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Récits sur le patrimoine naturel du Canada

le 13 novembre 2007

Deux parcs très différents

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Les parcs nationaux du Canada de la Pointe-Pelée et Quttinirpaaq

Champs de glace entre la lac Hazen et le fjord Tanquary.
Les champs de glace de Quttinirpaaq attirent les scientifiques et les randonneurs.
© Parcs Canada / W. Lynch, 13.02.03.33(22), 1996
Au Canada, il n’y a pas de parc national plus au sud du pays que celui de la Pointe-Pelée. Le parc Quttinirpaaq est celui qui est le plus au nord. On ne saurait trouver deux parcs plus différents l’un de l’autre.

Tout d’abord, le parc de la Pointe-Pelée est minuscule : il couvre à peine 15 km carrés. En revanche, le parc Quttinirpaaq, dont la superficie est supérieure à 37 000 km carrés, compte parmi les plus vastes parcs nationaux du Canada. En deuxième lieu, le parc de la Pointe-Pelée contient une richesse écologique abritant une multitude d’espèces adaptées à un climat chaud et humide. Le parc Quttinirpaaq, par ailleurs, est essentiellement un désert polaire situé à 800 km du pôle Nord.

Dans quelle mesure sont-ils différents?

Photo d’un bœuf musqué.
Le bœuf musqué est une des espèces arctiques qui vit dans le parc Quttinirpaaq.
© Parcs Canada / 13.02.10.01(01), 1984
Plus de 4 000 kilomètres séparent les deux parcs, qui sont aussi différents l’un de l’autre que cette distance nous porte à le croire.

  • Il y a, dans le parc de la Pointe-Pelée, une soixantaine d’espèces d’arbres, soit plus que dans n’importe quel autre parc national. Il n’y a aucun arbre dans le parc Quttinirpaaq.
  • Plus de 380 espèces d’oiseaux ont été observés dans le parc de la Pointe-Pelée. Dans le parc Quttinirpaaq, on en a repéré 34.
  • Dans le parc de la Pointe-Pelée, on enregistre plus de 170 jours sans gelée. Le parc Quttinirpaaq est couvert par le pergélisol, soit une terre gelée en permanence.

Ces chiffres racontent une histoire intéressante. Chaque parc a une écologie unique en son genre, et les différences entre les deux parcs sont précisément ce qui les rend essentiels au système des parcs nationaux du Canada.

Distinctions écologiques

Photo d’un roselin pourpré mâle.
Plus de 380 espèces d’oiseaux sont observés à la Pointe Pelée.
© Parcs Canada / A. Guindon, 06.62.10.02(248), 2005
Même si le parc de la Pointe-Pelée est minuscule, on y recense plus d’espèces végétales et animales que dans n’importe quel autre parc national du Canada. On peut même y trouver des espèces méridionales telles que l’oponce de l’Est, le micocoulier et la taupe à queue glabre. Tous les printemps et tous les automnes, les oiseaux migrateurs et les papillons se rassemblent à la Pointe-Pelée. Le spectacle attire des visiteurs du monde entier.

Dans le parc Quttinirpaaq, les loups, les lièvres arctiques et les bœufs musqués circulent librement. Même le caribou de Peary, dont l’espèce est en voie de disparition, trouve refuge ici. Le parc offre aux amateurs de vie sauvage de magnifiques panoramas montrant la vaste toundra, des falaises rocheuses et de majestueux fjords au sommet du monde. Les glaciers couvrent un tiers du parc, et les scientifiques y sont attirés par les champs de glace vieux de 100 000 ans.

Vive la différence!

hoto d'un interprète de parc et d'un visiteur.
Plus de 300 000 visiteurs vont à la Pointe-Pelée chaque année.
© Parcs Canada / S. Kenney, 06.62.04.09(58), 2006
Très peu de gens visitent le parc Quttinirpaaq : il est tout simplement trop éloigné et d’un relief trop accidenté. En revanche, plus de 300 000 personnes vont à la Pointe-Pelée chaque année. Le défi pour les gestionnaires du parc de la Pointe-Pelée consiste à protéger l’environnement tout en faisant en sorte que les visiteurs profitent du parc. C’est tout un tour d’équilibre!

Les gestionnaires veulent conserver le caractère vierge de la nature sauvage intacte de Quttinirpaaq, mais ils se soucient aussi des visiteurs. Ces derniers doivent bien se préparer et être très autonomes. Ils doivent planifier en fonction des imprévus que comportent les déplacements en milieu inhospitalier. Les opérations de sauvetage sont difficiles et coûteuses. Si un voyageur est en détresse, il doit parfois attendre des jours avant l’arrivée des secours.

Protéger l’abondance des richesses canadiennes

Parce qu’ils sont si différents l’un de l’autre, le parc de la Pointe-Pelée et le parc Quttinirpaaq protègent des éléments uniques de notre monde, pour que nous puissions tous en profiter. Ils représentent deux des 39 régions naturelles que Parcs Canada vise à sauvegarder par son réseau de parcs nationaux à travers le pays.

 


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Dessin de feuilles d'érable

Dernière mise à jour : 2007-11-13 Haut de la page
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