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Traitement par la justice pénale des homicides commis par un partenaire intime par opposition aux autres types d’homicides

  1. 4.0 Résultats
    1. 4.3 Quels sont les effets de la période en cause sur les décisions prises dans les affaires d’homicides?

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4.3 Quels sont les effets de la période en cause sur les décisions prises dans les affaires d’homicides?

Comme nous l’avons déjà souligné, les choses ont changé à certains égards au cours des dernières décennies en ce qui concerne la manière dont on traite les cas de violence au sein du système de justice pénale, et bon nombre des changements qui se sont produits ont trait à la violence entre partenaires intimes. Avant d’examiner les changements survenus dans l’importance accordée à la relation intime par la justice pénale, nous abordons ici les effets indépendants de la période en cause sur les résultats du processus pénal. On constate en consultant le tableau 4.8 qu’il y a eu, au fil des ans, des changements importants dans le traitement réservé aux affaires d’homicides en général, et ce, à diverses étapes de ce processus. La période la plus marquante à ce point de vue est la deuxième visée par notre étude (1984-1996), soit les années qui ont suivi les changements d’orientation liés à l’adoption de politiques favorables à l’inculpation et aux poursuites. De façon plus particulière, mentionnons que, selon les résultats du modèle 2, qui a comme période de référence la première des périodes établies aux fins de l’étude (1974-1983), les affaires d’homicides traitées entre 1984 et 1996 étaient beaucoup moins susceptibles d’être réglées dans le cadre d’un procès. En d’autres termes, les plaidoyers de culpabilité ont été plus fréquents durant cette période que pendant la période précédente. En outre, les résultats du modèle 3 indiquent que les affaires tranchées dans le cadre d’un procès ont plus souvent donné lieu à un verdict de culpabilité pendant la deuxième période que pendant la première. Enfin, au chapitre de la probabilité globale de condamnation, les résultats du modèle 5 montrent que, dans l’ensemble, les personnes accusées dans le cadre d’affaires traitées durant la période de 1984 à 1996 risquaient davantage d’être condamnées. Par ailleurs, d’après les résultats du modèle 6, ces mêmes personnes étaient plus susceptibles d’être condamnées pour meurtre (plutôt que pour homicide involontaire coupable). Quant à la troisième et plus récente des périodes établies – celle de 1997 à 2002 –, elle affiche également des différences significatives par rapport à la première sur le plan du traitement réservé aux affaires d’homicides. Tout d’abord, les affaires traitées pendant cette période ont plus souvent donné lieu à une condamnation pour meurtre, comparativement à celles de la première des périodes établies aux fins de l’étude. Ensuite, elles sont aussi plus nombreuses à avoir débouché sur de longues peines.

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