Drapeau du Canada   Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
,

,

Normalisation des sites Internet,


Section de la navigation et de la présentation

Aperçu

La prestation électronique des services offre aux Canadiens et Canadiennes d'excellentes occasions de se renseigner sur les programmes et les services du GdC au moment et à l'endroit de leur choix. Avec les ressources énormes maintenant disponibles en ligne aux sites du GdC, un système de navigation cohérent et logique permettra d'en améliorer l'accès. Une navigation efficace repose sur l'application cohérente de normes à la fois visibles et invisibles pour l'utilisateur final. Des barres de menu bien conçues et disposées stratégiquement présentent aux utilisateurs des indices visuels pour naviguer sur le site; les fonctions de recherche simplifient la recherche d'une information précise. Le regroupement de tous les sites du GdC dans un seul domaine et la normalisation des adresses URL permettent d'améliorer davantage ces éléments.

La normalisation des sites Web pour un groupe d'institutions apparentées pose un réel défi. Les institutions du GdC offrent une énorme variété de programmes et de services, qui répondent souvent à des objectifs bien précis d'un auditoire déterminé. Dans certains cas, le site se limite à l'offre d'information uniquement. Dans d'autres cas, il peut faciliter la prestation d'un service particulier. Les normes et lignes directrices sur la navigation et la présentation offrent un juste équilibre qui permet de conserver un niveau d'intégrité convenable tout en accordant aux institutions suffisamment de liberté pour qu'elles puissent préparer des documents Web qui servent à toute une gamme de fonctions.

La création d'un site Web n'est pas une activité ponctuelle : les sites bien conçus sont en constante évolution. Les révisions sont habituellement liées à plusieurs facteurs ou besoins : commentaires des utilisateurs, meilleure compréhension des scénarios d'utilisation, meilleure définition des objectifs de communication, développement de nouveaux documents, modification de la documentation existante et ajout de nouvelles options interactives. De la même manière, les normes et lignes directrices de la NSI évolueront constamment.

Haut de la page

Conception des sites Web

La conception et la mise au point du site doivent s'effectuer en tenant compte du point de vue de l'utilisateur et la période d'essais est une étape nécessaire. Une conception cohérente du contenu est intrinsèquement liée à la mise en page, à la typographie, aux normes graphiques, à l'utilisation de symboles et à la spécification de mesures pouvant s'appliquer à tous les documents Web du GdC, peu importe leur fonction, pour établir un cadre normalisé.

La sobriété est la règle d'or à observer dans la conception des documents Web. Les fichiers graphiques devraient être le plus petit possible pour en faciliter la livraison rapide par le biais de la technologie de l'utilisateur final, et ils devraient contenir des équivalents textuels pour s'assurer que tous les utilisateurs peuvent obtenir une description du contenu du graphique et en connaître l'objectif. On devrait informer l'utilisateur de la taille des gros fichiers et des formats non-standards, c.-à.d. supérieure à 640 pixels. Les aides à la navigation, telles que les boutons et les hyperliens, devraient être bien conçues et faciles à utiliser.

Aucune norme ou ligne directrice précise ne pourrait couvrir adéquatement l'utilisation des images. On recommande donc de limiter au minimum l'information visuelle non essentielle sur les sites Web. Les images doivent être accompagnées des balises ALT  appropriées pour s'assurer que tous les utilisateurs obtiennent de l'information sur le but de l'image et qu'ils peuvent déterminer la destination des images qui servent de liena.

Les institutions du GdC sont libres d'utiliser les technologies Web et multimédias qu'elles désirent pour améliorer l'apparence de leurs sites, à la condition que tous les éléments sur leur site principal puissent être accessibles universellement. Les concepteurs de pages Web et les fournisseurs de contenu Web peuvent conserver des versions de remplacement des sites offrant des démonstrations de technologies de pointe, de formats de remplacement ou de composantes multimédia interactives. Ces sites doivent toutefois être présentés comme sites secondaires et comporter les hyperliens appropriés si on s'attend à ce que l'utilisateur télécharge un logiciel ou des plugiciels pour exploiter les composantes multimédia.

Haut de la page

Images

Des images bien conçues et soigneusement placées peuvent améliorer l'attrait visuel et le contenu des sites Web. Toutefois, l'affichage de grandes images prend beaucoup trop de temps ce qui peut inciter l'utilisateur à quitter le site. De nombreux utilisateurs préfère désactiver l'affichage des graphiques. D'autres ne possèdent pas de navigateur graphique ou ne peuvent voir l'écran en raison d'un handicap visuel. Il faudrait donc réduire le nombre d'images sur les sites Web du GdC. De plus, toutes les images (graphiques, photographies, icônes, etc.) devraient être accompagnées d'équivalents textuels descriptifs pour que tous les utilisateurs puissent obtenir la même information. Lorsque les images sont des liens vers d'autres pages Web du site ou vers d'autres sites, il faut absolument l'indiquer. Au lieu d'afficher en direct des graphiques de grande taille sur leur page, les concepteurs de pages Web peuvent opter pour une version réduite de l'image et s'en servir pour établir un lien vers l'image pleine grandeur. Ils devraient aussi indiquer la taille et le format du fichier de l'image pleine grandeur.

Haut de la page

Images et textes animés ou défilants

On peut recourir à divers mécanismes simples pour ajouter un élément de mouvement aux textes ou aux graphiques, pour en rehausser l'attrait visuel, pour ajouter un certain degré de divertissement ou pour servir d'autres fins légitimes dans le contexte d'un site Web particulier. Les Directives pour l'accessibilité aux contenus Web du W3C n'interdisent pas l'utilisation d'images et de textes animés ou défilants. Par contre, elles fournissent des instructions formelles sur la façon de les insérer dans un site sans en réduire l'accessibilité. Lorsque ces éléments sont utilisés, ils ne devraient pas s'activer automatiquement. Ils devraient plutôt être contrôlés par l'utilisateur, c'est-à-dire que leur activation ou désactivation se fera à la demande expresse de l'utilisateur. De plus, il faut fournir un équivalent textuel à chaque élément non textuel (par exemple à l'aide de l'attribut ALT ou LONGDESC). S'il y a le moindre doute quant à la valeur de l'image ou du texte animé ou défilant, il faut l'enlever du site.

