Agence de la fonction publique du Canada
Sautez à la colonne latéraleSautez à la colonne principale
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Employés Gestionnaires professionels RH Outils Index A-Z
Quoi de neuf? À notre sujet Politiques Carte du site Accueil

Équité en emploi et diversité
Édition no.8: été 2007
Édition no.7: printemps 2007
Édition no.6: hiver 2006
Édition no.5: automne 2006
Édition no. 4: été 2006
Édition no. 3: printemps 2006
Édition no. 2: hiver 2005
Édition no. 1: septembre 2005
Version imprimable

Bulletin: Automne 2007 - Édition no 9


Message des coprésidents

Les Canadiens ont une conception tout à fait différente des handicaps depuis quelques années à peine. Auparavant, on considérait généralement ces derniers selon le modèle médical, comme un problème purement personnel qu’il fallait « guérir » ou « régler » d’une façon quelconque. Heureusement, on envisage maintenant la situation sous forme d’un modèle social où la participation des personnes handicapées est limitée par des obstacles sociaux et environnementaux et un milieu hostile, qui sont à la source du problème.

Cette nouvelle conception s’accompagne d’un mouvement international croissant axé sur les droits de la personne et qui favorise les idéaux d’habilitation, d’autonomie sociale et d’inclusion.

La Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées s’inscrit dans cette évolution mondiale. Son principal but est de confirmer les droits des personnes handicapées enchâssés dans le droit international. Elle vise principalement la non-discrimination et les mesures raisonnables d’adaptation, deux types d’obligations bien connus et appliqués en vertu du droit canadien.

Le Canada a été parmi les premiers pays à adhérer à la Convention au cours de la période de signature ayant débuté le 30 mars 2007. Plus de 100 nations ont fait de même et quatre ont ratifié la Convention. Celle-ci entrera en vigueur après la 20e ratification, qui devrait se produire avant la fin de 2007. Le Canada envisage actuellement de la ratifier.

On peut dire que, mine de rien, le Conseil national des employés handicapés fédéraux (CNEHF) fait sa part pour promouvoir les principes de la Convention des Nations Unies au niveau de l’équité en matière d’emploi pour les fonctionnaires fédéraux. Par exemple, un groupe consultatif de sous-ministres adjoints (SMA) s’est divisé en deux groupes cadres qui envisagent de faire évoluer la gestion des handicaps et d’établir un centre de compétence sur les mesures d’adaptation. Nous espérons avoir d’autres nouvelles à ce sujet dans le prochain bulletin!

Carole Willans-Théberge, coprésidente, CNEHF, RCN
Duane Simpson, coprésident CNEHF, Régions

Un mot du Bureau national du CNEHF

En effet, comme nos coprésidents l’ont si bien exprimé, mine de rien, nous travaillons à promouvoir à notre façon les grands principes de la Convention, tout comme chacun de vous qui participez à nos consultations et à nos sondages et qui nous communiquez vos commentaires.

Ce fait est d’autant plus d’actualité que nous préparons le Congrès 2008 du CNEHF. Cette année encore, le thème sera « Notre communauté : importante, influente, inspirante » et nous nous efforcerons de faire de la fonction publique un milieu plus accueillant pour les personnes handicapées. Des renseignements sur nos conférenciers invités, et les ateliers seront affichés sur notre site Web à mesure que les plans prennent forme. Visitez donc le site régulièrement et notez sur votre calendrier les dates des 11 et 12 juin pour les employés et du 13 pour les gestionnaires.

Au cours des prochains mois, le comité organisateur du Congrès établira le programme; vos idées et suggestions sont les bienvenues; faites-nous part de vos réflexions et proposez-nous des innovations et nous ferons de notre mieux pour les intégrer aux activités de cette année pour que le Congrès soit un événement mémorable. Lise Lachapelle et moi-même serons certainement très occupés à collaborer avec le comité organisateur et à nous préparer pour un nouveau comité de direction. Restez à l’écoute pour d’autres nouvelles!

Louise Normand, directrice générale

 

Les activités du CNEHF

C'est une année d'élections pour le CNEHF! On est en train de mettre au point le processus de déclenchement d'élections. Le moment est venu de chercher des candidats dans votre région!

 

Évolution des enjeux touchant les employés handicapés fédéraux

Le 28 juin, Susan Fletcher, championne du Réseau des personnes handicapées à Santé Canada, et SMA, Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs, a invité plusieurs autres champions ministériels à une réunion pour discuter des priorités présentées par le Conseil national des employés handicapés fédéraux (CNEHF), demander leur soutien et traiter des étapes suivantes.

