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Ce qui a motivé les personnes qui ont réussi à arrêterSelon les résultats de la 1999 Canadian Survey on Tobacco Use, près de 6,5 millions de Canadiens sont des anciens fumeurs. Parmi ces anciens fumeurs, 6 millions n'ont pas fumé depuis au mois un an, et 387 000 autres ont arrêté de fumer dans l'année de l'enquête. Les inquiétudes pour la santé ont joué un rôle de primordial pour motiver les personnes à arrêter de fumer. Lorsque l'on demande aux anciens fumeurs ce qui les a incités à arrêter de fumer, la raison la plus courante est qu'ils l'ont fait pour conserver leur santé, et cela quels que soient leur âge ou leur sexe. Dix pour cent des anciens fumeurs ont indiqué que des problèmes de santé personnels les ont incités à arrêter. Dix pour cent ont déclaré que la raison de l'abandon du tabac était un changement de style de vie, ce qui pourrait également être relié à un souci d'améliorer leur santé. Fondamentalement, les hommes et les femmes étaient motivées par les mêmes raisons. Seules deux différences notables hommes-femmes se sont dégagées de l'enquête de 1999. Cela n'est pas étonnant, les femmes sont plus susceptibles d'arrêter de fumer à cause d'une grossesse ou de la présence d'un bébé qu'un homme, bien que 2 % des hommes qui ont réussi à arrêter l'aient fait à cause de la grossesse de leur partenaire ou de la présence d'un bébé dans le ménage. Les hommes (10 %) sont plus susceptibles que les femmes (4 %) d'arrêter de fumer à cause d'une maladie reliée au tabagisme ou du décès d'un ami ou d'un parent.
Ce qu'il faut faire pour arrêterLorsque l'on demande aux fumeurs actuels : « Qu'est-ce qu'il faudrait que vous fassiez pour arrêter de fumer? », le moyen le plus souvent mentionné est « plus de volonté ». Cela est vrai pour les fumeurs actuels de tous les âges, bien que plus de femmes (35 %) le mentionnent que d'hommes (27 %). Toutefois, de nombreux fumeurs (20 %) indiquent qu'ils ne savent pas ce qu'il faut faire pour arrêter de fumer. Cela suggère qu'un nombre important de fumeurs ne se sont peut-être pas trop questionnés sur ce qu'il fallait faire pour arrêter de fumer. Bien que 11 % des fumeurs indiquent que la maladie les ferait arrêter, le même pourcentage de fumeurs déclarent que rien ne pourrait leur faire abandonner le tabac. Les fumeurs âgés de 45 ans et plus indiquent plus souvent que rien ne pourrait les faire arrêter de fumer que ceux qui sont âgés de 15 à 44 ans. Seulement 3 % ont indiqué que l'aide d'un programme ou un remplacement de la cigarette pourrait les inciter à arrêter. ProtectionLe but consiste à protéger les Canadiens en éliminant l'exposition à la fumée des autres. En 1995, Santé Canada a commandé une enquête dans les écoles, les garderies agréées, les centres de services de garderie, les établissements de soins de santé et les établissements commerciaux pour faire l'inventaire des politiques sur le tabagisme en place, le cas échéant. L'enquête incluait toutes les provinces ainsi que les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon. Les écoles primaires et secondaires étaient incluses dans l'enquête et la plupart d'entre elles (97 %) avaient des politiques sur le tabagisme. De ce pourcentage, 83 % assuraient une protection contre la fumée des autres à l'intérieur des édifices scolaires. Toutefois, seulement 66 % des politiques des écoles interdisaient complètement de fumer à l'intérieur et sur les terrains de l'école. Même si seulement une interdiction totale de l'usage du tabac sur la propriété de l'école appuie efficacement l'absence de fumée comme norme, seulement 10 % des écoles qui limitent le tabagisme ont indiqué qu'elles avaient l'intention de renforcer leurs politiques actuelles. Presque tous les centres de services de garderie agréés (93 %) interrogées avaient des politiques sur le tabagisme. La moitié de ces politiques interdisaient complètement de fumer à l'intérieur et à l'extérieur. La majorité des politiques (79 %) comprenaient des procédures d'application. Comparativement, seulement 62 % des centres de services de garderie réglementaient le tabagisme dans les foyers de garde en milieu familial qu'ils exploitent. La moitié de ces centres autorisent de fumer à l'intérieur, un quart ne spécifient aucune pénalité en cas de violation et seulement 12 % des centres sans politique