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SSI > COMITIÉ CONSULTATIF SUR LA SÉCURITÉ INDUSTRIELLE DU GOUVERNEMENT : RÉUNIONS DE CCSIG
COMITIÉ CONSULTATIF SUR LA SÉCURITÉ INDUSTRIELLE DU GOUVERNEMENT
COMPTE RENDU DES DÉCISIONS
Réunion mixte du
Comité consultatif sur la sécurité industrielle (CCSI) et du
Comité consultatif sur la sécurité industrielle du gouvernement (CCSIG)
Le jeudi 5 octobre 2006
De 9 h à 12 h
Place du Portage, Phase IV, salle Outaouais
Participants - Comité consultatif sur la sécurité industrielle
- Michael Atkinson - Association canadienne de la construction (ACC)
- Paul Gillissie - Association nationale des entreprises en recrutement et placement du personnel (ANERPP)
- Stan Jacobson - Association des industries canadiennes de défense et de sécurité (AICDS)
- Louise Lacelle - Communications Security Establishment
- Vlada Shilina (pour Ron Kane)- Association des industries aérospatiales du Canada
- Mike O'Neil - Canadian Business Information Network (CABiNET)
- Joanne Stanley - Canadian Advanced Technology Alliance (CATA)
- Marv Sywyk - Armed Forces Communications and Electronics Association (AFCEA)
- Marie Thibodeau - Facility Operations and Maintenance Association of Canada (FOMAC)
Participants - Comité consultatif sur la sécurité industrielle du gouvernement
- Arlene Benson - Défense nationale
- Gerald Brown - Travaux publics et Services gouvernementaux (Approvisionnements)
- Helen Brown - Canadian Security Intelligence Service canadien du renseignement de sécurité
- Paul Herring - Défense nationale
- Bill Cove (pour Peter Hill) - Sécurité publique et Protection civile
- Brent Kereliuk - Travaux publics et Services gouvernementaux
- Robert Lanthier - Gendarmerie royale du Canada
- Robert Maheu - Service correctionnel
- Sylvain Trottier (pour Jocelyn Malo) - Agence du revenu du Canada
- Joseph Dion (pour Aaron McCrorie) - Transports
- Judy Korecky (pour Suzanne McKellips; Michael Rooney) - Affaires étrangères et Commerce international
- Farryl Loney (for Alice Sturgeon) - Secrétariat du Conseil du Trésor
- Norm Weir - Corporation commerciale canadienne
Secteur de la sécurité industrielle
- Gerry Deneault, Directeur général
- Albert Bissonnette, Directeur p.i., Direction de la sécurité industrielle canadienne et internationale (DSICI)
- Peter Hull, Directeur, Direction des marchandises contrôlées (DMC)
- Cynthia Armstrong, Directrice p.i., Direction de l'harmonisation
des programmes et des services (DHPS)
- Michelle Tardif, Gestionnaire, Division de la planification stratégique et Gestion du rendement, DHPS (secrétariat du Comité consultatif)
Observateurs
- Rachelle Angus, Gestionnaire, Projet de transformation des activités,
DHPS
- Michel Boulet, Gestionnaire, Division des inscriptions et de la sensibilisation,
DSICI
- Marc Charron, Gestionnaire, Division de la recherche en politiques
et de la gestion des risques, DSHP
- Karen Clost, Gestionnaire, Division des opérations des systèmes
de gestion d'affaires, DSHP
- Tita Cochrane, Gestionnaire, Section de la sécurité
industrielle canadienne et internationale, des visites, du contrôle
des documents et de la gestion des registres, DSICI
- Pierre Gagne, Gestionnaire, Division des inscriptions et des liaisons,
DMC
- Mike Genest, Gestionnaire, Division des Inspections et enquêtes,
DMC
- Jennifer Green, Division des opérations des systèmes
de gestion d'affaires, DSHP
- Yves Lafleur, Gestionnaire p. i., Division des inspections et des
enquêtes / Filtrage de la sécurité du personnel,
DSICI
Invités
- Jo Tan, Gouvernement de l'Australie
- Alain Bouchard, Projet d'identification en temps réel (ITR),
Gendarmerie royale du Canada
- Tracey Perron, Projet d'identification en temps réel (ITR),
Gendarmerie royale du Canada
Absent
- Cathy Collins, Sécurité publique et Protection civile
- Louise Lacelle, Centre de la sécurité des télécommunications
- Richard Leduc, Élections
- Hugh Gillis, Secrétariat du Conseil du Trésor
- Charles Hall, Industrie
- Bill Munson, Association canadienne de la technologie de l'information (ACTI)
- Sharon Savoie, Ressources naturelles Canada
- David Schwartz, Agence des services frontaliers du Canada
Aperçu des discussions
1. Introduction
- Gerry Deneault souhaite la bienvenue aux membres et en particulier
à monsieur Gerald Brown, de la Direction générale
des approvisionnements (qui assiste pour la première fois à
la réunion) et à madame Jo Tan, du gouvernement de l'Australie
(qui participe à un échange/détachement d'un mois
auprès du SSI).
