Signature d'Environnement Canada Logo du gouvernement canadien
sauter le premier menu
  English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Quoi de neuf
À notre sujet
Thèmes Publications Météo Accueil

Lois et règlements

Salle des médias

Programmes et services

Le Ministre

Divulgation proactive,
Examen des dépenses
et
Vérifications et évaluations

Conférences et événements

Ressources connexes

Liens éclairs
  Précis d'information

L'air pur

La Terre se réchauffe

Comme nous brûlons de plus en plus de carburants fossiles comme le charbon, le gaz et le pétrole pour faire rouler nos véhicules, faire chauffer nos habitations, et faire fonctionner nos industries, nous augmentons la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Le problème, c'est qu'une quantité trop importante de gaz à effet de serre (GES) peut être néfaste. Ces gaz viennent épaissir la couverture qui enveloppe et isole notre planète, faisant y monter les températures moyennes.

Au cours des cent dernières années, la température moyenne sur Terre a augmenté de plus d'un demi degré Celsius. En fait, les années 1980 et 1990 ont été les plus chaudes des annales et le XXe siècle, le plus chaud du dernier millénaire.

Selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEEC), un organisme international réunissant les meilleurs spécialistes scientifiques du monde dans le domaine des changements climatiques, les températures mondiales moyennes devraient monter de 1,4 à 5,8 ° Celsius au cours du siècle prochain.

Au Canada, les température moyennes de certaines régions, notamment le Nord, pourraient monter jusqu'à 5 ou 7 °C. Pour mettre ces chiffres en perspective, les températures mondiales moyennes d'aujourd'hui ne sont qu'environ 5 °C plus élevées que durant la dernière ère glaciaire. Cela a pris des milliers d'années pour que la Terre se réchauffe de cinq degrés et mette une fin à l'ère glaciaire ; l'influence des activités humaines pourraient produire un réchauffement de 5 °C en moins d'un siècle.

Les émissions de CO2 provenant des carburants fossiles

Les concentrations actuelles des principaux GES se situent actuellement à des niveaux jamais atteints au cours des 400 000 dernières années. Le gaz carbonique, le plus important des GES, produit en grande partie par la combustion des carburants fossiles, présente une concentration de 31 p. 100 supérieure à celle des temps pré-industriels.

Le smog et la pollution atmosphérique

De nombreux carburants fossiles, comme le charbon, le bois, et le gaz, qui produisent des GES en brûlant, produisent aussi d'autres polluants atmosphériques. L'ozone au niveau du sol, composant important du smog, est produit quand la lumière solaire agit sur les polluants produits par la combustion des carburants fossiles. Au fur et à mesure que les températures montent, la quantité de smog augmente aussi. En réduisant notre dépendance à l'égard de ces carburants fossiles, nous pouvons diminuer également le smog.

La planète se réchauffant, le nombre de journées où l'air est jugé de mauvaise qualité augmentera, ajoutant certains dangers pour la santé malgré nos nombreux efforts de contrôle du smog.

Le problème du smog n'est pas limité aux secteurs urbains. De hautes concentrations de smog se retrouvent dans la vallée du Fraser en Colombie-Britannique, dans le sud-ouest de l'Ontario, le long des rives du lac Huron et dans la longue ceinture qui s'étire du Nouveau-Brunswick à la partie occidentale de la Nouvelle-Écosse.


Quelles sont les mesures prises ?

Tant le gouvernement que l'industrie prennent des mesures touchant le secteur des transports, source de polluants entrant dans la composition du smog et causant les changements climatiques. Par exemple, les automobiles et les camions sur la route aujourd'hui sont moins polluants et plus économiques qu'il y a 10 ans. Les problèmes de pollution atmosphérique persistent néanmoins. Le gouvernement a donc mis en place des règlements et des politiques pour que les véhicules et les carburants soient encore moins polluants, pour créer des carburants nouveaux et différents, des technologies plus économiques en carburant et des moteurs moins polluants. Combinées, ces mesures permettront non seulement de réduire les polluants du smog comme les oxydes nitreux et le monoxyde de carbone mais aussi le dioxyde de carbone.


