Message des coprésidents
Les Canadiens ont une conception tout à fait différente des handicaps
depuis quelques années à peine. Auparavant, on considérait généralement ces
derniers selon le modèle médical, comme un problème purement personnel qu’il
fallait « guérir » ou « régler » d’une façon quelconque. Heureusement,
on envisage maintenant la situation sous forme d’un modèle social où la
participation des personnes handicapées est limitée par des obstacles sociaux
et environnementaux et un milieu hostile, qui sont à la source du problème.
Cette nouvelle conception s’accompagne d’un mouvement international
croissant axé sur les droits de la personne et qui favorise les idéaux d’habilitation,
d’autonomie sociale et d’inclusion.
La Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées s’inscrit
dans cette évolution mondiale. Son principal but est de confirmer les droits
des personnes handicapées enchâssés dans le droit international. Elle vise
principalement la non-discrimination et les mesures raisonnables d’adaptation,
deux types d’obligations bien connus et appliqués en vertu du droit canadien.
Le Canada a été parmi les premiers pays à adhérer à la Convention au
cours de la période de signature ayant débuté le 30 mars 2007. Plus de 100
nations ont fait de même et quatre ont ratifié la Convention. Celle-ci entrera
en vigueur après la 20e ratification, qui devrait se produire avant la fin de
2007. Le Canada envisage actuellement de la ratifier.
On peut dire que, mine de rien, le Conseil national des employés handicapés
fédéraux (CNEHF) fait sa part pour promouvoir les principes de la Convention
des Nations Unies au niveau de l’équité en matière d’emploi pour les
fonctionnaires fédéraux. Par exemple, un groupe consultatif de sous-ministres
adjoints (SMA) s’est divisé en deux groupes cadres qui envisagent de faire
évoluer la gestion des handicaps et d’établir un centre de compétence sur
les mesures d’adaptation. Nous espérons avoir d’autres nouvelles à ce
sujet dans le prochain bulletin!
Carole Willans-Théberge, coprésidente, CNEHF, RCN
Duane Simpson, coprésident CNEHF, Régions
Un mot du Bureau national du CNEHF
En effet, comme nos coprésidents l’ont si bien exprimé, mine de rien,
nous travaillons à promouvoir à notre façon les grands principes de la
Convention, tout comme chacun de vous qui participez à nos consultations et à
nos sondages et qui nous communiquez vos commentaires.
Ce fait est d’autant plus d’actualité que nous préparons le Congrès
2008 du CNEHF. Cette année encore, le thème sera « Notre communauté :
importante, influente, inspirante » et nous nous efforcerons de faire de la
fonction publique un milieu plus accueillant pour les personnes handicapées.
Des renseignements sur nos conférenciers invités, et les ateliers seront
affichés sur notre site Web à mesure que les plans prennent forme. Visitez
donc le site régulièrement et notez sur votre calendrier les dates des 11 et
12 juin pour les employés et du 13 pour les gestionnaires.
Au cours des prochains mois, le comité organisateur du Congrès établira le
programme; vos idées et suggestions sont les bienvenues; faites-nous part de
vos réflexions et proposez-nous des innovations et nous ferons de notre mieux
pour les intégrer aux activités de cette année pour que le Congrès soit un
événement mémorable. Lise Lachapelle et moi-même serons certainement très
occupés à collaborer avec le comité organisateur et à nous préparer pour un
nouveau comité de direction. Restez à l’écoute pour d’autres nouvelles!
Louise Normand, directrice générale
Les activités du CNEHF
C'est une année d'élections pour le CNEHF! On est en train de mettre
au point le processus de déclenchement d'élections. Le moment est venu de
chercher des candidats dans votre région!
Évolution des enjeux touchant les employés handicapés fédéraux
Le 28 juin, Susan Fletcher, championne du Réseau des personnes handicapées
à Santé Canada, et SMA, Direction générale de la santé environnementale et
de la sécurité des consommateurs, a invité plusieurs autres champions
ministériels à une réunion pour discuter des priorités présentées par le
Conseil national des employés handicapés fédéraux (CNEHF), demander leur
soutien et traiter des étapes suivantes.
Carole Willans-Théberge a présenté un exposé sur le thème des
interventions souhaitables sur l’équité en matière d’emploi relativement
aux fonctionnaires fédéraux handicapés (Focus for Action on Employment Equity
for Public Servants with Disabilities in the Federal Workplace). Elle a
souligné les principaux enjeux déterminés par le CNEHF à la suite de
consultations menées auprès de fonctionnaires fédéraux handicapés, et
suggéré des « rampes » en vue d’autres interventions.
