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Accueil / Publications en ligne / Budget des dépenses / Rapport sur les plans et les priorités 2001-2002 / Messages / Aperçu d’ensemble du Conseil / Aperçu d’ensemble du Conseil
Faits nouveaux
Mandat, rôle et responsabilités
Le SIMDUT est un programme mis en œuvre à l’échelle du pays et qui a été créé à la fin des années 1980, à la suite d’un consensus avec les travailleurs, l’industrie et le gouvernement. Il a été conçu dans le but de fournir aux travailleurs canadiens des renseignements leur permettant de se protéger contre les effets nuisibles des matières dangereuses (ou potentiellement dangereuses) utilisées au travail, tout en minimisant les effets secondaires sur l’industrie et la capacité de l’économie de générer des profits et des emplois. Le Bureau de la sécurité des produits de Santé Canada est le principal organisme fédéral responsable de la mise en application des politiques du SIMDUT et de veiller à ce que le programme soit appliqué de façon uniforme dans tous les secteurs de compétence. Comment le système fonctionne-t-il? En vertu du SIMDUT, les fabricants et les fournisseurs de produits désignés doivent fournir aux employeurs des renseignements sur les dangers des matières produites, vendues ou utilisées dans les lieux de travail canadiens. Ces renseignements apparaissent sur la fiche signalétique (FS) qui accompagne le produit et sur l’étiquette du produit. En vertu de la législation, la fiche signalétique doit indiquer clairement tous les ingrédients dangereux que peut contenir un produit, ses propriétés toxicologiques, les mesures de précaution que les travailleurs doivent prendre quand ils utilisent le produit, le transporte et l’entrepose et le traitement requis en cas d’exposition involontaire. Les employeurs, quant à eux, doivent fournir ces renseignements à leurs employés par le biais d’étiquettes sur le produit, de programmes de formation pour les travailleurs et de fiches signalétiques au travail. Certains fabricants hésitent à divulguer les principaux ingrédients de leurs produits ou leur formule secrète, craignant de perdre du terrain sur le plan de la concurrence. Dans de tels cas, l’entreprise peut demander une dérogation au Conseil de son obligation, en vertu du SIMDUT, de divulguer tous les ingrédients dangereux d’un produit. Une fois que le CCRMD enregistre la demande de dérogation, l’entreprise a le droit de vendre son produit. Entre-temps, le CCRMD rend une décision sur la validité de la demande en étudiant la documentation à l’appui qu’a remise le demandeur en vertu des critères établis dans le Règlement sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses. Le CCRMD détermine également la conformité de la fiche signalétique du produit (et parfois de son étiquette) à l’égard des exigences du SIMDUT. Pour rendre sa décision, le Conseil procède à une évaluation scientifique complète de tous les ingrédients du produit et des risques pour la santé. Si, selon le Conseil, les critères réglementaires et législatifs du SIMDUT ne sont pas respectés, il demande au demandeur de corriger la situation et assure par la suite le suivi à cet égard. Si la demande est valide, la dérogation demeure en vigueur trois ans, moment à l’expiration duquel il faudra présenter de nouveau la demande si le produit est toujours vendu au Canada ou retiré du marché. À noter que les entreprises auxquelles on accorde une dérogation relative à la divulgation d’information commerciale confidentielle doivent toutefois respecter les exigences du SIMDUT dans tous les autres domaines. Bref, le CCRMD permet aux entreprises de produits chimiques canadiennes et internationales de protéger leurs secrets commerciaux tout en respectant leurs obligations en vertu du SIMDUT. Par ailleurs, le CCRMD prévoit un mécanisme d’appel au moyen duquel les demandeurs peuvent contester les décisions du Conseil. Les lois et les règlements suivants sont essentiels pour mener à bien les fonctions du Conseil :
Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux
matières dangereuses
Règlement sur le contrôle des renseignements relatifs aux
matières dangereuses
Règlement sur les procédures des commissions d’appel
constituées en vertu de la Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses
Loi sur les produits dangereux
Règlement sur les produits contrôlés
Lois et règlements provinciaux et territoriaux sur la santé et la sécurité au travail MandatHabilité par la Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses et les lois provinciales et territoriales relatives à la santé et à la sécurité au travail, le Conseil a la responsabilité du mandat suivant :
RôleLe Conseil a comme rôle de concilier équitablement le droit des entreprises de produits chimiques de préserver les renseignements véritablement liés au secret commercial et le droit des travailleurs d’obtenir de l’information en matière de santé et de sécurité sur les produits dangereux utilisés au travail. ResponsabilitésLe Conseil est régi par un Bureau de direction composé de membres représentant les travailleurs, les fournisseurs, les employeurs et les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Il incombe au Bureau de direction de faire des recommandations au ministre de la Santé sur des questions telles que des modifications aux procédures utilisées pour étudier les demandes de dérogation ou entendre un appel, et les frais exigibles.
