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Par quels moyens vulgariser la science
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Comme en témoignent les paragraphes qui suivent, il existe de nombreuses façons de vulgariser vos recherches au bénéfice du public et de nombreuses tribunes pour ce faire.

Donner une entrevue à un journaliste

Vos recherches peuvent intéresser les médias écrits (journaux, magazines) ou électroniques (radio, télévision). Il est donc important d'informer le service des communications de votre établissement de tout fait nouveau susceptible d'intéresser le grand public, qu'il s'agisse d'un apport significatif à la compréhension de certains phénomènes ou de retombées pratiques. Ces services se chargeront de diffuser l'information auprès des médias. Voir la section intitulée L'art de donner une bonne entrevue.

Écrire un article pour un magazine ou un journal

Vous avez envie d'écrire? Plusieurs magazines ou revues de vulgarisation scientifique publient des articles rédigés par des chercheurs. Il peut s'agir de publications grand public ou de revues thématiques destinées à un lectorat plus restreint, mais non spécialisé. Il vous suffira de jeter un coup d'œil dans un stand à journaux ou à la bibliothèque de votre établissement pour choisir la publication qui convient le mieux à la diffusion de vos recherches. La meilleure façon de procéder consiste à communiquer directement avec la rédaction pour proposer un sujet d'article. Il est déconseillé de passer du temps à mettre la dernière main à un texte avant de s'assurer de l'intérêt des responsables de la publication visée.

Par ailleurs, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) finance dans plusieurs universités canadiennes le programme ÉCLATS , qui permet à des étudiants en science et en génie de faire un stage de rédaction en vulgarisation scientifique dans leur université.

Exemples

  • Jacques-Yves Gauthier, chercheur au Centre de recherche thérapeutique Merck Frosst, a publié deux articles dans la revue Découvrir, autrefois la revue Interface. Le premier, intitulé «  Bientôt de nouveaux anti-inflammatoires  » a été repris par la revue française La Recherche, tandis que le second, «  Singulair, petite histoire d'une découverte  », lui a valu le prix de l'auteur de l'année décerné par la revue Découvrir. M. Gauthier a également été entraîneur de l'équipe canadienne pour les Olympiades internationales de chimie. Il est juge en chef de la finale québécoise des expo-sciences depuis 1994.
  • Jozée Sarrazin, titulaire d'une bourse postdoctorale au Woods Hole Oceanographic Institution, a publié dans Québec Science deux articles : «  La pêche aux cheminées  » et «  À la recherche de vies étranges 2 000 m sous les mers  ». Cette chercheuse figure également parmi les lauréats du Concours de vulgarisation de 1997 organisé par l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences (Acfas).
  • Daniel-Philippe Natton, professeur à l'Institut de recherche en biologie végétale de l'Université de Montréal, a publié dans la revue Quatre-Temps un article intitulé «  L'ABC de l'ADN  ».
  • Bernard Chapais, professeur à l'Université de Montréal, a publié deux articles dans la revue La Recherche : «  Machiavel chez les macaques  » et «  Les initiatives sexuelles des femelles singes  ».
  • Dans le cadre du programme ÉCLATS , Isabelle Charron et Emmanuelle Lewis, étudiantes à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval, ont publié dix articles dans le Bulletin des agriculteurs au cours de l'été 2000.

Donner une conférence publique

Si vous ne craignez pas de parler en public et si le contact direct avec les gens vous stimule, vous pouvez donner une conférence publique sur votre domaine de recherche. Les universités, les maisons de la culture et de nombreux autres organismes culturels organisent régulièrement ce type d'événements. Il n'en tient qu'à vous de proposer vos services. Certains chercheurs sont même allés jusqu'à concevoir des spectacles de science!

Exemples

  • Ariel E. Fenster, Joseph Schwarcz et David Harpp, de l'Université McGill, ont conçu le spectacle «  La magie de la chimie  », qui a été présenté plus de 200 fois au Canada et aux États-Unis. En 1992, la Société royale du Canada leur a décerné la médaille McNeil pour leur engagement en vulgarisation scientifique. David Harp a également remporté le prix Michael-Smith en 1996 pour cette activité.
  • Stéphane Durand, chercheur affilié au Centre de recherches mathématiques de l'Université de Montréal, a présenté de très nombreuses conférences publiques dans le cadre des Belles soirées de l'Université de Montréal : «  Qu'est-ce qui fait courir les physiciens?  », «  Les mathématiques dans la nature : du léopard au tournesol  », «  Mathématiques, musique et fractales », «  Se pourrait-il que l'Univers ait 26 dimensions? Et si oui, où se cachent les 22 dimensions manquantes?  », «  La réalité : rêve ou illusion? Einstein avait-il tort?  », «  Les voyages dans le temps sont-ils possibles?  », pour ne nommer que celles-là.
  • Marcel Leblanc, maintenant professeur émérite de physique à l'Université d'Ottawa, a présenté, depuis 30 ans, une conférence spectaculaire sur la physique devant plus de 400 groupes scolaires et de nombreux adultes. Il a reçu la médaille McNeil en 1999 de la Société royale du Canada pour ses activités de sensibilisation du public aux sciences.

