Divulgation proactive Version imprimable ![Version imprimable Version imprimable](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/_printversion2.gif) ![](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/_spacer.gif) | ![](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/_spacer.gif) | ![Des communautés fortes et sûres Des communautés fortes et sûres](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/2002iscom_f.jpeg) Ressources naturelles Canada > Secteur des sciences de la Terre > Priorités > Des communautés fortes et sûres > Les volcans du Canada
Les volcans du Canada Le projet de la montagne Hoodoo
Carte
![Figure 56. Le Mont HoodooLe Mont Hoodoo et sa calotte glaciaire, et la vallée adjacente de la rivière Iskut en premier plan. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 56. Le Mont HoodooLe Mont Hoodoo et sa calotte glaciaire, et la vallée adjacente de la rivière Iskut en premier plan. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig56_.jpg) Figure 56. Le Mont HoodooLe Mont Hoodoo et sa calotte glaciaire, et la vallée adjacente de la rivière Iskut en premier plan.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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Durant l'été 1997, des scientifiques de l'université,
de la CGC et de l'industrie, ont passé 6 semaines
au bord du glacier sommital de la Montagne Hoodoo. Le volcan
(Figure 56) est un tuya au sommet tabulaire, ou volcan infraglaciaire,
même si quelques-unes de ses éruptions ont eu
lieu depuis le dernier âge de glace. La plupart de ses
éruptions ont donné lieu à des coulées
de lave et on peut presque assurer que toute activité
future aura lieu sous la glace; il est donc probable que cela
entraîne une fonte importante, des inondations et des
coulées de boue.
La menace éventuelle d'une éruption |
Le volcan est flanqué des glaciers Twins et Hoodoo qui se jettent
dans la rivière Isku (Figure 57).
La population est assez faible dans cette région; mais,
en aval de la rivière Iskut, il y a une piste d'atterrissage
et un camp important d'exploration et d'exploitation
minière. Encore plus en aval, les opérations
forestières utilisent la rivière (Figure 58).
De plus, la Iskut est une rivière de première
importance pour le frai des saumons. L'objectif de l'expédition
était de mesurer, par des relevés radar à
travers la glace, le volume d'eau qui pourrait être
libéré du sommet du volcan, en cas d'éruption.
![Figure 57. La vallée de la rivière IskutUne éruption du Mont Hoodoo ferait fondre la glace et pourrait créer des coulées de boue dans la rivière Iskut. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 57. La vallée de la rivière IskutUne éruption du Mont Hoodoo ferait fondre la glace et pourrait créer des coulées de boue dans la rivière Iskut. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig57_.jpg) Figure 57. La vallée de la rivière IskutUne éruption du Mont Hoodoo ferait fondre la glace et pourrait créer des coulées de boue dans la rivière Iskut.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 58. Industrie et fauneBien que peu de gens vivent près de la rivière Iskut, elle abrite une faune dont fait partie le saumon; elle est aussi le lieu d'une exploitation minière et forestière. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 58. Industrie et fauneBien que peu de gens vivent près de la rivière Iskut, elle abrite une faune dont fait partie le saumon; elle est aussi le lieu d'une exploitation minière et forestière. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig58_.jpg) Figure 58. Industrie et fauneBien que peu de gens vivent près de la rivière Iskut, elle abrite une faune dont fait partie le saumon; elle est aussi le lieu d'une exploitation minière et forestière.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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Le transport de l'équipement au camp de base |
Le travail a commencé quand le groupe, parti de Stewart en avion,
s'est rendu sur la piste d'atterrissage d'Iskut
avec tout son équipement et ses provisions (Figure 59).
Une fois sur la piste d'Iskut, nous avons déposé
le matériel dans un filet (Figure 60),
qui a été transporté par hélicoptère
à l'emplacement de notre camp de base au sommet
du volcan (Figure 61, Figure 62 et Figure 63).
L'hélicoptère était le seul moyen
de transport du groupe et aussi la seule façon d'acheminer
de nouvelles provisions. C'est grâce à l'exploration
et à l'exploitation minière dans la région
que nous avons pu disposer d'un hélicoptère
et d'une piste d'atterrissage.
