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Le Canada atlantique


L'effet de serre

Aux dires des scientifiques, le climat a toujours connu des changements. En quoi les changements climatiques actuels sont-ils donc différents de ceux des autres périodes de l'histoire de la Terre ?

Pour comprendre ce qui se passe, il faut comprendre ce qu'est l'effet de serre. Comme une serre, les gaz présents dans notre atmosphère, y compris la vapeur d'eau, le bioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde nitreux, retiennent la chaleur du soleil sur notre planète, contribuant à en faire un lieu habitable.

Sans cet effet de serre naturel, la température moyenne sur terre serait d'environ 18 degrés sous zéro; aucune vie ne pourrait y subsister.

L'activité humaine accroît les gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre peuvent être dangereux. Plus nous consommons de combustibles fossiles pour faire avancer nos voitures, chauffer nos maisons et faire fonctionner nos usines, plus nous augmentons la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ces gaz épaississent la couche isolante de la Terre et provoquent une hausse des températures moyennes.

L'augmentation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère va de pair avec la hausse des températures. Aujourd'hui, la concentration des gaz à effet de serre est la plus élevée depuis plus de 400 000 ans.

Les émissions de gaz à effet de serre au Canada

La plus grande partie des émissions canadiennes proviennent des industries de l'électricité et du pétrole, ainsi que du secteur du transport. En 1999, nous avons généré 699 t de gaz à effet de serre. L'électricité et le pétrole étaient responsables de 36 p. 100 des émissions du pays, alors que le transport en produisait 25 p. 100.

En 1999, le Canada atlantique a généré environ 50 millions de tonnes de gaz à effet de serre, soit plus ou moins 7 p. 100 du total des émissions canadiennes.

Les effets sur le Canada atlantique

Des études indiquent que les changements climatiques affecteront fortement et de façon particulière le nouveau Canada atlantique.

Au cours des 80 prochaines années, les températures estivales moyennes du Canada atlantique pourraient augmenter de 3 à 4 degrés Celsius. Ces changements affecteraient de façon considérable la vie des habitants du Canada atlantique et les écosystèmes qui leur sont vitaux.

L'élévation du niveau de la mer

Dans la province, les plus graves répercussions seront dues à la proximité de l'océan et aux effets des changements climatiques sur ce dernier. Le réchauffement des températures entraînera l'expansion des océans et l'élévation du niveau de la mer. Les hausses du niveau de la mer varieront selon les régions, mais on peut estimer qu'en moyenne, elles atteindront de 0,20 m à 0,65 m d'ici 2100.

De graves inondations sont à prévoir

Une grande partie de la côte du Canada atlantique est extrêmement sensible à l'élévation du niveau de la mer. En général, les rivages les plus sensibles sont les basses terres et leurs prés salés, leurs cordons littoraux et leurs lagunes.

Ces rivages seront affectés par une érosion accrue, le déplacement rapide des plages et l'inondation des marais d'eau douce.

Sur la côte, l'élévation du niveau de la mer affectera les terres humides et les écosystèmes situés au bord de l'océan, perturbant l'habitat et le cycle biologique des espèces marines, des oiseaux et de la faune de ces régions.

Les régions menacées

En février 1976, une tempête s'est abattue sur Yarmouth, inondant une grande partie de la ville, immobilisant voitures et autobus, détruisant plusieurs bâtiments. Dans l'avenir, de pires inondations sont à prévoir à Yarmouth, tout comme dans d'autres localités du Canada atlantique. Les falaises côtières du Canada atlantique sont déjà en retrait. Certaines subissent une érosion qui peut atteindre 12 m par an. On assistera à l'accélération de l'érosion qui menace le phare de Pionte Verde, à Terre-Neuve.

Les pêches

En raison de la hausse de température de l'eau, on prévoit des changements dans la répartition des espèces de poisson et dans leurs schémas de migration.

On prévoit également des variations du rapport entre l'abondance des poissons de haute mer et celle des poissons de fond

.

Les pêches marines de l'Atlantique risquent de souffrir d'une diminution des niveaux d'exploitation durable et des populations de poissons d'estuaire.

L'industrie forestière

Dans les quatre provinces atlantiques, l'industrie forestière emploie directement plus de 58 000 personnes.