Haut de la page

Éléments textuels

À l'instar des éléments visuels, le texte des sites Web doit être clair et concis. Le contenu devrait ne devrait pas occuper plus d'une ou deux pages d'écran puisque les utilisateurs n'aiment pas parcourir indéfiniment de longs documents. Toute l'information doit être accessible en format « texte seul ». Il faut utiliser la même taille de caractère pour tous les en-têtes, et la même taille de caractère pour tout le corps du texte. On peut ensuite faire des distinctions hiérarchiques en utilisant d'autres caractéristiques de polices de caractères, telles que les caractères de types gras et italiques. On devrait informer l'utilisateur de la taille des gros fichiers et de l'utilisation de fichier en formats non-standards. Les concepteurs devraient structurer l'information pour qu'elle soit relativement facile à mettre à jour.

Haut de la page

Typographie

La typographie utilisée peut améliorer ou altérer considérablement l'attrait visuel global d'un site. Même si l'utilisateur a le contrôle ultime sur la présentation du texte, et que les polices de caractères sont affichées telles qu'elles ont été codées seulement lorsque les navigateurs sont réglés à l'option par défaut, la présentation avec police uniforme offre de nombreux avantages.

Haut de la page

Mise en page

La mise en page est une composante de la Normalisation des sites Internet. Certains styles courants de mise en page constituent une barrière pour les personnes qui utilisent des dispositifs d'aide et des technologies non graphiques. Pour éviter de tels problèmes, il suffit de concevoir des pages Web bien pensées, conformément aux directives de la NSI et du W3C.

L'accessibilité n'est pas le seul facteur dont il faut tenir compte dans la mise en page. Outre les barres de menu obligatoires et l'identification du PCIM, l'adoption d'une approche commune pour l'organisation des contenus joue un rôle majeur dans l'uniformisation visuelle des sites gouvernementaux, qui se comptent par milliers. L'adoption d'une mise en page simple en une colonne répond aux exigences de la navigation de troisième niveau et permet l'utilisation de thèmes créatifs. De plus, la longueur des lignes du corps du texte rend la lecture plus facile. Une telle mise en page fixe dans des espaces déterminés les éléments graphiques d'identification d'un site gouvernemental et crée une harmonie entre la présentation du contenu et les éléments graphiques obligatoires. Les spécifications se trouvent dans la Boîte à outils de la NSI.

Il incombe à chaque concepteur de contenus Web du gouvernement du Canada de créer des sites auxquels tous pourront avoir accès. Le World Wide Web Consortium, fournit de l'information sur l'utilisation efficace des tableaux pour la mise en page des images et la présentation des données. (Cet hyperlien donne accès à un site d'un organisme qui n'est pas assujetti à la Loi sur les langues officielles. L'information qui s'y trouve est donc dans la langue du site.)

Les normes 7.1, 7.2 et 7.3 concernent la navigation et le format, et les langues officielles.


Norme 6.1

Toutes les pages Web du GdC doivent comporter la barre de menu commune placée au haut de chaque page Web pour faciliter la navigation à l'intérieur de chaque site et d'un site à l'autre du GdC. Les options de la barre de menus du GdC doivent apparaître dans cet ordre et comprendre : langue (English / Français) (pour les sites bilingues seulement), Contactez-nous, Aide, Recherche et Site du Canada.

Historique des versions


Versions Action Date d'application Autorité
Version 1.0 Première approbation 2000-05-04 Lettre aux Sous-ministres
Version 1.1 Mise à jour de l'interprétation 2005-09-21 Lettre aux Sous-ministres

Justification

L'utilisation cohérente d'une barre de menu commune permet de s'y retrouver plus facilement sur les sites du GdC et assure la cohérence des fonctions clés sur tous les sites Web du GdC.

,

Interprétation (Mise à jour)

Pour faciliter la navigation dans les sites de chaque institution du GdC et entre les sites des diverses institutions du GdC, on a élaboré une barre de menu commune pour l'amélioration de services précis. Placés bien en évidence au haut de chaque document Web du GdC, les boutons de la barre de menu commune fournissent des liens directs vers des outils de navigation cruciaux. Ces boutons sont placés de telle manière que les boutons les plus importants occupent des positions stratégiques. Par exemple, le bouton « Français» ou « Anglais », selon le cas, et le bouton « Site du Canada » devraient être placés à l'extrême gauche et à l'extrême droite (respectivement) de la barre de menu commune. La barre de menu commune des sites unilingues est légèrement différente.

La largeur des pages Web du gouvernement du Canada doit être d'au moins 600 pixels. Les dimensions de la largeur des éléments de page seront comme suit :

  • En‑tête - largeur fixe, 600 pixels.
  • Pied de page - largeur fixe, 600 pixels.
  • Première colonne (navigation vers la gauche) – largeur fixe de 132 pixels
  • Deuxième colonne (espace vertical blanc) – largeur fixe de 18 pixels
  • Troisième colonne (zone de contenu) : largeur minimale de la colonne de 450 pixels.
    Exceptionnellement, lorsqu'il est impossible d'adapter du contenu spécifique (p. ex., cartes, grands tableaux, graphiques, etc.) à la largeur type de 450 pixels en l'entourant ou le linéarisant, le contenu peut se prolonger vers la droite au‑delà des 450 pixels.
    Lorsque le contenu dépasse la frontière des 450 pixels, il faut fournir une version convenant à l'impression sur du papier standards de 8-1/2" x 11" (21.6 cm x 27.9 cm).

Sur le menu commun, les boutons doivent avoir un fond noir; le texte, lui, doit être blanc, justifié à gauche et d'une taille d'au moins 9 pixels. Les boutons mesurent 14 pixels de haut et 89 de large; un espace d'un pixel est laissé entre chaque bouton. La barre du menu commun doit apparaître sur toutes les pages HTML avec les autres éléments obligatoires. Voir les spécifications.

English
Lien donnant accès au contenu dans l'autre langue officielle. : Scripts de changement de langue
    
Contactez-nous
Permet aux utilisateurs d'envoyer du courriel ou de trouver l'information nécessaire pour utiliser d'autres supports pour la communication (numéros de téléphone et de télécopieur, adresses municipale et postale, etc.) avec l'organisme ou ses fonctionnaires délégués.
Pratique exemplaire : Contactez-nous
    
Aide
Fournit un lien avec le document renfermant une carte du site et d'autres informations d'aide telle que la foire aux questions ou d'autres informations à l'intention de l'utilisateur.
Pratique exemplaire : http://www.ec.gc.ca/Help_f.html 
    
Recherche
Fournit un lien avec les systèmes de recherche et de récupération qui permet à l'utilisateur d'obtenir de l'information sur un sujet particulier dans n'importe quel site du GdC. : Comment faire vos pages de recherche plus accessibles
Pratique exemplaire : http://www.seniors.gc.ca/searchadvanced.jsp?&font=0&userLanguage=fr
   
Site du Canada
Fournit un lien direct avec le site Web du gouvernement du Canada.

