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![]() Le secteur de la formation linguistique en CoréeAperçu du marchéEnseignement de langlaisLa Corée dépense plus d’argent par habitant dans l’apprentissage de l’anglais que toute autre nation. De plus, rien n’indique un ralentissement de ses dépenses. Des parents ayant des enfants en garderie jusqu’à la génération en âge de travailler, les Coréens consacrent une plus grande partie de leur revenu discrétionnaire à l’apprentissage de l’anglais. Pour bon nombre de Coréens, l’apprentissage de l’anglais occupe la première priorité, alors que d’autres considèrent plus important d’améliorer leurs compétences en sciences, en musique ou dans les disciplines sportives. La famille moyenne ayant des enfants d’âge scolaire engagera une partie importante du revenu familial dans l’enseignement privé pour au moins deux ou trois de ces catégories. En ce qui concerne l’enseignement de l’anglais, les Coréens sont de plus en plus exigeants en ce qui concerne la qualité et le degré de spécialisation des services. Par exemple, l’apprentissage de l’anglais dans le but d’améliorer ses perspectives d’emploi est maintenant largement remplacé par le souhait d’apprendre l’anglais à des fins particulières, c. à d. le parler couramment. Les changements de la politique de l’éducation du secteur public montrent que les Coréens sont de plus en plus conscients que le contexte de la mondialisation rapide requiert de meilleures compétences linguistiques pour la population en général, à tout le moins des compétences à la hauteur de celles des nations asiatiques voisines. Le gouvernement de la Corée essaie maintenant d’attirer les investissements étrangers directs (IED) et les entreprises étrangères, l’expertise et la technologie, dans sa tentative de transformer la Corée en moteur financier de la région. Le gouvernement encourage également les Coréens à se rendre à l’étranger dans le but de rapporter au pays des exemples de pratiques exemplaires. La Corée apprend de ses voisins asiatiques du Sud-Est, même ceux dont l’économie est plus faible, qu’une nation plurilingue est mieux placée pour attirer les touristes, les investisseurs étrangers, les fournisseurs de services financiers et le commerce international. À Singapour, à Hong Kong, à Taiwan, en Thaïlande et aux Philippines, par exemple, on prétend qu’un étranger a plus facilement accès aux communications, aux services touristiques, aux services bancaires et au commerce qu’en Corée. À mesure que la population active améliore sa position concurrentielle, que les universités et les établissements d’enseignement se montrent plus exigeants, et que la société fait davantage appel au capital et aux services étrangers, la Corée pourra indubitablement s’ouvrir sur une économie mondialisée. Pour être en mesure de concurrencer ses voisins géants que sont la Chine et l’Inde, la Corée devra créer des services accessibles aux autres nations et former ses ressources humaines aux cultures et aptitudes technologiques. Ce nouveau moteur économique sera alimenté par les compétences « mondialisantes » qui comprennent la communication orale en anglais. Pour ce faire, le gouvernement coréen a établi les priorités suivantes :
Les établissements privés d’enseignement des langues qui offrent la majorité de l’enseignement de l’anglais en Corée, continuent d’accroître leur nombre jusqu’en 2004, au moment où le ralentissement de l’économie national, en conjonction avec les réformes gouvernementales de l’éducation, en ont mené plusieurs à la faillite. Le retour de la prospérité a amené une recrudescence de la demande pour l’enseignement de l’anglais. Le secteur privé a répondu à la demande croissante pour des programmes d‘anglais avec une vaste gamme de services connexes qui génèrent entre 2,3 milliards et 4,6 milliards de dollars de revenus annuels. Bien que les entreprises florissantes de l’Ouest soient reconnues pour la prestation de services dignes du marché, tel n’a pas toujours été le cas avec les entreprises qui offraient des services d’enseignement de l’anglais en Corée. Les établissements d’enseignement de l’anglais sont en général mis sur pied par des particuliers qui n’ont pas toujours un sens aigu des