Carole Willans-Théberge a présenté un exposé sur le thème des interventions souhaitables sur l’équité en matière d’emploi relativement aux fonctionnaires fédéraux handicapés (Focus for Action on Employment Equity for Public Servants with Disabilities in the Federal Workplace). Elle a souligné les principaux enjeux déterminés par le CNEHF à la suite de consultations menées auprès de fonctionnaires fédéraux handicapés, et suggéré des « rampes » en vue d’autres interventions.

Parmi tous les enjeux mentionnés, on s’est entendu pour établir trois priorités. Un comité sera consacré à l’infocentre (centre de coordination pour les mesures d’adaptation et la gestion des cas). Les tâches du second comité regrouperont la gestion et l’assurance relatives aux handicaps, ainsi que la santé mentale, les problèmes concernant le retour au travail, l’assurance-invalidité, l’assurance des soins médicaux, les évaluations de l’employabilité et la santé mentale. On a convenu de convoquer des réunions de groupes de travail interministériels pour établir des plans de travail et aborder les thèmes confiés respectivement aux deux comités. Les ministères dirigeant les travaux veilleront à ce que l’on consulte les principales organisations fédérales qui oeuvrent actuellement dans ces domaines, ainsi que le CNEHF, au sujet des réalisations et des pratiques exemplaires.

La prochaine réunion des SMA sera convoquée pour l’automne 2007. L’ordre du jour traitera des rapports provisoires établis par les groupes de travail, ainsi que de l’appui au Congrès du printemps du CNEHF.

 

Un mot de l’AFPC

L'Agence de la fonction publique du Canada et la Commission canadienne des droits de la personne, vous invitent à DIVERSITÉ 07, à Ottawa, du 22 au 24 octobre 2007. Il s'agira de la première d'une série d'événements sur la diversité.

Les sujets de discussion comprendront les questions de santé mentale et comment on en tient compte dans le milieu de travail, comment traiter les renseignements médicaux et les bilans fonctionnels, et beaucoup d'autres sujets.

À la fin de la conférence, vous comprendrez mieux vos obligations en matière de mesures d'adaptation et aurez des outils qui vous aideront à composer un effectif inclusif et représentatif.

Le coût est de 495 $ par personne seulement. Visitez www.mySCHOOL-monECOLE.gc.ca pour plus d'information.

 

Nouvelles en bref sur des questions d’intérêt pour les personnes handicapées

Passer de la parole aux actes : la diversité

PAR SHANNON KLIE

La majorité des organismes canadiens classent la diversité parmi leurs priorités, mais 42 pour cent d’entre eux n’ont établi aucun plan stratégique pour la favoriser, selon un rapport Le Conference Board du Canada.

« Il y a toujours un écart entre la sensibilisation et l’exécution dans toute chose, » déclare Prem Benimadhu, vice président de la gouvernance et de la gestion des ressources humaines au Conference Board.

« Malheureusement, les organismes qui mettent en œuvre des plans stratégiques visant à encourager la diversité se heurtent à de nombreuses pierres d'achoppement », ajoute t il.

« Il règne une mentalité d’essoufflement dans les organisations, surtout parmi les gestionnaires. Ils tentent de résoudre une foule de questions tous les jours. Si on leur présente la diversité comme une autre bonne cause, ils s’y inscrivent sans conviction réelle et n’y donnent pas suite », dit il.

Selon la publication Le Conference Board du Canada intitulée Report on Diversité: Priorities, Practices and Performance in Canadian Organizations, seulement 56 pour cent des organismes ont déclaré que la haute direction communiquait l’importance de la diversité pour assurer la réussite d’une organisation. Il y a place pour l’amélioration.

« L’engagement des dirigeants envers la diversité est faible, déclare Benimadhu. Dans tout programme, le leadership et l’engagement des dirigeants comptent pour beaucoup. Il faut en conclure qu’ils devront faire plus qu’une déclaration annuelle au sujet de la valeur de la diversité et prendre réellement le dossier en main. »

« Si la diversité n’est pas liée à la stratégie globale d’une organisation, il est plus facile de l’écarter pour céder la place à d’autres priorités opérationnelles », déclare Benimadhu.