2. Le point sur le secteur de la sécurité industrielle
- Généralités : Gerry Deneault
présente aux membres l'état de la situation concernant
les activités suivantes :
Réunion bilatérale entre le Canada et les États-Unis
sur la sécurité industrielle : La réunion
en vue de rétablir les liens est reportée au mois de mai
de 2007. Bon nombre de membres du CCSIG y participeront et seront avisés
lorsque des plans auront été élaborés.
Proposition sur la valeur : Le SSI a récemment
élaboré une Proposition sur la valeur qui énonce
la raison d'être du secteur de la sécurité industrielle,
c. à d. pour gérer le programme de sécurité
industrielle du gouvernement du Canada afin d'assurer la protection
des renseignements de nature délicate du gouvernement canadien
et des gouvernements étrangers, des biens et des marchandises
contrôlées dans le secteur privé. Nous offrons de
la valeur au gouvernement et aux Canadiens de la manière suivante
: en renforçant le programme de sécurité national
du gouvernement du Canada; en contribuant au programme économique
du gouvernement canadien; en assurant la prestation de services de qualité
innovateurs et axés sur les résultats; en fournissant
un seul guichet de service pour les services de sécurité
industrielle; et en raffermissant la confiance des intervenants et des
partenaires. La proposition détaillée inclut des liens
vers notre site Internet, indiqués ci dessous :
http://www.ssi.gc.ca/text/about/value_e.htm
http://www.ssi.gc.ca/text/about/value_f.htm
- Activités internationales : Albert Bissonnette
informe les membres des progrès réalisés sur la
scène internationale depuis le début de l'exercice financier
:
1. Accords : En janvier, le SSI a rendu visite à
des homologues en Australie et en Nouvelle-Zélande. À
ce moment-là, un accord industriel a été signé
avec la Nouvelle-Zélande. L'accord avec l'Australie a été
mis à jour lors de la visite en Australie et signé en
août, à l'occasion de la visite d'une délégation
australienne au Canada.
2. Formation : En juin, le SSI a participé à des séances de formation des attachés militaires canadiens avant leur départ vers de nouvelles affectations.
3. Groupe de travail multinational en matière de sécurité industrielle (GTMSI) : Le SSI a pris part à une réunion du GTMSI au mois de septembre, au cours de laquelle nous avons approuvé la révision de 21 documents officiels.
4. Réunions de l'OTAN : La semaine du 10 octobre
2006, le SSI participera aux réunions de l'OTAN sur la sécurité
industrielle à Bruxelles (le directeur de la DSICI est l'autorité
désignée en matière de sécurité).
5. En cours : Nous sommes engagés dans des discussions
avec nos intervenants concernant d'éventuels accords industriels
avec la Corée du Sud visant à faciliter l'échange
de matériel et de biens classifiés. Suivant la confirmation
par les intervenants, le SSI tentera de négocier cet accord avant
la fin de notre exercice financier (le 31 mars 2007).
- Marchandises contrôlées - Peter Hull, Directeur, Direction des marchandises contrôlées (DMC) présente les grandes lignes des progrès réalisés au chapitre des transactions :
1. Enregistrement et inspection : Les retards accumulés
ont été éliminés avant la fin de l'exercice
financier 2005-2006 et n'ont pas réapparu grâce à
l'établissement de priorités dans le traitement de la
charge de travail, de normes de rendement et d'une surveillance hebdomadaire.
2. Charge de travail (au 27 septembre) : 289 nouvelles
inscriptions (+49 % par rapport à la même date l'an dernier);
429 renouvellements (une augmentation par rapport à l'an dernier);
637 visiteurs (+26 %); 355 inspections (+82 %). Sur 2 700 sites enregistrés
nécessitant une inspection, nous en avons visité près
de 1 900.