affaires ou l’expérience nécessaire dans la mise en place d’un tel programme, et qui n’ont pas la capacité requise pour communiquer avec le personnel anglophone. La popularité de l’apprentissage de l’anglais a incité de nombreux candidats d’affaires à se lancer dans des initiatives d’éducation partout en Corée, sans élaborer de modèle de gestion pouvant mener à une distribution géographiquement équilibrée et concurrentielle des entreprises de l’enseignement de l’anglais au pays. Plusieurs milliers d’établissements sont maintenant regroupés dans les villes, en concurrence directe entre eux. La saturation du marché (un phénomène connu en Corée sous l’appellation « surconcurrence ») s’étend à d’autres secteurs du détail qui sont caractérisés par le peu d’obstacles au marché et une prolifération de petites entreprises, p. ex. restaurants et stations-service. C’est exactement ce qui a eu lieu à Kangnam, un des districts commerciaux les plus florissants de Séoul, où les établissements d’enseignement de l’anglais ont pignon sur rue aux quatre coins de la principale intersection. Dans ce cas, chaque établissement relativement important attire un grand nombre d’étudiants, ce qui laisse croire que la demande pour de tels services est équivalente ou dépasse l’offre. En 2005, près de 65 000 établissements privés qui offrent une vaste gamme de cours sont enregistrés auprès du ministère coréen de l’Éducation. Près de la moitié d’entre eux offre des cours d’anglais. Les établissements qui n’enseignent que les langues et ceux qui offrent la préparation et la certification aux examens d’entrée sont les établissements libéraux. L’anglais est également enseigné dans des cours non structurés et autres groupes privés non enregistrés. Les frais de scolarité maximaux applicables aux cours d’anglais sont environ la moitié de ceux des cours de science. Les établissements de Corée emploient environ 180 000 enseignants qui donnent entre 5 et 99 heures d’enseignement chaque mois. Les frais de scolarité varient, passant de 36 à 1080 $. Les meilleurs établissements d’enseignement des langues sont invariablement les plus gros. La majorité de leur revenu provient de l’enseignement de l’anglais aux étudiants et le reste à la production et la vente de manuels et de matériel audiovisuel, de la préparation de tests et de programmes d’évaluation, de la vente de programmes d’enseignement à l’étranger et, dans certains cas, des ventes librairies. Les compagnies les plus importantes sont généralement autonomes et, à ce titre, il serait préférable pour les Canadiens de chercher des partenariats ailleurs, c. à d. auprès de petites et moyennes entreprises qui sont généralement à l’étape d’élaboration et qui accueilleraient l’expertise étrangère. La plupart de ces entreprises connaissent bien le marché coréen et leur but est d’accroître leur part du marché sans participation étrangère. À certains moments, les types de partenariats développés avec des entités étrangères sous-entendent l’échange de propriétés intellectuelles, ce qui donne lieu à des occasions d’affaires pour les partenaires de l’Ouest, et une possibilité pour les organismes coréens d’apprendre et d’adapter l’information et les connaissances à leur avantage. Ces entreprises offrent une variété de services, mais le marché est actuellement saturé. Les nouveaux arrivés ont donc peu de possibilités. Le tableau 1 présente une sélection d’établissements qui offrent l’enseignement de l’anglais en Corée. Tableau 1 - Établissements denseignement de langlais en Corée
Des rapports indiquent que la croissance du Educational Broadcasting System (EBS), qui a rapidement élaboré ses propres cours d’enseignement de l’anglais depuis deux ans, a eu une incidence importante sur la fréquentation des petits établissements. La liste suivante est une liste partielle des services offerts par les établissements du secteur privé en Corée :