La qualité de l'air et la santé

Peu de choses sont aussi importantes que l'air que l'on respire. Le smog tue plus de Canadiens et de Canadiennes que les accidents de la route, le cancer du sein, le cancer de la prostate ou les cancers de la peau. Aujourd'hui, près de 8 p. 100 des décès survenant dans les villes canadiennes et qui ne sont pas causés par des traumatismes peuvent être liés à la pollution atmosphérique causée par la combustion de carburants fossiles. En fait, plus de 5000 décès prématurés sont causés chaque année au Canada par la pollution de l'air ambiant.

Qui souffrira le plus de la pollution grandissante de notre air? Les personnes très âgées, les très jeunes, les personnes déjà en mauvaise santé et celles qui vivent dans des logements de mauvaise qualité.

Que pouvons-nous y faire?

La réduction des émissions de carburants fossiles profite non seulement à notre santé, mais aussi à notre économie. Les économistes estiment que les bénéfices dérivés d'une meilleure qualité d'air au Canada permettraient des économies de 8 milliards $ sur 20 ans. Les mesures d'économie d'énergie permettent non seulement de réduire les émissions, mais aussi de diminuer les coûts et de créer des emplois.

Chacun de nous participe aux émissions de GES chaque fois que nous allumons une lumière, prenons notre voiture pour nous rendre au magasin du coin, démarrons notre ordinateur, ou faisons quoi que ce soit qui consomme de l'énergie. Les actions des particuliers au Canada comptent pour environ 28 p. 100 de nos émissions totales de GES au niveau national, c'est-à-dire près de 6 tonnes par personne et par année.

Nous participons tous au problème et nous pouvons tous faire notre part pour le résoudre. C'est une question de choix personnel, les choix que nous faisons à la maison, au travail et sur la route.

Quand vous achetez une nouvelle voiture, pensez à la consommation de carburant des modèles ou pensez à des modèles qui utilisent des sources d'énergie de remplacement. Vous pouvez aussi choisir d'économiser de l'énergie en éteignant lumières, téléviseurs et autres appareils quand vous n'en avez pas besoin. Vous pouvez colmater les espaces autour des portes et des fenêtres de votre habitation pour prévenir la perte de chaleur et réduire votre facture de chauffage. Quand vous achetez de nouveaux appareils, vérifiez la vignette ÉnerGuide qui vous aidera à choisir le modèle le plus économique en énergie qui répondra à vos besoins. Utilisez vos appareils aux heures où la demande n'est pas à son maximum pour ainsi économiser l'électricité. Ce n'est pas difficile et chaque geste compte.

Les gestes que nous posons pour lutter contre les changements climatiques mènent aussi à un air plus pur et une utilisation plus efficace de l'énergie, des carburants et de l'eau. Au bout du compte, nous aurons des collectivités plus saines, plus durables et où l'on vit mieux.

Le gouvernement du Canada, les provinces et nos partenaires ont tout un éventail de programmes pouvant nous aider à faire les bons choix pour conserver l'énergie. Même la plus petite contribution de la part de chacun peut réduire les émissions et nous aider à gagner la bataille contre les changements climatiques.

Pour en savoir plus sur les changements climatiques

Consultez le site Web du gouvernement du Canada sur les changements climatiques à www.changementsclimatiques.gc.ca ou composez le 1 800 O-Canada (1 800 622-6232, ou ATME 1 800 465 7735) sans frais et demandez de l'information sur les changements climatiques.

Documents connexes :

Précis d'information


| Quoi de neuf | À notre sujet | Thèmes | Publications | Météo | Accueil |
| Aide | Recherche | Site du Canada |
La Voie verteMC, site Web d'Environnement Canada
Avis importants