Sites Web et documents Web

Les normes de la NSI doivent être observées pour toutes les pages de navigation HTML des sites du gouvernement du Canada. En ce qui concerne les versions téléchargeables dans des formats autres que HTML (.doc, .rtf, .pdf, .txt, .wpd), la mise en oeuvre des barres de menu n'est pas exigée. Toutefois, les normes de la NSI touchant le Programme de coordination de l'image de marque, les langues officielles, les avis importants, les ententes de collaboration et l'accessibilité sont obligatoires.

Haut de la page

6.1 Pratiques exemplaires

Barre de menu commune

Les pratiques exemplaires ci-dessous visent à aider les institutions à normaliser le genre d'information à laquelle on doit avoir accès lorsque l'on appuie sur l'un ou l'autre des boutons de la barre de menu commune.

Haut de la page

Bouton de langue English / Français

Sites Web bilingues : Ce bouton fournit un lien direct vers le contenu de la page dans l'autre langue officielle. Scripts de changement de langue.

Sites Web unilingues : Ce bouton devrait être étiqueté « Désistement » et diriger l'utilisateur vers la page de bienvenue unilingue où figure un lien vers l'information bilingue du ministère et (ou) de l'organisme. La Boîte à outils du Programme de coordination de l'image de marque contient les spécifications et des directives sur la façon de créer un site Web unilingue.

Sites Web multilingues : Le Groupe de travail technique de la NSI fournira des directives sous forme de pratiques exemplaires sur la façon de permettre la navigation dans le contenu du GdC disponible dans d'autres langues que les deux langues officielles.

Haut de la page

Page « Contactez-nous »

Haut de la page

Page « Aide »

  • Fournir un lien vers la carte du site ou une liste alphabétique des produits offerts sur le site.
  • Donner un aperçu des caractéristiques d'accessibilité offertes sur votre site. Par exemple, clés d'accès.
  • Décrire les formats disponibles dans l'ensemble de votre site. Veuillez consulter la page d'Aide de ce site Web pour obtenir davantage d'information et des exemples.
  • Fournir un lien pour obtenir de l'aide technique advenant des problèmes sur le site Web ou dans le cas des utilisateurs qui ont des problèmes à accéder à l'information sur le site. Par exemple, lien vers l'adresse de courrier électronique du webmestre.
  • Fournir un lien vers la page « Contactez-nous » du site Web.
  • Fournir de l'information d'aide particulière ainsi que des liens vers de l'aide plus générale de l'institution.

Haut de la page

Page « Recherche »

  • Ce bouton devrait permettre d'accéder aux systèmes de recherche et d'extraction qui permettent aux utilisateurs d'obtenir de l'information sur un sujet particulier dans n'importe quel site Web du GdC. Comment créer une page de recherche accessible.
  • Fournir de l'aide détaillée sur la façon d'effectuer la recherche d'information sur votre site en donnant des exemples d'une recherche simple et d'une recherche avancée. Le cas échéant, on vous incite à donner de l'information sur la façon d'effectuer des recherches dans d'autres langues ainsi que d'utiliser d'autres caractères. Vous pouvez également inclure le logiciel Termium avec ses fonctions et services.
  • Fournir des liens vers d'autres niveaux de recherche au sein de votre institution.
  • Fournir un lien vers la page de recherche AltaVista du site du Canada.

Pour vous assurer que les utilisateurs sont en mesure de trouver facilement l'information sur votre site, vous devez effectuer, pour les ressources HTML, la mise en oeuvre appropriée de la norme 6.3 sur les métadonnées de la Normalisation des sites.

Haut de la page

Bouton Site du Canada

  • Fournir un lien direct vers le site Web du gouvernement du Canada. Lorsque votre site est un intranet du GdC, fournir un lien vers le site Web Publiservice du GdC.
  • Lorsque vous établissez un lien d'une page de contenu anglais vers le site Publiservice et (ou) le Site du Canada, prévoyez toujours un lien vers la page d'index du site et jamais vers la page d'accueil puisque l'utilisateur devra alors ré-effectuer son choix de langue.

Norme 6.2

Toutes les pages Web du GdC doivent comprendre une barre de menu institutionnelle dont l'apparence et l'emplacement devront s'apparenter à la barre de menu commune. Le nombre de boutons et la terminologie devront être choisis en fonction de la nécessité de décrire en langage simple les programmes et les services offerts par l'organisation.
Ministère, Direction / Secteur, Division

Justification

L'établissement d'une norme quant à la présentation et à l'emplacement de la barre de menu institutionnelle principale facilite l'atteinte des objectifs de la NSI en matière de navigation et renforcera les objectifs aux niveaux de la communication et de l'identification.

,

Interprétation

La barre de menu institutionnelle est une caractéristique clé de la prestation des services à l'intérieur d'un site particulier. Chaque site et sous-site du GdC devra adopter une terminologie, sur les boutons des barres de menu, qui reflète ses propres programmes et services. Il faudra toutefois qu'il y ait un certain degré de normalisation pour renforcer les objectifs visés par la NSI. Comme on s'attend à une certaine similarité au niveau du contenu des barres de menu institutionnelles d'un site à l'autre, pour assurer la normalisation des sites, le concepteur de pages Web devrait envisager la possibilité d'y inclure les éléments standards suivants : Quoi de neuf, Publications / Catalogue, Menu / Contenu, Accueil / Précédent / Suivant, Programmes et services, Index, Soumettre / Commander.

La norme exige un emplacement et une apparence cohérents de la barre de menu institutionnelle principale. Les institutions peuvent choisir la couleur, le nombre de boutons (jusqu'à 10) et le contenu de leur barre de menu institutionnelle principale, mais la dimension et la présentation de cette barre de menu doivent être conformes à celles de la barre de menu commune. De plus, la barre de menu principale de l'institution doit être placée directement sous la barre de menu commune. Il faudra choisir avec soin la terminologie sur les boutons de la barre de menu afin de s'assurer qu'elle est bien claire pour l'utilisateur final, qui peut ne pas comprendre les expressions et la terminologie utilisées à l'interne pour décrire les divers programmes ou services.

