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Animaux > Maladies animales > Influenza aviaire  

Influenza aviaire - Foire aux questions

Réponses aux questions du grand public


Q1 Qu’est-ce que l’influenza aviaire?
A1 L’influenza aviaire (IA) est une virose contagieuse provoquée par le virus de l’influenza de type « A », qui peut frapper plusieurs espèces d’oiseaux d’abattage (poulets, dindons, cailles, pintades, etc.), ainsi que des oiseaux de compagnie et des oiseaux sauvages.
Q2 Existe-t-il différents types d’IA?
A2 Les virus de l'IA peuvent être classés en deux catégories - faiblement pathogène (IAFP) et hautement pathogène (IAHP) - selon la gravité de la maladie provoquée chez la volaille, les virus IAHP entraînant la mortalité la plus élevée. On trouvera de plus amples informations sur les types de virus responsables de l’IA sur le site suivant :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/virusf.shtml.
Q3 Quels sont les symptômes visibles de l’IA chez les oiseaux atteints?
A3 Un ou plusieurs des signes cliniques suivants sont observables chez les oiseaux infectés :
  • silence et apathie extrême;
  • chute soudaine de la production d'oeufs et ponte de nombreux oeufs à coquille molle ou sans coquille;
  • margeolles et crêtes enflées et congestionnées;
  • gonflement de la peau sous les yeux;
  • toux, éternuements et signes nerveux;
  • diarrhée;
  • oedème (tuméfaction) et congestion de la crête;
  • hémorragie sur le jarret;
Q4 Pourquoi l’IAHP (influenza aviaire hautement pathogène) est-elle un sujet de préoccupation pour les Canadiens?
A4 L'influenza aviaire n'est pas récente. Elle est connue comme maladie de la volaille depuis le début du siècle dernier, et les virus de l'IA sont depuis longtemps présents chez les oiseaux sauvages. En 1997, une souche très pathogène de virus de l'IA est apparue en Asie du Sud-Est : la souche H5N1. Ce virus particulier, qui cause rapidement la maladie chez les oiseaux qu’il infecte et entraîne une mortalité élevée, s'est depuis propagé à de nombreux pays d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Europe. Il a également été associé à une maladie et à des décès chez les personnes ayant eu des contacts étroits avec des oiseaux infectés. Dans le monde entier, les autorités sanitaires s'inquiètent du risque d'émergence d'une souche de ce virus qui serait adaptée aux humains, qui rendrait possible la transmission de personne à personne et entraînerait une pandémie de grippe humaine.
Q5 En quoi l’IAHP diffère-t-elle de la grippe qui affecte les humains?
A5 Bien qu’assez contagieux pour les oiseaux, les virus de l’influenza aviaire n’infectent habituellement pas les humains. On a recensé quelques cas de transmission à des humains mais ces incidents restent rares et habituellement, ils ne se produisent que lorsque les individus concernés sont en contact direct avec des oiseaux infectés. De plus amples informations sur l’influenza aviaire et ses incidences sur la santé humaine sont disponibles sur :
http://www.influenza.gc.ca/ai-ga_f.html
Q6 Comment l’IA se propage-t-elle dans les populations aviaires?
