Relief ombragé [PDF, 3.7 Mo, lecteur]

La carte topographique du substratum rocheux (Carte - GéoServ) montre le relief de la roche en place tel qu'il apparaîtrait si on enlevait la couverture de dépôts meubles. La surface continue du substratum a été obtenue en interpolant les valeurs connues de l'élévation du substratum (canevas de base). Les points de contrôles ont été relevés sur les cartes de géologie des dépôts de surface, les données topographiques numériques et la base de données du sous-sol. La première étape a consisté à superposer, à l'aide d'un SIG, un modèle altimétrique d'élévation numérique (MAN) sur une carte géologique des dépôts superficiels. Dans les régions où le rock affleure, lélévation est directement relevée sur la topographie de surface figurant sur le MAN alors que dans les régions où il est recouvert par des dépôts non consolidés, son élévation est définie à l'aide de valeurs contenues dans la base de données du sous-sol. On peut faire appel à diverses techniques pour présenter la topographie du substratum rocheux, telles que le relief ombragé, et des contours altimétriques normalisés en utilisant des intervalles de classe coloriés.

L'utilisation de relief ombragé [PDF, 3.7 Mo, lecteur] accentue le contraste entre la structure complexe des formations du Précambrien et le litage horizontal des roches du Paléozoïque. (Remarque : de nombreuses failles recoupent les formations précambriennes au nord de la rivière des Outaouais, comme semble le suggérer la topographie. Cependant, elles ne figurent pas sur la carte en raison de l'absence de données précises sur leur emplacement à l'échelle régionale. Les données portant sur cette région seront mises à jour dès qu'elles seront disponibles.) La transition entre les formations du Précambrien et du Paléozoïque se fait généralement en douceur à l'exception des régions où le contact se produit à la ligne de faille, comme c'est le cas au sud de la crête Carp et au sud-est des collines de la Gatineau. Malgré l'importance des déplacements des blocs faillés dans les formations du Paléozoïque, le déplacement différentiel entre ces blocs affecte très peu la topographie du substratum, en raison de l'aplanissement qui s'est produit après l'Ordovicien.