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Qui sommes-nous ? Que faisons-nous ? Pourquoi notre travail est-il important ? Notre mode d’action Où s’exerce notre action ? Le CentreLe Centre de recherches pour le développement international (CRDI, le Centre), sis au Canada, est un des organismes chefs de file dans le monde voués à la production et à l’application de nouvelles connaissances pour relever les défis auxquels font face les pays en développement. Objet Le CRDI finance l’exécution de recherches appliquées par les chercheurs des pays en développement sur les problèmes qu’ils jugent cruciaux pour leurs populations et il apporte le soutien technique nécessaire à ces chercheurs. Ce faisant, le CRDI renforce les capacités d’exécution de la recherche et d’innovation dans les pays en développement, car il estime que les chercheurs et les innovateurs de ces pays se doivent de prendre l’initiative de produire et d’appliquer le savoir au bénéfice de leurs populations. Le CRDI favorise également les alliances et les échanges de connaissances entre les scientifiques, les universitaires et les professionnels du développement du Canada et des pays en développement. Mission : « S'affranchir par le savoir » La mission du Centre, « affranchir par le savoir », consiste à promouvoir l'interaction, la coopération et l'apprentissage entre les groupes, les sociétés et les nations du monde en développement. La création et l'adaptation du savoir perçu comme le plus pertinent par les pays du Sud est le seul susceptible d'apporter prospérité, sécurité et équité au monde en développement. Une société d'État Le CRDI est une société d’État qui, faisant partie du milieu de la politique étrangère du Canada, collabore étroitement avec plusieurs ministères du gouvernement fédéral, principalement avec Affaires étrangères Canada et l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Sous la conduite d’un Conseil des gouverneurs au profil international, le CRDI rend compte au Parlement par l’entremise du ministre des Affaires étrangères. Le fait que le CRDI soit une société d’État a été bénéfique aussi bien pour le Canada que pour le Centre; cela lui permet en effet d’appuyer des projets que le gouvernement du Canada aimerait encourager (comme les premiers pas de la transition à la démocratie en Afrique du Sud et au Kenya) mais auxquels il n’est pas encore en mesure de s’associer pour des raisons d’ordre politique. En tant que société d’État, le CRDI peut être plus efficace, puisqu’il a adapté ses processus administratifs à sa taille et à son fonctionnement, au Canada et à l’étranger. Il peut aussi s’engager plus facilement dans des partenariats financiers avec des bailleurs de fonds d’autres pays. Ce qu'en dit le Bureau du vérificateur général Selon le Bureau du vérificateur général et d’autres, le CRDI est un organisme exemplaire sur le plan de la bonne gouvernance. Son mode de gouvernance éprouvé, qui repose sur son Conseil des gouverneurs, son excellent dossier en matière de gestion des risques et ses solides fonctions de vérification et d’évaluation ont été reconnus au Canada et ailleurs au point d’établir des normes mondiales. Patrimoine Canada voit quant à lui dans le CRDI un excellent exemple d’employeur multiculturel et bilingue. Le magazine The Economist a pour sa part fait état des « résultats stupéfiants » d’un important projet en santé mené en Tanzanie qui était dirigé par le CRDI et bénéficiait du financement de l’ACDI. Une réputation et des partenaires internationaux Grâce à la réputation qu’il s’est taillée sur le plan international, le CRDI a pu nouer des partenariats avec bon nombre d’organismes de premier plan dans le domaine du développement, parmi lesquels l’ACDI, le Department for International Development du Royaume-Uni, la Fondation Ford et la Direction du développement et de la coopération de la Suisse, ainsi qu’avec des partenaires du secteur privé, dont la société Microsoft, et plusieurs ministères du gouvernement fédéral. Le crédit parlementaire du CRDI pour l’exercice 2004-2005 s’élève à 119,1 millions de dollars. Qui sommes-nous ?Une institution unique Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), sis au Canada, est un des organismes chefs de file dans le monde voués à la production et à l’application de nouvelles connaissances pour relever les défis auxquels font face les pays en développement. Le CRDI est une des rares institutions qui, forte de la conviction que les chercheurs et les innovateurs de ces pays se doivent de prendre l’initiative de produire et d’appliquer le savoir au bénéfice de leurs populations, a vocation à venir en aide aux pays du Sud en vue du renforcement de leurs capacités de recherche et d’innovation. La Loi du Parlement canadien Le Centre a été établi par une loi du Parlement, la Loi de 1970 sur le CRDI, promulguée avec l’appui unanime des députés de la Chambre des communes (voir les extraits de la Loi de 1970 sur le CRDI à l’annexe 6). Le CRDI est une société d’État qui, faisant partie du milieu de la