Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité / Security Intelligence Review Committee
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Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité
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À propos du CSAR

Qu’est-ce que le CSARS?

Le Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS ou Comité) est un organisme indépendant qui surveille de l’extérieur les opérations du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS ou Service) et en rend compte au Parlement du Canada. L’examen des activités du Service par le CSARS et les enquêtes qu’il effectue sur les plaintes lui permettent de fournir au Parlement l’assurance que le SCRS respecte la loi, les politiques et les instructions ministérielles.

Qui sont les membres du CSARS?

Le Comité est composé de cinq membres et présidé par l'honorable Gary Filmon, C.P., O.M. Les autres membres sont l'honorable Baljit S. Chadha, C.P., l'honorable Roy Romanow, C.P., O.C., c.r., l'honorable Raymond Speaker, C.P., O.C. et l'honorable Aldéa Landry, C.P., C.M., c.r.

Par qui sont-ils nommés?

Les membres du CSARS sont nommés par le gouverneur en conseil après consultation des chefs des partis de l’opposition par le premier ministre. Tous doivent faire partie du Conseil privé, de sorte qu’ils ont pleinement accès à une information hautement classifiée, privilège dont ne jouissent pas la plupart des parlementaires.

Pourquoi le CSARS a-t-il été créé?

La naissance du CSARS visait à donner suite à une recommandation de la commission McDonald qui s’était penchée sur les activités du Service de sécurité de la GRC. Le rapport final de la commission, publié en 1981, a mené à la création d’un nouveau service civil de renseignement et de deux organismes chargés d’assurer la surveillance de ce nouveau service. Le Comité a été établi en 1984 en vertu de la même loi constitutive que le SCRS. Il contribue à assurer que celui-ci ne porte pas atteinte aux droits fondamentaux et aux libertés des Canadiens dans l’exercice de son mandat, qui est de protéger des menaces à la sécurité nationale.

En quoi un organisme de contrôle
diffère-t-il d’un organisme surveillance?

Un organisme de contrôle suit en permanence ce qui se passe au sein d’un service de renseignement et a pour mandat d’évaluer les enquêtes en cours ou le travail « en temps réel ». Telle est la situation au Royaume-Uni et aux États-Unis. Au Canada, l’Inspecteur général du SCRS et le CSARS sont tous deux des organes de surveillance qui se penchent sur les opérations passées du Service. L’avantage de la surveillance par rapport au contrôle est que le CSARS peut évaluer pleinement le rendement passé du SCRS sans être mêlé d’aucune manière à ses décisions et activités opérationnelles courantes.

Dans quelle mesure le CSARS a-t-il accès à l’information classifiée?

La Loi sur le SCRS autorise le Comité « à avoir accès aux informations [...] qui relèvent du Service ou de l’inspecteur général ». En conséquence, le CSARS a le pouvoir absolu de se pencher sur toutes les activités du Service, si délicates soient-elles et quel qu’en soit le niveau de classification. Les documents confidentiels du Cabinet, soit les délibérations du conseil des ministres, sont la seule exception à cette règle.

Quelle est la différence entre le CSARS et l’Inspecteur général du SCRS?

L’Inspecteur général du SCRS est un organe de surveillance interne qui se penche à titre indépendant sur les activités du Service et relève directement du Ministre. Le CSARS est un organisme indépendant de l’extérieur qui rend compte au Parlement. Le but premier de l’Inspecteur général est d’évaluer le rapport annuel du directeur du SCRS, qui est classifié, alors que le CSARS effectue des études approfondies sur les activités du Service, qu’il enquête au sujet des plaintes reçues et qu’il présente un rapport annuel au Parlement. L’Inspecteur général n’a pas de processus public comparable en matière de plaintes.

Que dois-je faire pour porter plainte contre le SCRS?

Au CSARS, le processus des plaintes est régi par la Loi sur le SCRS. Si vous avez une plainte contre « des activités » du SCRS, l’article 41 de cette loi s’applique. Si votre plainte concerne le refus ou la révocation d’une habilitation de sécurité qui est nécessaire pour obtenir ou conserver un emploi ou un contrat auprès du gouvernement fédéral, c’est l’article 42 de cette même loi qui s’applique. Dans les deux cas, la procédure à suivre pour porter plainte est expliquée dans le site Web du CSARS.

Comment les Canadiens peuvent-ils savoir ce que fait le CSARS?

Chaque année, le CSARS prépare un rapport annuel qui est déposé au Parlement et affiché sur son site Web. Il y fournit un compte rendu de chacune de ses études, de chaque investigation qu’il mène et de chacune des plaintes auxquelles il donne suite. Comme le CSARS est tenu par la loi de ne dévoiler aucune information classifiée et de protéger la vie privée des gens, son rapport annuel est une version expurgée de ses rapports internes.

Pourquoi les Canadiens doivent-ils avoir confiance dans le CSARS?

Le Parlement et la population canadienne doivent être confiants que le Service exerce ses activités dans le respect de la loi. Le rôle du CSARS est de démontrer que des gens avertis, indépendants du SCRS et du gouvernement mais connaissant bien le contexte du renseignement de sécurité, font une évaluation honnête et équitable en se fondant sur les faits.


 

Mise à jour : 2006-09-26

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