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Excellence/Réseau des Économies mondiales dynamiques et émergentes (EDGE)/Des chefs de l'industrie et des spécialistes du commerce tracent la voie vers la compétitivité en Chine, en Inde et au Brésil
     

Le savoir-faire de MITACS poru accroître la productivitéDes satgiaires de MITACS chez Alcatel-LucentMITACS aide Bell CanadaBombardier Aéronautique collabore avec MITACSDes stagiaires appliquent les mathématiques au monde réelLa compétitivité en Chine, en Inde et au Brésil

. Les dirigeants de grandes entreprises internationales comme la Banque Scotia, Pratt & Whitney et CAE Inc. veulent aider les sociétés canadiennes à acquérir les compétences et à nouer les partenariats qui seuls peuvent leur permettre d'être compétitives en Chine, en Inde et au Brésil.

L'une de leurs principales priorités en tant qu'administrateurs du tout nouveau réseau de centres d'excellence EDGE est de convaincre un plus grand nombre d'entreprises que le commerce mondial n'est plus une option, mais une question de survie

« Le conseil d'administration actuel comprend la situation et reconnaît que l'urgence est réelle », dit Debra Steger, professeure de droit à l'Université d'Ottawa et directrice du réseau EDGE. « Le secteur privé au Canada, et même certaines des grandes entreprises du pays, continuent de s'intéresser uniquement au marché américain. Mais le monde change rapidement, et nous devons comprendre ces changements et être prêts à y faire face. »

Lancé en avril 2006 comme l'une des cinq « Nouvelles initiatives » financées par le Réseau des centres d'excellence, le réseau EDGE met en place, au Canada, un réseau international de théoriciens éminents dans les domaines de l'économie, des affaires, du droit, des sciences politiques et de la politique publique, qui collaborent avec les gouvernements et le secteur privé pour façonner la politique publique, améliorer les stratégies commerciales et faciliter le partage des connaissances.

Pour la première fois peut-être, un pays a mobilisé ses compétences en matière de recherche, de commerce et de politique publique pour créer un réseau virtuel dont l'activité est axée sur les économies émergentes, dit Yuen Pau Woo, président et codirecteur général de la Fondation Asie Pacifique du Canada, l'un des partenaires fondateurs du réseau EDGE.

La première étape pour créer un réseau du genre, explique-t-il, est de dresser la liste de qui fait quoi dans le domaine. « Une fois cela fait, on peut envisager d'échanger les pratiques exemplaires dans la recherche sur les marchés émergents prioritaires. Ensuite, il faut définir des thèmes de recherche transversaux, où la recherche sur un marché émergent peut guider et éclairer la recherche concernant un autre marché émergent. »

Écouter le secteur privé
Le secteur privé est un acteur important du réseau EDGE. Le réseau s'est d'abord fixé comme priorités de former un conseil d'administration de qualité possédant une expérience pratique du commerce international et de la politique publique, et de collaborer avec l'industrie afin de déterminer les priorités pour le milieu canadien de la recherche.

Cette année, il invitera des cadres supérieurs et intermédiaires de différents secteurs à participer à une série d'ateliers sur les thèmes « du commerce et de l'investissement » et de la « compétitivité canadienne ». La gamme des questions abordées pourra inclure la gestion de la chaîne d'approvisionnement, les barrières linguistiques, les exigences réglementaires, les systèmes financiers, les pratiques commerciales, et la protection des droits de la personne et de l'environnement.

Yuen Pau Woo
Yuen Pau Woo
L'exercice des pouvoirs à l'échelle mondiale est un sujet qui mérite une plus grande attention. Selon M. Woo, l'Inde, la Chine et le Brésil ont déjà commencé à discuter des règles de la gouvernance mondiale, même si leurs idées quant à la manière dont elle devrait être structurée peuvent être diamétralement opposées.

« Ces pays ont des histoires, des structures politiques et des cultures différentes, mais ce qui les rapproche est le fait qu'ils connaissent une croissance très rapide et que la dimension atteinte par leurs économies leur permet non seulement de suivre le chemin des pays industrialisés, mais aussi de remodeler le paysage et de tracer de nouvelles voies », dit-il.