politique étrangère du Canada, collabore étroitement avec plusieurs ministères du gouvernement fédéral. Sous la conduite d’un Conseil des gouverneurs au profil international, le CRDI rend compte au Parlement par l’entremise du ministre des Affaires étrangères. Un grand nombre d’organismes d’aide au développement, parmi lesquels l’Agence canadienne de développement international (ACDI), le Department for International Development du Royaume-Uni, la Fondation Ford et la Direction du développement et de la coopération de la Suisse, ainsi que des partenaires du secteur privé, dont la société Microsoft, ont choisi de travailler avec le CRDI en raison de son expérience amplement reconnue et de sa gouvernance organisationnelle compétente. Un Conseil international de gouverneurs Conformément à la Loi de 1970 sur le CRDI, les 21 membres du Conseil des gouverneurs veillent à l’orientation stratégique du CRDI. Le Conseil, sous la présidence de M. Gordon Smith, se compose de 11 citoyens canadiens et de dix gouverneurs d’autres pays, y compris de pays en développement. À titre de présidente du Centre et de membre du Conseil des gouverneurs, Mme Maureen O’Neil dirige les activités du Centre avec l’appui du Comité de la haute direction. Afin de remplir son mandat, le CRDI compte sur un effectif de 450 chercheurs de haut niveau, scientifiques, gestionnaires, analystes et personnels administratifs et professionnels qui travaillent au siège du Centre, à Ottawa, et à partir de ses bureaux régionaux de Dakar, Delhi, Montevideo, Nairobi, Singapour et du Caire. Selon le Rapport annuel sur l’application de la Loi sur le multiculturalisme canadien, le CRDI « constitue un excellent exemple pour les Canadiens et Canadiennes et les citoyens d’autres pays du monde de la façon dont des gens de différentes cultures et origines nationales peuvent travailler ensemble à des préoccupations sérieuses qui transcendent les frontières et les nationalités et, parfois, menacent l’existence même de la communauté internationale ». Financement Le crédit parlementaire du CRDI pour l’exercice 2004-2005 s’élève à 122,3 millions de dollars. Le financement de la recherche Le CRDI apporte un soutien technique et financier à la recherche appliquée dans les pays en développement. L’action du CRDI se situe donc à l’intersection des stratégies du Canada en matière d’innovation et de politique étrangère. Le CRDI a la conviction que la recherche, le savoir et l’innovation sont les éléments déterminants du développement social et économique à long terme. Les carences sur le plan des capacités de recherche et d’innovation dont pâtissent les pays en développement sont aiguës. Les pays en développement consacrent en moyenne 0,5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à la recherche-développement. Les pays industrialisés y consacrent entre 1,5 % et 3,8 % de leur PIB, dont la grandeur est sans commune mesure. En fait, les pays de l’OCDE à eux seuls dépensent 80 % des sommes investies dans la recherche-développement, qui ignore, pour une grande part, les problèmes des pays en développement. Le Forum mondial sur la recherche en santé, par exemple, a conclu que seulement 10 % de la recherche en santé dans le monde traite de problèmes comme les maladies tropicales, qui sont à l’origine de 90 % des problèmes de santé à l’échelle planétaire. Le développement durable et équitable Dans l’ensemble de son action, le Centre est guidé par les principes du développement durable et équitable, de la lutte contre la pauvreté et de la promotion des droits de la personne. Dans la lancée de son plan stratégique actuel, le Centre poursuit trois objectifs :
Les résultats Les investissements canadiens par l’entremise du CRDI ont conduit à des résultats dans les domaines suivants :
Nos partenaires dans les pays en développement ont confirmé que la possibilité donnée aux chercheurs d’améliorer leurs compétences sur le plan de la recherche et de la gestion de la recherche et leurs capacités d’aboutir à l’application concrète des résultats de leurs travaux — autrement dit le renforcement des capacités — est manifestement le résultat le plus important et durable de notre action. L’épanouissement des personnes avec qui nous collaborons est une contribution durable au développement à long terme. Le CRDI a également joué un rôle important dans la création d’autres organismes d’aide au développement, y compris certains des centres qui aujourd’hui forment le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, l’Initiative micronutriments et le Consortium pour la recherche économique en Afrique, pour n’en nommer que quelques-uns. De nombreux bénéficiaires de l’aide financière du CRDI sont par la suite devenus ministres, chefs de gouvernement ou de hauts responsables dans les pays en développement ou au sein d’organisations internationales. Nouvelles technologies Au cours des 34 dernières années, le Centre a également contribué au développement de nombreuses technologies nouvelles. Ces technologies se sont révélées utiles aussi bien pour les secteurs public et privé que pour le secteur bénévole. Mentionnons, parmi celles-ci :