Les institutions du GdC peuvent mettre au point des systèmes de menus secondaires, au besoin. Les institutions ayant de nombreux sites Web ou de nombreux niveaux de contenu peuvent avoir besoin de cette aide à la navigation additionnelle. Ces menus secondaires devraient être placés dans la colonne de gauche des documents de contenu. Ils peuvent incorporer une approche thématique plus graphique ou visuelle pour l'affichage des options de navigation que celle utilisée dans la barre de menu commune. Les menus secondaires devraient être conçus en accordant toute l'attention nécessaire aux questions d'accessibilité et ils devraient offrir un complément visuel agréable à la mise en page du document global.

La barre de menu principale des institutions devrait renfermer des liens menant aux sujets les plus importants à l'échelle de toute l'institution ou aux fonctions majeures qui ne sont pas incluses sur la barre de menu commune. Le menu secondaire, par contre, peut renfermer des liens menant à un contenu particulier, tel que les sous-sites, les programmes et les services de l'institution ou menant à des fichiers dont le contenu est volumineux.


Norme 6.3

Tous les sites Web du GdC doivent adopter les cinq métabalises suivantes comme norme de métadonnées aux fins de la description des ressources du Web : titre, créateur, langue de la ressource, date et index idéologique normalisé. Générateur de métabalises.

Définitions de la norme des métadonnées pour la Normalisation des sites Internet et exemples en HTML

NCTTI 39: Normes de l'information et de la technologie du Conseil du Trésor, Partie 1 : Norme des métadonnées du Gouvernement en direct

Le générateur de métabalises est un outil qui accepte l'information entrée par l'utilisateur et génère du code HTML en accord avec cette norme. Le code HTML peut ensuite être copié / collé dans une page HTML.

Ces cinq éléments de métadonnées font partie de l'ensemble des éléments de métadonnées dit « Dublin Core » [Nota : voir aussi le document original en anglais seulement : « Dublin Core »], lequel comprend 15 métadonnées. C'est la principale norme internationale sur les métadonnées, pour la recherche de ressources en ligne.

,

Justification

Les métadonnées constituent des outils importants pour la description et la gestion des produits d'information. Disposer d'un système efficace dans ce domaine s'avère d'autant plus important que les ressources d'information sont le plus souvent invisibles, car elles demeurent enfouies dans une base de données ou un site Web jusqu'à ce qu'un utilisateur lance une requête pour repérer des renseignements dont il a besoin. Tant pour nous que pour notre clientèle, le repérage des renseignements dont nous avons besoin est tributaire d'une utilisation efficace des balises qui décrivent les produits d'information. Pour savoir que la chaise sur laquelle vous êtes assis est une chaise, vous n'êtes pas obligé d'interpréter son code à barre, mais un document virtuel reste invisible tant qu'un outil de recherche ne repère pas son texte ou ses métabalises.

Une méthodologie systématisée d'attribution et de structuration des métadonnées procure différents avantages :

  • Pertinence : La présence d'informations reconnues par les moteurs de recherche peut servir à repérer les documents pertinents dans des corpus d'envergure, comme les sites Web et les bases de données, où la recherche textuelle générerait des listes de résultats trop volumineuses contenant de nombreux documents sans rapport avec la recherche.
  • Identification : Il devient possible de fournir à l'utilisateur des renseignements comme la date de création et l'auteur du document et de lui suggérer des ressources d'information supplémentaires. Sur la plupart des sites Web du gouvernement, l'utilisateur n'est pas en mesure de savoir si les documents repérés datent de cinq jours ou de cinq ans. Parfois l'utilisateur recherche les plus récents, parfois les plus anciens. Les métadonnées aident l'utilisateur à savoir si l'information est fiable et à jour.
  • Inventaire : Disposer d'une liste des informations détenues par le gouvernement facilite la gestion, le repérage, les mises à jour, l'analyse et l'utilisation de ces informations.
  • Cohérence : La norme Dublin Core, une norme internationale sur les métadonnées, fournit un cadre de travail et des règles d'utilisation des métadonnées pouvant s'appliquer de façon uniforme à la grandeur de vastes organisations diversifiées comme le gouvernement du Canada. Dans l'environnement ainsi créé, l'utilisateur est en mesure de chercher et de repérer les renseignements voulus, même s'il ne sait pas de quel ministère ils proviennent, ni de quel programme ils relèvent.
  • Interopérabilité : Une norme internationale, telle la norme Dublin Core, est un moyen de permettre aux moteurs de recherche et à d'autres applications électroniques (grâce, par exemple, aux langages HTML et XML) de reconnaître la présence et la nature des ressources d'information électroniques et de faciliter la migration de l'information entre ces applications et les systèmes de recherche.
  • Respect des politiques : L'utilisation des métadonnées est un élément crucial face aux objectifs de connaissance et de repérage de l'information énoncés dans la politique de Gestion des renseignements détenus par le gouvernement (GRDG).

Pour plus d'information, consultez le document : Choix et mise en oeuvre d'une norme sur les métadonnées pour le gouvernement du Canada

Haut de la page

Interprétation

Les métadonnées sont essentiellement de l'information au sujet de l'information, c'est-à-dire des éléments qui définissent et décrivent de manière standard d'autres données. La norme NSI s'appuie sur l'initiative Dublin Core, et exige que les organismes du GdC décrivent leurs ressources Internet en utilisant les cinq métabalises suivantes dans les en-têtes des documents : titre, créateur, langue de la ressource, date et index idéologique normalisé. Lien : Définitions de la norme des métadonnées pour la NSI et exemples en HTML.

Le site du Canada est pourvu d'un moteur de recherche Web qui indexe les sites des ministères afin de créer un index central et consultable. À mesure que les ministères créeront des métabalises pour décrire leurs fonds d'information, le moteur incorporera ces enregistrements dans l'index central. L'index de recherche du site du Canada sera configuré pour reconnaître les métabalises Dublin Core et les utiliser pour classer et afficher les résultats.

