Syndrome respiratoire aigu sévère - SRAS
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Influenza aviaire et SRAS - État de situation et recommandations de vigie sanitaire - 20 janvier 2004 ( PDF : 125 Ko)
Le syndrome respiratoire aigu sévère, aussi appelé pneumonie atypique, est une nouvelle maladie respiratoire qui est apparue en premier lieu en Asie à la fin de l'année 2002.
Au Canada, les cas confirmés se sont retrouvés principalement en Ontario, même si des cas ont été suspectés ou considérés probables dans plusieurs provinces. Aucun cas n'a été confirmé au Québec.
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Sur le site de l'INSPQ
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Cause et mode de transmission de la maladie
Le SRAS est causé, selon l'hypothèse la plus probable, par un virus qui appartient à la famille des coronavirus. Son patrimoine génétique est constitué d'ARN et son enveloppe a la forme d'une couronne, d'où son nom. Les coronavirus étaient déjà connus, entre autres, comme étant responsable du rhume bénin. Si le SRAS est réellement un coronavirus, cette souche serait toutefois beaucoup plus virulente.
On estime actuellement que le mode de transmission se fait par contacts directs et étroits avec une personne infectée. Les gouttelettes aéroportées lors d'éternuements et de toux seraient le principal mode de transmission impliqué. À l'heure actuelle, d'autres modes de transmission sont également à l'étude (selles, urines, sang ou environnement).
Les principaux symptômes
Les symptômes éprouvés peuvent ressembler à ceux ressentis lors d'une pneumonie ou une grippe : fièvre (plus de 38 degrés), toux, frissons, difficultés à respirer. En l'absence d'un test de laboratoire, les médecins utilisent les symptômes décrits précédemment en y ajoutant la possibilité de contacts étroits (moins d'un mètre) ayant pu survenir dans les régions considérées plus à risque ou auprès de personnes malades pour lesquelles un diagnostic a été posé.
Traitements
Il n'existe pas de traitement spécifique pour le SRAS; seuls les symptômes sont traités afin de favoriser le rétablissement des malades.
Mesures préventives
Étant donné qu'il n'existe actuellement pas de vaccin pour se protéger du SRAS, le meilleur moyen de prévention consiste à éviter le contact avec des personnes atteintes du SRAS. Il est également recommandé d'éviter de voyager, si possible, dans certaines régions (voir Cliniques santé voyage). Il est à noter que les déplacements à l'intérieur du Canada n'ont pas à être limités.
Les inconnues
À l'heure actuelle, plusieurs questions demeurent sans réponse. Comment sa fait-il par exemple que quelque 16 % des personnes atteintes n'éprouvent pas de symptôme? Quelle est la durée précise de la présence du virus dans l'organisme? Une personne pour laquelle le virus est détecté mais qui est asymptomatique peut-elle transmettre le virus? Quel sera le délai nécessaire à la mise au point d'un vaccin? Quels sont les mesures de prévention les plus efficaces pour détecter la maladie? Il est à espérer que les efforts soutenus des scientifiques à l'échelle internationale apporteront quelques éléments de réponse afin de limiter la sévérité de la maladie et la propagation de l'infection.
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