3. Communications externes : Près de 1 700 personnes
formées, informées ou initiées relativement au
programme sur les marchandises contrôlées par le biais
de cours en classe, de présentations conjointes avec CICan et
de la participation à des expositions ou salons professionnels.
On continue de publier des bulletins trimestriels. La formation en ligne
des chefs d'entreprise se poursuit également. Le développement
de cette dernière devrait être bien amorcé d'ici
la fin de l'exercice fiscal.
3. Analyse de rentabilité remaniée pour la sécurité industrielle
- Gerry fait remarquer que le SSI n'a pas encore obtenu de financement
stable, mais que nous avons mis à jour notre analyse de rentabilité
de septembre 2004 afin de refléter les progrès accomplis,
c.-à-d. des communications améliorées avec l'industrie
et les ministères, l'élimination d'un important arriéré
de travail (31 mars), l'approbation indéfinie de personnel affecté
afin de contribuer à stabiliser la base de ressources humaines,
l'examen des processus commerciaux par le biais du Projet de remaniement
des activités, les rajustements continuels et l'harmonisation.
- S'il est vrai que des progrès appréciables ont été
faits et que la rétroaction des Approvisionnements et des associations
représentant l'industrie a été positive, il reste
du travail à faire pour poursuivre l'amélioration par
le biais du remaniement des activités (qui nécessitera
d'importantes dépenses en F et E et en immobilisations). On recherchera
des sources de financement extérieures au Ministère, et
on entamera sous peu une nouvelle ronde de consultations auprès
des intervenants du Ministère.
- L'analyse de rentabilité remaniée vise à obtenir
une augmentation du financement afin de nous permettre de tirer parti
de l'harmonisation, de fournir des services non offerts à l'heure
actuelle et de procéder aux initiatives de transformation et
aux améliorations aux services. On n'envisage aucune augmentation
majeure des ressources dans un domaine précis, mais plutôt
des ajouts mineurs à la plupart des divisions en vue de composer
avec les augmentations sur 12 mois de la charge de travail, de réduire
le ratio d'agents par rapport à la charge de travail et d'améliorer
le temps de traitement des activités suivantes : DSICI - entrevue
préventive de l'enquête de sécurité sur le
personnel, inspections du BRSI, enregistrement des sociétés,
négociation de nouveaux PE et d'accords internationaux, enregistrement
pour les visites et transmission de documents classifiés; DMC
-gestion de cas, inspections et enquêtes.
4. Le point sur les Initiatives de remaniement des activités
- Rachelle Angus présente aux membres un état de la situation
concernant l'examen des processus commerciaux du SSI. Elle précise
que, sur les 78 recommandations initiales, 10 ont été
déterminées comme prioritaires et devant être soit
amorcées ou terminées pendant l'exercice financier en
cours.
- À l'appui de la première priorité - le service
d'interrogation en direct - le SSI a formé un Groupe de travail
CCSI supplémentaire qui se réunira la semaine prochaine
afin de contribuer à la phase de la définition des exigences
et de la conception. Les membres du CCSIG sont invités à
participer à ce GT, s'ils sont intéressés, et Rachelle
convient d'envoyer une invitation (nota : l'invitation a été
envoyée le 5 octobre). Le nouveau service permettra aux entreprises
de vérifier l'état des autorisations de sécurité
de leur propre organisation, tâche actuellement effectuée
par notre centre téléphonique. La date cible du projet
pilote est la fin de l'exercice financier.
5. Rapports des groupes de travail
- Sécurité des contrats :
1. GSTI : Albert signale que le Groupe de travail sur
la sécurité des contrats s'est réuni la semaine
dernière et que la discussion a porté sur la mise en œuvre
de la Norme opérationnelle de sécurité : Gestion
de la sécurité des technologies de l'information (GSTI).
Les entreprises doivent respecter la norme de GSTI dans l'exécution
d'un contrat classifié qui comporte un volet informatique. Il
semble que la plupart des entreprises s'y conforment déjà
et que le SSI collaborera avec le petit nombre restant (4 ou 5) afin
d'assurer qu'elles soient conformes avant la fin de décembre.