Haut de la page

6.3 Pratiques exemplaires

Outre l'utilisation de ces métabalises obligatoires pour les sites Web du GdC, les développeurs de sites Web devraient également s'assurer que l'élément HTML Title et deux méta-éléments HTML, Description et Keywords, sont spécifiés. Les auteurs devraient utiliser l'élément Title pour identifier le contenu d'un document. Comme les utilisateurs consultent souvent des documents hors contexte, les auteurs devraient utiliser des titres riches en contexte. Le contenu de la balise HTML Title est affiché dans l'en-tête du navigateur Web, dans les signets et dans les résultats de recherche. Les moteurs de recherche actuels peuvent utiliser le contenu de la balise Keywords pour obtenir des résultats plus précis. Le contenu de la balise Description peut être affiché dans le sommaire des résultats de la recherche. La longueur d'affichage de ces éléments est limitée par les navigateurs et les moteurs de recherche.

Pour les ministères ou les sites Web nécessitant des éléments de métadonnées additionnels, on devrait utiliser comme point de départ les éléments du Dublin Core [Nota : voir aussi le document original en anglais seulement : Dublin Core]. Conformément au cadre de mise en oeuvre des métadonnées pour le gouvernement du Canada, on pourrait concevoir des ensembles d'éléments de métadonnées spécifiques à des domaines particuliers, en se basant sur la norme obligatoire NSI et les autres éléments de métadonnées du Dublin Core.

Indexation des pages Web du gouvernement fédéral : Lignes directrices en vue de l'élaboration d'une politique d'indexation (novembre 2002)

Ces lignes directrices ont été développées par des membres du Groupe de travail du GED sur les métadonnées au cours de l'été 2002, et ont été approuvées lors de la réunion du 17 septembre 2002. Ce document vise les ministères qui développeront des politiques d'indexation de l'élément obligatoire <dc.subject> de la Normalisation des sites Internet.

Deux guides conviviaux sont disponibles dès maintenant sur le site Web du Conseil des bibliothèques du gouvernement fédéral (septembre 2002)

Un Guide de mise en place pour les développeurs des métadonnées propose une aide pratique aux personnes responsables de la création du contenu des métadonnées des pages Web du gouvernement fédéral, conformément à la Normalisation des sites Internet. Le guide explique les tâches qui doivent être accomplies, montre comment créer les renseignements requis et dirige les lecteurs vers d'autres ressources. Il propose aussi des instructions étape par étape sur la façon d'insérer les codes source requis dans un document Web et l'endroit où il faut les insérer.
Un Guide de mise en place pour les gestionnaires des métadonnées offre une aide aux gestionnaires qui doivent s'assurer de la conformité à la NSI.
Les guides ont été rédigés par une équipe interministérielle composée de professionnels des métadonnées provenant de plusieurs disciplines, menée par l'Équipe d'action sur les métadonnées du Conseil des bibliothèques du gouvernement fédéral.
Les guides sont disponibles sur le site Web du Conseil à l'adresse suivante : http://www.collectionscanada.ca/6/37/s37-4016-f.html
Le Conseil des bibliothèques du gouvernement fédéral vous invite à leur envoyer vos commentaires sur les guides à l'adresse suivante : nippni@nlc-bnc.ca.

Comment enregistrer un vocabulaire contrôlé ou un thésaurus à utiliser dans la métabalise « dc.subject » sur les sites Web du gouvernement fédéral :

Enregistrer un vocabulaire normalisé

Haut de la page

Liens

Effectuez une recherche pour sélectionner des descripteurs de sujet :
Thésaurus des sujets de base du Gouvernement du Canada Programme des services de dépôt (Communication Canada)

Définitions de la norme des métadonnées pour la NSI et exemples en HTML

Secrétariat du Conseil du Trésor, Centre des ressources de la gestion de l'information, Références et ressources pour les métadonnées

Matériel de formation relatif à l'application des métadonnées du Dublin Core


Norme 6.4 (Mise à jour)

Toutes les pages Web du gouvernement du Canada doivent afficher un indicateur de date pour faire savoir aux utilisateurs qu'ils sont rendus à la fin de la page et leur indiquer l'actualité du contenu. Tous les indicateurs de l'actualité doivent utiliser la norme ISO pour l'affichage numérique de la date (AAAA-MM-JJ) et au moins l'une des étiquettes suivantes : date de publication, date de modification ou dernière mise à jour.

Historique des versions


Versions Action Date d'application Autorité
Version 1.0 Première approbation 2000-05-04 Lettre aux Sous-ministres
Version 1.1 Mise à jour 2005-09-21 Lettre aux Sous-ministres

Justification

L'indicateur de date informe les utilisateurs de la date du premier affichage (première diffusion ou publication) sur le site Web ou de la date de la dernière mise à jour (modification) de la ressource. Comme il se trouve au bas de la page, l'indicateur de date peut aussi signaler aux utilisateurs qu'ils ont atteint la fin de la page.

Comme les sites Web du GdC sont de plus en plus utilisés pour obtenir une information valable, exacte et à jour à des fins professionnelles et personnelles, il est essentiel que les institutions du GdC fournissent des indicateurs de date clairs aux ressources sur leurs sites Web.

Dans l'industrie, on considère l'inclusion d'un indicateur de date comme une pratique exemplaire attendue des utilisateurs. L'emploi de la norme ISO (AAAA-MM-JJ) permettra d'améliorer l'uniformité dans l'ensemble des sites du GdC.

,

Interprétation

La norme prévoit deux genres de dates : « Date de publication » et « Date de modification ». Les dates doivent être indiquées sous forme numérique, selon la norme ISO (AAAA-MM-JJ). Les deux dates sont définies de la façon suivante :

« Date de publication » : date officielle de diffusion (c.-à.-d. publication sur un site Web) de la ressource.

« Date de modification » : date la plus récente à laquelle la ressource a été substantiellement modifiée et publiée de nouveau sur le site Web. « Dernière mise à jour » est une autre formulation possible. Cependant, l'utilisation de « Date de modification » est privilégiée.

Il faut utiliser la « Date de diffusion » ou la « Date de modification », selon le cas et en conformité avec les définitions ci-dessus.

Ces définitions sont conformes aux Définitions de la norme des métadonnées pour la NSI et exemples en HTML utilisées à la Norme 6.3.  L'encodage de la valeur de la date est défini dans un profil de la norme ISO 8601 [W3CDTF] (en anglais seulement) et observe le format AAAA-MM-JJ.

Haut de la page

6.4 Pratiques exemplaires

Il est utile de prévoir un indicateur normalisé pour signifier à l'utilisateur qu'il a atteint la fin de la page Web.

