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Au sujet de l'ACIA > Présentation des rapports au Parlement > Rapport annuel > Rapport annuel 2001 - 2002 APERÇU DES RÉSULTATS OBTENUSEn 2001-2002, l'ACIA a continué d'assurer la prestation des programmes et services afin d'améliorer la salubrité du système d'approvisionnement alimentaire, la santé des animaux et la protection des végétaux. Elle a mené ses activités de réglementation dans un contexte où les défis sont de plus en plus nombreux et complexes tant sur la scène nationale qu'internationale; ces défis découlent de l'accent accru mis sur la planification d'urgence et la sûreté des frontières. À ces facteurs s'ajoutent les attentes croissantes de la population, une plus grande diversité des échanges commerciaux et des produits, les progrès technologiques importants, les initiatives stratégiques de grande portée et un certain nombre de situations d'urgence relatives à la salubrité des aliments, à la santé des animaux et à la protection des végétaux. L'ensemble de ces facteurs placent les employés de l'ACIA dans un environnement de travail exigeant et en constante évolution. L'Agence assure l'application et le contrôle des lois fédérales qui régissent toutes les étapes du continuum alimentaire. Elle n'inspecte pas seulement les aliments de consommation humaine, mais aussi les animaux, les aliments destinés au bétail, les semences, les engrais et les végétaux dont la salubrité de l'approvisionnement alimentaire est tributaire. En tant que principal organisme de réglementation à fondement scientifique au Canada, l'ACIA s'appuie sur des bases scientifiques pour concevoir et dispenser ses programmes et pour faire face à des situations nouvelles comme la biotechnologie et la menace accrue du bioterrorisme. Sur la scène internationale, l'Agence fait preuve de leadership en élaborant un cadre réglementaire axé sur des principes scientifiques qui vise à offrir aux consommateurs des produits alimentaires salubres et de première qualité. L'accroissement de la demande de services a forcé l'ACIA à déployer ses ressources de façon à s'acquitter d'un mandat de réglementation dont les limites sont sans cesse repoussées. L'Agence a cherché à s'acquitter de ce mandat tout en intervenant dans un certain nombre de situations d'urgence qui ont exigé toute son attention. Le présent rapport annuel renseigne sur son rendement dans les secteurs suivants : Salubrité des alimentsLa grande priorité de l'ACIA demeure la salubrité des aliments, responsabilité qu'elle partage avec les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les points de vente au détail, les consommateurs et d'autres organismes gouvernementaux et instances. À titre d'organisme responsable de l'exécution de lois fédérales, l'Agence se sert des données sur les taux de conformité et d'autres mesures quantitatives et qualitatives pour évaluer si elle a atteint les objectifs que lui avait fixés le gouvernement du Canada. Dans l'ensemble, les établissements sous contrôle fédéral des secteurs du poisson, des fruits et légumes frais et transformés, des viandes, des produits laitiers et des oeufs ont obtenu des taux élevés de conformité aux exigences de santé et de salubrité. Dans les cas où des produits ont été jugés non conformes, elle a pris des mesures (p. ex. la saisie et le rappel d'aliments) ou, au besoin, a intenté des poursuites devant les tribunaux, qui ont notamment abouti à des sanctions et à des amendes. |
L'ACIA a incité l'industrie à adopter des pratiques de salubrité des aliments à fondement scientifique. De plus en plus d'établissements canadiens de transformation alimentaire intègrent dans leurs activités les principes de l'Analyse des risques et de la maîtrise des points critiques (HACCP). Le personnel de l'Agence a mené des activités d'inspection qui visent à améliorer l'étiquetage et les renseignements donnés aux consommateurs. Le travail accompli dans ce domaine a aidé à protéger les consommateurs contre le mauvais classement et la qualité inacceptable des produits et contre les violations des lois fédérales en matière d'emballage et d'étiquetage.
