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Les raisons de notre renouveau


Un retour sur la création du Conseil, en 1987, nous permettra de mieux saisir les raisons de notre renouvellement. À cette époque, l’industrie, les travailleurs et les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux partageaient une même vision : mettre sur pied un système national d’information afin de protéger les travailleurs canadiens en leur donnant accès à des renseignements sur les dangers associés aux matières dangereuses utilisées au travail.

Le Conseil a été créé afin de protéger les secrets commerciaux des entreprises et des employeurs au moyen de demandes de dérogation et de vérifier l’exactitude des fiches signalétiques. Les parties touchées disposaient d’un mécanisme d’appel en cas de différends. On percevait comme rigide la manière traditionnelle dont le Conseil envisageait son mandat, qui rendait difficile l’établissement d’une relation professionnelle efficace avec l’industrie. Les interactions étaient beaucoup moins nombreuses à l’époque qu’elles ne le sont aujourd’hui, où la communication et le partage de l’information sont jugés essentiels pour aider l’industrie à présenter des fiches signalétiques conformes.

Au cours de la dernière décennie, le rôle du gouvernement et ses relations avec l’industrie et les travailleurs ont changé dans tous les secteurs de la société. Les rapports et les façons de faire d’autrefois étaient maintenant perçus comme étant empreints de lourdeur bureaucratique. L’évolution technologique de la dernière décennie a été en outre telle que les intervenants du Conseil s’attendent désormais à avoir accès facilement et rapidement à l’information disponible.

Avec le temps, l’industrie a exprimé son insatisfaction à l’égard de la lourdeur de la procédure d’examen des demandes et a lancé des appels au changement. En 1997, le Bureau de direction a demandé à un consultant d’effectuer un examen indépendant de la question. Ce dernier a soumis son rapport au Bureau de direction, qui a transmis ses recommandations au ministre de la Santé en mai 1998.

Le Ministre a alors demandé au Conseil d’élargir la consultation sur le renouveau à toutes les parties intéressées et d’évaluer l’incidence que pourrait avoir la mise en œuvre des recommandations du rapport du Bureau de direction sur les activités du Conseil.

Le temps était venu de faire le point, de dresser un bilan et d’orienter notre évolution. Il nous tardait d’examiner nos modes de fonctionnement et nos relations de travail. En quelques mois de labeur intense, au cours de l’automne de 1998, le personnel du Conseil a fait le point sur dix années d’activités au chapitre du traitement des demande et a formulé des idées permettant le renouvellement des tâches qui lui sont imparties, et ce, dans le but de mieux tenir compte des problèmes soulevés par les demandeurs. La collaboration entre le personnel et les membres du Bureau de direction a été étroite tout au long de ce processus d’analyse et de réflexion, ces derniers guidant leurs orientations sur l’élaboration de la vision du Conseil pour l’avenir. De cet apport critique sont nés le processus de consultation et le cadre conceptuel ayant abouti à l’ébauche du plan stratégique du Conseil et à sa vision renouvelée de l’avenir.

La nouvelle vision du CCRMD

Le Conseil entend :

  • Être un organisme axé sur le service à la clientèle et résolu à améliorer la qualité et la rapidité de son service à un coût équitable et raisonnable pour ceux qui bénéficient directement de son travail.
  • Rendre des décisions réglementaires fondées sur les principes scientifiques reconnus et tirer orgueil de son statut d’organisme de réglementation professionnelle cherchant, par des moyens créatifs et progressifs, à mettre en valeur la sécurité au travail.
  • Régler les plaintes et les différends de toute nature, avec impartialité, équité et promptitude.


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