Des échanges d’étudiants entre ces grandes entreprises et les écoles étrangères ont été mis sur pied au cours desquels les écoles étrangères qui reçoivent des élèves coréens reçoivent également une partie des profits. Villages anglaisBien que le gouvernement coréen prenne une place beaucoup plus active en éducation, il n’accorde toujours pas de financement direct au secteur privé. Les villages anglais de la Corée sont des exceptions à la règle. Ces villages sont des exemples où le secteur privé bénéficie du financement des gouvernements central et régional. Une portion de chaque budget régional de l’enseignement de l’anglais est allouée aux villages anglais qui sont habituellement gérés par le secteur privé. En général, ces villes rivalisent entre elles afin de créer et de gérer le meilleur village, et c’est pourquoi les villes allouent un territoire, des immeubles et un budget de départ à leurs villages. Les projets de village sont soumis aux appels d’offres et les entreprises directement ou indirectement engagées dans l’enseignement de l’anglais sont invitées à participer. Les entreprises ayant des antécédents commerciaux solides, une stabilité financière, des prix concurrentiels, et qui offrent un programme solide, sont les mieux placées pour obtenir des parties importantes de ces financements. Le secteur privé collabore avec les autorités municipales dans le but de créer et de gérer chaque village. Ministère de l’ÉducationEn 2004, le ministère de l’Éducation de la Corée a décrété qu’à partir du cours primaire jusqu’au niveau secondaire, les élèves doivent demeurer à l’école pendant plusieurs heures de plus par jour afin d’y faire des devoirs supervisés. Les écoles ont dû payer des heures supplémentaires aux enseignants rien que pour cette supervision des devoirs, ce qui a contribué à une dépense énorme pour les parents dont les enfants fréquentaient une école privée. De toute évidence, on n’avait pas prévu l’incidence de cette réglementation : de nombreux établissements ont dû fermer leurs portes et le nombre d’heures que les élèves passaient dans les établissements scolaires privés se sont prolongées jusqu’à tard dans la soirée. En fait, de nombreux élèves des écoles intermédiaires et secondaires qui fréquentaient les établissements privés vers la fin de l’après-midi ne retournaient à la maison que vers 1 heure du matin. Afin de calmer les inquiétudes du secteur privé, il est désormais illégal d’offrir un tutorat privé au domicile des élèves. Cette activité était déjà illégale, mais l’application de la réglementation était très difficile, n’ayant que peu d’incidence sur les pertes du secteur privé. Le ministère de l’Éducation a récemment proposé un nouveau plan quinquennal visant à améliorer les compétences langagières en anglais de la prochaine génération de Coréens. L’influence du ministère de l’Éducation est cependant plus ou moins limitée à la préparation du plan. Il relèvera des administrations scolaires de district (qui sont organisées par province ou par ville dans le pays), de mettre en place et d’adapter le plan en fonction des allocations budgétaires régionales pour l’enseignement de l’anglais. En d’autres mots, alors que le ministère de l’Éducation attribue un budget global pour l’enseignement de l’anglais, la décision est laissée à l’administration scolaire de district d’allouer les fonds des budgets régionaux à l’enseignement de l’anglais dans le système scolaire national et dans des initiatives telles que les villages anglais. Le fait que certaines municipalités, comme Séoul et ses environs, aient réussi à financer plusieurs villages anglais pour leurs résidents, alors que les provinces plus pauvres n’ont pas de telles installations, reflète bien les disparités régionales dans les allocations budgétaires en matière d’éducation. Les points saillants du plan d’éducation quinquennal du ministère de l’Éducation sont les suivants :
Administrations scolaires de districtLes administrations scolaires de district sont les bureaux gouvernementaux les plus actifs dans le contexte de l’enseignement de l’anglais. Les administrations, ou plus souvent désignées sous le terme de « bureaux », ont un effectif important qui supervise l’instruction publique dans une province ou une ville donnée. Ces administrations sont autonomes quant à la façon de dépenser leurs budgets, au niveau de la formation des professeurs d’anglais dans leur région, la proportion du financement alloué à l’embauche d’anglophones de naissance pour l’enseignement dans les écoles et à l’éventualité de créer des villages anglais. Le degré d’autonomie ouvre la porte à la concurrence entre les administrations scolaires, ce qui donne lieu à l’augmentation des services éducatifs offerts à l’ensemble de la population. Les services requis par les administrations publiques de district pour lesquels il est possible de faire appel à des fournisseurs étrangers sont les suivants :