L'ACIA protège le bétail contre les maladies animales exotiques et réglementées qui risquent de se déclarer au Canada. Grâce à ses activités de dépistage, de lutte et d'éradication et à ses mécanismes rigoureux de contrôle des importations, elle a joué un rôle important en aidant le Canada à demeurer exempt de toutes les maladies figurant sur la Liste A de l'Office international des épizooties (OIE), y compris la fièvre aphteuse, maladie qui a atteint l'an dernier des proportions épidémiques dans d'autres parties du monde, plus particulièrement au Royaume-Uni. En outre, l'Agence a aidé le Canada à rester exempt d'un grand nombre de maladies figurant sur la Liste B, qui font l'objet d'une déclaration obligatoire auprès de l'OIE. À l'échelle internationale, on s'entend en général pour dire que l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), couramment appelée maladie de la vache folle, est une maladie importante de la Liste B. L'ESB n'a pas été dépistée au Canada depuis 1993, année où le seul cas a été signalé chez une vache importée. Néanmoins, l'ACIA a continué d'être vigilante en appliquant un programme actif et intensifié de lutte.
Par ses activités de mise en quarantaine et de lutte contre les maladies, l'Agence n'a cessé de chercher à éradiquer les maladies comme l'encéphalopathie des cervidés, la tremblante et la tuberculose. Son personnel a continué de stimuler les exportations canadiennes de produits agricoles en attestant que les animaux et leurs produits répondaient aux exigences des pays importateurs.
L'ACIA protège les ressources végétales des ravageurs exotiques et combat les graves infestations qui sévissent déjà au Canada. La surveillance qu'elle mène aux points d'entrée au pays a permis de confirmer que les végétaux et leurs produits étaient conformes à la réglementation canadienne. Sur le territoire du Canada, l'Agence s'est employée à lutter contre la propagation des maladies des végétaux, par exemple les foyers de la sharka du prunier et une grave infestation du longicorne brun de l'épinette. Elle a aussi assuré la surveillance réglementaire de l'Institut canadien des semences à titre de tierce partie; des taux de conformité élevés ont d'ailleurs été obtenus pour les semences généalogiques, non généalogiques et importées. L'Agence continue de jouer un rôle important en réglementant l'introduction de végétaux qui possèdent des caractères nouveaux, et en aidant les exportateurs canadiens à s'assurer que leurs expéditions de semences et de produits végétaux et forestiers respectent les exigences phytosanitaires des pays destinataires.
Comme son rôle s'est élargi sur la scène nationale et internationale, l'ACIA a dû accroître ses effectifs pour répondre aux besoins en grande partie scientifiques de l'organisation. Le maintien d'effectifs compétents est demeuré pour elle une priorité à laquelle elle a donné suite en dispensant des programmes progressifs de formation et de perfectionnement, et en planifiant de façon ciblée sa relève pour se préparer à affronter l'avenir. Dans le cadre des partenariats qu'elle a conclus avec quelques universités canadiennes, l'Agence a continué de favoriser le partage de l'expertise dans le domaine de la recherche ainsi que l'épanouissement intellectuel des diplômés de demain. Elle a peaufiné son analyse du recrutement et du maintien en fonction et, dans sa stratégie, a mis l'accent sur les groupes professionnels possédant des connaissances scientifiques et techniques d'une importance cruciale. Elle a également mené des initiatives stratégiques de recrutement à l'échelle nationale et internationale qui lui ont permis d'attirer les gens compétents dont elle a besoin. L'ACIA a pris les mesures nécessaires pour favoriser de bonnes relations employeur-employés et de bonnes conditions de travail, tout en veillant à promouvoir la mise en place d'effectifs diversifiés et représentatifs.
Malgré les pressions et les demandes croissantes auxquelles l'ACIA est soumise, ses réalisations continuent d'être variées et de grande portée. La somme de ses travaux contribue à la qualité de vie dont jouissent les Canadiens, à la salubrité de l'approvisionnement alimentaire, à la santé des animaux et à la protection des végétaux du pays. À l'échelle internationale, le travail de l'ACIA a également concouru à la réputation que vaut, au Canada, son système de salubrité des aliments et de quarantaine de calibre mondial.
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