Dans le cadre du Protocole de Kyoto, les pays peuvent obtenir des crédits en raison de leurs bonnes pratiques forestières. Les bonnes pratiques forestières contribuent à diminuer les gaz à effet de serre, car les arbres emmagasinent une partie du carbone qui, autrement, serait rejeté dans l'atmosphère. Il est important d'avoir des forêts en santé, tant pour des raisons économiques qu'environnementales.

Dans les provinces atlantiques, les changements climatiques augmenteront les risques de feux de forêts et d'invasions d'insectes.

Avec l'accroissement de la fréquence et de l'intensité des tempêtes résultant des changements climatiques, le nombre de zones de chablis pourrait augmenter. En 1994, les vents ont abattu 30 millions d'arbres et entraîné des dommages de l'ordre de 100 millions de dollars dans les monts Christmas, au Nouveau-Brunswick.

L'eau

Si la tendance au réchauffement se maintient, la rupture imprévue du couvert de glace des cours d'eau se produira plus souvent, tout comme les inondations, ce qui entraînera l'augmentation des dommages aux propriétés, aux routes et aux ponts. Les entreprises d'électricité devront alors modifier les systèmes de gestion de leurs réservoirs.

Les changements climatiques, accompagnés de variations des précipitations et du ruissellement annuel, affecteront la capacité des services publics de la région de l'Atlantique à générer de l'électricité.

Le smog et la pollution atmosphérique

Lorsque les températures estivales sont en hausse, la pollution atmosphérique augmente et crée un risque accru pour la santé des citadins. La ville de Saint-Jean émet déjà des alertes au smog. Avec le réchauffement planétaire, la fréquence d'alertes au smog pourrait augmenter.

Le problème du smog ne se limite pas aux villes. Des taux appréciables ont été mesurés dans la vallée du Fraser (Colombie-Britannique), dans le sud-ouest de l'Ontario, sur le littoral du lac Huron et sur une longue bande qui s'étend du Nouveau-Brunswick à l'ouest de la Nouvelle-Écosse.

Les personnes âgées, les enfants, ceux qui sont déjà en mauvaise santé et ceux qui habitent des logements de piètre qualité risquent le plus d'être touchés par l'augmentation de l'incidence de coups de chaleur, d'asthme et d'autres maladies respiratoires et cardiovasculaires. Les mesures que prend notre pays en vue de réduire les gaz à effet de serre contribueront aussi à réduire les sources de pollution qui aggravent le smog.

Le coût

Certains Canadiens sont d'avis que les engagements de Kyoto sont néfastes pour notre économie à cause de leur coût trop élevé et du nombre de pertes d'emploi qu'ils entraîneront.

Nous ne pouvons pas encore nous prononcer sur le coût total. Ce que nous savons, par contre, c'est que de nouveaux marchés s'ouvriront pour les nouvelles technologies. Sans parler des nombreux emplois et autres avantages qui découleront de notre position dominante dans le développement et l'exportation de technologies innovatrices dans le domaine de la réduction des émissions et de l'efficacité énergétique.

En ce qui a trait au coût des changements climatiques, la vraie question porte sur le coût de ne pas réduire nos gaz à effet de serre – le coût de l'écroulement des infrastructures et de l'érosion côtière; le coût résultant de phénomènes météorologiques de plus en plus violents, de la fréquence accrue de tempêtes, de sécheresses, d'invasions d'insectes et de maladies de plantes; l'effet de l'évolution des habitats sur notre faune et sur nos activités récréatives; le coût de l'augmentation de la pollution atmosphérique et des dommages causés à la santé humaine.

Les mesures ayant pour but de contrer les changements climatiques contribuent aussi à un air pur et à une utilisation efficace de l'énergie, du combustible, des ressources et de l'eau. En fin de compte, nos communautés deviendront plus saines, plus agréables et plus durables.

Les changements climatiques ouvrent de nouvelles portes

Des sociétés telles que Shell, BP, IBM, Dupont et Toyota revoient leur manière d'envisager les affaires et prévoient augmenter leur part de marché et leurs profits en intégrant le développement durable à leur modèle d'entreprise. Shell Renewables investit plus de 500 millions de dollars américains de 1998 à 2003 pour créer des occasions commerciales dans l'industrie des énergies renouvelables.