Écoles primaires, intermédiaires et secondairesLe système scolaire de la Corée comprend quelque 9,2 millions d’élèves étudiant dans 19 306 écoles qui relèvent toutes du ministère de l’Éducation. Le ministère de l’Éducation contrôle également les écoles gérées par les fondations privées, même celles qui ne sont pas entièrement financées par l’État. Le plan quinquennal du ministère de l’Éducation prévoit augmenter l’exposition des élèves aux anglophones de naissance. Le plan ne mentionne pas le nombre d’heures d’enseignement en anglais qui sera requis pour les deux premières années du primaire. Une proposition de changement à l’horaire actuel a été faite afin de réduire d’une heure le temps d’enseignement de cours optionnels ou spéciaux dans les écoles intermédiaires (8e année). Cette différence serait équilibrée par l’embauche d’enseignants anglophones de naissance qui augmenterait sans contredit l’efficacité des programmes, mais qui occasionnerait des coûts plus élevés. Tableau 2. Élèves inscrits en Corée
Universités publiques et privéesLe niveau universitaire accueille près de 2,7 millions d’étudiants dans 250 établissements. En Corée, il n’existe aucune distinction entre les universités privées et publiques, sinon que les universités privées exercent un plus grand contrôle sur leur budget. Dans de nombreuses universités en Corée, la demande de cours, indépendamment de leurs relations avec l’anglais, a dépassé l’offre, c. à d. les universités ne peuvent plus offrir de programmes en utilisant leurs propres ressources. Cette situation a forcé de nombreuses universités à créer des établissements d’enseignement de l’anglais annexés à leur campus. Ces établissements agissent comme des entités privées, partiellement autonomes, partiellement autofinancées, tout en ayant à leur disposition les programmes élaborés par les départements d’enseignement de l’anglais de leur organisation cadre. Ces établissements fonctionnent de la même façon que les établissements privés, à cette différence près que les frais de scolarité ont tendance à être moins élevés; le nombre d’élèves par classe est plus important que dans les établissements privés, mais inférieur à celui des groupes réguliers des universités. La plupart de ces établissements n’acceptent que des étudiants réguliers de leur organisation cadre. Certains établissements sont plus ouverts et acceptent des étudiants provenant d’autres universités, mais en règle générale, ils sont destinés à desservir la population estudiantine croissante et à répondre à la demande de cours d’anglais. Y sont également offerts des services comme la préparation aux tests et les compétences avancées en expression orale qui ne sont pas offerts pendant les cours réguliers, et tout autre service qu’il serait difficile d’offrir conformément aux règlements du ministère de l’Éducation. Il est possible d’établir des partenariats avec ces établissements dans le but d’offrir une gamme de services de qualité. Voici une liste des principaux services que les établissements peuvent sous-traiter ou partager avec des partenaires commerciaux crédibles :
Une liste des universités de la Corée qui offrent des programmes de premier cycle avec une meilleure littérature anglaise, en enseignement de l’anglais ou en anglais des affaires est présentée à l’Annexe. Programme de formation des maîtres (TESOL)La demande pour des enseignants plus compétents crée une demande parallèle pour la formation des maîtres. Les Coréens reconnaissent maintenant que la pratique d’admettre des enseignements non formés en Corée simplement parce qu’ils possèdent des passeports de nations anglophones n’est plus valable (c. à d. les résidents de la Russie et d’autres nations non anglophones ont déjà été embauchés). Les clients frustrés par la faible qualité de l’enseignement de l’anglais ont lancé des débats nationaux qui ont