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Musée de l'agriculture du Canada
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Les batteuses - Les batteuses à poste fixe

Dans la collection

Les batteuses

Les batteuses à poste fixe

Les batteuses devaient être fixées au sol pour éviter qu’elles ne se dégagent de l’arbre à cames durant leur fonctionnement. En tournant, le cylindre rotatif créait un bruit sourd qui rappelait le mugissement du taureau et qui valut à cette machine le nom de « bull thresher » (670835). Au début des années 1850, ces batteuses ont commencé à figurer au palmarès des machines primées lors des foires agricoles canadiennes, de même que dans les publicités des fabricants. Un grand nombre de fabricants offraient alors une batteuse combinée à une source d’alimentation, en insistant sur le fait que les deux pièces avaient été spécialement conçues pour fonctionner ensemble.

Bull Thresher Batteuse à poste fixe surnommée « bull thresher » (670385)

La capacité de battage d’une machine était déterminée par la largeur de son cylindre; or, la plupart des batteuses à poste fixe étaient munies de cylindres de moins de 24 pouces de diamètre. Les gerbes de céréales non liées étaient introduites à la main dans la batteuse, épis vers l’avant, où elles étaient saisies par le cylindre rotatif et battues entre les dents du cylindre et de la surface concave. Les grains devaient ensuite être nettoyés à la main, à l’aide d’un van ou d’un tarare. Les ouvriers devaient introduire les gerbes dans la machine, nettoyer et ensacher le grain, puis retirer et empiler la paille non liée qui tombait du convoyeur. Ce type de machine pouvait égrener 70 boisseaux de céréales par jour, soit dix fois plus que la production d’un seul ouvrier utilisant un fléau.

Batteuse de La Compagnie Desjardins
Batteuse de La Compagnie Desjardins (680860)

Au début des années 1860, la batteuse « Little Giant » – une grosse batteuse à poste fixe montée sur deux roues, fabriquée par la Stratford Agricultural Works de Stratford (Ontario) – se vendait 100 $ au comptant ou 105 $ à crédit. À cela s’ajoutait un coût additionnel de 100 $ pour le manège à quatre chevaux requis pour actionner la machine; il était également possible d’acheter la batteuse et le manège ensemble pour 185 $. Peu après, des machines munies d’un convoyeur à claire-voie ou à chaîne sans fin avec tarare intégré, comme celle de La Compagnie Desjardins (680860), ont été mises sur le marché. Le convoyeur transportait la paille vers l’arrière de la machine, tandis que les balles et les grains tombaient à travers les fentes du convoyeur, dans la trémie du tarare montée sous le convoyeur.

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