Une approche pluridisciplinaire Que ce soit dans le domaine des sciences naturelles, des sciences sociales ou des sciences de l’information, le soutien du CRDI est accordé à la recherche qui a pour point de départ un problème du développement, plutôt qu’une discipline universitaire. À ce titre, la plupart de nos projets de recherche ont un caractère pluridisciplinaire et conjuguent volontiers des éléments propres aux sciences naturelles et aux sciences sociales. Cette démarche est conforme à l’opinion du Centre, qui estime que l’innovation est un processus à la fois social et technique et que les innovations technologiques doivent être adaptées au contexte local sur le plan social et sur celui des politiques pour être adoptées et assimilées. À cet égard, l’innovation est en effet un processus social. Le plan stratégique 2000-2005 du CRDI est axé sur trois grands domaines de programme qui font l’objet de l’aide à la recherche :
Exemples de projets Le CRDI finance également la recherche appliquée sur deux thèmes qui traversent l’ensemble de ses interventions : l’égalité entre les sexes et les systèmes d’innovation. En 2003-2004, le Centre comptait 444 projets de recherche en cours d’exécution. Voici quelques exemples qui illustrent comment la recherche financée par le CRDI a conduit à de nouvelles approches des problèmes de développement ces dernières années :
(Recherche d'information sur les projets du CRDI)Les partenariats canadiens Le CRDI encourage les partenariats entre les chercheurs canadiens et leurs homologues dans les pays en développement —qui donnent des avantages mutuels notables. Un cinquième des dépenses de programme du CRDI sont consacrées à de tels partenariats. En outre, à la faveur de son programme Partenariats canadiens, le CRDI favorise les alliances et les échanges de connaissances entre les scientifiques, les universitaires et les professionnels du développement du Canada et des pays en développement. Les programmes de formation et de bourses offrent à de jeunes Canadiens et à des nationaux de pays en développement la possibilité de poursuivre des études supérieures et de suivre des stages enrichissants. Au cours des quatre dernières années, le CRDI a investi plus de 10 millions de dollars en formation, destinés pour la plupart à de jeunes chercheurs.
Le CRDI appuie les objectifs de la politique étrangère canadienne. Son travail dans le monde en développement a contribué à assurer au Canada la position importante et prisée qu’il occupe au sein de la communauté internationale et la réputation dont il jouit en tant que pays innovant et généreux et foyer de savoir. Le travail du CRDI conforte et en quelque sorte précède l’engagement pris récemment en vertu duquel le conseiller national en matière de science travaillera avec le milieu de la recherche à cerner les mesures supplémentaires à prendre pour faire en sorte que les capacités de recherche du Canada aident à relever les défis auxquels font face les pays en développement. De plus, il va dans le sens de l’objectif à long terme de consacrer pas moins de 5 % de l’investissement du Canada en R-D à une démarche d’aide au développement axée sur le savoir. Autonomie et souplesse En tant que société d’État agissant en vertu de la loi du Parlement qui en a porté création, le CRDI a l’autonomie nécessaire pour tisser des liens et faire avancer de grandes questions qui revêtent de l’importance pour le Canada, même lorsque, pour des raisons d’ordre politique, le gouvernement ne peut s’engager à titre officiel. Un engagement démocratique Le Canada a pu, par exemple, se prévaloir de l’intervention du CRDI, poursuivie avec le soutien financier de l’ACDI et ses propres ressources, pour jouer un rôle charnière dans l’appui donné à la transition de l’Afrique du Sud à la démocratie et dans la poursuite de l’aide apportée aux chercheurs de ce pays. En 1988, le CRDI était un des rares organismes internationaux qui travaillaient avec les chercheurs sud-africains, principalement dans les pays de la ligne de front. Il a aidé le mouvement populaire pour la démocratie (Mass Democratic Movement) dans les domaines de la politique économique, de la gouvernance urbaine et de la santé. Lorsque le premier gouvernement démocratique a été formé, en 1994, plus de la moitié des membres du Conseil des ministres avaient participé à des projets financés par le CRDI. D’autres exemples semblables pourraient être cités, comme celui du Viet Nam dans les années 1990 et du cône Sud de l’Amérique latine dans les années 1970 et 1980. Le CRDI finance à l’heure actuelle un projet similaire à l’appui de la transition à la démocratie au Kenya, en apportant son assistance technique et un soutien financier à des innovations concrètes axées sur la recherche, et il suit attentivement l’évolution de la situation au Zimbabwe. Le soutien aux réseaux de connaissances Le CRDI s’est avéré un véhicule utile pour le gouvernement du Canada, à l’appui