Ressources naturelles CanadaGouvernement du Canada
 
 English   Contactez-nous    Aide    Recherche   Site du Canada
 Accueil
 du SST
   Priorités    Produits et
 services
   À propos
 du Secteur
   Plan du site
Image satellite du Canada
Ressources naturelles Canada
Hydrates de gaz
.Accueil
Mallik 2002
.Accueil
.Calendrier des activités
.Précis d'information
.Feuille de renseignements
.Communiqués de presse
.Nouvelles de Mallik 2002
.Gestion et partenaires du projet
.Album de photos
.Cartes
.Publications
.Liens
Liens connexes
.Les hydrates de gaz : carburant de l'avenir?


Commission géologique du Canada
Commission géologique du Canada


Divulgation proactive


Version imprimable Version imprimable 
 Le développement durable des ressources naturelles
Ressources naturelles Canada > Secteur des sciences de la Terre > Priorités > Le développement durable des ressources naturelles > Mallik 2002
Mallik 2002
2 janvier 2002

Lever de lune sur le delta, 24 décembre 2002 (Source : Hideaki Takahashi)
Lever de lune sur le delta, 24 décembre 2002
(Source : Hideaki Takahashi)

Le forage du premier puits d'observation a débuté le jour de Noël à 8 h 30, atteignant 900 m le 2 janvier 2002. Les superviseurs du Programme scientifique du site Mallik, Mark Nixon et Al Taylor (Ressources naturelles Canada), signalent que, malgré deux ou trois tempêtes, la météo a collaboré, les températures oscillant entre -12°C et -24°C. Les seules liaisons entre les installations de forage et l'extérieur sont une route de glace de 181 km (trois heures) jusqu'à Inuvik, sur le fleuve Mackenzie, une liaison téléphonique satellitaire exclusive et le courrier électronique. L'exploitant du puits, Japex Canada Limited, et Akita Drilling, société du nord qui appartient aux Inuvialuit, font précéder chaque séquence de forage d'une réunion de sécurité - pratique normale dans l'industrie pour garantir que les activités se déroulent sans anicroches et surtout sans blessures. Le forage dans l'Arctique a ceci de particulier que le pergélisol peut y atteindre une profondeur de plus de 600 mètres; pour réduire l'érosion thermique et mécanique et favoriser la stabilité du puits, les boues de forage sont refroidies à 2°C et le tubage de surface est isolé. Les premiers scientifiques sont attendus sous peu.

Le trépan a pénétré les premières couches d'hydrates de gaz du puits. La photographie illustre l'immense satisfaction de Cal Piche lorsqu'il a vu les premiers signes de la présence d'hydrates de gaz sur les écrans des ordinateurs situés dans la « niche » (salle des appareils). Cal est chef des travaux de forage pour Canadian Petroleum Engineering (CPE), l'entreprise responsable de la logistique, du forage, de l'obtention des permis et de la sous-traitance dans le cadre de ce projet. Lorsque le trépan rencontre une couche d'hydrates de gaz, la vitesse de pénétration décroît immédiatement, puis on constate une augmentation du volume de gaz contenu dans les boues de forage qui remontent.


2005-11-09Avis importants