« De plus, il faut tenir la haute direction responsable de la diversité et de l’atteinte des objectifs, affirme t il. On peut ainsi évaluer le plan sur la diversité et mesurer les progrès réalisés. »

« Quatre vingt pour cent des organismes recensés sont assujettis à la Loi sur l’équité en matière d’emploi, mais aucun d’entre eux n’atteint les cibles relatives à la disponibilité sur le marché du travail des quatre groupes d’équités d’emplois désignés. Les pires taux de représentation sont ceux des personnes handicapées, suivies des Autochtones.

Cependant la diversité ne se résume pas aux taux de représentation. Même si tous les organismes comptaient une représentation adéquate des quatre groupes, ils devraient miser sur cette diversité, c’est à dire gérer, motiver et faire participer activement un effectif diversifié. Par conséquent, les organismes doivent investir dans la formation et le perfectionnement pour que les dirigeants actuels et futurs puissent mettre à contribution leurs employés diversifiés », déclare Benimadhu.

« Néanmoins, trop d’organismes croient qu’ils n’auront rien à faire pour accroître la diversité parce que cela se fera tout naturellement, compte tenu de l’évolution des caractéristiques démographiques du Canada », affirme la consultante en diversité, Sullivan.

« Il faut convaincre les dirigeants que cela ne se fera pas automatiquement, parce que c’est faux, déclare t elle. Pour obtenir un résultat différent, on doit changer quelque chose. »

© Canadian HR Reporter, le 15 janvier 2007, avec la permission de Carswell, Toronto (Ontario), 1-800-387-5164.

 

D’après une étude, les déploiements militaires traumatiques contribuent à augmenter les troubles mentaux

Source : Presse canadienne 
Auteur : JAMES KELLER

HALIFAX (PC) – Une étude laisse entendre qu’il existe un lien étroit entre les expériences traumatiques vécues pendant les déploiements militaires et le risque de présenter des troubles mentaux. On conclut également que les troubles non traités constituent un « problème énorme » dans les Forces canadiennes. 

L’étude, publiée dans le dernier numéro de la publication Archives of General Psychiatry, est fondée sur les entrevues de Statistique Canada avec plus de 8 000 membres actifs du personnel militaire canadien en 2002.

http://medbroadcast.com/channel_main.asp?channel_id=1022 

 

Les faits sur la déficience auditive

La surdité est l’incapacité d’entendre les sons. Elle a de nombreuses causes et peut se produire à n’importe quel âge. Les gens peuvent devenir sourds soudainement, comme effet secondaire d’un virus, ou subir une perte auditive au fil du temps à la suite d’une maladie, de la lésion d'un nerf ou d’une blessure attribuable au bruit. Environ un bébé sur 800 est sourd à la naissance, souvent en raison de facteurs génétiques. Plus de deux millions de personnes en Amérique du Nord ne peuvent pas entendre du tout et on estime qu’elles sont atteintes de surdité profonde. Un autre 30 millions de personnes souffrent de troubles d’audition graves.  

http://medbroadcast.com/channel_section_list.asp?channel_id=1059&relation_id=7694 

 

Octobre est le mois de l’autisme

Nouvelle de dernière heure

Site Web de la Société canadienne de l'autisme

Que vous soyez une personne présentant un trouble du spectre autistique (TSA), un parent ou un soignant d’un enfant autiste, un membre de la famille, un bénévole, un pédagogue, un professionnel de la santé ou des services sociaux, ou un chercheur intéressé, le présent site vous fournira des renseignements fiables sur l’autisme et vous renverra à un grand nombre de services et de ressources utiles. Vous y trouverez aussi des nouvelles sur les récentes activités et publications de la Société canadienne de l’autisme (SCA).

La SCA s'attache particulièrement à fournir des renseignements, des renvois et des ressources aux parents et aux autres membres de la famille qui cherchent du soutien pour des enfants atteints d’autisme. Ce site mène également à des ressources et à des liens à l’intention de jeunes et d’adultes autistes.

Que vous soyez à la recherche de membres de la communauté avec qui communiquer, de renseignements sur les soutiens universitaires ou collégiaux, ou simplement de renseignements généraux et de liens menant à des sites intéressants sur le Web, nous espérons que le site de la SCA vous sera utile.

La SCA met tout en œuvre pour que les personnes atteintes d’un TSA puissent réaliser leur plein potentiel et soient membres à part entière de leur communauté. 

