Vous êtes ici : Accueil > Dossiers > Bilan des réalisations gouvernementales
 
 
 
MinistreMinistèrePlanificationProgrammesFormulairesRecherches et statistiquesPublicationsSalle de presse

Bilan des réalisations gouvernementales

Immigration et Communautés culturelles

La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Lise Thériault, présente un bilan des réalisations ministérielles.

 

Vidéo

Lise Thériault, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles

Pour visionner la vidéo, il est nécessaire d'avoir l'une des applications suivantes :

 

Version texte

Bonjour,

Je suis Lise Thériault, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles. Je suis ravie de m’adresser à vous aujourd’hui pour traiter d’un sujet, l’immigration, dont vous entendez parler de plus en plus et qui soulève beaucoup d’interrogations.

Pour aborder ce sujet prioritaire pour l’avenir du Québec, il est important de mentionner que depuis 2001, la croissance de la population du Québec dépend davantage des migrations internationales que de l’accroissement naturel. Alors qu’entre 1991 et 2001 l’immigration représentait plus de 60 % de la croissance de la population active, on prévoit qu’elle représentera la totalité de cette croissance d’ici dix ans ainsi que la totalité de la croissance de la population d’ici 25 ans.

Cela vous donne donc une image claire des changements auxquels le Québec doit faire face et vous démontre pourquoi le gouvernement prend des mesures qui visent à maximiser l’apport stratégique de l’immigration.

Voici quelques-unes des questions que soulève la diversité nouvelle de notre société :

  • De quelle façon l’immigration peut-elle aider à contrer la baisse de natalité et les retraites anticipées des baby-boomers?
  • Pourquoi accueillir des personnes immigrantes si celles-ci ne peuvent pas exercer leur profession en raison des difficultés liées à la reconnaissance de leurs diplômes?
  • Que fait le gouvernement du Québec pour permettre aux personnes immigrantes de vraiment s’intégrer à la société québécoise?

Et ces questions méritent des réponses claires.

S’il est vrai que le Québec a fait le choix de l’immigration, il est aussi vrai que ce choix renvoie à trois faits principaux.

Premièrement, l’immigration ne date pas d’hier et n’est pas non plus issue d’une politique spontanée. C’est un phénomène qui marque notre société depuis plusieurs générations et qui balise notre histoire ainsi que notre cheminement en tant que société ouverte sur le monde. Le Québec du début du 21e siècle est une société façonnée par la présence et la contribution de quelque 125 cultures différentes.

Deuxièmement, les femmes et les hommes issus de l’immigration ont su, par leur savoir-faire, leur esprit d’entreprise et leur dynamisme, contribuer à l’essor de notre société. Ils enrichissent notre univers et apportent au Québec cette image de diversité culturelle et de vitalité économique dont nous sommes si fiers.

Troisièmement, le déclin démographique, le vieillissement de la population et la retraite des baby-boomers nous posent comme défi de trouver des solutions pour maintenir le Québec sur la voie de la prospérité et de la richesse.

Ces trois faits nous amènent à confirmer le choix du Québec de faire de l’immigration une priorité.

Il est très important de souligner que l’immigration n’est pas un phénomène limité à la région montréalaise. Son impact touche de plus en plus les régions du Québec. Aussi, le gouvernement a élaboré neuf plans d’action régionaux, signé dix ententes avec les conférences régionales des élus et cinq ententes avec des municipalités afin de mettre en place des stratégies pour attirer les nouveaux arrivants et faciliter leur établissement durable dans les régions.

Ainsi, pour mieux intégrer les nouvelles Québécoises et nouveaux Québécois dans leur société d’accueil, nous avons identifié la question de la reconnaissance des diplômes et de l’expérience acquise hors du Québec comme un frein à l’intégration professionnelle et dans notre société.

Nous sommes très sensibles à cette question. Et nous avons fait de l’accès aux professions réglementées, de la reconnaissance de la formation ainsi que de l’expérience acquise à l’étranger des priorités qui reçoivent toute notre attention. C’est ainsi qu’en juin 2006 l’Assemblée nationale a adopté une loi modifiant le Code des professions. Ces modifications permettront aux ordres professionnels d’être plus souples dans la délivrance des permis temporaires ou restrictifs et de permis sur permis.

En tant que gouvernement, nous avons initié et développé des actions majeures qui permettent de mieux comprendre l’importance de l’apport de l’immigration à la société québécoise. Notre souci, à travers des actions comme la politique gouvernementale de lutte contre le racisme et la discrimination, consiste à définir de manière claire, précise, même avant-gardiste la société de demain. J’aimerais rappeler que le Québec sera la première province canadienne à se doter d’une telle politique. Il est important que toutes les Québécoises et tous les Québécois puissent participer pleinement à notre société, y bâtir leur avenir et contribuer à son essor. Je suis persuadée qu’ensemble nous saurons relever ces défis avec maturité, responsabilité et sensibilité pour faire du Québec une société où tous auront la même égalité des chances.

Merci.

  Haut de page
 
Des services de qualité, nous y tenons!
Vous avez des commentaires, des suggestions ou une plainte à formuler,
n'hésitez pas à communiquer avec le Bureau de l'amélioration de la qualité.
Nous joindre | Politique de confidentialité | Réalisation du site
Dernière révision : 2006-12-05
Portail du gouvernement du Québec