Parmi tous les enjeux mentionnés, on s’est entendu pour établir trois
priorités. Un comité sera consacré à l’infocentre (centre de coordination
pour les mesures d’adaptation et la gestion des cas). Les tâches du second
comité regrouperont la gestion et l’assurance relatives aux handicaps, ainsi
que la santé mentale, les problèmes concernant le retour au travail, l’assurance-invalidité,
l’assurance des soins médicaux, les évaluations de l’employabilité et la
santé mentale. On a convenu de convoquer des réunions de groupes de travail
interministériels pour établir des plans de travail et aborder les thèmes
confiés respectivement aux deux comités. Les ministères dirigeant les travaux
veilleront à ce que l’on consulte les principales organisations fédérales
qui oeuvrent actuellement dans ces domaines, ainsi que le CNEHF, au sujet des
réalisations et des pratiques exemplaires.
La prochaine réunion des SMA sera convoquée pour l’automne 2007. L’ordre
du jour traitera des rapports provisoires établis par les groupes de travail,
ainsi que de l’appui au Congrès du printemps du CNEHF.
Un mot de l’AFPC
L'Agence de la fonction publique du Canada et la Commission canadienne des
droits de la personne, vous invitent à DIVERSITÉ 07, à Ottawa, du 22 au 24
octobre 2007. Il s'agira de la première d'une série d'événements sur la
diversité.
Les sujets de discussion comprendront les questions de santé mentale et
comment on en tient compte dans le milieu de travail, comment traiter les
renseignements médicaux et les bilans fonctionnels, et beaucoup d'autres sujets.
À la fin de la conférence, vous comprendrez mieux vos obligations en
matière de mesures d'adaptation et aurez des outils qui vous aideront à
composer un effectif inclusif et représentatif.
Le coût est de 495 $ par personne seulement. Visitez
www.mySCHOOL-monECOLE.gc.ca pour plus d'information.
Nouvelles en bref sur des questions d’intérêt pour les personnes
handicapées
Passer de la parole aux actes : la diversité
PAR SHANNON KLIE
La majorité des organismes canadiens classent la diversité parmi leurs
priorités, mais 42 pour cent d’entre eux n’ont établi aucun plan
stratégique pour la favoriser, selon un rapport Le Conference Board du Canada.
« Il y a toujours un écart entre la sensibilisation et l’exécution dans
toute chose, » déclare Prem Benimadhu, vice président de la gouvernance et de
la gestion des ressources humaines au Conference Board.
« Malheureusement, les organismes qui mettent en œuvre des plans stratégiques
visant à encourager la diversité se heurtent à de nombreuses pierres
d'achoppement », ajoute t il.
« Il règne une mentalité d’essoufflement dans les organisations, surtout
parmi les gestionnaires. Ils tentent de résoudre une foule de questions tous
les jours. Si on leur présente la diversité comme une autre bonne cause, ils s’y
inscrivent sans conviction réelle et n’y donnent pas suite », dit il.
Selon la publication Le Conference Board du Canada intitulée Report on
Diversité: Priorities, Practices and Performance in Canadian Organizations,
seulement 56 pour cent des organismes ont déclaré que la haute direction
communiquait l’importance de la diversité pour assurer la réussite d’une
organisation. Il y a place pour l’amélioration.
« L’engagement des dirigeants envers la diversité est faible, déclare
Benimadhu. Dans tout programme, le leadership et l’engagement des dirigeants
comptent pour beaucoup. Il faut en conclure qu’ils devront faire plus qu’une
déclaration annuelle au sujet de la valeur de la diversité et prendre
réellement le dossier en main. »
« Si la diversité n’est pas liée à la stratégie globale d’une
organisation, il est plus facile de l’écarter pour céder la place à d’autres
priorités opérationnelles », déclare Benimadhu.
« De plus, il faut tenir la haute direction responsable de la diversité et
de l’atteinte des objectifs, affirme t il. On peut ainsi évaluer le plan sur
la diversité et mesurer les progrès réalisés. »
« Quatre vingt pour cent des organismes recensés sont assujettis à la Loi
sur l’équité en matière d’emploi, mais aucun d’entre eux n’atteint
les cibles relatives à la disponibilité sur le marché du travail des quatre
groupes d’équités d’emplois désignés. Les pires taux de représentation
sont ceux des personnes handicapées, suivies des Autochtones.