![Figure 59. Chargement de l'équipement et des provisionsChargement de nos provisions et de notre équipement dans l'avion monomoteur à Stewart, en route pour la piste d'atterrissage d'Iskut. Étonnamment, nous avons pu tout charger et il nous restait assez de place pour embarquer. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 59. Chargement de l'équipement et des provisionsChargement de nos provisions et de notre équipement dans l'avion monomoteur à Stewart, en route pour la piste d'atterrissage d'Iskut. Étonnamment, nous avons pu tout charger et il nous restait assez de place pour embarquer. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig59_.jpg) Figure 59. Chargement de l'équipement et des provisionsChargement de nos provisions et de notre équipement dans l'avion monomoteur à Stewart, en route pour la piste d'atterrissage d'Iskut. Étonnamment, nous avons pu tout charger et il nous restait assez de place pour embarquer.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 60. Le filetSur la piste d'atterrissage d'Iskut, chargement du filet avec les provisions et l'équipement, en vue du transport au volcan. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 60. Le filetSur la piste d'atterrissage d'Iskut, chargement du filet avec les provisions et l'équipement, en vue du transport au volcan. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig60_.jpg) Figure 60. Le filetSur la piste d'atterrissage d'Iskut, chargement du filet avec les provisions et l'équipement, en vue du transport au volcan.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 61. Le bord de la calotte glaciaire au Mont HoodooLe bord de la calotte glaciaire vu de l'hélicoptère pendant le transport de l'équipe et de l'équipement entre la piste d'atterrissage d'Iskut et le sommet. Nous avons établi le camp de base dans la zone sombre à la limite de la glace. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 61. Le bord de la calotte glaciaire au Mont HoodooLe bord de la calotte glaciaire vu de l'hélicoptère pendant le transport de l'équipe et de l'équipement entre la piste d'atterrissage d'Iskut et le sommet. Nous avons établi le camp de base dans la zone sombre à la limite de la glace. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig61_.jpg) Figure 61. Le bord de la calotte glaciaire au Mont HoodooLe bord de la calotte glaciaire vu de l'hélicoptère pendant le transport de l'équipe et de l'équipement entre la piste d'atterrissage d'Iskut et le sommet. Nous avons établi le camp de base dans la zone sombre à la limite de la glace.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 62. Le camp de baseLe camp de base était constituait de quelques tentes sur une surface de débris de lave. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 62. Le camp de baseLe camp de base était constituait de quelques tentes sur une surface de débris de lave. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig62_.jpg) Figure 62. Le camp de baseLe camp de base était constituait de quelques tentes sur une surface de débris de lave.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 63. L'hélicoptèreL'hélicoptère apportant des provisions dans son filet. Il a fallu trois voyages de filet pour acheminer notre camp au sommet. La température s'est suffisamment bien maintenue pour que nous puissions le faire en une seule journée, même si, entre les voyages, nous avons subi un orage. Malheureusement nos tentes sont arrivées avec le dernier voyage. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 63. L'hélicoptèreL'hélicoptère apportant des provisions dans son filet. Il a fallu trois voyages de filet pour acheminer notre camp au sommet. La température s'est suffisamment bien maintenue pour que nous puissions le faire en une seule journée, même si, entre les voyages, nous avons subi un orage. Malheureusement nos tentes sont arrivées avec le dernier voyage. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig63_.jpg) Figure 63. L'hélicoptèreL'hélicoptère apportant des provisions dans son filet. Il a fallu trois voyages de filet pour acheminer notre camp au sommet. La température s'est suffisamment bien maintenue pour que nous puissions le faire en une seule journée, même si, entre les voyages, nous avons subi un orage. Malheureusement nos tentes sont arrivées avec le dernier voyage.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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Le groupe (Figure 64, Figure 65, Figure 66, Figure 67)
comprenait Mark Stasiuk (GSC), Alison Rust (UBC), Trevor Page
(U. Lancaster), Guy Cross (Golder Associates), Jeff Schmok
(Golder Associates), Kelly Russell (UBC), Ben Edwards (UBC),
Jim Nicholls (U. Calgary) et Catherine Hickson (GSC).
