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État des effluents urbains au Canada
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>État des effluents urbains au Canada<
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Remerciements

Ce rapport a été préparé par le Division des stratégies d'intégration du savoir, sous la direction de Wayne Bond. La recherche, la rédaction ainsi que l’analyse et l’interprétation des données sont principalement l’oeuvre de Vincent Mercier et Lara Cooper du Division des stratégies d'intégration du savoir. Le rapport est basé partiellement sur l’évaluation scientifique d’Environnement Canada de 1997 intitulée « Review of the Impacts of Municipal Wastewater Effluents on Canadian Waters and Human Health », dont les auteurs sont Martine Allard, Judy Busnarda, Patricia Chambers, Catherine Jefferson, Robert Kent, John Lawrence, Jiri Marsalek, Steve Munger, Mark Servos, Sherry Walker et Mike Wong. La rédaction technique a été effectuée par David Francis, de Lanark Communications, et la révision technique par Marla Sheffer.

Nous aimerions exprimer notre reconnaissance aux personnes suivantes, qui font toutes partie d’Environnement Canada, pour leur expertise dans l’élaboration des multiples ébauches de ce rapport : Martine Allard, Donald Bernard, Pierre-Yves Caux, Patricia Chambers, Murray Charlton, Maureen Copley, Richard Dalcourt, Connie Gaudet, Paul Gavrel, Peggy Hallward, Jim Haskill, Kathleen Hedley, Gary Ironside, Catherine Jefferson, Karen Keenleyside, Joseph Keller, Dave Lacelle, Nathalie Laroche, Liz Lefrançois, Kelly MacDonald, Jiri Marsalek, Elaine McKnight, Tom Tseng, Phil Wong et Allan Wood.

Nous aimerions également remercier Dave Lacelle et Valerie Sexton, de la Direction de l’économie environnementale d’Environnement Canada, pour leur expertise et les données fournies sur le traitement des eaux usées, l’utilisation des eaux urbaines et la facturation de l’eau au compteur au Canada, données qui sont extraites de la Base de données sur l’utilisation de l’eau par les municipalités; et Martha Guy, consultante au service de l’Institut national de recherche sur les eaux, pour sa contribution aux manipulations de la base de données et son expertise dans l’analyse des charges de contaminants produites par les usines de traitement des eaux usées.

La traduction provient du Bureau de la traduction de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, et la révision de la version française a été faite par Les Entreprises Hélène Bruyère. Crocodile Communications Inc. et Serge Bédard du Division des stratégies d'intégration du savoir ont assuré la mise en page et la conception des graphiques.

Acronymes


•  ASPPhycotoxine amnestique (Amnesic shellfish poison)
•  PGOPratique de gestion optimale
•  DBODemande biochimique en oxygène
•  SPCSous-produit de chloration
•  TEUTrop-plein d’égout unitaire
•  DSPPhycotoxine diarrhéique (Diarrhetic shellfish poison)
•  MUDBase de données sur l’utilisation de l’eau par les municipalités
•  UTEUUUsine de traitement des eaux usées urbaines
•  HAPHydrocarbure aromatique polycyclique
•  BPCBiphényle polychloré
•  PSPPhycotoxine paralysante (Paralytic shellfish poison)
•  EEÉtat de l’environnement
•  THMTrihalométhane
•  TSSTotal des solides en suspension

Préface

Les Rapports sur l’état de l’environnement (RÉE) d’Environnement Canada répondent à deux grands besoins : fournir aux Canadiens des informations à jour et précises, de façon non technique, sur les questions environnementales du moment, et encourager l’utilisation de la science dans l’établissement des politiques et la prise de décisions. En examinant les questions environnementales importantes, ce rapport tente de répondre à quatre questions :

  • Qu’arrive-t-il à l’environnement? Autrement dit, comment les conditions et les tendances de l’environnement changent-elles?
  • Pourquoi cela se produit-il? Autrement dit, comment les activités humaines causent-elles les changements observés dans l’environnement?
  • Pourquoi est-ce important? Autrement dit, quelles sont les conséquences pour les écosystèmes, le bien-être économique et social et la santé humaine?
  • Que fait-on à ce sujet? Autrement dit, comment la société réagit-elle à ces préoccupations par l’intervention du gouvernement, les changements dans l’industrie et les initiatives volontaires pour chercher à atteindre la durabilité écologique?