 

Nouvelles et activités de la SCA

La Société canadienne de l'autisme accueille une nouvelle directrice exécutive. La Société canadienne de l'autisme est ravie d’annoncer la nomination récente de sa nouvelle directrice exécutive, Kathleen Provost...

Buts communs : Lettre ouverte de la Société canadienne de l'autisme. Le 26 avril 2007 : La Société canadienne de l'autisme est un organisme national de bienfaisance enregistré fondé en 1976 par les sociétés régionales en place à l’époque. La SCA s’est engagée à faire des représentations, sensibiliser le public, offrir des services d’information et de référence, ainsi que soutenir les sociétés provinciales et territoriales de l’autisme. Depuis 30 ans, son mandat est demeuré constant : promouvoir les changements requis pour améliorer la qualité de vie des Canadiens et Canadiennes présentant des troubles du spectre autistique leur vie durant. Nous aimerions saisir cette occasion pour vous mettre au courant de nos activités…

La Société canadienne de l'autisme déplore le manque d’urgence dans les recommandations du Comité sénatorial sur le soutien offert aux Canadiens et Canadiennes atteints d’autisme. Pour diffusion immédiate …Le 3 avril 2007, Ottawa – Plus de trois ans se sont écoulés depuis que la Société canadienne de l'autisme (ASC) a fait appel au gouvernement fédéral pour mettre en place une stratégie nationale exhaustive afin de répondre aux besoins permanents des personnes présentant des troubles du spectre autistique (TSA)…

La Société canadienne de l'autisme annonce la création d’une bourse d'études à la mémoire du Dr. Peter Zwack : En novembre 2005, la Société canadienne de l'autisme a perdu l’un de ses plus fervents défenseurs à la suite du décès du président en poste de la SCA, le Dr Peter Zwack. C’est avec grand plaisir que la SCA annonce la création d’une bourse commémorative de recherche à la mémoire du Dr Peter Zwack et de la recherche sur les TSA qu’il a si bien défendue…

 

La surdité ne freine pas la guide touristique de la maison Laurier

Katie Daubs, Ottawa Citizen

Les doigts de Victoria LeBlanc sont animés lorsqu’elle parle de Wilfrid Laurier qui s’est pressé de se rendre à Montréal en train pour demander la main de Zo Lafontaine. C’est son anecdote préférée.

Un couple qui contemple un portrait de l’ancien premier ministre et de son épouse écoutent, totalement absorbés. Leur guide touristique n’a pas prononcé un mot. La voix qui raconte l’histoire est celle d’un interprète.

Victoria Leblanc, âgée de 21 ans et atteinte de surdité, est guide touristique à la maison Laurier. On la voit ici à côté d’un buste de Laurier.

Mlle LeBlanc n’entend plus depuis l’âge de quatre ans. Personne ne sait pourquoi. Les médecins supposent que c’est d’origine génétique. Cette année, la jeune fille âgée de 21 ans est l’une de deux guides touristiques à la maison Laurier qui dirigent des visites guidées en langage gestuel. Il s’agit d’un projet pilote mené dans ce lieu historique, dans le cadre du programme Jeunesse Canada au travail.

La gestionnaire de la maison Laurier, Anne Marie Johnson, déclare que l’expérience a été très révélatrice. « Nous avons beaucoup appris. Les guides nous font prendre conscience de toutes sortes de choses parce que nous ne vivons pas dans cette culture. »

Parfois, lorsque des visiteurs viennent à la demeure historique de l’avenue Laurier, ils sont confus du fait qu’une guide touristique communique en langage gestuel, à l’aide d’un interprète. Ils disent à Mlle LeBlanc qu’ils n’ont pas besoin de langage gestuel. Elle rit et déclare, « C’est pour moi. Je suis sourde. » Elle raconte que lorsque des groupes d’étudiants passent, ceux qui ont suivi sa visite se vantent à leurs amis d’avoir eu la « guide touristique sourde ». C’est « cool ». Elle admet cependant que c’est frustrant. Bien des gens ne la regardent pas droit dans les yeux. Ils s’adressent uniquement à l’interprète.

Jeudi, lorsque Mlle LeBlanc a commencé sa visite, un couple de Saskatchewan était déconcerté. Ils ne savaient pas où regarder ni à qui poser des questions. Cependant à la fin, ils parlaient à Mlle LeBlanc d’Expo 67 sur un ton animé.