2. Cote de sécurité d'installations postérieure
à l'adjudication du marché : Albert indique que
la DSICI étudie la faisabilité de passer à un processus
postérieur à l'adjudication du marché pour certains
aspects de la cote de sécurité des installations. Ce processus
exigerait de réaliser une enquête préliminaire concernant
les cadres supérieurs d'entreprises qui présentent des
soumissions sur les contrats classifiés, mais de retarder les
aspects liés à la sauvegarde et à la production
des documents requis et à la sécurité des TI jusqu'après
l'adjudication du marché. Ainsi, la DSICI évitera d'effectuer
des inspections qui ne sont pas nécessaires sur les soumissionnaires
non retenus (et ceci réduira la lourde charge de travail que
nécessite la CSI antérieure à l'adjudication du
marché). On a indiqué que ce type de processus pouvait
seulement être utilisé à l'intérieur du pays,
et non à l'usage international/OTAN, Très secret, COMSEC
ni lorsqu'un ministère client demande expressément que
tous les aspects relatifs à la CSI soient effectués à
l'étape précontractuelle.
3. Mise en commun : Albert mentionne le fait que la
DSICI a effectué une forme de « mise en commun »
dans l'industrie du nettoyage, lorsque SNC Lavalin ProFac a repris le
contrat de BLJC l'an dernier. SNC Lavalin ProFac était ainsi
en mesure d'attribuer une cote de sécurité à des
employés, indépendamment du fait que les cadres supérieurs
en aient reçu une ou non. La DSICI souhaite étudier la
possibilité d'émettre une autorisation de sécurité
préalable à d'autres corps de métier. Des discussions
sont en cours avec la Direction générale des services
immobiliers de TPSGC et la Division de la politique de sécurité
du SCT.
- Marchandises contrôlées :
Peter fait remarquer que la première réunion
avec l'équipe de direction de la DMC et les représentants
de l'AIAC (2), de l'AICDS et de l'ACC a eu lieu le 20 septembre. On
y a notamment abordé les enjeux importants suivants : vérifications
des références, sociétés de transport; évaluation
des employés; double nationalité; liste Internet des entreprises
enregistrées auprès de la DMC (nos responsabilités);
encourager l'identification de l'exemption canadienne sur le site Web
du Département d'État américain. On a demandé
à CICan de se pencher sur ce dernier point. Le représentant
de CICan présent à la réunion a reconnu qu'il s'agit
de leur dossier. En ce qui a trait à l'énumération
sur Internet des entreprises enregistrées auprès de la
DMC, Peter a signalé qu'un comité composé de deux
personnes, Pierre Gagné et un représentant de l'AIAC,
a été formé afin de revoir les considérations
pertinentes et de présenter un rapport assorti de recommandations
dans moins de trois mois.
6. Transférabilité des autorisations de sécurité
- SCRS : Helen Brown confirme que la question de la
transférabilité a été soulevée auprès
de hauts responsables gouvernementaux au Comité directeur stratégique
en matière de sécurité (CDSS). On a récemment
convenu de la formation d'un nouveau Groupe de travail afin de voir
ce qui peut être fait pour aborder des préoccupations.
Elle remarque aussi que, même s'il existait une entente à
l'échelle du gouvernement sur les exigences de base des cotes
de sécurité, il y aura toujours des ministères
qui auront besoin de « suppléer » aux cotes de sécurité
au moyen de polygraphes, etc. Elle note que la plupart des retards découlent
maintenant de la nécessité de vérifier l'emploi/le
lieu de résidence pour les 10 dernières années
(et les vérifications à l'étranger que cela occasionne)
pour les cotes de sécurité « confidentiel »,
« secret » et « très secret ». Pour accélérer
le processus, le gouvernement envisage maintenant de procéder
à des vérifications après 5, 7 et 10 ans, pour
ces niveaux respectifs. Le gouvernement doit s'assurer que les normes
sont uniformes et que tous les ministères y adhèrent.
Ceci aiderait à raffermir la confiance dans les cotes de sécurité
attribuées par les autres ministères.
- SCT : Farryl Loney a fait remarquer que le SCT révise
actuellement la norme relative aux enquêtes de sécurité
sur le personnel dans le cadre du récent processus de renouvellement
de l'ensemble de politiques du CT. La nouvelle norme tient compte du
fait que certains ministères ont des besoins plus importants
et permet aussi la création de réserves de ressources.