mené à des politiques d’immigration plus strictes pour les enseignants étrangers. Le marché coréen des enseignants anglais ou allophones (TESOL) vaut 2,3 millions de dollars en frais de scolarité seulement. Ces frais augmenteront avec l’augmentation du nombre de clients prêts à payer des frais de scolarité élevés afin d’obtenir des certificats d’écoles étrangères reconnues. On exige des professeurs coréens embauchés dans les écoles publiques et privées régies par le ministère de l’Éducation de poursuivre une formation plus poussée. Les enseignants plus expérimentés (c. à d. âgés de plus de 30 ans) semblent plus compétents en grammaire et en compétences de lecture, mais ils sont plus faibles au niveau des techniques modernes d’enseignement et des compétences d’expression orale en anglais. Par conséquent, le système scolaire est de plus en plus exigeant quant à la formation appropriée des maîtres avant leur embauche et un certificat du programme TESOL (Teacher of English of Other Languages) est devenu un titre de compétence largement reconnu. À l’heure actuelle, peu importe qu’un enseignant nouvellement engagé ait suivi une formation antérieure, ce sont les administrations scolaires de district (chargées de ce type d’activité) qui offrent un programme de formation à leurs enseignants. Cette formation consiste en une formation structurée d’une durée de un à deux mois dans des centres dirigés par le gouvernement. Une formation ultérieure peut comprendre des études de un à six mois ou des études partielles, souvent entièrement subventionnées, à l’étranger. Les enseignants moins expérimentés suivent en général la formation dans les établissements gouvernementaux, où des Coréens plus expérimentés et, dans certains cas, des étrangers qualifiés, donnent des cours sur les techniques d’enseignement. Les enseignants qui comptent plus d’années de service reçoivent une formation d’un mois combinée à un séjour dans l’un des pays dont la langue principale est l’anglais, choisi par leur district. Le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni semblent occuper le haut de cette liste. Les chefs de départements d’anglais et, parfois, ceux qui ont accumulé suffisamment d’années de service, sont admissibles à un séjour prolongé à l’étranger et reçoivent une formation dans des universités étrangères en études supérieures dans le programme TESOL. De nombreuses universités coréennes offrent maintenant des cours du programme TESOL. Même si ce secteur de l’industrie est dominé par un petit nombre d’écoles, la demande de titres de compétences, aussi bien par le secteur public que par le secteur privé, et les demandes d’enseignement de l’anglais de façon générale, forcent de nombreuses écoles à adopter ce programme afin de répondre à la demande et demeurer concurrentielles. Ici encore, le programme et les cours varient d’un programme court offrant un certificat ne correspondant pas à la norme internationale reconnue de 100 heures de crédit plus 10 à 20 heures de pratique, à d’autres qui vont bien au delà de la norme de base, et qui incluent des modules qui peuvent être ultérieurement crédités à un niveau supérieur. Voici certaines observations recueillies à propos du marché coréen du TESOL :
Études à l’étrangerL’important segment de marché que représentent les études à l’étranger en Corée constitue des occasions sans pareilles pour les entreprises canadiennes. Selon la Banque de Corée, la valeur des demandes d’échanges d’étudiants pour des études à l’étranger est estimée à 4,3 milliards de dollars, ce qui comprend les coûts pour les parents qui accompagnent les jeunes enfants à l’étranger. En 2004, environ 192 000 Coréens (pour la plupart des étudiants d’universités) ont fait des études à l’étranger, ce qui représente des dépenses d’environ 13 740 $ par étudiant. Depuis 2000, le nombre de jeunes étudiants qui étudient à l’étranger augmente régulièrement (c. à d. niveaux primaire, intermédiaire et secondaire). Comme le révèlent les tableaux 3 et 4, environ 16 500 étudiants ont voyagé à l’étranger pour fins d’études en 2004, et la plupart sont partis de Séoul ou de Gyeonggi. Les milliers de Coréens de retour au pays après avoir étudié à l’étranger ont également besoin de services particuliers (c. à d. services d’enseignement spécialisé de l’anglais non offerts par les établissements réguliers d’enseignement de l’anglais). En 2004, près de 15 000 étudiants sont revenus en Corée. Comme le montrent les tableaux 5 et 6, le nombre d’étudiants de retour au pays après avoir étudié à l’Étranger a plus que doublé depuis 2000, et la plupart reviennent à Séoul et à Gyeonggi. Tableau 3. Nombre d’étudiants coréens qui étudient à l’étranger