Cependant la diversité ne se résume pas aux taux de représentation. Même
si tous les organismes comptaient une représentation adéquate des quatre
groupes, ils devraient miser sur cette diversité, c’est à dire gérer,
motiver et faire participer activement un effectif diversifié. Par conséquent,
les organismes doivent investir dans la formation et le perfectionnement pour
que les dirigeants actuels et futurs puissent mettre à contribution leurs
employés diversifiés », déclare Benimadhu.
« Néanmoins, trop d’organismes croient qu’ils n’auront rien à faire
pour accroître la diversité parce que cela se fera tout naturellement, compte
tenu de l’évolution des caractéristiques démographiques du Canada »,
affirme la consultante en diversité, Sullivan.
« Il faut convaincre les dirigeants que cela ne se fera pas automatiquement,
parce que c’est faux, déclare t elle. Pour obtenir un résultat différent,
on doit changer quelque chose. »
© Canadian HR Reporter, le 15 janvier 2007, avec la permission de
Carswell, Toronto (Ontario), 1-800-387-5164.
D’après une étude, les déploiements militaires traumatiques
contribuent à augmenter les troubles mentaux
Source : Presse canadienne
Auteur : JAMES KELLER
HALIFAX (PC) – Une étude laisse entendre qu’il existe un lien étroit
entre les expériences traumatiques vécues pendant les déploiements militaires
et le risque de présenter des troubles mentaux. On conclut également que les
troubles non traités constituent un « problème énorme » dans les Forces
canadiennes.
L’étude, publiée dans le dernier numéro de la publication Archives of
General Psychiatry, est fondée sur les entrevues de Statistique Canada avec
plus de 8 000 membres actifs du personnel militaire canadien en 2002.
http://medbroadcast.com/channel_main.asp?channel_id=1022
Les faits sur la déficience auditive
La surdité est l’incapacité d’entendre les sons. Elle a de
nombreuses causes et peut se produire à n’importe quel âge. Les gens peuvent
devenir sourds soudainement, comme effet secondaire d’un virus, ou subir une
perte auditive au fil du temps à la suite d’une maladie, de la lésion d'un
nerf ou d’une blessure attribuable au bruit. Environ un bébé sur 800 est
sourd à la naissance, souvent en raison de facteurs génétiques. Plus de deux
millions de personnes en Amérique du Nord ne peuvent pas entendre du tout et on
estime qu’elles sont atteintes de surdité profonde. Un autre 30 millions de
personnes souffrent de troubles d’audition graves.
http://medbroadcast.com/channel_section_list.asp?channel_id=1059&relation_id=7694
Octobre est le mois de l’autisme
Nouvelle de dernière heure
Site Web de la Société canadienne de l'autisme
Que vous soyez une personne présentant un trouble du spectre autistique (TSA),
un parent ou un soignant d’un enfant autiste, un membre de la famille, un
bénévole, un pédagogue, un professionnel de la santé ou des services sociaux,
ou un chercheur intéressé, le présent site vous fournira des renseignements
fiables sur l’autisme et vous renverra à un grand nombre de services et de
ressources utiles. Vous y trouverez aussi des nouvelles sur les récentes
activités et publications de la Société canadienne de l’autisme (SCA).
La SCA s'attache particulièrement à fournir des renseignements, des renvois
et des ressources aux parents et aux autres membres de la famille qui cherchent
du soutien pour des enfants atteints d’autisme. Ce site mène également à
des ressources et à des liens à l’intention de jeunes et d’adultes
autistes.
Que vous soyez à la recherche de membres de la communauté avec qui
communiquer, de renseignements sur les soutiens universitaires ou collégiaux,
ou simplement de renseignements généraux et de liens menant à des sites
intéressants sur le Web, nous espérons que le site de la SCA vous sera utile.
La SCA met tout en œuvre pour que les personnes atteintes d’un TSA
puissent réaliser leur plein potentiel et soient membres à part entière de
leur communauté.
Nouvelles et activités de la SCA
La Société canadienne de l'autisme accueille une nouvelle directrice
exécutive. La Société canadienne de l'autisme est ravie d’annoncer la
nomination récente de sa nouvelle directrice exécutive, Kathleen Provost...
