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Article de la semaine - L’expédition de produits destinés à des marchés émergents

par Dennis et Sandi Jones

Vous avez travaillé pendant des mois en terrain inconnu, un marché émergent, pour négocier et signer votre premier contrat d’exportation. Le contrat est signé, le financement de l’acheteur est confirmé. Il ne vous reste plus qu’à livrer la marchandise. Le plus difficile est fait, ou l’est-il vraiment?

Pas forcément. Même si vous savez déjà comment expédier des marchandises aux États-Unis ou en Europe, acheminer vos produits à un marché émergent peut comporter des difficultés inattendues. C’est pourquoi vous devez maîtriser les divers aspects du processus de livraison bien avant de l’amorcer.

Prenez par exemple la certification. Vous vous y attendiez : c’est à vous qu’il appartient de certifier que votre produit est conforme aux normes du pays importateur. Or, dans le cas de certains marchés émergents, la certification peut comporter quelques exigences inhabituelles. De nombreux pays musulmans, par exemple, exercent un contrôle très strict sur l’importation de produits alimentaires qui contiennent de l’alcool. Même un soupçon de cette substance, attribuable à son utilisation éventuelle dans certains procédés de fabrication, peut suffire pour que votre produit ne passe pas à la frontière. Par conséquent, il ne faut jamais supposer que la certification canadienne d’un produit répondra aux exigences d’importation d’un autre pays. Vous devez aussi savoir que des différences culturelles peuvent aussi déterminer le mode de certification de votre produit, voire même sa certification.

Vous devez aussi ouvrir l’oeil en ce qui concerne l’étiquetage. Même l’utilisation du format de la date ayant cours au Canada peut suffire pour que le douanier refuse d’admettre votre produit si le pays importateur utilise un format différent. Pour prévenir cette éventualité, renseignez-vous auprès de l’acheteur et faites inclure l’approbation des étiquettes dans le contrat.

Il est aussi important d’établir clairement qui est l’« importateur officiel », c’est-à-dire qui doit s’occuper du dédouanement et du paiement des droits de douane et des taxes. Habituellement, c’est l’acheteur qui est l’importateur officiel, de sorte que vous n’avez pas à dédouaner les produits pour lui. Par ailleurs, n’acceptez jamais de vous occuper du transport des marchandises dans le pays de l’acheteur, car l’infrastructure dans certains pays en développement laisse beaucoup à désirer. Vous vous épargnerez ces épineux problèmes et autres difficultés semblables si le contrat stipule clairement que le transfert de propriété des biens expédiés s’effectue au point d’entrée. En fait, il est habituellement très imprudent d’accepter d’être responsable de marchandises au-delà de la frontière.

À qui quelqu’un qui n’a jamais exporté vers un pays en développement peut-il s’adresser pour obtenir des renseignements sur la façon de livrer un produit à l’acheteur? Dans un premier temps, il est conseillé d’aller sur le site du Service canadien des délégués commerciaux à infoexport.gc.ca, qui renferme des liens menant aux délégués commerciaux en poste dans les ambassades et les consulats du Canada dans le monde entier. Ces personnes connaissent le marché du pays qui vous intéresse et sont en mesure de vous donner des conseils sur la façon de vous conformer à la réglementation, aux exigences en matière d’étiquetage et de certification et sur d’autres sujets connexes, ce qui vous permettra d’acheminer vos produits à ce pays avec un minimum de tracas. N’oubliez pas de contacter aussi les agents commerciaux de l’ambassade bien avant de mettre le point final à votre contrat.

Même avec cette assistance, de nombreux marchés émergents sont tellement parsemés d’embûches que vous devrez retenir les services d’un représentant sur place qui se chargera d’acheminer vos produits du point d’entrée jusqu’à l’entrepôt de l’acheteur. Si tout s’est bien passé, vous vous demanderez évidemment pourquoi vous vous êtes donné la peine de faire appel à un agent. Mais si, sans crier gare, l’acheteur refuse de réceptionner la marchandise et l’abandonne sur le quai, vous vous féliciterez d’avoir pu compter sur un représentant pour vous tirer d’affaire. Non seulement un bon agent s’occupera du dédouanement, au besoin, mais il veillera à ce que le transfert de propriété soit effectué correctement et, si l’acheteur se fait tirer l’oreille au moment de payer, il vous aidera à percevoir ce qui vous est dû.

En dépit de tous les obstacles qu’ils risquent de présenter, les marchés émergents peuvent offrir de nombreux attraits aux exportateurs canadiens. Avec une bonne planification, des recherches fouillées et une préparation soignée, l’expédition de vos produits à ces pays éloignés n’aura plus de secrets pour vous et deviendra une opération de routine.

Pour en savoir plus au sujet de la conduite des affaires sur les marchés émergents, n’oubliez pas d’aller sur le site d’Équipe Canada inc à l’adresse exportsource.ca. Il est aussi possible d’obtenir de l’aide en s’adressant au service d’information sur l’exportation de TCI en composant le 1 (888) 811-1119.

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Mise à jour : 2007-11-03 Avis importants