Participer à un concours de vulgarisation scientifique

Vous pouvez participer à un concours de vulgarisation scientifique comme ceux organisés par l'Acfas ou par l'Association des communicateurs scientifiques.

Participer à un débat

Les OGM, le traitement de l'eau potable, la pollution des lacs, etc. – il ne se passe pas une semaine sans qu'une question à caractère scientifique fasse l'actualité. Si vos recherches jettent un éclairage nouveau sur un sujet faisant l'objet d'une controverse, vous pouvez décider d'exprimer votre point de vue en tant que chercheur soit en participant à un débat public, soit en faisant parvenir un texte (article d'opinion ou lettre) à un quotidien ou à une revue.

Rencontrer des jeunes

Plusieurs organismes offrent à des jeunes la possibilité de rencontrer des chercheurs pour ainsi les encourager à se diriger vers une carrière en science ou en technologie. Ainsi, la Société pour la promotion des sciences organise au Québec la visite de scientifiques dans les écoles (programme Innovateurs à l'école) ou dans les bibliothèques (programme La science se livre). Les Scientifines permettent à des femmes scientifiques de rencontrer des jeunes filles de milieux défavorisés. L'Association des directeurs de la recherche industrielle du Québec organise également, dans le cadre de son programme Opération relève, des visites de chercheurs dans les écoles.

Exemples

  • Jeremy McNeil, professeur de biologie à l'Université Laval, rencontre chaque année plus de 2 000 élèves au Canada et en Europe pour leur parler des similitudes existant entre les activités des insectes et celles des hommes. Il a reçu en 1998 la médaille McNeil de la Société royale du Canada pour son engagement en vulgarisation scientifique.
  • Pierre Depommier, professeur au Département de physique nucléaire de l'Université de Montréal, compte parmi la centaine de participants au programme Innovateurs à l'école. Il donne à des élèves des niveaux primaire et secondaire une présentation sur la physique nucléaire intitulée «  La radioactivité a 100 ans  ».
  • Isabelle Déchène, étudiante au doctorat en mathématiques à l'Université McGill, également dans le cadre du programme Innovateurs à l'école, donne une présentation sur la cryptographie intitulée «  Top secret  » s'adressant aux élèves des niveaux primaire et secondaire.
  • Dominique Pelletier, entomologiste aux Services Biocontrôle Inc., a donné une présentation sur les insectes à partir du roman jeunesse «  Alerte à l'insectarium  », à la Bibliothèque scolaire Marie-Victorin, dans le cadre du programme La science se livre.
  • Marie-Christine Forget, ingénieure chez Opal RT Technologie, donne des ateliers sur l'électricité dans le cadre des Scientifines.
  • Jean-Éric Lacoste, chimiste chez Biochem Pharma, et Patrick Charbonneau, étudiant en chimie à l'Université McGill, ont rencontré une classe de cinquième secondaire de l'école Léopol-Grasset dans le cadre du programme Opération relève.

Concevoir du matériel de sensibilisation à la science et à la technologie pour les jeunes

Vous pouvez aussi mettre à profit vos compétences et celles de vos étudiants pour élaborer du matériel pédagogique destiné aux élèves des niveaux primaire et secondaire.

Exemples

  • Pierre Choquette, professeur à la Faculté de génie de l'Université Laval, coordonne un vaste projet en vertu duquel des étudiants et des professeurs de l'Université Laval et de cinq cégeps élaborent à l'intention des élèves du niveau secondaire des modules leur permettant de découvrir la science et la technologie.

Rédiger un livre de vulgarisation scientifique sur son domaine de recherche ou sur la science en général

Certains scientifiques passionnés de vulgarisation vont jusqu'à rédiger des ouvrages accessibles au grand public pour présenter leur domaine de recherche ou les grands enjeux qui s'y rattachent. Il s'agit là d'une entreprise de plus longue haleine. Exemples
  • Stéphane Durand, chercheur affilié au Centre de recherches mathématiques de l'Université de Montréal, est l'auteur de La relativité animée, paru aux Éditions Griffon d'Argile en 1999, et coauteur de La science par ceux qui la font : dix entretiens sur les connaissances actuelles, paru chez Liber en 1998.
  • Cyril Barrette, professeur de biologie à l'Université Laval, a publié un ouvrage sur l'évolution intitulé Le miroir du monde, évolution par sélection naturelle et mystère de la nature humaine, aux Éditions Multimondes au printemps 2000.

Produire un CD-ROM ou un DVD

Les nouvelles technologies multimédias offrent maintenant la possibilité de diffuser des contenus scientifiques de façon très vivante et interactive. Elles permettent d'utiliser à la fois des textes, des photos, des enregistrements sonores, des images vidéo ou même des jeux.

Exemples

  • Kim Juniper, professeur d'océanographie au GEOTOP de l'Université du Québec à Montréal, a réalisé le CD-ROM Oasis sur la biologie et la géologie des sources hydrothermales.
  • Paul Hebert, professeur de zoologie à l'Université de Guelph, a produit sept CD-ROM sur les pluies acides, ainsi que sur la faune et l'environnement aquatique des Grands Lacs.

