Canada Gouvernement du Canada / Government of Canada Symbole du gouvernement du Canada / Symbol of the Government of Canada

Événements

Le RCIB a un site web communautaire sur lequel un calendrier d'événements est gardé à jour. Appuyez ici pour vous enregistrer !

Notez toutefois, que les documents qui y sont publiés ne sont pas toujours disponibles en français.



Documents d'événements

Congrès mondial annuel, portant sur la biotechnologie industrielle et les bioprocédés

du 11 au 14 juillet 2006, Toronto, Ontario
Documents produits par le Gouvernement du Canada pour le Congrès.

Les Affiches et leurs abstraits présentés par des chefs de projets du RCIB sont disponibles en anglais sur le site web "CommunityZero".

Le lancement de SAFT V2 a eu lieu le 2 mai 2006

Cet article de l'ITPCE-CNRC, incluant des photographies est disponible en PDF

Intégrer la durabilité – Un nouvel outil pour faciliter la prise de décisions

Le mercredi 14 juin 2006 - article par Debi Zaks

Durabilité. Le mot est bien connu, mais que signifie-t-il vraiment pour ceux qui créent, financent et commercialisent de nouvelles technologies reposant sur les sciences de la vie? Évaluer la durabilité d'une nouvelle technologie est souvent un exercice périlleux avec lequel chercheurs et gestionnaires de programme doivent composer. Jusqu'à tout récemment, aucune méthode pratique ne permettait d'évaluer de manière cohérente la durabilité des nouvelles technologies en fonction des trois critères que sont l'environnement, l'économie et la société.

En 2003, David Minns (employé à la retraite de l'Institut de technologie des procédés chimiques et de   l'environnement du CNRC, ITPCE-CNRC) apportait la touche finale à un outil baptisé SAFT (pour Sustainability Assessment Framework and Toolkit) qui sert à évaluer la durabilité des technologies et des innovations, et à tracer plus facilement leur feuille de route. La deuxième version du SAFT a récemment été dévoilée lors d'un atelier parrainé par l'ITPCE-CNRC. Les représentants de Five Winds International, bureau d'experts en gestion durable, ont fait une démonstration pratique du SAFT V2 devant environ 25 délégués de divers organismes gouvernementaux, dont le CNRC.

Le SAFT V2 a été mis au point sous la tutelle d'un groupe de travail interministériel composé de fonctionnaires d'Industrie Canada, de Ressources naturelles Canada, d'Environnement Canada et de l'ITPCE-CNRC, avec le concours de Five Winds International.

« Cet outil devrait sensiblement améliorer notre capacité générale d'évaluer avec précision les biotechnologies nouvelles ou naissantes », a déclaré Terry McIntyre, d'Environnement Canada, qui faisait partie du groupe de travail interministériel. « La chose devient cruciale à une époque où nous nous apprêtons à passer d'une économie fondée sur le pétrole à une autre articulée sur les hydrates de carbone et où nous disposons de moins en moins de temps pour évaluer les nouvelles technologies pendant que grandit la nécessité d'un processus cohérent pour y parvenir. »

Kevin Brady, de Five Winds, résume comme suit l'enjeu que représente l'évaluation des technologies pour le monde des affaires : « Les entreprises veulent intégrer d'emblée la durabilité au processus de stratégie commerciale. Elles souhaitent créer de la valeur tout en gérant les risques associés à l'adoption ou au développement de nouvelles technologies. Sur les marchés actuels, pouvoir brosser le profil de durabilité d'un produit est perçu comme un net avantage sur la concurrence. »

Les essais de la phase pilote du SAFT V2 ont porté sur plusieurs projets de recherche du CNRC poursuivis à l'ITPCE-CNRC à Ottawa, à l'Institut de recherche en biotechnologie (IRB-CNRC à Montréal) et à l'Institut de biotechnologie des plantes (IBP-CNRC à Saskatoon). Ashwani Kumar, de l'ITPCE-CNRC, ainsi qu'Adrien Pilon et Jianzhong Yang, de l'IRB-CNRC, ont donné leur avis sur la performance du SAFT V2 après son application à leurs projets.