A6 Les oiseaux sauvages, en particulier la sauvagine, sont des réservoirs naturels pour les virus de l’influenza sans pour autant montrer de signes cliniques. Ils peuvent être responsables de l’introduction de la maladie chez la volaille domestique. La maladie peut également se propager aux oiseaux par le contact avec de la volaille ou des produits avicoles infectés et par l’intermédiaire du fumier et des litières contaminés. Parmi les autres vecteurs de propagation du virus, on peut citer les vêtements, les chaussures, les véhicules, les outils, les aliments pour animaux et l’eau.
Q7 Des occurrences d’IA ont-elles déjà eu lieu au Canada?
A7 Dans les années soixante, alors que les dindes étaient souvent élevées en plein air, des cas faiblement pathogènes (IAFP) étaient souvent signalés à l’automne. Un des virus isolés en 1966 s’est plus tard avéré satisfaire aux critères modernes utilisés pour caractériser un virus de l’influenza hautement pathogénique. Depuis la fin des années soixante, la majorité des dindes sont élevées dans des poulaillers fermés afin de contrôler d’autres maladies et les élevages font l’objet d’une gestion plus sévère sur le plan de la biosécurité. Il en résulte que depuis, les cas de flambées d’IA faiblement pathogène sont restés rares. Les derniers cas ont été signalés en 2004 et 2005.
Q8 Des populations canadiennes de volaille ou de gibier à plume ont-elles été infectées par la souche asiatique hautement pathogène du H5N1?
A8 Aucun rapport n’a pour l’instant fait état de l’infection d’un oiseau domestique ou d’un oiseau sauvage par le virus asiatique H5N1 sur le territoire canadien. L’ACIA, en partenariat avec d’autres organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, continue à surveiller les oiseaux domestiques et sauvages, commerciaux et non commerciaux, pour détecter l’éventuelle apparition du virus de l’IA. Cliquez ici pour de plus amples informations sur la surveillance des oiseaux :
http://www.inspection.gc.ca/franais/anima/heasan/disemala/
avflu/2005wildsauv/surenqf.shtml.
Q9 L’influenza aviaire peut-elle affecter la salubrité de notre nourriture?
A9 Rien ne permet actuellement de dire que la consommation de volaille ou d’oeufs correctement cuits peut entraîner la transmission de la grippe aviaire à l’homme. Jusqu’à maintenant, toutes les études ont montré qu’une cuisson complète tue le virus. De plus amples informations sur l’influenza aviaire et la salubrité des aliments sont disponibles sur :
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/animal/
avia-poul/index_f.html
Q10 Quelles mesures les producteurs canadiens de volaille et d’oeufs prennent-ils pour prévenir la propagation de l’IA?
A10 Il est important de noter que plusieurs producteurs de volailles canadiens ont déjà mis en place des normes de biosécurité rigoureuses dans leur exploitation. Les producteurs canadiens doivent appliquer des mesures de biosécurité très strictes pour prévenir la propagation de l’IA dans leur exploitation. Les mesures prises doivent contribuer à la protection des animaux en évitant la transmission de la maladie. On trouvera de plus amples informations sur la biosécurité sur le site suivant :
http://www.inspection.gc.ca/franais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/poulf.shtml
Q11 Quelles sont les mesures prises par le gouvernement du Canada pour protéger les animaux contre l’IAHP? ?
A11 L’ACIA, en collaboration avec d’autres partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux, a mis en place les mesures de prévention et d’alerte précoce suivantes pour protéger les populations aviaires du Canada contre l’IAHP et la population canadienne contre l’IA :