![Figure 64. L'équipeLe groupe au complet, exceptée Catherine Hickson qui a rejoint l'expédition un peu plus tard. De gauche à droite : Mark Stasiuk, Alison Rust, Trevor Page, Guy Cross, Jeff Schmok, Kelly Russell, Ben Edwards et Jim Nicholls. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 64. L'équipeLe groupe au complet, exceptée Catherine Hickson qui a rejoint l'expédition un peu plus tard. De gauche à droite : Mark Stasiuk, Alison Rust, Trevor Page, Guy Cross, Jeff Schmok, Kelly Russell, Ben Edwards et Jim Nicholls. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig64_.jpg) Figure 64. L'équipeLe groupe au complet, exceptée Catherine Hickson qui a rejoint l'expédition un peu plus tard. De gauche à droite : Mark Stasiuk, Alison Rust, Trevor Page, Guy Cross, Jeff Schmok, Kelly Russell, Ben Edwards et Jim Nicholls.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 65. Le camp de baseÀ gauche : Jim Nicholls (U.Calgary), avec Kelly Russell (UBC).La plupart des tentes étaient montées à côté de la glace dans laquelle elles pouvaient être solidement amarrées pour éviter que les vents violents les emportent. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 65. Le camp de baseÀ gauche : Jim Nicholls (U.Calgary), avec Kelly Russell (UBC).La plupart des tentes étaient montées à côté de la glace dans laquelle elles pouvaient être solidement amarrées pour éviter que les vents violents les emportent. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig65_.jpg) Figure 65. Le camp de baseÀ gauche : Jim Nicholls (U.Calgary), avec Kelly Russell (UBC).La plupart des tentes étaient montées à côté de la glace dans laquelle elles pouvaient être solidement amarrées pour éviter que les vents violents les emportent.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 66. La cuisine au camp de baseL'aire de cuisine. Pas exactement raffinée, mais elle a fait l'affaire. De gauche à droite, Jeff Schmok, Trevor Page, Guy Cross, Ben Edwards et Alison Rust. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 66. La cuisine au camp de baseL'aire de cuisine. Pas exactement raffinée, mais elle a fait l'affaire. De gauche à droite, Jeff Schmok, Trevor Page, Guy Cross, Ben Edwards et Alison Rust. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig66_.jpg) Figure 66. La cuisine au camp de baseL'aire de cuisine. Pas exactement raffinée, mais elle a fait l'affaire. De gauche à droite, Jeff Schmok, Trevor Page, Guy Cross, Ben Edwards et Alison Rust.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 67. Catherine Hickson à la piste d'atterrissage d'Iskut, se préparant à rejoindre l'expédition. (Photo Kelly Russell (UBC)) Figure 67. Catherine Hickson à la piste d'atterrissage d'Iskut, se préparant à rejoindre l'expédition. (Photo Kelly Russell (UBC))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig67_.jpg) Figure 67. Catherine Hickson à la piste d'atterrissage d'Iskut, se préparant à rejoindre l'expédition.
(Photo Kelly Russell (UBC))
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La cueillette des données |
Durant les six semaines suivantes, nous avons parcouru la surface
de trois km de diamètre du glacier (Figure 68),
en repérant avec précision nos itinéraires
à l'aide du GPS (Figure 69).
Nous tirions derrière nous un traîneau avec l'équipement
radar (Figure 70 et Figure 71).
![Figure 68. Vue aérienne du Mont HoodooVue aérienne du volcan et de la topographie environnante Figure 68. Vue aérienne du Mont HoodooVue aérienne du volcan et de la topographie environnante](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig68_.jpg) Figure 68. Vue aérienne du Mont HoodooVue aérienne du volcan et de la topographie environnante
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![Figure 69. Carte topographique du Mont HoodooCarte topographique de l'aire sommitale, montrant l'étendue de la glace en bleu et les lignes de relevés du radar, repérées par GPS. Figure 69. Carte topographique du Mont HoodooCarte topographique de l'aire sommitale, montrant l'étendue de la glace en bleu et les lignes de relevés du radar, repérées par GPS.](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig69_.jpg) Figure 69. Carte topographique du Mont HoodooCarte topographique de l'aire sommitale, montrant l'étendue de la glace en bleu et les lignes de relevés du radar, repérées par GPS.