Buts communs : Lettre ouverte de la Société canadienne de l'autisme. Le
26 avril 2007 : La Société canadienne de l'autisme est un organisme
national de bienfaisance enregistré fondé en 1976 par les sociétés
régionales en place à l’époque. La SCA s’est engagée à faire des
représentations, sensibiliser le public, offrir des services d’information et
de référence, ainsi que soutenir les sociétés provinciales et territoriales
de l’autisme. Depuis 30 ans, son mandat est demeuré constant : promouvoir les
changements requis pour améliorer la qualité de vie des Canadiens et
Canadiennes présentant des troubles du spectre autistique leur vie durant. Nous
aimerions saisir cette occasion pour vous mettre au courant de nos activités…
La Société canadienne de l'autisme déplore le manque d’urgence dans
les recommandations du Comité sénatorial sur le soutien offert aux Canadiens
et Canadiennes atteints d’autisme. Pour diffusion immédiate …Le 3 avril
2007, Ottawa – Plus de trois ans se sont écoulés depuis que la Société
canadienne de l'autisme (ASC) a fait appel au gouvernement fédéral pour mettre
en place une stratégie nationale exhaustive afin de répondre aux besoins
permanents des personnes présentant des troubles du spectre autistique (TSA)…
La Société canadienne de l'autisme annonce la création d’une bourse
d'études à la mémoire du Dr. Peter Zwack : En novembre 2005, la Société
canadienne de l'autisme a perdu l’un de ses plus fervents défenseurs à la
suite du décès du président en poste de la SCA, le Dr Peter Zwack. C’est
avec grand plaisir que la SCA annonce la création d’une bourse commémorative
de recherche à la mémoire du Dr Peter Zwack et de la recherche sur les TSA qu’il
a si bien défendue…
La surdité ne freine pas la guide touristique de la maison Laurier
Katie Daubs, Ottawa Citizen
Les doigts de Victoria LeBlanc sont animés lorsqu’elle parle de Wilfrid
Laurier qui s’est pressé de se rendre à Montréal en train pour demander la
main de Zo Lafontaine. C’est son anecdote préférée.
Un couple qui contemple un portrait de l’ancien premier ministre et de son
épouse écoutent, totalement absorbés. Leur guide touristique n’a pas
prononcé un mot. La voix qui raconte l’histoire est celle d’un interprète.
Victoria Leblanc, âgée de 21 ans et atteinte de surdité, est guide
touristique à la maison Laurier. On la voit ici à côté d’un buste de
Laurier.
Mlle LeBlanc n’entend plus depuis l’âge de quatre ans. Personne ne sait
pourquoi. Les médecins supposent que c’est d’origine génétique. Cette
année, la jeune fille âgée de 21 ans est l’une de deux guides touristiques
à la maison Laurier qui dirigent des visites guidées en langage gestuel. Il s’agit
d’un projet pilote mené dans ce lieu historique, dans le cadre du programme
Jeunesse Canada au travail.
La gestionnaire de la maison Laurier, Anne Marie Johnson, déclare que l’expérience
a été très révélatrice. « Nous avons beaucoup appris. Les guides nous font
prendre conscience de toutes sortes de choses parce que nous ne vivons pas dans
cette culture. »
Parfois, lorsque des visiteurs viennent à la demeure historique de l’avenue
Laurier, ils sont confus du fait qu’une guide touristique communique en
langage gestuel, à l’aide d’un interprète. Ils disent à Mlle LeBlanc qu’ils
n’ont pas besoin de langage gestuel. Elle rit et déclare, « C’est pour moi.
Je suis sourde. » Elle raconte que lorsque des groupes d’étudiants passent,
ceux qui ont suivi sa visite se vantent à leurs amis d’avoir eu la « guide
touristique sourde ». C’est « cool ». Elle admet cependant que c’est
frustrant. Bien des gens ne la regardent pas droit dans les yeux. Ils s’adressent
uniquement à l’interprète.
Jeudi, lorsque Mlle LeBlanc a commencé sa visite, un couple de Saskatchewan
était déconcerté. Ils ne savaient pas où regarder ni à qui poser des
questions. Cependant à la fin, ils parlaient à Mlle LeBlanc d’Expo 67 sur un
ton animé.
C’est tout ce qu’elle veut. « Tellement de gens ne savent rien au sujet
des personnes sourdes, déclare t elle. Je suis réconfortée de savoir qu’ils
m’ont rencontrée. » Mlle LeBlanc ne se souvient pas de ce que c’était d’entendre.