Plus précisément, l'équipe de M. Kumar a tenu compte des paramètres d'évaluation du SAFT V2 lorsqu'elle s'est penchée sur deux méthodes servant à purifier les isoflavones, composés qu'on retrouve couramment dans les produits de santé naturels. Le SAFT V2 a permis de comparer deux méthodes expérimentales destinées à extraire et à concentrer les isoflavones pour mieux en faire ressortir les différences. La première méthode recourait aux résidus du lait de soja et la seconde au trèfle rouge. « L'approche relativement simple du SAFT V2 nous a permis d'évaluer les aspects durables des deux procédés, a déclaré M. Kumar. L'ajout de données quantitatives sur les incidences environnementales et sociales des deux procédés rendrait notre analyse avec le SAFT V2 encore plus utile. Que se passerait-il si par exemple le trèfle rouge remplaçait une culture agricole établie? Quelles seraient les répercussions sur l'environnement et la société? Cet apport au modèle du SAFT V2 n'est réalisable que lorsque les données quantitatives scientifiques peuvent être combinées à de solides données économiques et sociales, ce qui exige un travail d'équipe. »

Le SAFT V2 a aussi été testé sur des procédés créés par l'IRB-CNRC et ses partenaires. L'application du SAFT V2 était un peu plus complexe dans ce cas, car le processus de conversion incluait le conditionnement du lin après récolte jusqu'à la transformation finale de ses fibres en matériaux industriels, en l'occurrence des matériaux composites destinés à l'industrie de l'automobile. Au départ, on a comparé le procédé aux procédés enzymatiques que l'industrie utilise actuellement pour extraire les fibres de la paille ainsi qu'aux procédés mécaniques permettant de retirer les fibres de la pâte à papier. On a aussi évalué la substitution de la fibre de verre par des fibres naturelles dans les matériaux composites employés dans le secteur de l'automobile grâce aux données existantes venant de l'analyse du cycle vital et de divers calculs relatifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le SAFT V2 permet une évaluation globale de la chaîne de valeurs et de la série de transformations subies par les fibres de lin intégrées en amont (production) et en aval (utilisation) du processus (par exemple, incorporation des fibres dans les matériaux industriels). L'équipe de l'IRB-CNRC a aussi examiné diverses retombées sociales du projet sur une communauté rurale en plus de ses débouchés commerciaux et de ses répercussions sur l'environnement.

MM. Kumar et Pilon en concluent que le SAFT V2 offre une approche structurée à l'élaboration d'un cadre qui facilite la discussion et la prise de décisions sur la durabilité des nouvelles biotechnologies. On s'attend à ce que le logiciel prouve son utilité lors de la présélection des technologies à développer et à évaluer, c'est-à-dire quand les gestionnaires de programme doivent prendre des décisions stratégiques sur les technologies durables dans la R-D desquelles il faut investir. Le SAFT V2 promet d'être un outil précieux en facilitant ce processus.

Le Réseau canadien d'innovation dans la biomasse (RCIB), réseau de recherche soutenant la R-D appliquée sur la bioénergie, les biocarburants, les bioproduits et les biotechnologies industrielles, a contribué au développement du SAFT V2.

L'outil d'analyse SAFT V2 est disponible sur la page des Documents principaux du RCIB.

Le RCIB parcourt l'est du pays

16 au 20 janvier 2006

Dans le but de poursuivre la série de rencontres organisées pour établir des liens avec les biocommunautés des provinces, une délégation fédérale de personnes faisant partie du Comité d'administration du Réseau canadien d'innovation dans la biomasse (RCIB) du 16 au 20 janvier derniers, a tenu des réunions dans les provinces de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard.

Cette délégation fédérale comprenait Hamid Mohamed, Nathalie Beaupré et Jeff Karau de Ressources naturelles Canada ; John Jaworski et Joe Cunningham d'Industrie Canada ; Terry McIntyre d'Environnement Canada ; Mark Stumborg, Christiane Deslauriers et Catherine Neumeyer d'Agriculture et Agro-alimentaire Canada. À cette occasion, les membres du Comité d'administration du RCIB ont présenté un aperçu des programmes offerts par les divers organismes fédéraux s'occupant de R-D sur la bio-énergie, les bioproduits et les bioprocédés en milieu industriel, cela à des représentants de l'industrie maritime, des gouvernements, de la section locale du Programme d'aide à la recherche industrielle au Conseil national de recherches du Canada, d'universités et d'associations. Ces réunions ont été organisées par l'Atlantic Bioresource TechnoVenture Centre, la PEI BioAlliance et la BioAtlantech. À leur demande, on a également rencontré les sociétés J. D. Irving Forest Services limitée et Cavendish Farms qui ont présenté leurs futurs projets et sollicité l'avis des représentants fédéraux. Le voyage, finalement, a permis de visiter certains emplacements comme ceux de SF Rendering (fabrication de biodiesel), PEI Food Technology Centre (techniques de séparation par ultracoustique notamment), BioVectra (extraction et purification de produits bioactifs) et le Centre forestier Hugh John Flemming du Service canadien des forêts (recherches sur les bioproduits). Toutes ces rencontres constituent des occasions d'échanger des informations, de déterminer de nouveaux domaines de collaboration et de renforcer les partenariats établis dans la région de l'Atlantique.