de son plan d’action visant à favoriser un accès accru aux technologies de l’information et de la communication au service du développement. À titre d’exemple, la présidente du CRDI a assuré la coprésidence canadienne du Groupe d’experts du G8 sur l’accès aux nouvelles technologies (GEANT), conjointement avec le sous-ministre d’Industrie Canada et le président du conseil et chef de la direction de Télésystèmes Ltée. Autre exemple, l’Institut pour la connectivité dans les Amériques (ICA), une initiative multiintervenants annoncée par le Premier ministre au Sommet des Amériques, à Québec en avril 2001, qui prévoit la collaboration avec divers partenaires de tout le continent. La contribution du CRDI a pour objet de favoriser la recherche sur l’amélioration de l’accès aux TIC et leur utilisation dans les pays en développement des Amériques. Enfin, la création de Connectivité Afrique (CA) a été annoncée dans le cadre du Plan d’action du Canada pour l’Afrique au Sommet du G8, à Kananaskis en 2002. Son modèle s’inspire de la démarche multi-intervenants de l’ICA, et Industrie Canada est un partenaire de premier plan. Le CRDI collabore avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique afin d’élaborer le programme de recherche de CA. Une source d'innovations Le CRDI n’a pas seulement servi avantageusement le Canada dans ses relations avec le monde en développement, mais il a également été une source d’innovations pratiques, axées sur la recherche, au cours du dernier tiers du siècle dernier, comme en témoignent la section précédente. Les travaux de recherche financés par le CRDI ont été très importants pour la compréhension d’un grand nombre de défis majeurs auxquels sont confrontés aujourd’hui les pays en développement, comme le VIH/sida, l’élaboration de la politique en matière de science et de technologie (à laquelle un récent rapport de l’InterAcademy Council attribuait un rôle déterminant dans le développement) et l’essor du secteur privé. Quelques exemples C’est, par exemple, grâce à des recherches financées par le CRDI qu’on a pu établir un lien entre la propagation du VIH et les parcours empruntés par les conducteurs de camion sur longue distance en Afrique de l’Est. Ces travaux se sont attachés pour la première fois à explorer le rôle du commerce du sexe dans l’épidémie et à documenter la mesure dans laquelle les adolescents sont sexuellement actifs dans des pays ayant une prévalence élevée du VIH. Le CRDI a appuyé les gouvernements du Botswana, du Chili, de la Chine, de la Jordanie, de l’Afrique du Sud et du Viet Nam dans l’exécution d’examens porteurs de leur politique en matière de science et de technologie; dans plusieurs de ces pays, le CRDI a été invité à revenir pour exécuter une étude de suivi des progrès accomplis dans ce domaine. Le CRDI a également appuyé l’essor du secteur privé par l’amélioration des cadres réglementaires, un accès accru aux TIC et la mise au point de diverses technologies productives. Il va sans dire que le VIH/sida, la politique en matière de science et de technologie et l’expansion du secteur privé n’intéressent pas seulement les pays en développement. Le Premier ministre a d’ailleurs souvent évoqué ces thèmes dans ses interventions. Une recherche qui vient du Sud Le mode d’action premier du CRDI consiste à financer des projets de recherche et des activités connexes conçus et proposés par des institutions de pays en développement. Le Centre appuie également des institutions canadiennes quand elles collaborent avec un ou plusieurs partenaires de pays en développement. Les chercheurs et les innovateurs que nous aidons travaillent dans des universités, dans la fonction publique, dans des organisations non gouvernementales ou dans le secteur privé. Ils ont une même passion pour l’innovation et le changement. Ils sont animés par le désir de faire en sorte que la population locale comprenne mieux les problèmes à résoudre et s’y attaque, assistée et éclairée par des recherches satisfaisant à des normes d’excellence rigoureuses. Une collaboration soutenue Le CRDI a toujours su que la recherche au service du développement est une entreprise de collaboration. Le Centre a encouragé l’établissement de partenariats favorisant une participation ouverte et équitable et facilitant l’interaction entre les institutions de la recherche et leurs applications concrètes. Le CRDI appuie non seulement des chercheurs isolés et des équipes de recherche, mais aussi des réseaux de chercheurs et d’utilisateurs de la recherche. Ces réseaux représentent des modalités importantes quand il s’agit de mettre en commun les meilleures pratiques, de stimuler le débat sur de grandes questions scientifiques et de relier les chercheurs aux responsables des politiques et aux autres utilisateurs de la recherche. Maillage et réseautage Conjugué au maillage, le pouvoir rassembleur du CRDI — à savoir sa capacité de regrouper de nombreux intervenants aux idées divergentes pour débattre de récents travaux de recherche et d’innovations — est considérable.
