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Un sondage national auprès des comités de justice pour la jeunesse au CanadaHann & AssociatesDécembre 2003Les opinions exprimées dans le présent document sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du ministère de la Justice Canada.
4.3.5 Autres attributionsSous réserve de variations propres à chaque CJC, de façon générale, les CJC au Nunavut exécutent les rôles ou les tâches suivants : (1) prévention du crime, comme aider à planifier et mettre en œuvre des activités de prévention du crime dans la collectivité comme des programmes en nature, des programmes récréatifs, des programmes d'emplois d'été et Al Teen; (2) avis au tribunal sur la détermination de la peine; (3) déjudiciarisation; et (4) orientation et supervision de délinquants. Selon le spécialiste régional de la justice communautaire de la région de Kivalliq, la prévention du crime et les mesures de déjudiciarisation sont les deux rôles principaux des CJC.Il est difficile de généraliser à propos d'autres rôles d'après l'information provenant de six CJC seulement. Étant donné la participation minimale des victimes au processus des CJC, deux CJC seulement ont indiqué qu'ils facilitent la médiation ou la réconciliation entre les jeunes délinquants et les victimes. Les répondants manifestent de l'intérêt à encourager la participation des victimes. Dans deux CJC, on signale qu'on anime des groupes consultatifs familiaux, une rencontre avec le jeune, sa famille et des membres de la collectivité pour trouver la meilleure réponse au crime que le jeune a commis. Quatre CJC aident des jeunes à faire leur service communautaire et à respecter d'autres conditions assorties aux mesures de rechange. Dans trois CJC, on signale que les membres ou le coordonnateur essaient de trouver des placements bénévoles ou d'orienter le jeune vers un organisme local qui peut l'aider sous ce rapport, mais que peu de travaux rémunérés sont disponibles dans les collectivités. Dans un CJC, on mentionne avoir fait des efforts pour aider les jeunes à s'adapter à l'école (p. ex. à la réunion de déjudiciarisation encourager les jeunes à fréquenter l'école), mais au moins un CJC signale également le manque de ressources dans la collectivité pour fournir un tutorat. Quatre CJC ou leur coordonnateur aident des jeunes à trouver d'autres formes d'aide dans la collectivité s'il y a lieu, notamment des services d'aide psychosociale ou de thérapie et des programmes récréatifs. Quatre signalent aussi jouer un rôle en enseignant aux jeunes leur culture et leurs traditions autochtones. La responsabilité de faire un suivi auprès des jeunes incombe au coordonnateur ou à un autre travailleur rémunéré qui fait rapport au comité (trois CJC sur six). 4.3.6 La pérennité et l'avenirDes répondants ont soulevé des préoccupations concernant la pérennité des CJC de même que les incidences de la LSJPA.
Malgré ces problèmes, tous les répondants croient que le CJC est viable. Les répondants ont soulevé peu de questions concernant la LSJPA. Les répondants ayant une certaine connaissance de la loi ne s'attendent pas qu'elle ait une grande incidence sur le fonctionnement des comités, en particulier puisque la GRC utilise déjà des méthodes de déjudiciarisation informelles depuis des années. La plupart des répondants croient qu'ils ne connaissent pas assez bien la loi pour se prononcer sur les répercussions qu'elle pourrait avoir sur les CJC.
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Mise à jour : 2005-10-22 | Avis importants |