C’est tout ce qu’elle veut. « Tellement de gens ne savent rien au sujet des personnes sourdes, déclare t elle. Je suis réconfortée de savoir qu’ils m’ont rencontrée. » Mlle LeBlanc ne se souvient pas de ce que c’était d’entendre. Elle a appris à parler avant de perdre l’ouïe et a dû apprendre le langage gestuel dès la petite enfance. Lorsqu’elle fait des gestes, ses lèvres bougent et on entend parfois sa voix. Elle dit que sa voix la gêne. Une fois, elle a passé toute une entrevue sans interprète et l’employeur ne s’est même pas rendu compte qu’elle était sourde. Il était impressionné par la connaissance de l’American Sign Language qu’elle avait inscrite dans son curriculum vitæ.

Mlle LeBlanc peut aussi lire sur les lèvres. Les longues moustaches et les personnes qui parlent vite sont les seuls problèmes qu’elle rencontre. Son propre père, qui ne maîtrise pas le langage gestuel, doit toujours bien tailler sa moustache. Elle vient de Vancouver et étudie à l’Université Gallaudet à Washington.

Avant d’arriver à Ottawa cet été, elle a cherché un appartement sur Internet. Elle en a trouvé un près de l’Université d’Ottawa, a tout réglé par courriel et pris l’avion. Toutefois, lorsqu’elle s’arrête pour y penser, elle ne se rappelle pas si elle a dit à ses colocataires qu’elle était sourde. Elle a tout simplement affiché, à son arrivée, un alphabet manuel (pour le langage gestuel) sur le congélateur. « J’adore dialoguer avec les gens qui entendent, affirme t elle. Bien des gens craignent qu’une personne sourde n’aime pas qu’on lui pose une question. »

Elle n’a pas peur. Elle est prête à répondre à n’importe quelle question. Le perçage du menton ne lui a pas fait mal – et de l’eau ne jaillit pas du trou lorsqu’elle ne porte pas la boucle d'oreille. Enfin, l’audition est la seule différence entre les personnes qui entendent et qui n’entendent pas. C’est aussi simple que ça.

 

L’iPhone d’Apple n’est pas compatible avec les appareils auditifs.

L’iPhone a fait son apparition dans une ambiance de forte agitation et de discrétion. La Hearing Loss Association of America (HLAA) a rencontré des représentants d’Apple et d’AT&T pour procéder à des utilisations et à des essais sur le téléphone. En plus d’apprendre le fonctionnement des diverses innovations technologiques comme l’écran tactile, nous étions manifestement impatients de savoir à quel point l’appareil était accessible aux personnes qui utilisent des appareils auditifs et des implants cochléaires. Or, les résultats se sont révélés très décourageants : en fin de compte, le téléphone n’est pas compatible avec des appareils auditifs, qu’il s’agisse du microphone ou des réglages du capteur téléphonique.

Des plaintes ont été formulées auprès du Conseil fédéral des communications, car la HLAA croit qu’Apple, en concevant le téléphone, aurait pu le faire tester pour en vérifier la compatibilité avec les normes pertinentes, afin de le rendre accessible aux utilisateurs d’appareils auditifs et d’implants cochléaires.

 

Coin du site Web

Gestion du stress :

Le stress fait partie de la vie quotidienne et découle tout aussi bien de situations plaisantes ou pénibles. S'il peut représenter une grave menace pour la santé lorsque trop intense, il y a toutefois de nombreux moyens d'y faire face et de réduire ainsi les risques qu'il fait courir.

La santé et vous (LSV) a présenté un nouvel article sur la Santé mentale – Gestion du Stress. Pour lire cet article dans le portail :

http://www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/life-vie/stress_f.html 

 

Écoutez en Santé

De l’aide pour l’auditif

Vous souffrez ………….. Vous n’êtes pas seul, il y a plusieurs façons de se débrouiller. http://www.medbroadcast.com/channel_health_features_details.asp?health_feature_id=240&article_id=805&channel_id=1059&relation_id=8109  (en anglais seulement)

Quelques anecdotes sur la forme mentale : http://www.cmha.ca/bins/content_page.asp?cid=2-267-355&lang=2 

 

Le RCS s’est nouvellement équipé pour rester connecté. Découvrez de nouveaux outils pour explorer votre santé.

 

 

Qu'est-ce que le CNEFH?

Ce que le CNEHF fait

Le Conseil national des employés handicapés fédéraux (CNEHF) représente les intérêts des employés de la fonction publique fédérale ayant des handicaps apparents et/ou non apparents.