Les éléments du pied de page de la NSI


Norme 6.5

Tous les sites Web du GdC ne doivent utiliser que les 216 couleurs recommandées pour le Web pour les éléments des sites, y compris les barres de menu et les aides à la navigation, la typographie et les images de fond ainsi que les composantes graphiques simples.

Justification

Seule les 216 couleurs recommandées pour le Web garantissent la compatibilité avec la gamme complète de navigateurs et de plates-formes existants présentement. Il est également bien, sur le plan de la présentation, de choisir une palette de couleurs complémentaires qui offre à l'utilisateur moyen un contraste suffisant.

,

Interprétation

En général, la NSI recommande l'utilisation des 216 couleurs pouvant être utilisées sur le Web dans tous les éléments de présentation de sites pour assurer le meilleur affichage possible dans toutes les plates-formes et tous les systèmes. Les concepteurs de pages Web devraient aussi savoir que le choix des couleurs peut nuire au fonctionnement d'un site Web. Même si l'utilisateur final peut choisir les couleurs qui lui conviennent le mieux, le choix d'une palette de couleurs complémentaires qui offrent un contraste suffisant est la meilleure façon d'éviter des problèmes aux personnes souffrant de troubles visuels ou de troubles de la perception.

Haut de la page

6.5 Pratiques exemplaires

Un texte noir sur un fond blanc fournit un contraste élevé et est d'une grande utilité pour la lecture de l'information sur écran et de l'information imprimée, en plus d'offrir de nombreux avantages en ce qui a trait à l'accessibilité.


Norme 6.6

Sur les sites du GdC, les cadres ne doivent être utilisés que comme format de rechange.

Justification

Les cadres sont un exemple de texte non séquentiel, que les personnes qui utilisent des technologies d'aide ou que les systèmes multimodaux de pointe pourraient avoir de la difficulté à interpréter. Les cadres présentent des problèmes additionnels lorsqu'on essaie de s'assurer que les éléments de la NSI et d'identification de l'institution restent attachés au contenu lorsqu'ils sont localisés avec des moteurs de recherche. Les cadres peuvent aussi empêcher l'utilisateur de recourir facilement au signet pour conserver l'adresse du contenu d'un site Web particulier.

,

Interprétation

Chaque concepteur de pages Web doit s'assurer que les sites Web sont accessibles à tous les citoyens.

La mise en page est d'une importance capitale pour l'accessibilité universelle, car certains styles courants de mise en page constituent une barrière pour les personnes qui utilisent des dispositifs d'aide et des technologies non graphiques. On doit utiliser de telles techniques uniquement comme solution de rechange là où l'accès universel est garanti.


Norme 6.7

Les analyseurs Web doivent être les outils usuels aux fins de collecte de données sur l'utilisation du site. Il ne faut pas utiliser de compteurs à cette fin.

Justification

Comme les coûts consacrés par les entreprises au développement et à la maintenance des sites Web continuent de grimper, de nombreuses organisations se fient aux statistiques sur l'utilisation des sites pour en évaluer les avantages et les frais connexes. Certaines utilisent de simples compteurs, alors que d'autres ont recours à des analyseurs Web plus sophistiqués pour obtenir des données. Les compteurs ajoutent peu de valeur à un site et, souvent, ils semblent « en mettre un peu ». Les analyseurs Web fournissent plus d'information et ils sont virtuerllement transparents à l'utilisateur final.


Norme 6.8

Toutes les institutions du GdC doivent appliquer les programmes de validation HTML aux sites Web déjà existants pour en évaluer l'accessibilité et il faut appliquer les programmes de validation HTML aux nouveaux sites du GdC avant qu'ils ne soient affichés.

Justification

La présentation du document doit être mise à l'essai en utilisant différents logiciels de navigation pour s'assurer que la mise en page demeure intacte, quelle que soit la plate-forme utilisée. Les essais doivent permettre de mesurer la facilité d'utilisation, la capacité de navigation, la disposition de l'écran, et la compréhension et le taux de satisfaction de l'utilisateur. Il faut faire des essais avec les documents en désactivant l'affichage des graphiques, car de nombreux utilisateurs préférent consulter des documents sans ouvrir les fichiers graphiques connexes pour accélérer le téléchargement. Les concepteurs de pages Web doivent être conscients du fait que les utilisateurs se servent d'une diversité d'équipements pour accéder aux fichiers qui peuvent avoir une incidence importante sur l'apparence des documents, plus précisément la couleur des graphiques et les images d'arrière-plan.

La validation des documents HTML, sur les sites existants et les sites futurs, en les comparant à une DTD (définition de document type) permettra de garantir qu'ils sont corrects au point de vue de la syntaxe. Il faudrait cependant noter que les éditeurs de langage HTML ne sont pas tous capables d'exécuter une telle fonction, et que certains ne peuvent valider que la DTD étant la propriété exclusive d'un fournisseur.

Extrait de : http://www.w3.org/TR/WAI-WEBCONTENT/#validation

,

Validation

Validez l'accessibilité à l'aide d'outils automatisés et de vérifications manuelles. Les méthodes automatisées sont généralement rapides, mais elles ne permettent pas de cerner tous les problèmes d'accessibilité. Les vérifications manuelles sont plus aptes à assurer la clarté du langage et la facilité de la navigation.

Commencez à utiliser les méthodes de validation dès les toutes premières étapes du développement. Les problèmes d'accessibilité qui sont cernés rapidement sont plus faciles à corriger et à éviter.

Voici quelques méthodes de validation importantes, décrites de façon plus détaillée dans la section « Validation » du document sur les techniques.

1. Utilisez un outil de vérification d'accessibilité automatisé et un outil de validation navigateur. Il convient de souligner que les logiciels de vérification n'abordent pas tous les facteurs d'accessibilité, comme l'efficacité des textes liens, l'applicabilité d'un équivalent textuel, etc.

2. Validez la syntaxe (p. ex., HTML, XML, etc.).

3. Validez les feuilles de style (p. ex., CSS).

4. Utilisez un navigateur ou un émulateur textuel.

5. Utilisez plusieurs navigateur graphiques

  • Avec fichiers son et fichiers graphiques chargés
  • Avec fichiers graphiques non chargés
  • Avec fichiers son non chargés
  • Sans souris
  • Avec cadres, scripts, feuilles de style et applets non chargés

6. Utilisez plusieurs navigateurs, anciens et récents.

7. Utilisez un navigateur vocal, un lecteur d'écran, un logiciel d'agrandissement, un affichage réduit, etc.

8. Utilisez des vérificateurs d'orthographe et de grammaire. Les personnes qui lisent une page à l'aide d'un module de synthèse de parole ne pourront peut-être pas déchiffrer un mot mal prononcé par le module de synthèse, qui tente de corriger l'erreur. L'élimination des fautes de grammaire favorise la compréhension du texte.