Objectif et programme du ConseilL’objectif du Conseil est de permettre aux fournisseurs et aux employeurs de l’industrie des matières dangereuses de protéger les secrets commerciaux relatifs à leurs produits et, en même temps, assurer aux travailleurs l’accès à des renseignements exacts relativement aux incidences de ces produits sur la santé et la sécurité. Le contexte de planificationEngagements du gouvernement
Le CCRMD a présenté son programme de renouvellement dans deux documents clés, soit dans le Renouvellement du Conseil : La trame du renouveau, qui établit les principes directeurs du renouvellement, de même que le sens donné au changement, et dans le Plan de travail qui l’accompagne, qui expose les mesures à prendre pour réaliser la vision de La trame du renouveau. Cette vision est exprimée par les huit principes qui constituent les pierres angulaires du renouveau et le point de référence par lesquels les activités du Conseil sont évaluées : promptitude, accessibilité, transparence, qualité, constance, compétence, respect et équité. La trame du renouveau a été élaborée en consultation avec les intervenants du Conseil. Les deux publications ont été approuvées par le Bureau de direction du Conseil et par le ministre de la Santé, et les deux ont été publiées et distribuées aux intervenants comme preuve de l’engagement du Conseil à apporter des changements. On peut consulter les deux documents sur le site Web du Conseil. Bon nombre des 29 mesures stratégiques de La trame du renouveau ont été mises en œuvre moyennant des changements administratifs et procéduraux; d’autres exigent des modifications à des règlements ou à des lois. (Veuillez consulter la partie Autres renseignements pour de plus amples renseignements sur les modifications législatives proposées par le Conseil.)
Au cours du printemps et de l’été 2000, le CCRMD a travaillé en collaboration avec ses partenaires du SIMDUT et des intervenants dans le but d’analyser ses pratiques courantes et d’élaborer des projets qui se traduiraient par un processus de règlement des différends qui englobe et complète le processus d’appel. Les résultats de ces consultations sont résumés dans un document intitulé Cadre conceptuel pour le règlement des différends. Le Cadre énonce un ensemble de modifications proposées aux processus de contrôle et d’appel dans le but de les simplifier et de les rendre transparents, rentables, équitables et ce, dans un contexte de collaboration. En fait, il s’agirait d’obtenir des processus axés sur la clientèle. Le Bureau de direction du CCRMD a approuvé le Cadre en octobre et a permis au Conseil d’aller de l’avant pour terminer l’ébauche du processus. Le CCRMD prépare actuellement les modifications administratives et législatives, les lignes directrices, de même que les programmes de formation permettant de mettre ses concepts en pratique.
Le nouveau processus de règlement des différends, dont la responsabilité incombe au secteur d’activité du
Règlement des différends du Conseil, vise non seulement à régler les différends moyennant un processus d’appel
efficace, mais à prévenir ceux qui pourraient surgir et à établir des moyens de les résoudre de manière
équitable, rapide et rentable lorsqu’ils se présentent. La clé de cette dernière fonction : la transparence et
la communication. Les processus de contrôle et d’appel renouvelés préconisent des échanges plus fréquents avec
les demandeurs et les appelants, moyennant des appels téléphoniques et des conférences – particulièrement
aux étapes initiales – pour les renseigner sur les politiques, les rôles et les procédures, pour répondre
aux questions et pour créer des occasions d’échanges qui favorisent la compréhension et la confiance. Les deux
processus mettent l’accent sur la nécessité de partager l’information, d’encourager la participation des
clients et de cerner les problèmes dès qu’ils se posent, avant qu’ils ne s’aggravent. Dans les situations
difficiles, les responsables du Règlement des différends tentent d’offrir aux parties différentes options pour
régler le conflit dans un contexte non accusatoire, informel et de collaboration.