Il existe de nouveaux modèles d'entreprise stimulants pour nous aider à tirer profit de nos abondantes richesses naturelles, comme le pétrole et le gaz naturel, tout en agissant de manière responsable envers l'environnement.


Que pouvez-vous faire ?

À chaque fois que nous allumons une lumière, que nous montons dans notre voiture pour nous rendre au dépanneur, que nous allumons notre ordinateur ou que nous consommons de l'énergie, de quelque manière que ce soit, nous contribuons aux émissions de gaz à effet de serre. Les gestes individuels des Canadiens sont responsables d'environ 28 p. 100 du total des émissions de gaz à effet de serre du pays, soit près de 6 tonnes par personne par an.

Nous faisons tous partie du problème et nous pouvons tous apporter notre contribution afin de faire partie de la solution. Dans le fond, c'est une question de choix personnel. Ce qui importe, ce sont les choix que nous faisons à la maison, au travail et sur la route.

Si vous êtes à la recherche d'une voiture neuve, tenez compte de l'efficacité énergétique ou envisagez l'achat d'un modèle à carburant autre que l'essence. Vous pouvez choisir d'économiser l'énergie en éteignant les lumières, la télévision et les autres appareils électriques allumés inutilement. Vous pouvez calfeutrer vos portes et vos fenêtres pour éviter les pertes de chaleur et réduire vos coûts de chauffage. À l'achat de nouveaux électroménagers, recherchez l'étiquette ÉnerGuide : elle vous aidera à choisir, parmi les modèles qui vous conviennent, celui qui possède la meilleure efficacité énergétique. Économisez l'électricité en faisant fonctionner vos électroménagers pendant les heures creuses.

Ne laissez pas tourner inutilement votre moteur. En dix secondes de marche au ralenti, vous consommez plus de carburant qu'en redémarrant. Mieux encore, à l'occasion, partez pour le bureau ou le magasin sans votre voiture.

Le Gouvernement du Canada, les provinces et nos partenaires ont mis en place toute une série de programmes pour vous aider à faire des choix d'économie d'énergie. Même la plus petite de vos contributions peut réduire nos émissions et nous aider à vaincre les changements climatiques.


Nos gestes comptent

La Municipalité régionale de Halifax est devenu un leader parmi les grandes agglomérations urbaines du Canada en adoptant un système de pointe pour la gestion des déchets solides municipaux qui lui a permis de réduire de beaucoup la quantité de déchets qu'elle dépose au site d'enfouissement sanitaire.

Depuis 1995, les émissions de gaz à effet de serre en provenance du site d'enfouissement sanitaire de la municipalité ont diminué de près de 0,5 mégatonnes d'équivalent en bioxyde de carbone (CO2E) par année, soit environ 1,4 tonnes par résident. Cette baisse fait partie des nombreux avantages environnementaux d'un système grâce auquel la quantité de déchets que chaque habitant envoie au site d'enfouissement sanitaire a diminué de 61,5 p. 100 entre 1989 et l'exercice financier 1999-2000.

À Edmundston (Nouveau-Brunswick), l'usine de produits du bois de la société Nexfor utilise un cogénérateur (qui produit à la fois de l'électricité et de la chaleur utilisable) qui lui a permis de réduire de 75 p. 100 ses coûts de combustible en remplaçant les combustibles fossiles comme le mazout, le gaz et le charbon par les résidus de bois. Entre 1990 et 1998, Nexfor a diminué ses émissions de gaz à effet de serre de 23,1 p. 100 grâce à des programmes d'efficacité énergétique et au remplacement des combustibles fossiles par l'énergie de la biomasse, générée par des matières végétales et ligneuses.

À l'Île-du-Prince-Édouard, huit éoliennes, actuellement en construction, pourront bientôt générer 75 p. 100 des besoins en électricité du gouvernement fédéral dans cette province. Le Gouvernement du Canada investit 260 millions de dollars dans la technologie éolienne, dans le but de réduire notre dépendance envers les combustibles fossiles.

Pour en savoir plus sur les changements climatiques

Consultez le site Web du gouvernement du Canada sur les changements climatiques à www.changementsclimatiques.gc.ca ou composez le 1 800 O-Canada (1 800 622-6232, ou ATME 1 800 465 7735) sans frais et demandez de l'information sur les changements climatiques.

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