Cependant, comme le souligne le vice-président des Opérations bancaires internationales à la Banque Scotia, il s'agit de questions complexes pour lesquelles il n'existe aucune solution miracle, si ce n'est de travailler dur et de s'appuyer dans une grande mesure sur le fonctionnement en réseau.

« Nous devons encourager un grand nombre de personnes à contribuer davantage à ce que le Canada soit présent à l'international. Mettre en place un cadre stratégique général pour le pays qui permette de répondre aux objectifs est une chose, mais l'essentiel est d'inciter les gens à agir. Plus nous serons nombreux à faire des affaires avec ces pays, mieux nous saurons nous y prendre. Au bout du compte, il s'agit de la capacité de fonctionner efficacement en réseau, et de l'aide que le réseau EDGE est en mesure d'apporter », dit Robert Pitfield, qui est membre du conseil d'administration du réseau. (M. Pitfield a joué un rôle de premier plan dans l'élaboration de la stratégie internationale de la Banque Scotia, y compris dans ses récentes incursions en Chine.)

Pour les plus de 800 membres de l'Association canadienne des importateurs et exportateurs (IE Canada), les problèmes concrets du quotidien sont souvent les plus épineux. Mary Anderson, présidente d'IE Canada et membre du conseil d'administration du réseau EDGE, dit que le processus d'importation se complexifie du fait que les sociétés canadiennes importent un plus grand nombre de leurs composantes de pays moins avancés et d'économies émergentes.

« Un nombre croissant de PME (petites et moyennes entreprises) ne passent plus par une société d'import », explique-t-elle. « Comme elles font les choses directement, elles ont réellement besoin de comprendre et de maîtriser le processus. Il s'agit parfois de questions assez simples à régler, mais lorsque vous ne l'avez jamais fait, vous pouvez commencer à vous sentir submergés par la paperasserie. »

Mme Anderson est également présidente de la Chambre de commerce Brésil-Canada et du Conseil canadien pour les Amériques, qui aideront le réseau EDGE à déterminer comment accroître le commerce et les investissements bilatéraux entre le Canada et le Brésil.

Le conseil d'administration jette un pont entre le secteur des affaires et le gouvernement
Plusieurs membres du conseil d'administration du réseau EDGE ont une vaste expérience à la fois de l'industrie et de la politique gouvernementale. Wendy Dobson, qui enseigne à la Rotman School of Management, était auparavant sous ministre déléguée aux Finances à Ottawa. Lawson Hunter, qui est vice président exécutif à BCE Inc., a été sous ministre adjoint de l'Industrie. Il a aussi participé à la rédaction de la Loi sur la concurrence. Huguette Labelle a occupé des postes de haut niveau au sein de plusieurs ministères, y compris au Secrétariat d'État, avant de devenir chancelière de l'Université d'Ottawa.

Le président du réseau EDGE, Donald Campbell, a été sous-ministre aux Affaires étrangères, sous-ministre du Commerce international et représentant personnel du premier ministre aux sommets du G8. Il a également supervisé la négociation de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis. Il est aujourd'hui vice-président exécutif de CAE, dont le siège est à Montréal. CAE est un chef de file mondial dans le domaine des technologies de modélisation et de simulation pour l'aviation civile et l'industrie de la défense. La société réalise plus de 90 % de son chiffre d'affaires à l'étranger.

« Je savais, en raison de mon expérience de la politique commerciale, que la recherche stratégique et la collecte d'informations allaient bon train au Canada et ailleurs. Néanmoins, l'information n'était pas toujours centralisée ou il était parfois difficile d'y accéder », dit M. Campbell. « Le réseau EDGE permet de partager ces informations et de jouer un rôle de catalyseur pour informer les gens de ce que les autres font et de la manière dont ils peuvent s'en inspirer. »

 

 
Mise à jour : 2007-03-21 [ Avis importants ]