Les principales modifications proposées au processus d’appel sont les suivantes :
Bon nombre des initiatives stratégiques du plan de renouvellement du Conseil faisaient appel à Internet pour une prestation plus efficace des programmes et des services du Conseil. Le Conseil a commencé l’élaboration de son site Web à l’automne 1999; à l’automne 2000, le Conseil avait élargi son plan dans le but d’inclure la vision GED du gouvernement. Le « Projet de GED » du Conseil décrit comment le Conseil mettra en œuvre, en trois étapes, la stratégie gouvernementale du GED. Le CCRMD a procédé au lancement de son site Web le 1er mars 2000. Ce site, développé conjointement avec les clients du CCRMD, fournit de l’information sur le Conseil et ses services, et des directives sur la façon de remplir une demande et interjeter un appel. On peut consulter ou télécharger les publications et les formulaires du CCRMD sous divers formats. Le site comporte également un courriel avec un accusé de réception automatique, une fonction de recherche de base, des liens à des sites connexes et une page « Quoi de neuf » pour tenir les visiteurs au fait des dernières nouveautés et activités du Conseil. Le site a été conçu dans le respect des Lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor sur la normalisation des sites Internet, dans le but de faciliter l’utilisation par les personnes handicapées et de respecter la lettre et l’esprit de la Loi sur les langues officielles. En effet, malgré le peu de ressources dont dispose le Conseil, le site Web est une telle réussite qu’il a été cité comme modèle aux autres ministères et organismes et présenté à plusieurs ateliers du gouvernement. Le CCRMD développe actuellement son site pour accroître sa fonctionnalité et ses fonctions. Ainsi, on prévoit y intégrer la capacité de présenter en direct les demandes (dépôt électronique) et d’effectuer le paiement des frais (commerce électronique). Sont également à l’étude : les capacités de protection et de recherche de pointe, des forums Internet, une base de données électronique des sommaires des profils de toxicité, une liste des erreurs couramment commises sur les fiches signalétiques, et des modèles et un libellé type des fiches signalétiques. Dans le but d’accroître sa transparence et sa reddition de comptes en tant qu’institution publique, de même qu’encourager les commentaires et la participation des partenaires du SIMDUT et des intervenants, le Conseil s’est engagé à afficher les politiques, les règlements et les procédures nouvellement élaborés dans son site Web. Au 1er janvier 2001, le site du CCRMD avait reçu plus de 10 000 visiteurs et transmis aux utilisateurs plus de un (1) gigaoctet de données. Retard accumulé de demandesHabituellement, le CCRMD reçoit en moyenne 200 nouvelles demandes de dérogation chaque année. Toutefois, en 1999-2000, le Conseil a reçu presque le double de ce nombre (394). Cette augmentation sans précédent dans la charge de travail a créé un retard de 650 demandes. En outre, le Conseil prévoit dans les années à venir une hausse de la moyenne pour ce qui est du nombre de nouvelles demandes, attribuable en partie à une saine économie canadienne. À l’automne 2000, le Conseil a présenté une demande financière qui a été acceptée, dans le but de régler les retards. Le CCRMD affectera les fonds à l’embauche de personnel supplémentaire pour traiter l’augmentation prévue de sa charge de travail et pour réduire les retards au cours des cinq prochaines années. Entre autres, dans le cadre du projet du CCRMD visant à remédier à la situation des retards, on augmentera le nombre de demandes traitées annuellement pendant la période de planification de 200 à 425. Cette augmentation est rendue possible grâce au programme de modernisation et de renouveau du CCRMD, qui a permis d’améliorer le processus de contrôle. Liens clés avec d’autres ministèresPuisque le SIMDUT est une activité intégrée qui englobe de nombreux secteurs de compétence, le Conseil travaille en étroite collaboration avec ses nombreux partenaires représentant le gouvernement, l’industrie et les travailleurs. Le CCRMD maintient d’étroits liens avec Santé Canada, à qui revient l’ultime responsabilité d’appliquer la Loi sur les produits dangereux. Notre relation avec la division du SIMDUT de Santé Canada, qui coordonne l’élaboration de la politique du SIMDUT et veille à ce que le programme soit appliqué de façon constante dans tous les secteurs de compétence, est particulièrement importante. Le CCRMD collabore également avec Développement des ressources humaines Canada, qui est l’organisme responsable des programmes de santé et de sécurité au travail (SST) du gouvernement fédéral, de même qu’avec Justice Canada, ministère sur lequel compte le CCRMD pour obtenir des avis juridiques à l’endroit de diverses questions. Le CCRMD sous-traite maintenant certains aspects de son travail liés à la conformité des fiches signalétiques au Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST). Situé à Hamilton, en Ontario, le CCHST est un organisme fédéral qui relève de Développement des ressources humaines Canada. On pourrait qualifier d’opportune l’entente avec le Centre puisqu’elle permet au Conseil de recevoir une aide qui s’imposait à un moment où la charge de travail a considérablement augmenté. Partenariats stratégiques clés avec le secteur privé et d’autres paliers de gouvernementLe Conseil propose d’établir des partenariats avec les organismes provinciaux de santé et de sécurité au travail (SST), notamment : les ministères du travail et les commissions d’indemnisation des accidents du travail. Les coordonnateurs de SST dans les provinces et les territoires travaillent à l’avant-plan des programmes du SIMDUT et du CCRMD, et leurs connaissances et savoir-faire sont d’une valeur inestimable pour le Conseil. Pour sa part, le CCRMD cherche des moyens d’aider ses partenaires de SST à accroître la conformité des entreprises de produits chimiques aux dispositions du SIMDUT et à cerner les demandes qui n’ont pas été déposées et qui devraient être renvoyées au Conseil. Dépenses prévues du Conseil
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Mise à jour : 2005-01-21 |