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Canada et la Bosnie-Herzégovine

La politique étrangère canadienne

La politique concertée du Canada à l'égard de la Bosnie-Herzégovine suit la formule 3D : défense, développement et diplomatie. Le ministère des Affaires étrangères, l'Agence canadienne de développement international et le ministère de la Défense nationale coopèrent dans leurs relations avec la Bosnie-Herzégovine, tous trois étant actifs dans le pays.

Le Canada et la communauté internationale estiment que toutes les parties doivent travailler à la mise en oeuvre des accords de Dayton. Il faut donc encourager par des politiques le retour des minorités, réformer les institutions et coopérer avec le Tribunal pénal international pour l'ancienne Yougoslavie (TPIY).

Le Canada appuie le programme « Justice et Emplois » du Haut-Représentant. À cette fin, trois Canadiens se sont succédé au poste de haut-représentant adjoint d'Ashdown à Banja Luka. D'autres Canadiens ont pour leur part été détachés auprès de l'OSCE, du Conseil supérieur des juges et des procureurs, du département spécial de lutte au crime organisé et économique, de même que de l'unité du OHR contre le crime et la corruption.

Le Tribunal pénal international pour l'ancienne Yougoslavie (TPIY) a été constitué par le Conseil de sécurité en 1993 pour juger les individus soupçonnés d'avoir commis des violations graves du droit international humanitaire : crimes de guerre, crimes contre l'humanité et actes de génocide. Il continue de jouer un rôle de premier plan dans la justice de l'après-guerre en Bosnie-Herzégovine. L'ex-dirigeant bosno-serbe Radovan Karadzic et le commandant des forces bosno-serbes durant la guerre, Ratko Mladic, sont les principales personnalités accusées par le TPIY qui sont toujours en liberté. Le Canada continue d'appeler tous les pays de la région à coopérer avec le TPIY pour l'aider à les arrêter et à les extrader vers La Haye.

La situation sur le plan de la sécurité en Bosnie-Herzégovine s'est assez stabilisée pour qu'une force de l'UE assume la responsabilité d'assurer un milieu sécuritaire, à la place de la Force de stabilisation (SFOR) de l'OTAN. Le 2 décembre 2004, la transition a été annoncée officiellement. La mission d'EUFOR, désignée sous le nom de code Althea, nécessitera la participation de 7 000 soldats venant de 33 pays, dont 22 sont des États membres de l'UE (la plupart des soldats avaient déjà été détachés auprès de la SFOR). Le Canada affectera environ 80 membres des Forces canadiennes à l'EUFOR et 15 autres au nouveau quartier général de l'OTAN à Sarajevo. Les troupes canadiennes sont actives en Bosnie et en Herzégovine depuis 1992, ayant contribué successivement à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), à la Force de mise en oeuvre de l'OTAN (IFOR) et à la SFOR. Depuis 1992, plus de 40 000 Canadiens et Canadiennes ont servi en Bosnie-Herzégovine.

La stabilité et la prospérité futures de la Bosnie vont exiger plus de coopération dans la région. À cette fin, le Canada soutient fermement le Pacte de stabilité pour le Sud de l'Europe orientale. Les projets appuyés par le Canada sous les auspices du Pacte, comme le SEETEC, qui soutient le développement du réseau de distribution d'électricité régional, devraient aider tous les pays des Balkans, y compris la Bosnie-Herzégovine.

Les programmes d'aide du Canada

Le Canada a consacré à la Bosnie-Herzégovine depuis 1995 plus de 100 projets, évalués à plus de 130 millions $. Il joue un rôle considérable dans des domaines comme la santé, la police, l'action antimines, les droits humains et les médias libres. Son aide aux pays des Balkans va se transformer de plus en plus d'opérations d'urgence de soutien de la paix en opérations de soutien des réformes et de renforcement des institutions dans les secteurs où nous jouissons d'un avantage relatif. Les activités futures vont porter sur la primauté du droit, la santé et l'éducation, en BH et dans l'ensemble de la région. La contribution du Canada à l'action antimines en Bosnie-Herzégovine, pays le plus miné d'Europe, est à noter particulièrement. Depuis 2002 le Canada a financé à hauteur de 4 million $ le déminage, la détection des mines et le dressage de chiens détecteurs, les programmes d'aide aux victimes, et les Centres d'action antimines du PNUD dans tout le pays. Depuis 1999, le Service canadien de déminage international a dressé et fourni plus de 40 chiens détecteurs de mines qui sont déployés dans les opérations de déminage en BH.

Le commerce entre le Canada et la Bosnie-Herzégovine

Après avoir atteint de près de 7 millions $ en 2000, les exportations de Canada vers BH sont tombées à 1.7 millions $ in 2004, étant constituées surtout de viande et de machines électriques. Ce recul est à comparer avec la montée du niveau total des importations qui suivent une tendance générale à la hausse depuis cinq ans, ayant atteint en 2004 un record de 4 millions $, surtout sous forme de chaussures et de vêtements tissés.

Dernière mise à jour : REE / avril 2005


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2005-04-14

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