Elle a appris à parler avant de perdre l’ouïe et a dû apprendre le langage
gestuel dès la petite enfance. Lorsqu’elle fait des gestes, ses lèvres
bougent et on entend parfois sa voix. Elle dit que sa voix la gêne. Une fois,
elle a passé toute une entrevue sans interprète et l’employeur ne s’est
même pas rendu compte qu’elle était sourde. Il était impressionné par la
connaissance de l’American Sign Language qu’elle avait inscrite dans son
curriculum vitæ.
Mlle LeBlanc peut aussi lire sur les lèvres. Les longues moustaches et les
personnes qui parlent vite sont les seuls problèmes qu’elle rencontre. Son
propre père, qui ne maîtrise pas le langage gestuel, doit toujours bien
tailler sa moustache. Elle vient de Vancouver et étudie à l’Université
Gallaudet à Washington.
Avant d’arriver à Ottawa cet été, elle a cherché un appartement sur
Internet. Elle en a trouvé un près de l’Université d’Ottawa, a tout
réglé par courriel et pris l’avion. Toutefois, lorsqu’elle s’arrête
pour y penser, elle ne se rappelle pas si elle a dit à ses colocataires qu’elle
était sourde. Elle a tout simplement affiché, à son arrivée, un alphabet
manuel (pour le langage gestuel) sur le congélateur. « J’adore dialoguer
avec les gens qui entendent, affirme t elle. Bien des gens craignent qu’une
personne sourde n’aime pas qu’on lui pose une question. »
Elle n’a pas peur. Elle est prête à répondre à n’importe quelle
question. Le perçage du menton ne lui a pas fait mal – et de l’eau ne
jaillit pas du trou lorsqu’elle ne porte pas la boucle d'oreille. Enfin, l’audition
est la seule différence entre les personnes qui entendent et qui n’entendent
pas. C’est aussi simple que ça.
L’iPhone d’Apple n’est pas compatible avec les appareils auditifs.
L’iPhone a fait son apparition dans une ambiance de forte agitation et de
discrétion. La Hearing Loss Association of America (HLAA) a rencontré des
représentants d’Apple et d’AT&T pour procéder à des utilisations et
à des essais sur le téléphone. En plus d’apprendre le fonctionnement des
diverses innovations technologiques comme l’écran tactile, nous étions
manifestement impatients de savoir à quel point l’appareil était accessible
aux personnes qui utilisent des appareils auditifs et des implants cochléaires.
Or, les résultats se sont révélés très décourageants : en fin de compte,
le téléphone n’est pas compatible avec des appareils auditifs, qu’il s’agisse
du microphone ou des réglages du capteur téléphonique.
Des plaintes ont été formulées auprès du Conseil fédéral des
communications, car la HLAA croit qu’Apple, en concevant le téléphone,
aurait pu le faire tester pour en vérifier la compatibilité avec les normes
pertinentes, afin de le rendre accessible aux utilisateurs d’appareils
auditifs et d’implants cochléaires.
Coin du site Web
Gestion du stress :
Le stress fait partie de la vie quotidienne et découle tout aussi bien de
situations plaisantes ou pénibles. S'il peut représenter une grave menace pour
la santé lorsque trop intense, il y a toutefois de nombreux moyens d'y faire
face et de réduire ainsi les risques qu'il fait courir.
La santé et vous (LSV) a présenté un nouvel article sur la Santé mentale
– Gestion du Stress. Pour lire cet article dans le portail :
http://www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/life-vie/stress_f.html
Écoutez en Santé
De l’aide pour l’auditif
Vous souffrez ………….. Vous n’êtes pas seul, il y a plusieurs
façons de se débrouiller. http://www.medbroadcast.com/channel_health_features_details.asp?health_feature_id=240&article_id=805&channel_id=1059&relation_id=8109
(en anglais seulement)
Quelques anecdotes sur la forme mentale : http://www.cmha.ca/bins/content_page.asp?cid=2-267-355&lang=2
Le RCS s’est nouvellement équipé pour rester connecté. Découvrez de
nouveaux outils pour explorer votre santé.
Qu'est-ce que le CNEFH?
Ce que le CNEHF fait
Le Conseil national des employés handicapés fédéraux (CNEHF) représente
les intérêts des employés de la fonction publique fédérale ayant des
handicaps apparents et/ou non apparents.