Tableau 4. Nombre d’étudiants coréens qui étudient à l’étranger – Données régionales
Tableau 5. Étudiants de retour en Corée
Tableau 6. Étudiants de retour en Corée – Données régionales
Industrie de la traductionLes services de traduction sont principalement offerts par des firmes locales et, en général, du coréen vers l’anglais et vice versa. Les services d’interprétation sont également offerts du coréen vers d’autres langues par certaines agences gouvernementales, parfois gratuitement. Il y a très peu de possibilités pour les entreprises de traduction canadienne dans ce secteur. Lors d’événements de catégorie internationale, comme la Conférence de l’APEC (Coopérative économique Asie-Pacifique) qui a eu lieu à Busan en 2005, on fait appel à des interprètes pour les visiteurs étrangers. Des services de traduction sont également requis pour fournir des ressources multilingues sur papier et en format électronique. Ces services à forte main-d’uvre sont généralement effectués par des Coréens bilingues. Le tableau 7 présente les principales entreprises de traduction locales. La demande pour la reconnaissance de texte est très limitée sur le marché coréen, bien que la Corée possède la capacité technologique pour élaborer de tels programmes. L’intérêt croissant pour la formation en ligne, en particulier les classes virtuelles, pourrait contribuer à augmenter la demande en Corée pour les logiciels activés par la voix comme les logiciels de reconnaissance de la parole en anglais. Tableau 7. Fournisseurs de l’industrie de la traduction
Industrie hôtelière et touristiqueLa Korea National Tourism Organization (KNTO) n’offre pas de services d’apprentissage de l’anglais au personnel qui travaille dans le secteur privé. Cependant, le gouvernement coréen subventionne en partie l’enseignement de l’anglais aux employés de la KNTO tels que les guides touristiques et les interprètes embauchés par le gouvernement. Ces mesures suggèrent l’existence dans ce marché de certaines possibilités pour les entreprises linguistiques canadiennes. Selon la KNTO, les principales difficultés des visiteurs étrangers sont dues à des problèmes de communication avec le personnel commercial ou du détail. On attribue cette situation au fait que le secteur privé n’embauche pas d’interprètes ou de guides agréés comme c’est le cas des services touristiques du gouvernement. Les visiteurs en Corée sont donc prévenus de traiter avec les organismes ou fournisseurs de service qui utilisent des interprètes ou des guides touristiques agréés. Le manque de personnel compétent en anglais dans l’industrie touristique est l’un des plus grands handicaps auxquels font face les touristes en Corée. De plus en plus d’employeurs coréens exigent maintenant les notes d’évaluation d’un employé qui devra interagir avec des non-Coréens avant de l’embaucher. Un nombre important de gros employeurs assument les coûts de formation en anglais de leur personnel, de sorte que ce dernier puisse fréquenter des établissements à l’extérieur, ce que ne font pas les petites ou moyennes entreprises. Une façon de pénétrer indirectement ce secteur de l’industrie consiste à créer un programme spécifique visant l’industrie hôtelière et touristique conjointement avec des établissements reconnus d’enseignement de l’anglais ou des établissements universitaires conjoints. Certaines entreprises (p. ex. compagnies aériennes) assurent l’enseignement des langues sur place pour les employés qui ont besoin de compétences en anglais. Bon nombre d’entre eux sont envoyés dans des collègues touristiques et hôteliers, où l’anglais fait également partie du programme. Korean Air, par exemple, entretient une entente particulière avec l’université Inha. Dans le cadre de leur processus d’embauche, certains