Surveillance - Le gouvernement du Canada recherchera le virus sur des échantillons prélevés sur les populations aviaires sauvages et domestiques et surveillera ces populations pour détecter toute élévation anormale du taux de mortalité. De plus amples informations sur l’enquête canadienne sur les oiseaux sauvages sont disponibles sur :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/2006wildsauv/surenqf.shtml.

Biosécurité - Compte tenu de la menace et des risques associés à l’IA, une attention croissante est portée à la protection des volailles domestiques dans les exploitations commerciales et non commerciales par la mise en place de mesures de biosécurité rigoureuses. La biosécurité comprend notamment le maintien de bonnes pratiques d’hygiène et la minimisation de l’exposition aux sources de contamination externes. De plus amples informations sur la biosécurité sont disponibles sur :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/preventf.shtml.

Isolement - Si l’IA est détectée au sein de la population aviaire sauvage, l’ACIA exécutera un protocole d’isolement. Un protocole d’isolement a pour objectif de minimiser, sinon d’éliminer, les contacts potentiels entre les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques ou captifs dans la région concernée pendant une éclosion d’IA.

Contrôle à l’importation - L’ACIA a renforcé ses mesures de contrôle à l’importation des oiseaux vivants en provenance de tous les pays autorisés à exporter des oiseaux vers le Canada afin de limiter les risque d’importation du virus de l’influenza aviaire (IA). De plus amples informations sur le renforcement des mesures de contrôle à l’importation sont disponibles sur :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/
policy/ie-2006-2f.shtml

Q12 Que fait l’ACIA pour améliorer l’état de préparation du Canada à l’égard de l’IA?
A12 Il est extrêmement important d’avoir en place des systèmes d’alerte précoce et des mesures de prévention pour empêcher l’entrée de l’IA au Canada mais des efforts de même envergure doivent également être déployés pour la préparation à une éventuelle épizootie. Depuis 2004, le Canada a subi deux éclosions d’IA qui ont permis aux organismes concernés d’acquérir des connaissances et une expérience précieuses. L’approche de l’ACIA en matière de préparation aux situations d’urgence est axée sur cinq domaines : Prévention et alerte précoce, préparation aux situations d’urgence, communications, intervention et rétablissement.
  • Une équipe d'intervention d'urgence de l’ACIA en cas d’éclosion de l’IA a été mise sur pied.
  • Des procédures d’intervention détaillées ont été élaborées
  • Des exercices basés sur des scénarios d’influenza aviaire sont effectués.
  • Des partenariats avec d’autres ministères, d’autres niveaux de gouvernement et des organismes externes sont mis sur pied. Ces partenariats sont axés sur la planification, la préparation et l’intervention. La communication est maintenue, en phase avec l'évolution de la situation au niveau mondial.
  • Des capacités supplémentaires en matière de ressources humaines, d'équipements et d'installations ont été prévues.
  • L’ACIA continue à informer le public canadien par l’intermédiaire de son site Web, de ses porte-parole, de ses communiqués de presse et de ses publications.

De plus amples informations sur le dispositif global de l’ACIA en matière d’influenza aviaire sont disponibles sur :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/prepsumf.shtml

Q13 Comment le gouvernement du Canada interviendrait-il si l’IAHP était découverte sur le territoire?
A13 Le gouvernement du Canada a officialisé ses plans d’intervention en cas d’éclosion d’IAHP. La nature de l’intervention dépendra du scénario d’éclosion. Un grand nombre de scénarios différents ont été envisagés et des interventions adaptées ont été planifiées pour chacun d’entre eux. De plus amples informations sur les plans d’intervention sont disponibles sur :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/repintf.shtml.
Q14 Comment le gouvernement canadien s’assure-t-il que les oiseaux et les produits aviaires potentiellement dangereux n’entrent pas au Canada?
A14 Le 25 avril 2006, l’ACIA a annoncé le renforcement de ses mesures de contrôle à l’importation des oiseaux vivants et des produits aviaires en provenance de tous les pays autorisés à exporter des oiseaux vers le Canada afin de limiter les risques d’importation de l’IA au Canada.

L'ACIA, conjointement avec l'Agence des services frontaliers du Canada, mène de plus une campagne de sensibilisation auprès des voyageurs. Cette campagne cible tous les voyageurs entrant au Canada, afin de les informer de tous les risques associés à l'introduction au Canada de produits en provenance de l’étranger susceptibles d'être contaminés par un virus de l'IA ou par d’autres organismes nuisibles.

Q15 Que doivent faire les propriétaires d’oiseaux pour protéger leurs oiseaux d’une infection par l’IA?
A15 L'influenza aviaire se propage directement d'un oiseau à un autre par les sécrétions et les excréments, et indirectement par l'intermédiaire de la nourriture, de l'eau ou d'équipements contaminés. L'ACIA tient à rappeler aux Canadiens propriétaires d'oiseaux que le recours à des pratiques rigoureuses de biosécurité peut protéger leurs oiseaux contre l'IA.

La biosécurité est l’ensemble des mesures qui contribuent à protéger la santé des animaux en évitant la transmission des maladies. La biosécurité est gage de sécurité d'emploi - c'est l'investissement le plus important que les producteurs peuvent faire pour limiter les possibilités d'introduction et de propagation de l'IA dans leur élevage de volailles. Cliquez ici pour de plus amples informations sur la biosécurité :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/preventf.shtml.

Q16 L’influenza aviaire pose-t-elle un risque pour les oiseaux familiers ou d’autres animaux?
A16 La souche asiatique H5N1 hautement pathogène de l’influenza aviaire, dont la présence a été confirmée en Asie, en Afrique et en Europe peut frapper plusieurs espèces d’oiseaux d’élevage (poulets, dindons, cailles, pintades, etc.), ainsi que les oiseaux de compagnie et les oiseaux sauvages. Ce virus a également été dépisté chez un petit nombre d’espèces mammifères, dont les humains, les rats et les souris, les visons et les furets, les porcs, les chats et les chiens.

