais également le moyen favori pour recevoir les communiqués du RCIP. Les divers types d'information devraient être transmis «au fur et à mesure», au lieu de l'être selon un calendrier fixé.

Les membres semblent généralement satisfaits de la manière dont le RCIP communique avec eux pour les renseigner sur les ressources d'apprentissage. En fait, près d'un quart estiment que la communication est excellente et 57 %, qu'elle est «bonne». Ceux qui connaissent au moins neuf ressources d'apprentissage étaient beaucoup plus portés à considérer les communications du RCIP comme «excellentes», par rapport à ceux qui en connaissaient moins. Ce qui est néanmoins intéressant, bien qu'ils aient admis ne bien connaître que quatre ressources maximum, c'est que les deux tiers de ces répondants ont qualifié les communications du RCIP de «bonnes» ou «excellentes».

Les membres utilisent divers canaux pour communiquer avec le RCIP. Le site Web du RCIP est le plus courant, comme l'ont mentionné 85 % des membres, suivi de son numéro sans frais (39 %) et de son service de courriel (service@chin.gc.ca) (35 %). Les utilisateurs de chacun de ces moyens sont, pour la plupart, satisfaits du service qu'ils obtiennent (87 %, 83 % et 68 % respectivement).

Les membres du RCIP ont la possibilité de transmettre l'information et d'y accéder en contribuant en ligne. Les répondants ont été appelés à évaluer l'importance du partage de certaines informations et de leur accès avec d'autres membres.

• Les membres jugeaient extrêmement important d'accéder à l'information sur les conférences ou les ateliers de formation (87 %), aux bulletins (85 %), aux communiqués de presse (83 %), aux documents (81 %) et enfin aux perspectives d'emploi (66 %).
• Les membres jugeaient extrêmement important de partager l'information sur les perspectives d'emploi (56 %), les communiqués de presse (54 %), les conférences ou ateliers de formation (53 %), les bulletins (49 %) et enfin les documents (49 %).

Plus de la moitié des répondants (54 %) savent, en tant que membres du RCIP, qu'ils peuvent participer à une liste de diffusion de courriels (listserv). Parmi ceux qui sont au courant de cette liste, 50 % disent que leur organisme a participé à cette liste, l'année passée. Parmi ceux qui y ont participé, 88 % déclarent qu'ils ont bien aimé l'expérience.

L'un des objectifs de l'étude consistait à comprendre sous quelle forme les membres préféraient recevoir les publications du RCIP. Près des deux tiers se sont dits intéressés par les trois formes offertes en ligne, et le nombre est passé à 96 %, lorsque le modèle payant a été présenté à ceux qui étaient initialement intéressés par le format papier.

Sur le plan de l'orientation que doivent prendre les communications et la promotion, à l'avenir, les participants ont recommandé que le RCIP mette continuellement l'accent sur l'amélioration de la communication avec ses membres. Ils estiment également que le RCIP devrait continuer à jouer un rôle majeur de diffuseur d'information sur le patrimoine.

Orientations futures

Les membres ont eu à proposer des sujets qu'ils aimeraient voir le RCIP envisager, dans de futures initiatives. Rédaction d'un contenu numérique, préservation et re-création d'enregistrements électroniques, manière d'investir dans le matériel et les logiciels pour éviter la désuétude de l'équipement figurent parmi les idées proposées.

Les répondants ont dû également donner leur point de vue sur les domaines que le RCIP doit explorer ou étudier, dans les trois prochaines années, afin de répondre aux besoins des membres en matière de patrimoine numérique et de technologie de l'information. En général, les répondants attendent du RCIP qu'il continue de diriger le côté numérique du secteur muséal, puisqu'il offre son assistance aux organismes et les encourage à participer à la transition vers un patrimoine numérique. Plus de quatre répondants sur cinq aimeraient que le RCIP dirige ses recherches vers la préservation numérique, les droits de propriété intellectuelle, la gestion des collections, les normes et les tendances technologiques.

Conclusion

La majorité des répondants ont exprimé leur grande satisfaction, en précisant qu'ils appréciaient fortement ce que le RCIP faisait pour les musées.

Les suggestions finales proposées par les membres consistent à adapter les activités et les programmes, autant aux petits musées qu'aux musées moyens, à savoir que les musées éloignés pourraient avoir des besoins différents de ceux des musées centralisés, à encourager le partage de l'information sur ce que font d'autres musées et à offrir un programme de subventions qui pourrait les aider à mettre leurs bases de données sur la même longueur d'onde.

Le besoin de discuter plus amplement de la culture, de la création et du contenu numériques, ainsi que des concepts et des différences entre ces concepts, a également été mentionné.