9. Examinez le document pour en assurer la clarté et la simplicité. Les statistiques de lisibilité, comme celles qui sont produites par certains systèmes de traitement de texte, peuvent être des indicateurs utiles de clarté et de simplicité. Mieux encore, demandez à un réviseur (humain) d'expérience d'examiner le contenu des textes pour en vérifier la clarté. Les réviseurs peuvent également faciliter l'utilisation des documents en définissant les délicates différences culturelles pouvant découler de l'usage de certaines formulations et de certaines icônes.

10. Invitez des personnes handicapées à examiner les documents. Ces personnes, qu'elles aient, ou non, de l'expérience dans le domaine, vous feront part de commentaires utiles au sujet des problèmes d'accessibilité ou d'utilisation et de leur importance.


Ligne directrice 6.1

Il n'est pas obligatoire de se conformer aux lignes directrices élaborées aux fins de l'application de cette politique, mais elles sont destinées à aider les institutions à appliquer les politiques gouvernementales de manière efficace et efficiente.

Tous les sites Web du GdC doivent recourir aux feuilles de style en cascade (CSS) ou à des tableaux de dimensions semblables pour garantir la normalisation du contenu.  W3C Cascading Stylesheets, W3C CSS Validator

Justification

La conception d'une information efficace est le fruit de l'utilisation intelligente de plusieurs éléments de présentation : couleur, espace, images, typographie et mise en page. Bien que les technologies Web offrent de nouvelles possibilités de créativité au niveau de la présentation de l'information, la normalisation de certains éléments présente des avantages distincts pour la communication, l'identification, la navigation et le contenu. L'application de normes de présentation de l'information à de nombreux sites Web inter-reliés permet à l'utilisateur final de mieux reconnaître, visuellement, les sites du GdC et mène à des associations plus fortes entre diverses institutions du GdC.

Dans cette optique, la mise en page normalisée efficace des sites Web se conforme à des pratiques élaborées pour assurer une cohérence, un professionnalisme et des liens cognitifs entre tous les éléments de chaque document Web.

,

Interprétation

L'utilisation efficace de l'espace est d'une importance cruciale pour une bonne présentation de l'information. L'utilisation efficace de l'espace dans la colonne de gauche, alliée à une largeur fixe obligatoire pour l'espace réservé au contenu, renforce la reconnaissance visuelle des sites du GdC. Une utilisation uniforme des étiquettes, de la largeur des lignes, de la mise en page des documents Web, etc., améliorera la reconnaissance visuelle des sites du GdC et permettra à l'utilisateur d'y retrouver plus facilement ce qu'il cherche. Des feuilles de style en cascade codées soigneusement sont la façon la plus efficace d'observer cette norme. On peut aussi utiliser des tableaux, codés simplement, pour déterminer l'emplacement des éléments.

Pratiques exemplaires

Mise en page et présentation

Lorsque la plupart des utilisateurs emploieront des logiciels de navigation qui prennent en charge les feuilles de style CSS2, les techniques suivantes devront être utilisées pour définir la mise en page et la présentation :

  1. Utiliser les feuilles de style pour la mise en forme du texte plutôt que des images.
    Par exemple, il est possible de créer du texte stylisé sur un arrière-plan coloré au moyen de feuilles de style plutôt que d'une image. Cette méthode permet aux utilisateurs de modifier l'affichage du texte comme il leur convient le mieux à l'égard de la taille, des combinaisons de couleur (p. ex., blanc sur noir) ou de la police de caractères.
  2. Utiliser les feuilles de style plutôt que des images invisibles ou transparentes pour forcer la position des objets.
  3. Utiliser les feuilles de style plutôt que des éléments et attributs de présentation à éviter qui contrôlent la présentation visuelle (éléments {BASEFONT, CENTER, FONT, S, STRIKE et U} et attributs {"align", "background", "bgcolor", "color" et "face"}). Les auteurs sont encouragés à utiliser des éléments (tels que STRONG, EM, H1, H2, ABBR, etc.) qui ajoutent de la structure aux documents.

Les logiciels de navigation les plus répandus ne prennent pas en charge les feuilles de style CSS de façon uniforme. Toutefois, la dernière génération de logiciels de navigation d'un certain nombre de fournisseurs démontre une solide mise en oeuvre des technolgoies CSS1 et d'un grand nombre des technologies CSS2, et cette tendance va en s'améliorant.

Un aspect de la conception de documents accessibles au moyen des feuilles de style CSS consiste à veiller à ce que les documents demeurent accessibles lorsque les feuilles de style sont désactivées ou non prises en charge.

En attendant que la plupart des logiciels de navigation prennent en charge les feuilles de style de façon uniforme, les concepteurs Web peuvent quand même créer des documents accessibles en combinant les caractéristiques prises en charge des feuilles de style CSS à certaines fonctions de présentation du HTML.

D'ici là, les tables (pour contrôler la mise en page) et le texte intégré à des images (pour des effets textuels spéciaux) peuvent être utilisés avec des pages optionnelles, au besoin. http://www.w3.org/WAI/GL/19980624txt.htm

Utilisez des feuilles de style en cascade seulement lorsque les techniques sont appuyées d'un navigateur adéquat. Chaque nouvelle version des principaux navigateurs graphiques appuie davantage la ligne directrice en matière de CSS. Un grand nombre de commandes CSS (particulièrement pour les effets des caractères, les marges simples, etc.) sont bien appuyées depuis l'introduction des navigateurs graphiques de niveau 4. Des techniques d'appui des CSS plus avancées sont en cours d'élaboration. Une étiquette symbolique devrait toujours être utilisée pour remplacer une balise <FONT>. Les six étapes ci-dessous permettront de réduire au minimum la nécessité de tester les multiples combinaisons plate-forme/navigateur et garantiront que le contenu du site est accessible.

En suivant les six étapes suivantes, on évitera d'avoir à tester un grand nombre de combinaisons plate-forme / navigateur.