Il fait remarquer que les vérifications après 5, 7 et
10 ans évoquées plus haut correspondent de plus près
aux politiques de sécurité de l'OTAN et de nos alliés.
Il ajoute qu'on étudie un concept d'accès au site qui
serait moins rigoureux, mais qui permettrait l'accès lorsque
aucune information protégée n'est en cause. Ceci permettrait
la transférabilité des autorisations de sécurité
(réciprocité et parité avec d'autres autorisations
de sécurité).
- GRC : Comme on verra au point 7 ci-dessous, le PITR
permettra de réaliser d'importantes économies et une réduction
des délais si les clients utilisent les processus d'empreintes
digitales électroniques. Robert Lanthier note également
que la GRC travaille à réduire les exigences des cotes
de sécurité à l'aide d'une grille qui permet de
cerner les exigences de base selon la fonctionnalité. On espère
l'avoir en place par l'automne de 2007. Il aimerait voir s'étendre
l'utilisation d'une telle grille à l'échelle du gouvernement
(c.-à-d. un niveau pour la communauté de la sécurité
et du renseignement).
7. Projet d'identification en temps réel (PITR)
- Alain Bouchard, de la GRC, trace les grandes lignes du projet PITR
pour les membres. Il mentionne le fait que le processus précédent
avait créé un arriéré de travail de 564
000 dossiers papier, entraînant un retard de neuf mois dans le
traitement des empreintes digitales, que l'on a réduit de manière
appréciable depuis janvier 2005, à deux mois (avec un
arriéré de 164 000 dossiers qui devrait être éliminé
d'ici l'an prochain).
- Le PITR est conçu pour améliorer l'efficacité
de la banque nationale d'empreintes digitales et de casiers judiciaires
du Canada par la mise en place d'un nouveau « Système automatisé
d'identification dactyloscopique » (SAID) qui permet l'identification
rapide des empreintes digitales. Par la soumission électronique
d'empreintes digitales, la GRC s'est engagée à confirmer
l'absence d'un casier judiciaire en moins de 72 heures (pour les cotes
de sécurité civiles). L'élément civil constitue
la Phase I, tandis que la Phase II porte sur l'aspect criminel, qui
permettra éventuellement à la GRC de traiter les identifications
criminelles en moins de deux heures et de mettre à jour les casiers
judiciaires en moins de 24 heures. La GRC pilote actuellement deux entreprises
privées spécialisées en dactyloscopie, et on peut
s'attendre à ce que le nombre d'entreprises impliquées
augmente à l'avenir. Bien que les entreprises puissent acheminer
les empreintes digitales, ce ne sont pas elles qui reçoivent
les résultats - ces derniers sont acheminés directement
à l'émetteur de la demande (ministère ou entreprise).
La Phase I est prête pour la mise en œuvre en décembre.
Le lecteur trouvera dans les notes ci-dessous** un examen plus approfondi
de cette question.
http://www.rcmp.ca/rtid/index_e.htm
http://www.rcmp.ca/rtid/index_f.htm
8. Inquiétudes des associations à l'égard
du SCRS et de la GRC
- Chacun des membres se dit très encouragé par les activités
du CCSI, du CCSIG et par la tenue de cette réunion conjointe.
- ACC : Michael Atkinson signale que les membres de
l'ACC sont préoccupés par le manque d'harmonisation/de
normalisation et de rapidité. Il note que l'industrie voit le
gouvernement comme une seule et même entité et ne peut
comprendre les retards qu'entraînent les dédoublements.
Bien qu'encouragé par les discussions, il suggère que
le fait de « suppléer » pourrait mieux servir d'exigence
de base pour l'autorisation de sécurité. Il se prononce
aussi en faveur du concept de la participation de la Direction générale
des approvisionnements à l'étape de l'après-CSI
et rappelle la nécessité d'assurer que les « surveillants
de l'équité » qui assistent aux séances d'information
sont bien au fait des exigences des contrats en matière de sécurité.
- AICDS : Stan Jacobson remarque que les membres de
l'AICDS démontrent un vif intérêt à l'échelle
mondiale. À cet égard, il se dit préoccupé
par le fait que nos plus grands partenaires commerciaux (le R.-U., les
É.-U., l'Australie et l'Union européenne) ont tous adopté
des stratégies industrielles visant à soutenir leur industrie
et à maintenir leur potentiel industriel intérieur; or
il n'existe aucune stratégie nationale de ce genre au Canada.