Créer un site Web de vulgarisation scientifique

Toujours dans les nouvelles technologies, vous pouvez décider de créer seul ou en collaboration avec d'autres chercheurs un site Web pour présenter votre domaine de recherche de manière à le rendre accessible aux profanes. Ce site servira non seulement au grand public et à vos futurs étudiants, mais également aux journalistes, très friands de ce genre d'information.

Exemples

  • Claude Crépeau et Gilles Brassard, du Département d'informatique et de recherche opérationnelle de l'Université de Montréal, ont conçu en collaboration avec quatre collègues un site Web pour vulgariser le phénomène de la téléportation quantique (www.iro.umontreal.ca/~crepeau/PRL93/TELE.html).
  • David Sénechal et Gilbert Vachon, du Département de physique de l'Université de Sherbrooke, publient deux fois l'an L'Attracteur, bulletin électronique de vulgarisation scientifique sur les sciences physiques. Certains articles sont écrits dans le cadre d'un stage en communication scientifique par des finissants du niveau collégial qui ont l'intention de s'inscrire au premier cycle universitaire en physique (www.physique.usherb.ca).

Participer à une production télévisuelle ou radiophonique

Certains scientifiques vont même jusqu'à animer des émissions scientifiques que présentent des chaînes spécialisées. D'autres agissent de façon régulière comme rédacteur ou consultant pour des productions télévisuelles

Exemples
  • Jean-Marie de Koninck, professeur au Département de mathématiques et de statistique de l'Université Laval, a animé l'émission «  C'est mathématique!  » au Canal Z.
  • Elvire Vaucher, chercheuse en neurosciences au Centre de recherche de l'Hôpital Douglas, agit comme conseillère et rédactrice des textes des infographies pour la série télévisée sur la santé mentale «  Oppression  » diffusée à Télé Québec.
  • Bruno Lamolet, étudiant au doctorat à l'IRCM, a été en 1998 chroniqueur à l'émission «  Planète B  » de la radio communautaire CIBL.

Participer à un babillard électronique pour répondre aux questions des jeunes

Il existe plusieurs babillards électroniques, comme ProfNet's, où les jeunes peuvent poser leurs questions aux scientifiques. Vous pouvez collaborer à ProfNet en donnant votre nom comme personne-ressource.

Être conseiller pour une exposition scientifique

De plus en plus de musées ou d'autres institutions conçoivent des expositions temporaires ou permanentes à caractère scientifique, et la participation de chercheurs, en tant que conseillers, leur est essentielle pour concevoir, mais surtout valider, le contenu des pièces exposées ou des activités d'animation.

Exemples

  • Yves Camus, ingénieur à Hydro-Québec, et son collègue Jacques Audet ont collaboré à la conception d'une borne interactive sur la gestion des réseaux électriques pour le nouveau Centre interactif des sciences iSci.
  • Marc-André Sirard, professeur de biologie de la reproduction à l'Université Laval, a collaboré au contenu de l'exposition «  Métissage  » conçue par Robert Lepage pour le Musée de la civilisation de Québec.
  • Thomas Hudson, directeur du Centre génomique de Montréal, a rédigé le contenu d'une affiche sur les contributions canadiennes au Projet du génome humain, pour le Centre iSci.
  • François Belzile, professeur de biologie à l'Université Laval, a collaboré à la conception d'un jeu sur la transgénèse pour le Centre iSci.
  • Cyril Barrette, professeur de biologie à l'Université Laval, collabore à l'élaboration de certains ateliers éducatifs offerts aux jeunes par le Musée de la civilisation de Québec.
  • Organiser une journée portes ouvertes

    Les journées portes ouvertes attirent souvent de très nombreux visiteurs ainsi que des journalistes. Elles représentent une excellente occasion de faire connaître vos travaux auprès du grand public et de mettre en valeur votre unité de recherche et votre établissement.

Être parrain ou juge d'une expo-sciences

Vous pouvez contribuer à inciter les jeunes à entreprendre une carrière scientifique en collaborant à leurs réalisations dans le cadre d'une expo-sciences ou d'un autre concours scientifique, soit comme parrain, soit comme juge. Au Québec, les expo-sciences sont organisées par le Conseil de développement du loisir scientifique.

Exemples

  • Stéphane Bastianetto, chercheur postdoctoral au Centre de recherche de l'Hôpital Douglas, a parrainé David Laflamme, étudiant de cinquième secondaire pour son projet d'expo-sciences. Ce dernier a obtenu le premier prix à la finale québécoise 2000.
  • Serge Caron, ingénieur chez Nortel, est depuis plusieurs années juge en chef des expo-sciences de la région de Montréal.
  • Jeremy McNeil a été juge à la World European Research Fair tenue à Hanovre en octobre 2000.
  • Roland Brousseau, chercheur à l'Institut de recherche en biotechnologie, a parrainé Romina Perri, étudiante de quatrième secondaire, pour son projet présenté au Défi Biotech Avantis 2000.
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Mise à jour :  2004-01-05

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