Cependant, seul un très petit nombre de cas d’influenza aviaire H5N1 ont été documentés chez des espèces non aviaires en dépit des éclosions d’envergure de ce virus dans le monde entier au cours des dernières années. De plus amples informations sur l’IA et les animaux familiers sont disponibles sur :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/petcomf.shtml

Q17 Devrais-je craindre de voyager vers des pays où des éclosions d’IA ont été signalées?
A17 L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tient à jour et publie sur son site Web des informations concernant l’emplacement et la sévérité des éclosions d’IA dans le monde entier. Vous courrez peu de risque d’être exposé au virus, à moins que vous n’alliez visiter une ferme dans un pays touché par l’IA. Cliquez ici pour afficher la liste des éclosions de maladie par pays publiée par l’Organisation mondiale de la santé :
http://www.who.int/csr/don/archive/country/fr/index.html.
Q18 Existe-t-il des restrictions découlant des risques d’IA et portant sur les marchandises que je peux ramener au Canada?
A18 De nombreuses restrictions sur les marchandises que vous pouvez ramener au Canada ont été mises en place pour protéger les plantes et la santé des animaux au Canada. Il est dans l’intérêt commun de s’assurer que les marchandises interdites ne sont pas introduites au Canada, intentionnellement ou non. Il faut également savoir que les personnes trouvées coupables d’importer des articles interdits sont passibles de lourdes amendes. Renseignez-vous sur ce que vous pouvez importer et sur ce qui est interdit en visitant le site Web du gouvernement du Canada intitulé « Pensez-y et déclarez! »
http://www.beaware.gc.ca/.
Q19 Si je prévois visiter une ferme à l’extérieur du Canada, dois-je prendre certaines précautions pour prévenir une éventuelle propagation de l’infection?
A19 Si vous prévoyez visiter un élevage de volaille à l’étranger, vous devez prendre connaissance des mesures de biosécurité qui peuvent être prises pour éviter de propager l’IA. La biosécurité est l’ensemble des mesures qui contribuent à protéger la santé des animaux d’élevage en évitant la transmission des maladies.

La biosécurité va plus loin que le simple maintien d’une bonne hygiène. De nombreuses maladies animales telles que l'influenza aviaire se propagent directement d'un oiseau à un autre par les sécrétions et les excréments, et indirectement par l'intermédiaire de la nourriture, de l'eau ou d'équipements contaminés.

Si la ferme visitée n’a mis en place aucune mesure de biosécurité, vous devriez :

  • demander une combinaison propre que vous porterez durant la visite de l’exploitation avicole et que vous laisserez derrière vous à votre départ;
  • laver vos mains avant et après votre visite des installations;
  • désinfecter vos chaussures avec un désinfectant commercial ou un mélange moitié javel, moitié eau, avant d’entrer dans l’exploitation avicole et après en être sorti;
  • éviter d’entrer en contact avec des animaux de ferme (notamment les volailles), les animaux dans les zoos ou des animaux sauvages au Canada dans les cinq jours qui suivent votre retour si vous avez été exposé à des animaux similaires durant votre séjour à l’étranger;
  • éviter de visiter une ferme canadienne dans les 14 jours qui suivent votre retour si vous avez visité une ferme ou si vous êtes entré en contact avec des oiseaux sauvages à l’étranger; vous assurer que les chaussures que vous avez portées lors de votre visite de la ferme ou lors de votre contact avec des oiseaux sauvages sont bien désinfectées et que vos vêtements ont été bien nettoyés et séchés à haute température; remplir les rubriques concernant les visites dans les fermes sur votre carte de déclaration douanière.

Cliquez ici pour de plus amples informations sur la biosécurité :
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/
avflu/bacdoc/preventf.shtml

Q20 Que dois-je savoir si je suis un chasseur, un bagueur d’oiseau ou un aviculteur?
A20 D’excellentes informations sur l’IA à l’attention des chasseurs, des bagueurs d’oiseaux et des aviculteurs sont disponibles sur :
http://www.phac-aspc.gc.ca/influenza/fs-hwb-fr-mos_f.html.



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