envisagent de mettre en oeuvre une politique sur le tabagisme. Ces différences dans les politiques sur le tabagisme entre les centres de services de garderies agréés et les centres de services de garderie dans les foyers de garde en milieu familial montrent clairement l'incidence de la loi et des exigences relatives aux permis sur la protection des jeunes enfants dans les garderies contre la fumée des autres. L'enquête de 1995 comprenait des entrevues téléphoniques faites auprès de 100 grandes entreprises canadiennes. On entendait par grandes entreprises celles dont les ventes annuelles dépassaient 100 millions de dollars. Cette partie de l'enquête portait sur des secteurs commerciaux où le public risquait le plus d'être exposé à la fumée des autres. Les lois régissant le tabagisme dans les lieux publics en 1995 stipulaient des mesures moins strictes pour les restaurants et les aires de restauration des centres commerciaux que pour les autres établissements commerciaux. Presque 60 % des gares routières d'autobus et environ 35 % des magasins de détail ayant des politiques sur le tabagisme ont indiqué avoir des restrictions pour protéger le personnel et les clients de la fumée des autres, tandis qu'aucun centre commercial et seulement 15 % des restaurants et des hôtels avaient des politiques semblables. Comme de plus en plus de municipalités appliquent les règlements d'interdiction de fumer dans les restaurants et dans les lieux publics intérieurs, il faudrait procéder à une mise à jour de cette enquête. Le dernier élément de l'enquête de 1995 concerne 2 396 hôpitaux, centres de soins de longue durée et unités pour les maladies chroniques, établissements de soins pour bénéficiaires internes, centres d'adaptation et établissements de soins psychiatriques. De ces établissements qui disposaient d'une politique sur le tabagisme, seulement 3 % établissaient que l'interdiction de fumer était la norme en interdisant complètement de fumer à l'intérieur et à l'extérieur. En outre, le soutien pour les patients et résidents fumeurs qui voulaient abandonner le tabac était minimal. Au cours des cinq dernières années, un nombre croissant de lieux publics ont été déclarés sans fumée. Les résultats de cette étude deviennent désuets et il importe d'obtenir des renseignements plus à jour si l'on veut évaluer le progrès réalisé pour protéger les gens contre la fumée des autres. Des données provinciales sur les restrictions sur le tabagisme dans les lieux de travailSelon les données les plus récentes de l'Unité de recherche sur le tabagisme en Ontario, 70 % des personnes qui travaillent en dehors de leur foyer ont déclaré qu'il était totalement interdit de fumer dans leur lieu de travail, tandis que le reste de la population a indiqué qu'il y avait une interdiction partielle ou aucune restriction. D'après des estimations récentes, il y a 1 265 609 fumeurs dans les lieux de travail en Ontario. Les restrictions imposées sur le tabagisme dans les lieux de travail peuvent être ventilées par secteur professionnel :
DénormalisationLe but consiste à rendre socialement inacceptable l'usage du tabac. Ceci se réalise en informant les Canadiens sur les tactiques et les stratégies de marketing de l'industrie du tabac et des effets de l'utilisation du tabac sur la santé, de sorte qu'ils se rendent compte de la dépendance que crée le tabac et qu'ils considèrent son utilisation comme socialement inacceptable. Les efforts déployés aux États-Unis, notamment en Californie, au Massachusetts et en Floride ont démontré que des programmes de santé publique complets peuvent donner lieu à des changements importants. Leur efficacité pour dénormaliser l'industrie du tabac est encourageante. Au Canada, la Colombie-Britannique a adopté une nouvelle méthode plus dure. En janvier 1999, la Table ronde d'experts sur la dénormalisation du tabac et de l'industrie du tabac a influencé la conception d'une nouvelle campagne publicitaire nationale. Les données de la première vague, l'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada, menée de février à juin 1999, indique que la publicité gouvernementale antitabac, y compris les annonces visant à sensibiliser les gens aux pratiques de l'industrie du tabac, reçoit déjà un niveau élevé de soutien public.
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Mise à jour : 2006-06-12 | ![]() |