des plus importants hôtels exigent également des employés les résultats des examens d’anglais et les soumettent même à une entrevue dans une langue étrangère. Ces hôtels fournissent généralement une formation sur place en langue étrangère à tout le personnel, en particulier aux employés qui traitent directement avec les visiteurs étrangers. Cette formation est essentielle aux personnes qui prévoient cheminer au sein de l’organisation et elle leur est généralement offerte gratuitement. Les hôtels moins huppés sont dotés par un effectif qui ne parle pas anglais. L’évaluation ne fait pas partie du processus d’embauche et toute formation linguistique suivie est payée par l’employé lui-même. Évaluation normaliséeLes Coréens sont habitués à subir des tests d’embauche et d’admission à l’université (aussi bien en Corée qu’à l’étranger) et de voir leurs compétences évaluées pour devenir professeur d’anglais. L’évaluation de la langue anglaise représente donc un segment de marché important en Corée. L’enrôlement a augmenté significativement dans les établissements privés qui se consacrent presque exclusivement à la préparation des étudiants aux tests. Ces services sont en général complétés au moyen de matériel de formation « maison ». La plupart des programmes de ce segment sont offerts en coréen. Le fait de bien réussir ces tests, et non la compétence en anglais, est généralement l’objectif ultime. C’est pourquoi, la priorité est généralement accordée à la façon dont les tests sont conçus et la manière d’atteindre les notes les plus élevées en répondant par déduction en fonction des stratégies d’évaluation. Toutefois, des changements semblent s’annoncer. De plus en plus de services de tests intègrent des composantes orales et auditives dans leurs tests et introduisent même des tests informatiques et des tests sur Internet afin de promouvoir un meilleur apprentissage. Le marché de la formation en ligne est encore nouveau en Corée, et quelques entreprises expérimentent les services qui combinent les stratégies d’apprentissage traditionnelles et virtuelles. Dans tout le pays, les écoles se préparent à la technologie Internet utilisée par des organisations telles que l’ETS TOEFL (Test Of English as a Foreign Language). De plus en plus d’écoliers subissent des tests, tels que le PELT (Primary English Level Test), le TOEIC Bridge (Test Of English for International Communication), le JET (Junior English Test) et le JR G TELP (Junior General Test of English Language Proficiency). En 2004, environ 380 000 enfants ont passé ces tests; en 2005, ce nombre a grimpé à 460 000, et en 2006, quelque 600 000 enfants devraient passer ces tests. Cette tendance présente donc d’autres possibilités. Le marché des tests en Corée est de 114 millions de dollars et comprend les tests et les frais de scolarité, en plus des manuels et du matériel de préparation. À peine 7 p. 100 des coûts représentent les coûts des tests eux-mêmes. Autres languesBien que les établissements canadiens puissent offrir l’enseignement de langues autres que l’anglais, le marché de l’apprentissage d’autres langues en Corée est très petit, à l’exception du chinois. Une indication du nombre de Coréens qui étudient en Chine a été révélée au cours de la dernière épisode du SRAS (syndrome respiratoire aigu grave) en Chine, où plus de 60 000 étudiants coréens sont retournés dans leur pays. Bien qu’il s’agisse d’un marché à croissance élevée, la proximité de la Chine rend la concurrence canadienne difficile. Le secteur de l’enseignement du chinois suivra probablement le cheminement du secteur de l’enseignement de l’anglais au cours des 10 prochaines années, c. à d. des « villages chinois » seront établis près des villages anglais. La troisième langue apprise est le japonais, suivie de loin par l’espagnol. Le marché de l’enseignement du français est très peu important; la demande est bien desservie par l’Alliance Institute et par les établissements linguistiques universitaires. Deux seuls établissements privés d’enseignement du français ont été relevés dans le secteur. |
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Création : 2007-04-10 Révision : 2007-05-14 ![]() |
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