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Voir le monde sous une lumière brillante
Un spécialiste de la fibre optique
revient d'un long voyage avec de nouvelles connaissances
Un brillant jeune étudiant au doctorat a travaillé auprès
des plus grandes sommités en Australie, aux États
Unis et au Mexique. Résultat : il a acquis une vaste
expertise à mettre au service de la technologie canadienne.
Yannick Keith Lizé se spécialise dans la fibre
optique, qui est au cœur de la technologie et des réseaux
de communication.
Toutefois, c'est une autre forme de réseau –
un réseau humain – qui lui a permis d'avoir
personnellement accès à une expertise très
loin de l'École polytechnique de Montréal,
où il est étudiant au doctorat en génie
physique.
M. Lizé s'est rendu en Australie, aux États
Unis et au Mexique pour parfaire ses connaissances dans le
domaine de la photonique et de la fibre optique grâce
à des subventions de voyage obtenues de l'Institut
canadien pour les innovations en photonique (ICIP). Comme
chercheur étudiant de l'ICIP, il s'est
formé au contact de nombre des sommités mondiales
dans le domaine de la photonique.
En 2004, l'ICIP a accordé à M. Lizé
des subventions de voyage pour séjourner à l'Université
de Sydney et à l'Université de Melbourne
(Australie) et travailler auprès des experts renommés
de la photonique Ben Eggleton et Rod Tucker, afin d'étudier
les nanofils en silice et la génération de signaux
optiques. M. Lizé dit que travailler avec ces experts
australiens lui a permis d'acquérir énormément
de connaissances qu'il met en pratique au Canada.
Cette année, il a obtenu l'aide de l'ICIP
pour faire de la recherche aux Bell Laboratories, au New Jersey,
un des centres de recherche les plus réputés
au monde. Sous la supervision du pionnier des réseaux
optiques C. Randy Giles, il a travaillé pendant quatre
mois à des projets de génération de signaux
optiques, cherchant de nouvelles façons de coder les
données et de réduire le coût de construire
ou de mettre à niveau un réseau optique.
« Je connais maintenant des experts dans différentes
universités partout dans le monde que je peux contacter
pour discuter d'idées ou obtenir des avis sur un problème
particulier. Il est impossible de tout connaître à
propos de tout dans un domaine donné, surtout en sciences,
et avoir accès à des experts mondiaux qui peuvent
nous aider est certainement un avantage. Ce réseau
(ICIP) m'a certes été utile à cet égard. »
M. Lizé est actuellement supervisé par un expert
canadien de la photonique, Raman Kashyap, et il a précédemment
collaboré avec les chercheurs de l'ICIP Suzanne
Lacroix et Nicolas Godbout. Son projet de doctorat a trait
à la dispersion en mode de polarisation, un effet délétère
qui se produit lorsque des fibres optiques sont transmises
sur de longues distances.
« Parce que ce type particulier de dispersion de la
lumière n'est pas stable, il est difficile de dire
combien il y aura de dispersion au bout de la distance de
transmission », dit-il. « Par exemple,
si les fibres sont placées à côté
de voies ferrées, un impact négatif peut être
ressenti lorsque le train passe, et nous devons comprendre
et atténuer cet impact. » Il a construit
un émulateur qui peut reproduire cet effet en laboratoire
et a élaboré différentes stratégies
pour atténuer la dispersion.
La base de connaissances de M. Lizé, construite
avec l'appui de l'ICIP, lui a également permis de présenter
les résultats de sa recherche à nombre de conférences
au niveau national et international.
Honoré pour sa recherche par la Société
internationale de génie optique, qui lui a remis en
2005 sa bourse d'études en sciences et en génie
optiques, il a remporté deux fois le prix de conférencier
étudiant de l'Association canadienne des physiciens
et physiciennes à sa réunion annuelle. Il a
également reçu une subvention de voyage, catégorie
étudiant, de l'Optical Society of America.
Ses idées en ce qui regarde la génération
de signaux, la correction de l'erreur optique et l'émulation
de la dispersion ont débouché sur trois brevets,
et il espère que des sociétés canadiennes
seront en mesure de profiter de sa technologie à court
terme.
M. Lizé est aussi un des membres-fondateurs du réseau
étudiant de l'ICIP, dont il a été président
au cours des deux dernières années. Il participe
également aux ateliers et aux écoles d'été
de l'Institut, mettant en application ce qu'il a appris grâce
aux bourses internationales dont il a pu profiter auprès
de nombreux superviseurs.
« Établir des contacts avec d'autres chercheurs-étudiants
est un aspect clé des réseaux étudiants.
Nous sommes tous les chefs de file de demain dans ce domaine.
Nous avons beaucoup en commun, et beaucoup à apprendre
les uns des autres. »
Aux écoles d'été, M. Lizé
dit que les étudiants rencontrent d'autres étudiants,
des professeurs d'université et des experts de l'industrie
pour participer à des discussions très pointues
sur la recherche innovatrice et les plus récentes tendances
en photonique. Normalement, une bourse de recherche permet
à un étudiant d'acquérir une formation
auprès d'un superviseur. Toutefois, dans le cadre du
Programme des RCE, un étudiant peut apprendre de multiples
superviseurs spécialisés dans divers domaines
et dans différents laboratoires.
www.cipi.ulaval.ca
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