Les champs d'action comprennent, mais ne sont pas restreints à : la
sensibilisation, le recrutement, le maintien en poste, le cheminement de carrière,
l'accommodement, l'accessibilité et la formation.
Le CNEHF fournit de l'information, des avis, des analyses et des
recommandations sur des questions pertinentes, ainsi que les mesures pour y répondre,
à la haute direction de la fonction publique fédérale et les autres parties
intéressées importantes. Le but ultime est de créer un milieu de travail
respectueux et inclusif.
Ce que le CNEHF ne fait pas
Le CNEHF reçoit souvent des demandes d'aide d'employés handicapés
concernant des cas particuliers. Alors que nous nous efforçeons à diriger ces
demandes à la personne ou à l'organisme mandaté pour traiter de la question
particulière, le CNEHF n'a pas le mandat ni les ressources pour traiter de ces
cas particuliers. Le rôle du CNEHF est en matière de développement de
politiques, examinant les grandes questions d'intérêt et mettant en œuvre des
initiatives visant des améliorations systémiques à l'environnement de travail
au sein du gouvernement fédéral partout au Canada. Les questions personnelles
soulevées par les employés particuliers sont certainement importantes à notre
compréhension des questions qui affectent quotidiennement les employées
handicapés et nous aident à mieux préciser nos stratégies de développement
de politiques - cependant le CNEHF ne peut participer activement aux cas
particuliers.
Abonnement au CNEHF
Nous vous invitons à faire partie de notre réseau national de personnes œuvrant
ensemble pour une fonction publique qui est ouvert à tous les Canadiens et
Canadiennes, incluant les personnes handicapées. Toute personne intéressée en
équité en emploi et aux questions de déficiences peut s'abonner. Avoir une déficience
n'est pas une exigence. Il n'y a aucuns frais… c'est gratuit.
Comme abonné, vous recevrez le bulletin trimestriel, vous serez avisés des
mises à jour du site Web et vous recevrez un préavis et une invitation
personnelle au prochain grand événement du CNEHF en 2008. De plus, vous serez
invités à participer à différents sondages et à donner votre apport à
d'importantes questions.
Comment s'abonner? Télechargez le
formulaire (Format Word) et faites-le parvenir par courrier électronique à
lnormand@justice.gc.ca, par télécopieur
au (613) 948-2236 ou par la poste à l'adresse suivante :
Conseil national des employés handicapés fédéraux
360, rue Albert, 14e étage
Ottawa ON K1A 0H8
Le Comité de rédaction
Louise Normand - Directrice générale
Lise Lachapelle - Jr. en rédaction, Co-ordinatrice
Carole Willans-Théberge - Coprésidente, RCN
Marjolaine Levert - Membre du sous-comité des communications
Membres du Comité de direction
Duane Simpson
Victoria CB
Représentant de la région de la CB - Coprésident, Régions
Tél: 250-363-5440
Télc: 250-363-7980
simpson.daa@forces.gc.ca
Carole Willans-Théberge
Ottawa ON
Représentante de la RCN - Coprésidente, RCN
Tél: 613-944-4220
Télc: 613-947-7581
ctheberge@pco-bcp.gc.ca
Max Brault
Ottawa ON
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Tél: 613-990-0044
Télc: 613-998-9480
braultm@dfo-mpo.gc.ca
Kevin Bruff
St. John's TN
Représentant de la région de l'Atlantique
Tél: 709-772-5978
Télc: 709-772-4390
kevin.bruff@pwgsc.gc.ca
Tony Fenn
Ottawa ON
Représentant de la RCN
Téléphone: 613-948-8553
Télécopieur: 613-957-1327
ATS: 613-957-0619
tony_fenn@hc-sc.gc.ca
Marlene Hoce
Regina SK
Représentante de la région des Prairies
Tél: 306-780-8090
Télc: 306-780-6926
marlene.hoce@ccra-adrc.gc.ca
Delphine Elleze
Yellowknife Territoires du Nord Ouest,
Représentante du Nord
Tél : 867-766-8308 - Téléc. : 867-873-6895
Delphine.Elleze@servicecanada.gc.ca
Cory Thompson
Barrie ON
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Tél: 705-725-2475 - Téléc : 705-739-3369
Cory.thornton@ccra-adrc.gc.ca
Guy Delisle
Montréal QC
Représentant de Québec
Tel : 514-866-7654 ext : 3211 - Téléc : 514-283-5748
Guy.delisle@rhdcc-hrsdc.gc.ca
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