Parce qu’il tente de répondre à ces questions et qu’il satisfait aux directives du programme de déclaration RÉE du gouvernement fédéral en ce qui concerne le contenu et la présentation, tel qu’approuvé par les cinq ministères chargés des ressources naturelles1, ce Rapport, État des effluents urbains au Canada, porte le sigle RÉE.

Ce Rapport est conçu principalement pour les décideurs de tous les niveaux de gouvernement et de l’industrie privée, y compris les conseillers municipaux, les gestionnaires de l’eau et des eaux usées, et les urbanistes, pour les aider à prendre des décisions éclairées dans la gestion des eaux et des eaux usées urbaines. Il sert également à informer les Canadiens intéressés, tels que les membres d’organisations non gouvernementales et de groupes communautaires, les éducateurs et les étudiants ainsi que les médias, sur la situation et les tendances de l’un des principaux problèmes environnementaux du Canada, celui des rejets d’effluents urbains. Ces rejets, qui sont des rejets d’égout séparatif et d’eaux pluviales, sont, en volume, l’une des plus grandes sources de pollution anthropique des eaux canadiennes.

L’État des effluents urbains au Canada est partiellement basé sur une étude scientifique exhaustive effectuée par Environnement Canada pour déterminer les causes, la nature et l’étendue des impacts des effluents urbains au Canada (Environnement Canada, 1997)2. Cette étude a été faite en coopération avec le Conseil canadien des ministres de l’Environnement afin d’évaluer les impacts des eaux usées sur l’environnement. L’évaluation scientifique a été publiée en 1997 (Chambers et al., 1997). Cette étude scientifique a été mise à jour par la suite dans une synthèse préparée pour les cadres supérieurs d’Environnement Canada en octobre 1999 (Environnement Canada, 1999a).

Synthèse

Le présent Rapport, État des effluents urbains au Canada, décrit exhaustivement les sources et la nature des contaminants introduits dans les réseaux d’égouts urbains, le degré de traitement des eaux usées urbaines au Canada, la grande variété d’impacts que les effluents urbains peuvent avoir sur la qualité de l’eau et sur la vie végétale et animale, ainsi que les conséquences de ces impacts sur la santé humaine et les utilisations bénéfiques de l’eau, telles que la récolte de crustacés et de mollusques et les activités récréatives. Le Rapport conclut en examinant comment les eaux usées urbaines sont gérées au Canada et ce que notre société fait pour améliorer la qualité des effluents afin d’en atténuer les effets nocifs. Il examine également les grands problèmes naissants, tels que les dangers potentiels de perturbation endocrinienne associés aux substances toxiques présentes dans les eaux usées urbaines. On remarquera toutefois que le Rapport ne traite que des effluents et n’examine pas les questions connexes liées à la manipulation et à l’élimination des boues produites par les usines de traitement des eaux usées.

Les effluents urbains sont, en volume, l’une des plus grandes sources de pollution des eaux canadiennes. Ils sont constitués par les rejets des égouts séparatifs et les eaux pluviales, et peuvent contenir du sable, des débris, des solides en suspension, des pathogènes, des déchets organiques en décomposition, des éléments nutritifs et environ 200 substances chimiques répertoriées.