Au coeur de la politique internationale canadienne Le CRDI fait partie du milieu de la politique internationale canadienne et il a à coeur de consulter les autres membres de ce milieu et de collaborer avec eux. À titre d’exemple, en vue de l’élaboration de son plan stratégique pour la période allant de 2005 à 2010, le Centre a consulté non seulement Affaires étrangères Canada, l’ACDI, le ministère des Finances, le Bureau du Conseil privé, Industrie Canada, Santé Canada, Ressources naturelles Canada et le Conseil national de recherches du Canada, mais aussi des universitaires, des hauts fonctionnaires et des innovateurs de pays en développement. Le milieu de la recherche au Canada, notamment des représentants des conseils subventionnaires et de l’Association des universités et collèges du Canada et plusieurs spécialistes canadiens de renom, ont également pris une part active à ces consultations. Partenaire de l'ACDI L’ACDI demeure le principal partenaire du CRDI. L’avantage comparatif du CRDI réside dans la recherche, la gestion de la recherche, le maillage Sud-Sud, l’interdisciplinarité et l’innovation sociale et technique. Les projets exécutés conjointement par les deux organismes profitent des atouts propres à chacun. Et tous deux peuvent accomplir davantage ensemble que chacun ne le ferait de son côté. En plus des partenariats créés aux fins de la recherche, le CRDI établit des partenariats d’ordre stratégique avec d’autres bailleurs de fonds, dans le but d’accroître la mobilisation des ressources en faveur de la recherche appliquée exécutée dans les pays en développement et par eux. L’excellent dossier du CRDI en gestion financière et en gestion des risques et le fait que le Centre possède son propre compte en banque rendent ce genre de collaboration possible. Gouvernance et reddition de comptes Selon le Bureau du vérificateur général (BVG) et d’autres, le CRDI est un organisme exemplaire sur le plan de la bonne gouvernance. Comme le stipule la Loi de 1970 sur le CRDI, un Conseil des gouverneurs de 21 membres supervise l’orientation et la gestion du CRDI. Le Conseil au grand complet se réunit trois fois par an et compte trois comités permanents : le Comité de direction, le Comité des finances et de la vérification et le Comité des ressources humaines. Onze des membres du Conseil sont des citoyens canadiens, dont le président de l’ACDI, et dix viennent d’autres pays; à l’heure actuelle, huit gouverneurs sont de pays en développement et deux, de pays de l’OCDE. Le président du Conseil des gouverneurs fait rapport au Parlement par l’entremise du ministre des Affaires étrangères. Dans un examen spécial effectué récemment à la demande du CRDI, le Bureau du vérificateur général concluait que « le Conseil des gouverneurs du CRDI a de solides pratiques de gouvernance ». De fait, les caractéristiques qui distinguent la structure et le mode de gouvernance du CRDI depuis 34 ans sont maintenant proposées comme normes de bonnes pratiques à toutes les sociétés d’État. Il s’agit entre autres des caractéristiques suivantes :
Ce dossier remarquable en gouvernance organisationnelle est reconnu sur le plan international. Signalons, à titre d’exemple, que le Department for International Development du Royaume-Uni entend s’inspirer de certains éléments de la structure de gouvernance du CRDI pour l’International Advisory Board for Knowledge Management qu’il vient de créer. La présidente du CRDI vient d’ailleurs d’acquiescer à l’invitation qui lui a été faite d’être membre de ce conseil consultatif. Et en février 2004, le président du Conseil des gouverneurs du CRDI, en réponse à une invitation du comité restreint sur la science et la technologie de la Chambre des communes du Parlement du Royaume-Uni, a témoigné devant les membres de ce comité. Le CRDI a recours à des outils modernes de gestion afin d’être le plus transparent et le plus responsable possible. Ainsi, par son site Web, le Centre, peut répondre aux plus de 3,5 millions de demandes de visualisation de page qu’il reçoit chaque mois de Canadiens et de citoyens de partout dans le monde. Cela le place au deuxième rang mondial des sites les plus fréquentés en ce qui a trait au développement international (résultant d’une recherche effectuée en anglais sur Google). Le CRDI est assujetti aux lois fédérales sur l’accès à l’information et sur la protection des renseignements personnels. Il prépare un rapport annuel des plus