  1. Concevez les pages conformément aux points de contrôle prioritaires 1 et 2 de W3C et aux normes de la NSI.
  2. Validez les pages avec la version HTML 4.01 Transitional au minimum.
  3. Choisissez les couleurs dans la liste des 216 couleurs adaptées au Web.
  4. Utilisez des feuilles de style.
  5. Testez les pages dans un navigateur après avoir désactivé les feuilles de style.
  6. Quand un client vous soumet un problème d'accès au contenu, faites un essai en rapport avec ce problème particulier, faites des améliorations ou solutionnez le problème.

Les normes de la NSI qui suivent concernent la navigation et présentation, et les langues officielles. Les caractéristiques touchant la navigation et présentation sont décrites ci-après. Les aspects liés aux langues officielles sont traités en détail à la Section 7, langues officielles.


Norme 7.1


Toutes les institutions du GdC doivent enregistrer leurs noms de domaine gc.ca en adoptant l'une des deux conventions d'affectation de noms suivantes :
a) un nom qui représente l'objet fondamental de l'institution dans les deux langues officielles, p. ex., justice.gc.ca;
b) deux acronymes ou noms - un où l'anglais est en premier et l'autre où c'est le français qui apparaît en premier, p. ex., pco-bpc.gc.ca et bpc-pco.gc.ca; space-spatial.gc.ca et spatial-space.gc.ca.
  • Si l'option b) est retenue, la version avec le nom ou l'acronyme en anglais à gauche et le nom ou l'acronyme correspondant en français à gauche figureront sur la ligne URL à la page d'accueil d'un site conformément aux principes énoncés à la section 7.3.

Les institutions peuvent également enregistrer les versions unilingues en anglais et en français d'un nom ou de l'acronyme connexe si elles souhaitent ou sont obligées de les utiliser sur les pages de contenu unilingue (c.-à-d.pco.gc.ca sur les pages de contenu en anglais et bcp.gc.ca sur les pages de contenu en français), ou si elles sont obligées de le faire, ou lorsqu'elles publient de l'information dans des médias unilingues, p. ex., dans des magazines ou des journaux en anglais ou en français.

Haut de la page

Justification

Tout comme les numéros de téléphone du gouvernement fédéral dans tout le pays sont facilement reconnaissables grâce au chiffre « 9 » au début du préfixe, la norme de la NSI en vue de l'adoption d'un seul nom de domaine vise à établir un identificateur semblable pour tous les sites du GdC sur Internet. Les noms de domaine sont d'une extrême importance pour l'utilisateur final. Le nom de domaine est le plus haut niveau de référence pour l'accès à un site particulier. Si l'utilisateur connaît le nom de domaine exact, il peut entrer directement l'adresse qui le mènera aux renseignements qu'il cherche. En plus d'agir comme passerelles d'accès à l'information et aux services, les sites Web sont des éléments importants du matériel de marketing, de promotion et d'information. Un nom de domaine commun permettrait aussi de renforcer l'image de marque, la présence et la visibilité du gouvernement fédéral.

L'adoption d'un seul domaine pour tous les sites du GdC permettra au grand public de reconnaître plus facilement les sites et les gens pourront se souvenir plus facilement des noms de domaine qu'ils utilisent régulièrement. De plus, la normalisation augmentera peut-être leurs chances de trouver des sites qu'ils n'ont jamais visités. Des sondages non officiels révèlent que les Canadiens et les Canadiennes commencent à faire le lien entre le domaine gc.ca et le GdC.

Norme 7.2


Tous les sites Web du GdC doivent avoir une page d'accueil au point principal d'entrée au site. Chaque page d'accueil doit comporter trois éléments clés : le mot-symbole « Canada », la signature institutionnelle et un bouton de choix de langue, sauf sur les sites Web unilingues où il faut fournir les boutons de contenu. (Voir la Politique concernant l'utilisation des langues officielles sur les réseaux informatiques qui stipule les exigences pour les sites tant bilingues qu'unilingues avec une exigence spéciale de désistement de responsabilité et d'hyperlien pour ce dernier, voir 7.4).

Si des pages d'accueil sont utilisées dans des sites secondaires, elles doivent être conformes aux exigences susmentionnées. Tous les éléments de la page d'accueil doivent être visibles sans défilement sur un écran de 640 par 480 pixels.

Haut de la page

Justification

La page d'accueil est la clé de la communication initiale, de l'identification et de la navigation sur tout site Web du GdC et elle doit donc être conçue de manière à faciliter ces fonctions. La taille unique d'écran normalisée garantit que tous les éléments nécessaires sont visibles sans défilement et offre un accès immédiat au contenu complet de toute page d'accueil. Si toute la partie centrale de la page d'accueil peut être personnalisée pour convenir aux besoins de l'institution (ou de ses programmes et services), la normalisation de la taille d'écran et de la disposition des éléments obligatoires améliorera la cohérence visuelle de l'ensemble des sites du GdC.

Norme 7.3


Toutes les pages de tous les sites Web du GdC doivent incorporer le mot-symbole « Canada » et la signature institutionnelle en utilisant des reproductions de qualité supérieure en matière de précision, de couleur et de résolution.

a) Le mot-symbole « Canada » doit figurer dans la partie inférieure droite de la zone d'affichage de la page d'accueil et dans la partie supérieure droite de la zone d'affichage des pages de contenu.

b) La signature institutionnelle doit figurer dans la partie supérieure gauche de la zone d'affichage de la page d'accueil et des pages de contenu. Dans la page d'accueil d'un site, l'ordre des langues officielles est en fonction de l'emplacement du bureau offrant le service par l'intermédiaire du site en question, c.-à-d. l'anglais à gauche pour les bureaux situés à l'extérieur du Québec et le français à gauche pour les bureaux situés au Québec.

Haut de la page

Justification

Les normes relatives à la taille, à l'emplacement et à la proéminence du mot-symbole « Canada » et de la signature institutionnelle conforme au PCIM au point initial d'entrée des sites du GdC (pages d'accueil) et sur toutes les pages Web suivantes, favorisent la reconnaissance visuelle de chaque institution et accentuent la visibilité de leurs liens avec le GdC. L'emploi cohérent d'identificateurs fédéraux normalisés garantit que toute partie de tout site pourra être associée aisément au gouvernement du Canada et indique que l'information a été fournie par une institution du GdC. Les identificateurs du PCIM servent aussi à garantir aux utilisateurs que l'information est convenablement employée dans le contexte indiqué.

,
Gouvernement du Canada
Date de modification : 2003-12-11
Date de révision : 2003-12-11