En 1999, parmi les Canadiens desservis par des réseaux d’égouts, 97 % bénéficiaient d’un traitement des eaux usées, alors que les eaux d’égout brutes de 3 % de la population étaient directement rejetées dans les eaux canadiennes. Les eaux d’égout non traitées étaient rejetées plus fréquemment dans les eaux côtières que dans les eaux intérieures. Le Canada a augmenté sa capacité de traitement des eaux d’égout durant les quinze dernières années. Le degré du traitement est à la hausse, 78 % de la population desservie par des égouts en 1999 bénéficiant de traitement secondaire et tertiaire, comparativement à 56 % en 1983.

Les eaux usées urbaines ont un certain nombre d’impacts sur le milieu aquatique canadien :

  • une augmentation du niveau des éléments nutritifs, qui entraîne souvent une prolifération d’algues;
  • un appauvrissement en oxygène dissous, qui cause parfois des mortalités massives chez les poissons;
  • la destruction de l’habitat par les sédiments, les débris et l’augmentation du débit d’eau;
  • la toxicité aiguë et chronique causée par les contaminants chimiques, ainsi qu’une bioaccumulation et une bioamplification des substances chimiques aux niveaux supérieurs de la chaîne alimentaire.

On estime que les problèmes de santé liés à la pollution de l’eau coûtent 300 millions de dollars par année au Canada. La santé des Canadiens peut être menacée par la consommation d’eau potable contaminée par des bactéries, des protozoaires (tels que Giardia et Cryptosporidium) et plusieurs autres substances toxiques si des effluents urbains sont rejetés sans traitement ou avec un traitement inadéquat. Elle est également menacée par la consommation de poissons, de crustacés et de mollusques contaminés et par les activités récréatives dans des eaux contaminées.

Les impacts économiques de la pollution de l’eau peuvent être attribués en partie à la pollution par les égouts. Les côtes canadiennes font vivre une industrie des mollusques et crustacés dont la valeur au débarquement a dépassé 1 milliard de dollars en 1997. Toutefois, en Colombie-Britannique, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique, cette industrie pourrait ne pas atteindre son plein potentiel parce que de grandes zones sont interdites pour les récoltes, partiellement en raison de la contamination par les eaux d’égout. Les effluents urbains sont également partiellement responsables d’une perte de recettes touristiques de plusieurs millions de dollars résultant de la disparition d’activités récréatives quand des plages sont fermées et d’autres utilisations bénéfiques de l’eau touchées par des restrictions.

L’utilisation excessive de l’eau au Canada accroît les besoins en eau et en capacité de traitement des eaux usées et réduit l’efficacité de ce traitement. La facturation de l’eau au volume consommé est une méthode efficace pour en réduire l’utilisation. Au Canada, les habitations équipées d’un compteur d’eau en ont utilisé environ 288 litres par personne par jour en 1999, comparativement à 433 litres par personne par jour pour les habitations facturées à tarif fixe. Le pourcentage des populations urbaines dont l’eau est fournie au compteur est passé de 52,6 % à 57,0 % entre 1991 et 1999.

Nombre de collectivités se sont également améliorées durant la dernière décennie en prenant conscience de l’existence des problèmes de pollution résultant des débordements d’égouts pluviaux et d’égouts unitaires et en prenant les mesures nécessaires. En général, les normes canadiennes actuelles en matière de gestion des eaux usées urbaines se comparent bien avec celles de tout autre pays. Cependant, il demeure des collectivités sans installation de traitement des eaux usées urbaines et l’infrastructure existante se dégrade dans bien des régions du pays. Même dans les régions où le traitement des eaux usées urbaines est poussé, des substances toxiques, dont bon nombre peuvent avoir des conséquences écologiques inconnues, pourraient être rejetées dans l’environnement. Par exemple, les substances entraînant la perturbation des fonctions endocriniennes peuvent ne pas être éliminées par les systèmes de traitement des eaux usées. On sait que ces substances perturbent ou simulent les hormones naturelles et peuvent avoir un impact sur la croissance, la reproduction et le développement de nombreuses espèces sauvages.

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Mise à jour le : 2005-04-11 Avis importants