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![Figure 70. Équipement radar pour la glaceLes batteries et l'oscilloscope numérique, utilisés pour enregistrer les données, étaient tirés dans un traineau de plastique. À la traîne, en arrière, l'antenne radar. (Photo Kelly Russell (UBC)) Figure 70. Équipement radar pour la glaceLes batteries et l'oscilloscope numérique, utilisés pour enregistrer les données, étaient tirés dans un traineau de plastique. À la traîne, en arrière, l'antenne radar. (Photo Kelly Russell (UBC))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig70_.jpg) Figure 70. Équipement radar pour la glaceLes batteries et l'oscilloscope numérique, utilisés pour enregistrer les données, étaient tirés dans un traineau de plastique. À la traîne, en arrière, l'antenne radar.
(Photo Kelly Russell (UBC))
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![Figure 71. Un relevé en coursDe gauche à droite, Jim Nicholls, Alison Rust et Guy Cross. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada)) Figure 71. Un relevé en coursDe gauche à droite, Jim Nicholls, Alison Rust et Guy Cross. (Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig71_.jpg) Figure 71. Un relevé en coursDe gauche à droite, Jim Nicholls, Alison Rust et Guy Cross.
(Photo M. Stasiuk (Commission géologique du Canada))
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![Figure 72. Un diagramme radarUn diagramme radar à travers la glace selon une traverse de 1 100 m au centre de la calotte glaciaire. L'axe vertical représente la profondeur en mètre, calculée à partir des temps de retour de l'écho radar, en utilisant la vélocité de la lumière de fréquence radar dans la glace. La base de la glace est définie par un écho relativement fort à une profondeur d'environ 150 mètres. À partir de ces résultats, nous étions en mesure de calculer le volume de la glace et la morphologie de la partie infraglaciaire du sommet du volcan. Figure 72. Un diagramme radarUn diagramme radar à travers la glace selon une traverse de 1 100 m au centre de la calotte glaciaire. L'axe vertical représente la profondeur en mètre, calculée à partir des temps de retour de l'écho radar, en utilisant la vélocité de la lumière de fréquence radar dans la glace. La base de la glace est définie par un écho relativement fort à une profondeur d'environ 150 mètres. À partir de ces résultats, nous étions en mesure de calculer le volume de la glace et la morphologie de la partie infraglaciaire du sommet du volcan.](/web/20061103010317im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/volcanoes/images/fig72_f_.gif) Figure 72. Un diagramme radarUn diagramme radar à travers la glace selon une traverse de 1 100 m au centre de la calotte glaciaire. L'axe vertical représente la profondeur en mètre, calculée à partir des temps de retour de l'écho radar, en utilisant la vélocité de la lumière de fréquence radar dans la glace. La base de la glace est définie par un écho relativement fort à une profondeur d'environ 150 mètres. À partir de ces résultats, nous étions en mesure de calculer le volume de la glace et la morphologie de la partie infraglaciaire du sommet du volcan.
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Dans les fréquences de 1 à 10 MHz, les ondes radar
sont capables de pénétrer dans la glace à
des profondeurs considérables; essentiellement, l'instrument
envoie une impulsion radar qui rebondit à la base de
la glace. En mesurant le temps mis par l'écho radar
pour traverser la glace, on peut calculer son épaisseur.
Cela fonctionne de la même manière que lorsque
qu'on utilise le sonar dans l'eau ou les ondes sismiques
dans le roc, et les résultats obtenus sont semblables
(Figure 72).
Les résultats de l'expédition montrent que la glace forme une
calotte d'environ 150 m d'épaisseur dont
le volume total est d'à peu près 0,3 km cube. Nous continuons
à travailler sur les résultats pour déterminer
quel serait l'impact sur l'environnement immédiat,
advenant la fonte du glacier Hoodoo.
L'expédition a été financée par une bourse de collaboration
du CRSNG à JK Russell, avec le généreux support de la CGC.
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