Innovation dans le domaine de la biomasse : le Canada va de l'avant

Réunion du 8 novembre 2005, à Ottawa
Article avec photos

Si les technologies et les politiques nécessaires pour produire de l'éthanol à partir de la biomasse étaient en place, quel impact cela aurait-il sur la consommation d'essence aux États-Unis? C'est la question qui a fait naître le projet « Le rôle de la biomasse dans l'avenir énergétique de l'Amérique », en 2002.

Des personnes du domaine de la bio-innovation © ont été invitées à « envisager l'avenir dans toute son envergure » durant la présentation faite par Mark Laser lors d'un atelier offert à Ottawa, en novembre. Mark et plusieurs autres chercheurs ont mis au point un modèle qui évalue les cheminements du bioraffinage qui pourraient être utilisés par les États-Unis pour donner au secteur du transport un avenir durable du point de vue économique et environnemental. Pour établir leur modèle, ils ont choisi comme charge d'alimentation une culture vivace utilisant peu d'intrants. Le panic raide peut être transformé par divers procédés en un aliment pour animaux riche en protéine, en éthanol, en chaleur et en électricité, en combustibles Fischer-Tropsch et en d'autres co-produits utiles.

L'un des objectifs du Réseau canadien de l'innovation dans la biomasse (RCIB) est de faire connaître l'étude américaine aux personnes actives dans le domaine de la biomasse au Canada. « Nous pensons que nous pouvons tirer parti de l'étude, adapter le modèle à la situation canadienne et l'utiliser pour évaluer les divers bio-cheminements qui sont les plus appropriés au Canada », dit Maria Wellisch, qui œuvre au CTEC-RNCan et qui est la coordonnatrice du programme du RCIB.

Le deuxième objectif de l'atelier était d'identifier les principaux facilitateurs le long de la courbe de la bio-innovation et de déterminer comment l'on pourrait mieux appuyer l'innovation dans le secteur de la biomasse au Canada.

Les participants représentant des programmes fédéraux, des associations de l'industrie et des consortiums universitaires ont indiqué leur position sur la courbe et parlé de leur rôle dans le développement de la bioénergie, des biocombustibles, des bioproduits industriels et des bioprocédés.

Les participants ont aussi discuté, entre autres, des défis particuliers au secteur émergent de la bioénergie et des bioproduits ainsi que des options de financement disponibles pour la R-D, la démonstration et la commercialisation. Des lacunes comme le manque d'appui à la commercialisation ont été reconnues et Jay Thompson, de Partenariat technologique Canada, a exprimé « le besoin d'identifier les possibilités mutuelles et le potentiel en matière de complémentarités ».

L'atelier a réussi à sensibiliser au besoin de mettre en place une série de programmes et de ressources dans le domaine de la biomasse, car ce dernier doit faire face à la concurrence d'une industrie des hydrocarbures établie. Les organisateurs de cet atelier d'une journée en mettront les actes sur le site Web du RCIB, afin de stimuler encore davantage la discussion et la sensibilisation.

Une sélection de présentations :

AAC - Programme du volet Science et innovation - Cadre stratégique pour l'agriculture - Équipe de l'innovation et du renouveau
RCIB - Réseau canadian d'innovation dans la biomasse
CRSNC - Le Canada va de l'avant en bio-innovation
Technologies du développement durable Canada - Des partenariats pour des résultats concrets


Dates principales de coordination pour le RCIB 2005 - 2006

Tous les rapports de progrès de projet finaux soumis
14 avril 2006

Sélection de projets de R-D en T-I 06 07
16 & 17 février 2006

Rapports de progrès PRDE BEST 05 06 requis
10 février 2006

Révision du comité exécutif des projets T-I en cours
31 janvier 2006

Demandes pour fonds supplémentaires requises
31 janvier 2006

Révision des descriptions des thèmes
Chefs des thèmes ont révisé le document tel que recommandé dans le plan stratégique et le plan d’action du réseau.
5 décembre 2005

2004 - 2005

Réunion de la sélection de thèmes
14 - 15 avril 2004

Mise à jour : 2/26/2007
Avis importants