Général

Emploi salarié

Nombre moyen d'employés dans une entreprise durant l'année indiquée, incluant autant les employés à temps plein que les employés à temps partiel. Le terme technique est « unité moyenne de main-d'oeuvre » (UMM). Le nombre d'emplois salariés (UMM) dans une entreprise est obtenu en divisant le total des salaires versés par cette entreprise au cours de l'année indiquée par le salaire annuel moyen dans cette industrie, dans cette tranche d'emplois et dans cette province. Les salaires annuels moyens proviennent de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures travaillées de Statistique Canada (E.E.R.H.). Ce concept d'unité moyenne de main-d'oeuvre est équivalent au concept d'emploi-année de l'E.E.R.H. Les niveaux sont aussi équivalents à la moyenne annuelle des personnes occupées, partie employés, de l'Enquête sur la population active (E.P.A.). On peut aussi dire qu'il s'agit d'un équivalent nombre d'emplois à l'année, qu'ils soient à temps plein ou à temps partiel.

Nombre d'entreprises

Nombre d'entreprises au Québec ayant eu au moins un employé durant l'année indiquée. Il est égal au nombre d'entreprises employeuses ayant émis un ou des formulaires T4 (de Revenu Canada) à ses employés pour l'année indiquée. La définition est la même quelle que soit la catégorie : au total, par secteur d'industrie, par sous-secteur d'industrie, selon la tranche d'emplois, etc.

Secteur et sous-secteur d'industries

Dans le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), chaque secteur d'industries (codes à 2 chiffres) est formé de un ou plusieurs sous-secteurs d'industries (codes à 3 chiffres), chacun formant un ensemble de groupes d'industries (codes à 4 chiffres) et de classes d'industries (codes à 5 chiffres) reconnaissables dans l'économie.
Le SCIAN compte 20 secteurs d'industries, chacune représentant un des grands types d'activités économiques. Les catégories sont les suivantes : 11 Agriculture, foresterie, pêche et chasse; 21 Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz; 22 Services publics; 23 Construction; 31-33 Fabrication; 41 Commerce de gros; 44-45 Commerce de détail; 48-49 Transport et entreposage; 51 Industrie de l'information et industrie culture; 52 Finance et assurances; 53 Services immobiliers et services de location et de location à bail; 54 Services professionnels, scientifiques et techniques; 55 Gestion de sociétés et d'entreprises; 56 Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d'assainissement; 61 Services d'enseignement; 62 Soins de santé et assistance sociale; 71 Arts, spectacles et loisirs; 72 Hébergement et services de restauration; 81 Autres services (sauf les administrations publiques) 91 Administrations publiques.

Tranche d'emplois

Intervalle de nombre d'emplois salariés. On compte 7 tranches d'emplois : moins de 5 emplois, au moins 5 mais moins de 10 emplois, au moins 10 mais moins de 20 emplois, au moins 20 mais moins de 50 emplois, au moins 50 mais moins de 200 emplois, au moins 200 mais moins de 500 emplois, au moins 500 emplois. Les entreprises sont classées selon leur nombre total d'emplois salariés au Canada au cours de la première année de la variation annuelle (2000 pour la variation 2000-2001). Les emplois salariés d'une entreprise située au Québec lui sont attribués dans la tranche d'emplois de cette entreprise au Canada.

Entreprises

Entreprise créée (nouvelle entreprise)

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, une entreprise est considérée nouvelle si elle était présente au cours de la deuxième de ces deux années (c'est-à-dire qu'elle avait émis un ou des formulaires T4), mais absente au cours de la première année (elle n'avait pas émis de formulaires T4). Le nombre d'entreprises créées dans une catégorie (au total, par secteur d'industries, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.) est égal au nombre de nouvelles entreprises dans cette catégorie.
Note : Statistique Canada a développé plusieurs mesures de vérifications afin de détecter les fausses disparitions et les fausses créations d'entreprises, suite à un changement de nom, d'adresse, de numéro de téléphone, de statut légal, de propriétaires de l'entreprise, etc. Ces mesures permettent de considérer, comme la même entreprise continuellement identifiée, une fausse entreprise disparue et une fausse entreprise créée qui, dans les faits, sont une seule et même entreprise.

Entreprise disparue

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, une entreprise est considérée disparue si elle était absente au cours de la deuxième de ces deux années (c'est-à-dire qu'elle n'a pas émis de formulaires T4), mais présente au cours de la première année (elle avait émis un ou des formulaires T4). Le nombre d'entreprises disparues dans une catégorie (au total, par secteur d'industries, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.) est égal au nombre d'entreprises disparues dans cette catégorie.
Note : Statistique Canada a développé toute une série de mesures de vérifications afin de détecter les fausses disparitions et créations d'entreprises, suite à un changement de nom, d'adresse, de numéro de téléphone, de statut légal, de propriétaires de l'entreprise, etc. Ces mesures permettent de considérer, comme la même entreprise continuellement identifiée, une fausse entreprise disparue et une fausse entreprise créée qui, dans les faits, sont une seule et même entreprise.

