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Le ministre Anderson présente au gouverneur en conseil des évaluations scientifiques d'espèces en péril


OTTAWA, le 23 avril 2004 - L’honorable David Anderson, ministre de l’Environnement, a émis aujourd’hui la déclaration suivante à la suite de la présentation d’évaluations scientifiques d’espèces en péril au gouverneur en conseil :

« Les espèces sauvages du Canada et les écosystèmes dans lesquels elles vivent forment une part importante du patrimoine naturel de notre pays et de la planète. L’activité humaine représente l’incidence la plus importante pour les espèces sauvages; il est de notre devoir collectif de collaborer afin de réduire ses impacts et d’essayer d’inverser la tendance. C’est précisément pour favoriser ce type d’engagement citoyen qu’a été créée la Loi sur les espèces en péril (LEP). La Loi est un outil essentiel dans le cadre de l’engagement du gouvernement du Canada à l’égard de l’environnement en général et des espèces sauvages en particulier. Au moyen des méthodes scientifiques claires exposées dans la LEP, nous pouvons déterminer quelles espèces sont en péril, puis élaborer et mettre en œuvre des solutions pratiques pour protéger les espèces en péril, dans l’espoir de les voir un jour se multiplier comme avant.

J’ai présenté au gouverneur en conseil (GC) des évaluations scientifiques portant sur 79 espèces considérées en péril par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Il s’agit d’une étape importante pour la LEP du Canada, puisque ces évaluations sont les premières à être présentées au GC depuis la promulgation de la Loi, en 2003. C’est aujourd’hui que débute le compte à rebours qui doit mener à l’éventuelle inclusion de ces espèces dans la liste des espèces en péril.

Le COSEPAC, formé d’une vaste gamme de spécialistes des espèces sauvages de partout au Canada, est une entité juridique établie en vertu de la LEP pour veiller à l’évaluation des espèces suivant un processus scientifique rigoureux et indépendant qui se déroule sans l’intervention du gouvernement. Aux termes de la LEP, le COSEPAC donne son avis sur le statut des espèces sauvages considérées en péril au ministre de l’Environnement et au Conseil canadien de conservation des espèces en péril et le ministre de l’Environnement fait des recommandations au Cabinet après avoir consulté les Canadiens. Aujourd’hui, nous franchissons une étape majeure, puisque nous amorçons un processus décisionnel fondé sur les meilleurs renseignements disponibles sur le statut de ces espèces.

En janvier 2004, le COSEPAC m’a soumis, à titre de ministre de l’Environnement, l’évaluation de 115 espèces, dont 91 étaient jugées en péril. De ce nombre, j’en ai retenu 79, que j’ai présentées au GC dans le cadre du processus d’inscription des espèces en vertu de la LEP. Le gouvernement a neuf mois pour décider s’il accepte ou non d’ajouter ces 79 espèces aux 233 qui figurent déjà sur la liste légale de la LEP. À l’issue de ces neuf mois, si le gouvernement n’a pris aucune mesure, les espèces seront automatiquement ajoutées à la liste légale par moi en tant que ministre de l’Environnement.

Les douze espèces aquatiques restantes feront l’objet d’une longue période de consultation avant d’être transmises au GC en janvier 2005. Ces espèces comprennent notamment le bocaccio, le brosme, le saumon coho du bassin intérieur du Fraser et plusieurs populations de morue. L’inclusion de ces espèces dans la liste risque d’entraîner des répercussions d’envergure sur les activités des peuples autochtones, la pêche commerciale et récréative, l’agriculture et l’ensemble des Canadiens. Il faut renseigner les citoyens concernés sur les conséquences possibles d’une décision favorable à l’inclusion dans la liste et leur donner la chance d’exprimer leurs opinions et de partager leurs idées sur la meilleure façon de protéger et de rétablir les espèces. Bien que ces douze espèces fassent l’objet d’un processus de consultation prolongé, elles sont actuellement protégées par des cadres de conservation. En outre, plusieurs bénéficient déjà de mesures de conservation actives.

En décembre 2003, le COSEPAC a demandé qu’on inscrive d’urgence les populations de saumon rouge des lacs Cultus et Sakinaw dans la liste légale de la LEP. Après avoir examiné les mesures de gestion prévues en 2004 pour ces populations et consulté le ministre des Pêches et des Océans, j’ai conclu que l’inscription d’urgence de ces deux populations de saumon rouge n’est pas justifiée pour le moment. En plus des importantes mesures imposées par Pêches et Océans Canada pour réduire la pression de la pêche sur les populations des lacs Cultus et Sakinaw, d’autres activités, comme la restauration de l’habitat, le contrôle des prédateurs et l’amélioration et la surveillance des passes migratoires, ont été entreprises dans le but de limiter les menaces à leur survie et de leur permettre de se multiplier. L’inclusion de ces deux populations de saumon rouge à la liste légale de la LEP sera donc examinée dans le cadre normal de consultation et de décision.

La consultation publique est une partie essentielle de la procédure de réglementation du gouvernement du Canada; elle l’est tout autant en ce qui concerne la LEP. Tous les citoyens concernés sont invités à présenter leur point de vue par le biais du registre public de la LEP, sur le site Web d’Environnement Canada. Les commentaires du public nous apportent des perspectives diverses, complémentaires aux données scientifiques, qui permettent aux parlementaires de prendre des décisions en connaissance de cause.

Je remercie les membres du COSEPAC pour leurs conseils. Je suis convaincu que nous avons adopté une procédure valable pour protéger les espèces en péril et qu’au cours des prochains mois, nous verrons toute l’importance de la Loi dans nos efforts de protection de la biodiversité pour les futures générations de Canadiens. »

Documents connexes:

Renseignements :

Nadine Lunt
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l’Environnement
(819) 997-1441


Sébastien Bois
Relations avec les médias
Environnement Canada
(819) 953-4016

Michelle Imbeau
Agente de communication
Pêches et Océans Canada
(604) 666-2872

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