Entre le Canada et les États-Unis, l'AICDS s'inquiète
du fait que les normes de sécurité rigoureuses des États-Unis
et les délais nécessaires pour obtenir des licences et
des permis, ainsi que les mesures législatives « désincitatives
» (par ex., concernant la double nationalité, qui contreviennent
à la Charte des droits et libertés). À l'échelle
nationale, l'AICDS appuie des mesures qui réduiront les frais
généraux associés au respect de la politique de
sécurité gouvernementale (en particulier la transférabilité
des autorisations de sécurité du gouvernement à
l'industrie). Stan fait valoir qu'il faut passer en revue les exigences
en matière d'information et cesser de demander des renseignements
s'ils ne sont pas nécessaires.
- ANERPP : Paul Gillissie note que chaque jour, de
trois à cinq mille employés temporaires entrent dans les
installations gouvernementales. La non-transférabilité
et l'absence d'une base de données centrale pour les cotes de
sécurité suscitent de grandes difficultés et des
retards pour ses membres. L'absence de base de données centrale
suscite également des inquiétudes lorsque la cote de sécurité
d'une personne est révoquée pour motif valable par un
organisme - sans base de données centrale, aucun processus ne
prévoit que la cote sera révoquée par les autres
organismes. [Nota : Farryl Loney signale que la nouvelle norme tiendra
compte du concept d'une banque centrale, mais que le gouvernement doit
trouver un emplacement logique pour une telle banque.]
- AIAC : Vlada Shilina note que les préoccupations
de l'AIAC sont les mêmes que celles de l'AICDS, en particulier
les possibilités d'affaires qui découlent de la nécessité
de : 1) l'harmonisation; 2) la transférabilité; 3) la
rapidité.
- CABiNET : D'après Mike O'Neil, les membres
de CABiNET éprouvent des difficultés semblables à
celles de l'ANERPP en ce qui a trait au personnel temporaire, en raison
du grand nombre de sous-traitants. Il aimerait se faire une meilleure
idée de la charge de travail qu'occasionne chaque processus et
des éléments qui entraînent des retards. [Nota :
un intérêt ayant été exprimé relativement
à la participation de la GRC et du SCRS au nouveau Groupe de
travail, il est entendu que Rachelle Angus invitera ces organismes à
y prendre part. Helen Brown note qu'elle pourrait procéder à
une revue générale des activités. De plus, on espère
que la GRC, le SCRS et le SCT pourront assister à la prochaine
réunion du CCSI et y faire une présentation sur l'ensemble
du processus d'autorisation de sécurité.]
- FOMAC : Marie Thibodeau partage les préoccupations
exprimées par d'autres associations. Elle demande aussi si le
PITR sera disponible à l'échelle du pays et par quels
moyens l'industrie recevra le message. **[Nota : Albert précise
qu'il prévoyait tenir une réunion à la fin octobre
(avec la GRC, le SCRS et deux entreprises de dactyloscopie agréées)
afin de se pencher sur notre rôle et sur le mode de fonctionnement;
de plus, Peter Hull ajoute que nous diffusons régulièrement
un bulletin au sein de notre industrie, et que la GRC pourrait envisager
de présenter son projet dans le prochain numéro. Plusieurs
associations représentant l'industrie ajoutent qu'elles pourraient
également relayer l'information aux entreprises.]
- AFCEA : Marv Sywyk note que l'AFCEA est également
préoccupée par le manque de transférabilité
entre ministères, ainsi qu'entre immeubles au sein d'un même
ministère (par ex., le MDN). De plus, pour ce qui est de la transférabilité
entre le gouvernement et l'industrie, il aimerait savoir pourquoi le
processus est aussi long.
Mot de la fin
- Gerry remercie les participants et précise qu'à la réunion
de l'an prochain, on allouera plus de temps pour la discussion.
Mesures de suivi
- Le SSI invitera des représentants du SCRS et de la GRC au Groupe
de travail sur les services d'interrogation en direct. (Suivi :
SSI)
- Inviter le SCRS, la GRC et le SCT à participer à la
prochaine réunion du CCSI pour obtenir de l'information sur l'ensemble
du processus d'autorisation de sécurité. (Suivi :
SSI)
- La GRC s'engage à rédiger un article sur le PITR pour
publication dans le prochain bulletin de la DMC (Suivi :
GRC)
Références
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