complets, comprenant des états financiers, qui est déposé au Parlement par le ministre des Affaires étrangères et auquel le Bureau du vérificateur général attribue une bonne cote. Par ailleurs, pour se conformer aux exigences de la Loi sur les langues officielles, de la Loi sur l’équité en matière d’emploi et de la Loi sur le multiculturalisme canadien, le Centre présente chaque année des rapports aux institutions gouvernementales compétentes. La direction du CRDI rend également compte au Conseil des gouverneurs des résultats obtenus de la mise en oeuvre des programmes de même que du rendement du Centre en matière de gestion financière et des pratiques relatives aux ressources humaines. Le Bureau du vérificateur général procède chaque année à une vérification du Centre et son rapport est toujours positif. À la demande du CRDI, il exécute aussi périodiquement des examens spéciaux des opérations du Centre. Le rapport du dernier examen spécial a été présenté au Conseil et au ministre en 2003. Le BVG a estimé que, dans l’exécution de son programme de travaux, le CRDI fait preuve de probité et veille à administrer adéquatement les deniers publics qui lui ont été confiés, qu’il « […] a une bonne structure et de bons processus pour mesurer son rendement [et] cherche continuellement des moyens d’améliorer sa capacité de mesure ». Cette constatation va dans le même sens que les autres constatations ayant émané des examens spéciaux du BVG au fil des ans. Ainsi, dans un rapport antérieur, le BVG faisait figurer le CRDI sur sa liste de sociétés d’État et ministères fédéraux performants. Le BVG avait auparavant déjà conclu que le fonctionnement du CRDI s’appuyait sur des employés qualifiés, expérimentés et dévoués, dont plusieurs avaient acquis une renommée internationale dans leur domaine. La plupart des bénéficiaires des subventions de projet jugeaient alors la démarche du CRDI supérieure à celle des autres organismes voués à l’aide internationale. La Division des services de vérification du CRDI (son service de vérification interne) dispose de plus de ressources que d’autres services semblables dans des entités fédérales de taille comparable. Le directeur de la Division des services de vérification présente son rapport directement au président du Centre et au président du Comité des finances et de la vérification du Conseil, ce qui contribue à assurer l’indépendance de la fonction de vérification. Le Comité des finances et de la vérification approuve le plan de vérification annuel. La fonction de l’évaluation est elle aussi très solide au Centre. Cette année, la Section de l’évaluation s’attaque à la question du renforcement des capacités dans les pays en développement. Elle a mis au point des indicateurs du rendement organisationnel, et les grands programmes font l’objet d’une évaluation externe indépendante au moins tous les quatre ans. Il y a également des évaluations internes et externes des projets. Un plan de suivi et d’évaluation doit d’ailleurs avoir été élaboré pour qu’un projet puisse être approuvé. Le Centre procède en outre périodiquement à l’évaluation de thèmes transversaux, comme il vient de le faire en examinant l’influence exercée par la recherche sur la conception des politiques publiques. Le CRDI exerce ses activités surtout dans les pays en développement d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et des Caraïbes, en oeuvrant avec eux. Outre son siège à Ottawa, le CRDI a des bureaux régionaux au Caire, à Dakar, à Delhi, à Montevideo, à Nairobi et à Singapour. Le fait d’assurer une présence physique dans le Sud aide le Centre à mieux connaître les chercheurs et les innovateurs des pays en développement et à octroyer ses fonds de recherche de façon plus judicieuse. Grâce aux bureaux régionaux, le Centre connaît bien le point de vue des pays en développement et peut y diffuser plus largement les résultats de ses travaux de recherche. En 2003-2004, la répartition des fonds de recherche du CRDI entre les régions était la suivante : 54 % à l’Afrique et au Moyen-Orient, 20 % à l’Amérique latine et aux Caraïbes et 26 % à l’Asie. Un quart des ressources de programme sont allées à des activités de recherche multirégionales et mondiales. Le personnel du CRDI est originaire de plus de cinquante pays différents, sur tous les continents. Tous les bureaux du CRDI comptent des employés du Canada et d’autres pays. |
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