Les champs d'action comprennent, mais ne sont pas restreints à : la sensibilisation, le recrutement, le maintien en poste, le cheminement de carrière, l'accommodement, l'accessibilité et la formation.

Le CNEHF fournit de l'information, des avis, des analyses et des recommandations sur des questions pertinentes, ainsi que les mesures pour y répondre, à la haute direction de la fonction publique fédérale et les autres parties intéressées importantes. Le but ultime est de créer un milieu de travail respectueux et inclusif.

Ce que le CNEHF ne fait pas

Le CNEHF reçoit souvent des demandes d'aide d'employés handicapés concernant des cas particuliers. Alors que nous nous efforçeons à diriger ces demandes à la personne ou à l'organisme mandaté pour traiter de la question particulière, le CNEHF n'a pas le mandat ni les ressources pour traiter de ces cas particuliers. Le rôle du CNEHF est en matière de développement de politiques, examinant les grandes questions d'intérêt et mettant en œuvre des initiatives visant des améliorations systémiques à l'environnement de travail au sein du gouvernement fédéral partout au Canada. Les questions personnelles soulevées par les employés particuliers sont certainement importantes à notre compréhension des questions qui affectent quotidiennement les employées handicapés et nous aident à mieux préciser nos stratégies de développement de politiques - cependant le CNEHF ne peut participer activement aux cas particuliers.

 

Abonnement au CNEHF

Nous vous invitons à faire partie de notre réseau national de personnes œuvrant ensemble pour une fonction publique qui est ouvert à tous les Canadiens et Canadiennes, incluant les personnes handicapées. Toute personne intéressée en équité en emploi et aux questions de déficiences peut s'abonner. Avoir une déficience n'est pas une exigence. Il n'y a aucuns frais… c'est gratuit.

Comme abonné, vous recevrez le bulletin trimestriel, vous serez avisés des mises à jour du site Web et vous recevrez un préavis et une invitation personnelle au prochain grand événement du CNEHF en 2008. De plus, vous serez invités à participer à différents sondages et à donner votre apport à d'importantes questions.

Comment s'abonner? Télechargez le formulaire (Format Word) et faites-le parvenir par courrier électronique à lnormand@justice.gc.ca,  par télécopieur au (613) 948-2236 ou par la poste à l'adresse suivante :

Conseil national des employés handicapés fédéraux
360, rue Albert, 14e étage
Ottawa ON K1A 0H8

 

Le Comité de rédaction

Louise Normand - Directrice générale
Lise Lachapelle - Jr. en rédaction, Co-ordinatrice
Carole Willans-Théberge - Coprésidente, RCN
Marjolaine Levert - Membre du sous-comité des communications

 

Membres du Comité de direction

Duane Simpson
Victoria CB
Représentant de la région de la CB - Coprésident, Régions
Tél: 250-363-5440
Télc: 250-363-7980
simpson.daa@forces.gc.ca

Carole Willans-Théberge
Ottawa ON
Représentante de la RCN - Coprésidente, RCN
Tél: 613-944-4220
Télc: 613-947-7581
ctheberge@pco-bcp.gc.ca

Max Brault
Ottawa ON
Représentant de la RCN
Tél: 613-990-0044
Télc: 613-998-9480
braultm@dfo-mpo.gc.ca

Kevin Bruff
St. John's TN
Représentant de la région de l'Atlantique
Tél: 709-772-5978
Télc: 709-772-4390
kevin.bruff@pwgsc.gc.ca

Tony Fenn 
Ottawa ON
Représentant de la RCN
Téléphone: 613-948-8553
Télécopieur: 613-957-1327
ATS: 613-957-0619
tony_fenn@hc-sc.gc.ca

Marlene Hoce
Regina SK
Représentante de la région des Prairies
Tél: 306-780-8090
Télc: 306-780-6926
marlene.hoce@ccra-adrc.gc.ca

Delphine Elleze
Yellowknife Territoires du Nord Ouest,
Représentante du Nord
Tél : 867-766-8308 - Téléc. : 867-873-6895
Delphine.Elleze@servicecanada.gc.ca

Cory Thompson
Barrie ON
Représentant de l'Ontario
Tél: 705-725-2475 - Téléc : 705-739-3369
Cory.thornton@ccra-adrc.gc.ca

Guy Delisle
Montréal QC
Représentant de Québec
Tel : 514-866-7654 ext : 3211 - Téléc : 514-283-5748
Guy.delisle@rhdcc-hrsdc.gc.ca