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Santé Canada

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Octobre 2005

Liens entre la santé humaine et la santé animale : La collaboration s'impose

La probabilité d'éclosion du virus de la grippe pandémique dépend beaucoup de la fréquence à laquelle les humains sont exposés aux virus zoophiles et dans quelle mesure ils en sont infectés. La possibilité pour les humains d'être ainsi exposés et infectés persistera aussi longtemps que l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) continuera à circuler chez les animaux. L'endiguement de la maladie chez les animaux est le principal moyen de réduire la possibilité d'infection humaine, ce qui pourrait réduire la probabilité d'éclosion de la maladie.

Des flambées sans précédent et généralisées de l'IAHP dans de nombreux pays d'Asie, et plus récemment dans certaines parties d'Europe, ont dévasté l'industrie avicole dans les régions touchées. De même, la souche H5N1de l'influenza aviaire - une forme plus morbide de l'IAHP - peut infecter les humains de façon parfois mortelle. D'où des inquiétudes croissantes sur le plan mondial relativement à l'éventualité d'une pandémie de grippe chez les humains.

Pour faire face à la menace pandémique mondiale posée par l'IAHP et d'autres maladies animales émergentes, il est urgent d'établir de nouveaux partenariats et d'élaborer des stratégies d'intervention intégrées qui exigeant la participation des autorités de santé vétérinaire et de santé publique aux niveaux national, régional et international.

En mai 2005, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont publié une stratégie mondiale pour lutter contre l'IAHP. Cette stratégie a pour but d'endiguer et d'enrayer de façon progressive l'IAHP dans les secteurs avicoles nationaux en Asie, ce qui permettra de supprimer la menace mondiale d'une pandémie chez les humains. À cette fin, un certain nombre de défis doivent être surmontés :

  • des mesures de biosécurité (prévenir la propagation du virus dans les endroits infectés et exclure les agents infectueux des lieux non infectés) ont été difficiles à mettre en oeuvre dans certains pays en raison de pratiques agricoles et culturelles bien établies;
  • de nombreux pays exigeront un soutien financier et technique afin de mener à bien des techniques de prévention de maladies tels qu'un dépistage précoce, l'élimination génétique, la biosécurité et le contrôle des déplacements;
  • la FAO, l'OIE et l'OMS encouragent, par l'entremise de leurs réseaux de recherche, une mise au point rapide de nouveaux procédés de dépistage du virus, et certains pays affectés auront besoin d'une expertise épidémiologique, des méthodes et des outils supplémentaires pour les appuyer dans leurs activités.

Malgré ces difficultés, il existe un engagement international ferme pour lutter contre l'IAHP. Des techniques de prévention ont été utilisées avec succès par bon nombre de pays pour endiguer des flambées en Europe (Italie et les Pays-Bas) et en Amérique du Nord (Mexique, É.-U. et Canada). Moyennant la collaboration et un soutien bien coordonné à l'échelle mondiale, il sera possible de faire face à la menace d'une pandémie d'influenza aviaire et d'atténuer son emprise

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Mise à jour : 2006-03-28 Haut de la page