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![]() Diabète au Canada
Deuxième édition ![]() (2,700 KB) en format PDF |
![]() IntroductionLa Stratégie canadienne sur le diabète repose sur une démarche fondée sur la santé de la population afin de prévenir le diabète et de mieux le contrôler. Cette stratégie aidera à réduire le risque d'apparition du diabète chez les personnes qui ne l'ont pas, ainsi que le risque de complications chez celles qui l'ont. Ce chapitre présente des données tirées de l'ENSP qui portent sur la prévalence des facteurs de risque du diabète et de ses complications. Diabète de type 1Il n'existe aucun facteur de risque modifiable connu dans le cas de l'acquisition du diabète de type 1 (enfants et jeunes)1, caractéristique qui limite les possibilités de prévention. Les facteurs de risque non modifiables comprennent les suivants :
Diabète de type 2Le poids et l'exercice sont des facteurs de risque modifiables qui peuvent réduire le risque d'apparition du diabète de type 2 chez les personnes qui présentent un risque accru2. Dans les populations dont on a mesuré le poids3,4, la prévalence du diabète augmente de 5 % à 10 % chez les adultes par augmentation de 1 kg de la masse corporelle. Complications du diabèteLe diabète entraîne de nombreuses complications découlant d'un certain nombre de facteurs de risque comme le tabagisme, la dyslipidémie et l'hypertension artérielle. Le contrôle de ces facteurs de risque de complications du diabète constitue donc un élément essentiel d'un programme intégré de contrôle du diabète. Comme on associe l'hypertension artérielle à l'obésité et à l'inactivité physique, les personnes qui maintiennent un poids santé et demeurent physiquement actifs se protégeront contre les complications du diabète. Déterminants socioéconomiques de la santéLes facteurs socioéconomiques (éducation et revenu) ont un effet important sur l'adoption de comportements sains. Les personnes qui ont un revenu plus faible et ont fait moins d'études structurées sont plus susceptibles de fumer, de ne pas faire d'activité physique et de faire de l'embonpoint5. Les programmes et les politiques doivent donc tenir compte de ces déterminants sous-jacents de la santé dans le contexte d'un programme intégré de prévention du diabète. Dans la version 1998-1999 de l'ENSP, 21,4 % des personnes diabétiques ont déclaré avoir un faible revenu et 42,7 % n'avaient pas terminé leurs études secondaires. Dans la population générale, ces pourcentages étaient de 12,8 % et 22,5 % respectivement. |
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