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Événements
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1997 – Pont reliant l’Île-du-Prince-Édouard
à la terre ferme
En 1873, aux termes des conditions de l’Île‑du‑Prince‑Édouard
(Î.‑P.‑E.) pour accéder à la Confédération,
le gouvernement du Canada s’est engagé à fournir un
service de transport continu entre l’Î.‑P.‑É.
et le continent. À l’époque, on utilisait de petites
embarcations pour traverser le détroit de Northumberland entre
le Nouveau‑Brunswick (N.‑B.) et l’Î.‑P.‑É.
En 1917, un traversier brise‑glace permanent a commencé à
assurer la navette entre les ports de Borden et de Cap‑Tourmentin.
Au fil des ans, et à de nombreuses reprises, on a proposé
la construction d’un lien fixe. En juin 1997, celui-ci est
devenu réalité grâce à l’ouverture du
Pont de la Confédération reliant le Cap‑Jourimain,
au N.-B., et Borden–Carleton, à l’Î.‑P.‑É.
Merveille du génie moderne, le Pont de la Confédération
est d’une longueur de 12,9 kilomètres, et sa construction
a coûté un milliard de dollars. Il s’agit d’un
pont à travées multiples composé de poutres‑caissons
en béton. La construction a commencé à l’automne
1993 et a pris fin au printemps 1997. Au plus fort des travaux, on comptait
2 079 ouvriers et 415 cadres. Au total, plus de 5 000 personnes
ont été employées durant l’étape de
construction du projet, la plupart de la main‑d’œuvre
et les principaux sous‑contractants provenant de la région.
Le pont a été construit dans le cadre d’un partenariat
public‑privé. Il a été financé par des
obligations à paiements garantis représentant 660 millions
de dollars, montant fondé sur l’ancienne subvention pour
le service de traversier du gouvernement du Canada. Le gouvernement fédéral
a convenu de racheter les obligations au moyen de paiements annuels à
l’entrepreneur échelonnés sur 35 ans. La propriété
du pont exonérée de dettes sera alors transférée
au gouvernement du Canada.
Le Pont de la Confédération permet de faire la traversée
beaucoup plus rapidement et à moindres coûts que le service
de traversier. Le péage est acquitté seulement au moment
de quitter l’Î.‑P.‑É., son montant variant
selon le type de véhicule. Lors de l’ouverture du pont en
1997, le péage exigible pour les automobiles était de 35 $.
Pour toutes les catégories de véhicules, le péage
est moins coûteux que le service de traversier.
Le Pont de la Confédération a eu de nombreuses retombées
économiques positives : en 1996, 740 000 touristes
ont visité l’Î.‑P.‑É. et en 1997,
ils étaient 1,2 million; les coûts de transport de marchandises
sont plus bas; la traversée, qui prend quelques minutes seulement,
offre un accès plus rapide aux marchés de l’Î.-P.-É.
et à l’extérieur de celle‑ci, et permet d’avoir
un horaire de livraison plus précis; et le fait que le pont soit
ouvert 24 heures par jour (sauf par mauvais temps) a permis d’éliminer
les files et les périodes d’attente ainsi que l’incertitude
quant à l’arrivée des marchandises associés
au service de traversier. Même si tous les Prince‑Édouardiens
n’appuyaient pas la construction du Pont de la Confédération,
celui‑ci a fourni aux habitants de cette province et aux touristes
un moyen commode, souple et fiable de se rendre à l’Î.‑P.‑É
et de pouvoir la quitter.
Liens
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Notre pont
Source : Pont de la Confédération
http://www.confederationbridge.com/fr/
FAQ
Source : Pont de la Confédération
http://www.confederationbridge.com/fr/notre_pont/index.php
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