Entreprise en croissance

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, une entreprise est considérée en croissance si elle compte un plus grand nombre d'emplois salariés au cours de la deuxième année qu'au cours de la première année.
Note : Si une entreprise est présente au cours de deux années consécutives, elle doit obligatoirement être soit en croissance, soit en décroissance.

Entreprise en décroissance

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, une entreprise est considérée en décroissance si elle compte un plus petit nombre d'emplois salariés au cours de la deuxième année qu'au cours de la première année.
Note : Si une entreprise est présente au cours de deux années consécutives, elle doit obligatoirement être soit en croissance, soit en décroissance.

Taux de création d'entreprises

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives et pour la catégorie considérée (au total, par secteur d'industries, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.), le pourcentage d'entreprises présentes au cours de la deuxième année, mais qui n'étaient pas là au cours de la première année. Il est calculé à l'aide d'une division entre deux termes, multipliée par cent. Le numérateur est le nombre d'entreprises créées entre les deux années considérées. Le dénominateur est le nombre d'entreprises durant la deuxième année.

Taux de disparition d'entreprises

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives et pour la catégorie considérée (au total, par secteur d'industries, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.), le pourcentage d'entreprises présentes au cours de la première année, mais qui n'étaient plus là l'année suivante. Il est calculé à l'aide d'une division entre deux termes, multipliée par cent. Le numérateur est le nombre d'entreprises disparues entre les deux années considérées. Le dénominateur est le nombre d'entreprises durant la première année.
Taux de variation du nombre d'entreprises
Le taux de variation du nombre d'entreprises entre deux années consécutives n-1 et n est égal aux taux de création d'entreprises entre les années n-1 et n, moins le taux de disparition d'entreprises entre les années n et n+1.

Emplois

Création d'emplois

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, le nombre total d'emplois créés par les entreprises de la catégorie considérée (au total, par secteur d'industries, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.), entre les deux années indiquées. On obtient ce nombre en additionnant les variations de l'emploi salarié entre ces deux années pour toutes les entreprises comptant un plus grand nombre d'emplois salariés durant la deuxième année que durant la première. On les retrouve dans deux grandes catégories. Premièrement, les entreprises créées, qui ne comptaient aucun emploi salarié durant la première année. Tous les emplois salariés des entreprises créées durant la deuxième année sont donc considérés comme une création d'emplois. Deuxièmement, les entreprises en croissance, qui comptaient un plus grand nombre d'emplois salariés durant la deuxième année que durant la première. Pour chacune de ces entreprises en croissance, la différence entre le nombre d'emplois salariés durant la première et durant la deuxième année est considérée comme une création d'emplois.

Perte d'emplois

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, le nombre total d'emplois perdus par les entreprises de la catégorie considérée (au total, par secteur d'industrie, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.), entre les deux années indiquées. On obtient ce nombre en additionnant la variation de l'emploi salarié entre ces deux années pour toutes les entreprises comptant un plus petit nombre d'emplois salariés durant la deuxième année que durant la première. On les retrouve dans deux grandes catégories. Premièrement, les entreprises disparues, qui ne comptaient aucun emploi salarié durant la deuxième année. Tous les emplois salariés des entreprises disparues durant la première année indiquée sont donc considérés comme une perte d'emplois. Deuxièmement, les entreprises en décroissance, qui comptaient un plus petit nombre d'emplois salariés durant la deuxième année que durant la première année. Pour chacune de ces entreprises en décroissance, la différence entre le nombre d'emplois salariés durant la première et durant la deuxième année est considérée comme une perte d'emplois.

Taux de création d'emplois

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives et pour la catégorie considérée (au total, par secteur d'industries, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.), le pourcentage d'emplois créés par rapport au nombre total d'emplois salariés la première année. Il est calculé à l'aide d'une division entre deux termes, multipliée par cent. Le numérateur est le nombre total d'emplois créés entre les deux années considérées, pour la catégorie considérée. Le dénominateur est le nombre total d'emplois salariés la première année, pour le même regroupement.

Taux de perte d'emplois

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives et pour la catégorie considérée (au total, par secteur d'industries, par sous-secteur d'industries, selon la tranche d'emplois, etc.), le pourcentage d'emplois perdus par rapport au nombre total d'emplois salariés la première année. Il est calculé à l'aide d'une division entre deux termes, multipliée par cent. Le numérateur est le nombre total d'emplois perdus entre les deux années considérées, pour la catégorie considérée. Le dénominateur est le nombre total d'emplois salariés la première année, pour le même regroupement.
Taux de variation de l'emploi
Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, le taux de variation du nombre d'emplois salariés entre deux années est égal aux taux de création d'emplois moins le taux de perte d'emplois.

Taux de variation de l'emploi

Dans le contexte d'une comparaison entre deux années consécutives, le taux de variation du nombre d'emplois salariés entre deux années est égal aux taux de création d'emplois moins le taux de perte d'emplois.

Dernière mise à jour : 17 décembre 2007