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Réseaux de centres d'excellence   Rapport annuel 2004-2005
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Rapprocher la recherche fondamentale et la biotechnologie
Grâce à l'industrie, la science des cellules souches progresse davantage et plus rapidement

Être innovant est une chose. Faire passer l'innovation des laboratoires à l'entreprise privée en est une autre. Et il faut des partenaires pour cela.

Membre des Réseaux de centres d'excellence, le Réseau de cellules souches (RCS) a pour vocation de transformer la recherche innovante en avantages économiques. Bien que l'avancement des connaissances soit d'une importance absolue, la transformation des progrès scientifiques en applications du monde réel requiert souvent une aide extérieure.

En 2004-2005, le RCS a réussi à créer de nombreux partenariats entre les chercheurs et l'industrie.

« C'est le RCS qui est à l'origine de ma réflexion sur les partenariats », dit Timothy Kieffer, chercheur du RCS et professeur agrégé à l'Université de la Colombie Britannique. Timothy Kieffer a démontré que les cellules souches de l'intestin ont le potentiel de devenir les cellules bêta pancréatiques productrices d'insuline qui font défaut aux diabétiques.

Timothy Kieffer s'est récemment vu octroyer une subvention de « catalyseur » du RSC pour pousser plus loin la recherche sur les cellules intestinales. Lifescan Inc., une filiale de Johnson & Johnson basée à Milpitas (Californie), a décidé d'égaler cette subvention. Ce financement permettra à Timothy Kieffer d'aller plus loin, plus vite dans ses importants travaux.

« Je suis de plus en plus conscient du fait que pour qu'un produit naisse de la recherche universitaire, il est crucial, voire indispensable, qu'un partenariat existe », dit Timothy Kieffer. « Un établissement universitaire n'aura jamais les ressources suffisantes pour effectuer des essais cliniques, dont les coûts peuvent atteindre des millions et des millions de dollars. À un moment donné, il faut qu'un produit passe de l'université à l'industrie pharmaceutique. Le fait d'avoir un partenaire potentiel déjà intéressé par ce champ de recherche est certes prometteur. »

L'enjeu est une thérapie qui pourrait permettre aux diabétiques de ne plus avoir à s'injecter de l'insuline pendant toute leur vie. C'est la raison pour laquelle les partenariats sont si importants, dit Timothy Kieffer.

« Nous savons que les diabétiques attendent patiemment que nous proposions quelque chose de mieux. Plus nous pourrons mobiliser de ressources autour de ce problème, plus vite nous trouverons une solution. Pouvoir compter sur Lifescan signifie que nous avons quelqu'un d'intéressé qui possède une vaste base de connaissances et qui peut consacrer de nombreuses ressources à l'étude du problème. Lifescan peut nous aider à atteindre notre objectif plus rapidement. »

Pour Leo Behie, chercheur du RCS et professeur à l'Université de Calgary, les partenariats avec l'industrie privée signifient d'importantes économies pour les contribuables et permettent de réduire la pression financière sur le système de santé canadien.

« L'idée que les cellules souches permettront de trouver une solution aux principales maladies actuellement incurables n'a rien d'utopique. On y arrive », dit Leo Behie. « Des affections comme la maladie de Parkinson et le diabète de type 1 représentent un fardeau de plusieurs milliards de dollars pour notre système de santé. Les répercussions financières sont donc énormes. L'industrie doit être de la partie, car les professeurs ne font pas de bons entrepreneurs. »

Leo Behie a tôt embrassé le principe du partenariat. Il a établi des relations d'affaires entre son laboratoire et StemCell Technologies, de Vancouver, et Invitrogen Life Technologies. « Je ne fais pas ça pour l'argent. Je suis professeur et j'ai une chaire de recherche du Canada en génie biomédical, donc ma vie, c'est la recherche. Ce sont des entreprises privées, et non pas des établissements philanthropiques; leur objectif est donc de gagner de l'argent. Nous les aidons à le faire et, en même temps, à faire du bien en s'attaquant à ces terribles maladies. »

Pour l'industrie, la collaboration avec le RCS offre des perspectives nouvelles.

« Nous avons découvert la technologie de Leo Behie lors d'une assemblée générale annuelle du Réseau de cellules souches », dit Eric Atkinson, directeur du Marketing et du développement commercial à StemCell Technologies. « Il y a un tel savoir faire ici au Canada, nous devons établir des partenariats et des collaborations avec les meilleurs éléments dans les différents domaines pour étendre nos propres connaissances et notre propre savoir faire. L'avenir est prometteur. Le champ de la biologie des cellules souches et de la recherche sur les cellules souches est littéralement en train d'exploser. Les relations que nous avons établies par l'entremise du Réseau de cellules souches n'en deviendront que plus importantes. »

David Lillicrap, chercheur du RCS à l'Université Queen's, entretient une relation avec Bayer Canada Inc. qui a débuté avant même la création du réseau. C'est toutefois le RCS qui l'a aidé à renforcer cette relation alors qu'avec une équipe de chercheurs et de collègues, dont Jacques Galipeau, de l'Université McGill, il avance dans la recherche d'un traitement à base de cellules souches pour l'hémophilie.

« La participation du RCS et d'autres chercheurs, comme l'interaction avec Bayer, a été absolument indispensable pour nous aider à faire avancer ce projet et, nous l'espérons, passer à l'étape de l'application clinique d'ici quatre à six ans. »

Bernard Chiasson, directeur du Développement scientifique, Produits biologiques, à Bayer HealthCare Canada, affirme que la société qu'il représente est fière d'être associée à des projets de recherche aussi intéressants.

« Bayer reconnaît et soutient que l'étude de stratégies nouvelles pour le traitement de l'hémophilie doit se poursuivre », dit Bernard Chiasson. « Grâce au Fonds de partenariat Bayer Canada/Société canadienne du sang/Héma Québec, et grâce aussi au concours international des Prix Bayer pour l'hémophilie, nous avons pu procéder à l'examen en règle des études proposées par David Lillicrap et Jacques Galipeau. Qu'il suffise de dire que les travaux proposés par ces deux cliniciens représentent la fine pointe de la science visant la mise au point de nouvelles options thérapeutiques pour les hémophiles. »

www.stemcellnetwork.ca

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