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Évaluation économique de l'industrie de la langue au Canada
Table des matières
Introduction
Revue de la littérature récente
Analyse de l'importance économique
Pistes pour une meilleure information
Conclusion
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Évaluation économique de l'industrie de la langue au Canada

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Évaluation économique de l'industrie de la langue au Canada - Mars 2007
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Sommaire

Dans le but d’évaluer l’ampleur de l’industrie de la langue au Canada, Industrie Canada a demandé au Conference Board du Canada de procéder à une estimation de l’importance économique de cette industrie au pays. Cette étude présente les résultats obtenus de cette évaluation.

Industrie Canada reconnaît trois grandes composantes à l’industrie de la langue : la traduction, la formation linguistique et les technologies langagières. À partir des informations statistiques trouvées à travers la littérature récente, le Conference Board a ressorti les données les plus fiables et les plus solides concernant ces trois composantes. Les efforts se sont surtout concentrés sur des variables clés qui pouvaient être utilisées par la suite par le modèle entrées-sorties de Statistique Canada tels que les revenus des entreprises, l’emploi dans l’industrie, les salaires ou encore les revenus des travailleurs autonomes.

L’analyse d’impact économique de l’industrie de la langue au Canada s’appuie sur le modèle entrées-sorties de Statistique Canada pour évaluer les effets directs et indirects de l’industrie de la langue sur l’économie canadienne. Ce modèle a l’avantage de détailler la structure d’une industrie en plus de contenir des liens avec l’ensemble des autres industries.

Les résultats de Statistique Canada concernant les effets directs et indirects obtenus, le modèle économétrique de prévisions nationales du Conference Board du Canada (CBoC) est ensuite utilisé pour ajouter les effets induits de l’industrie de la langue sur l’économie canadienne. Le modèle du CBoC a l’avantage de pouvoir calculer les impacts sur une multitude de variables économiques comme les changements dans les profits des entreprises ou l’impact sur le solde budgétaire des gouvernements. Le modèle du CBoC permet d’obtenir un multiplicateur beaucoup complet et plus global de l’impact d’une industrie sur l’économie.

Dans son ensemble, l’industrie de la langue au Canada représentait un apport économique minimal de 2,7 milliards $ au niveau du PIB en 2004, soit 0,2 p. cent du PIB total du Canada. L’industrie était aussi responsable de 51 700 emplois à travers le Canada, la grande majorité dans les services commerciaux. Le secteur de la traduction aurait généré 44,8 p. cent de l’impact économique global au Canada mesuré en terme de PIB nominal, ou 1,2 milliard $ en 2004. L’activité économique générée par les écoles de langues se serait élevée à 432,3 millions $ en 2004, en terme de PIB. Toutefois, celles-ci attirent des étudiants étrangers en grand nombre et ceux-ci dépensent des sommes importantes dans l’économie. On devrait donc attribuer les retombées économiques de 1 milliard $ provenant des dépenses des étudiants étrangers aux écoles de langues. Les écoles de langues privées et publiques seraient donc responsables de retombées globales évaluées à 1,5 milliard $ en 2004 en terme de PIB nominal et seraient, en réalité, la principale source de retombées économiques de l’industrie de la langue au Canada.

Au niveau de l’emploi, les conclusions se ressemblent. Le secteur de la traduction serait responsable de 25 200 emplois au Canada, en sommant les effets directs, indirects et induits de l’industrie sur l’économie canadienne. Les opérations des écoles de langues généreraient globalement 14 600 emplois. Quant aux dépenses des étudiants étrangers au Canada, elles auraient été responsables de la création de 11 900 emplois au Canada en 2004. En attribuant les dépenses des étudiants au secteur des écoles de langue, le nombre d’emplois associés aux écoles de langues serait de 26 500.

Il est important de spécifier que les efforts d’évaluation de l’activité économique générée par l’industrie ont toujours été guidés par la prudence. Les résultats présentés devraient donc être considérés comme une estimation minimale. Par exemple, les chiffres obtenus par l’Association canadienne des écoles de langues privées (ACELP) concernant le nombre de semaines d’étude réalisé par les étudiants étrangers semblait anormalement faibles en 2004 comparativement aux autres années. Il semble que le SRAS ait eu un impact négatif sur les chiffres de 2004. De plus, le peu d’informations fiables recueillies sur les revenus tirés des étudiants locaux ou nationaux dans les écoles publiques entraîne une autre sous-estimation des retombées économiques de l’industrie de la langue.

Finalement, l’absence d’information statistique sur le secteur des technologies langagières a forcé l’abandon de toute tentative d’évaluer l’importance économique de cette composante de l’industrie. Les résultats obtenus et présentés sous-estiment donc l’importance économique de l’industrie de la langue au Canada, mais il n’est pas possible de dire dans quelle mesure. Le rapport termine en proposant quelques avenues pour améliorer la disponibilité des informations statistiques, pour les secteurs où elles sont inexistantes, et leur qualité, pour les composantes où des informations sont disponibles.


Création : 2007-07-27
Révision : 2007-09-20
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