Société et communauté

Les changements sociaux, économiques et démographiques transforment la société canadienne. Les travailleurs voient beaucoup moins les membres de leur famille et leurs amis lors de leurs journées de travail et ils passent beaucoup plus de temps seuls.

Pourtant, les Canadiens sont généralement perçus comme des citoyens engagés, qui prodiguent temps et argent. La plupart d’entre eux aiment également être bien informés : ils consacrent énormément de temps à écouter ou à lire les nouvelles et à suivre l’actualité. C’est pourquoi ils ont tendance à participer davantage à des activités politiques autres que le vote, comme le fait d’assister à des réunions publiques, d’effectuer des recherches sur des questions politiques, de se porter bénévoles pour un parti politique, d’exprimer leur point de vue en s’adressant à un journal ou à un politicien, de signer une pétition ou de prendre part à une marche ou à une manifestation.

Dons de bienfaisance

Les Canadiens ont encore fait preuve de générosité en 2005 envers des organismes de charité enregistrés et des organismes sans but lucratif. Les dons de plus de 5,8 millions de contribuables à des organismes de charité délivrant des reçus officiels aux fins de l’impôt ont en effet atteint une somme record de 7,9 milliards de dollars. Il s’agit d’une augmentation de presque 1 % du nombre de donateurs et d’une hausse des dons de 13,8 % par rapport à 2004.

Le montant des dons a augmenté dans toutes les provinces et tous les territoires. Les hausses les plus importantes ont été observées en Alberta (21,1 %), en Nouvelle-Écosse (18,5 %) et au Manitoba (17,7 %). Le nombre de donateurs a également augmenté partout, sauf en Saskatchewan et à Terre-Neuve-et-Labrador, où il a diminué, mais où le montant des dons est resté stable.À l’échelle nationale, le revenu total médian des donateurs s’établissait en 2005 à 45 400 $, une hausse de 3,9 % par rapport à 2004. Le montant médian des dons a pour sa part augmenté de 4,3 %, passant de 230 $ à 240 $.

C’est au Nunavut que le revenu médian des donateurs était le plus élevé en 2005, soit 77 100 $, et c’est aussi dans ce territoire que le don médian était le plus élevé, se situant à 400 $.

C’est toutefois l’Alberta qui affichait la plus forte croissance du revenu médian des donateurs (6,1 %) et une augmentation du don médian de 3,6 %, passant de 280 à 290 $.

En 2005, l’âge moyen des donateurs au pays s’établissait à 52 ans, tout comme en 2004. C’est en Nouvelle-Écosse que l’âge moyen des donateurs était le plus élevé, soit 55 ans, et c’est au Nunavut et aux Territoires du Nord-Ouest qu’on observait l’âge moyen des donateurs le plus bas, soit 44 ans.

Bénévolat et participation à la vie communautaire

Environ 34 % des Canadiens ont dit avoir fait du bénévolat en 2003. Les résidents des régions rurales sont plus susceptibles que les résidents des régions urbaines de faire du bénévolat — même lorsque des facteurs comme l’âge, le sexe, le revenu du ménage, le niveau de scolarité, le lieu de naissance, la province de résidence et l’état matrimonial sont pris en compte.

Les différences entre les habitants des régions rurales et ceux des régions urbaines s’amenuisent lorsqu’il est question de la participation ou de l’adhésion à divers types d’organisations (associations professionnelles, organismes sportifs ou récréatifs, groupes religieux, clubs sociaux ou sociétés fraternelles, etc.). Toutefois, en 2003, les résidents des régions rurales étaient plus susceptibles que ceux des régions urbaines de participer ou d’adhérer à des clubs sociaux et à des sociétés fraternelles.

La participation des citoyens à la vie politique, notamment le fait d’assister à des réunions publiques ayant trait aux affaires municipales, est plus fréquente dans les régions rurales et petites villes que dans les grandes villes. En 2003, plus la localité était importante, plus la proportion de particuliers affirmant avoir assisté à une réunion publique était faible.

Réseaux sociaux dans les régions urbaines et rurales

De nombreuses personnes croient que les résidents des grandes régions urbaines sont plus susceptibles d’être isolés sur le plan social ou de rendre visite à leurs amis moins souvent que ceux habitant dans les collectivités rurales, mais tel n’est pas le cas au Canada.

Les réseaux sociaux des personnes habitant les milieux urbains du Canada comprennent certes une plus faible proportion de proches et de voisins, mais ils englobent d’autre part une plus forte proportion d’amis et de connaissances. Par contraste, les résidents des régions rurales comptent une plus grande proportion de voisins et de membres de la famille dans leurs réseaux sociaux intimes, mais la proportion d’amis est inférieure.

Isolement par rapport à la famille

Les résidents des régions rurales ne sont pas plus susceptibles ou moins susceptibles que les habitants des milieux urbains d’être isolés de leur famille. En 2003, chez les personnes nées au Canada, une proportion égale de résidents des régions rurales et urbaines n’avaient pas vu leurs proches depuis un mois. Cependant, la proportion de résidents des régions rurales qui avaient vu les membres de leur famille quelques fois par semaine ou tous les jours était plus élevée.

Les Canadiens vivant dans les régions rurales sont tout aussi susceptibles que les Canadiens vivant dans les plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) du pays d’affirmer ne pas avoir d’amis intimes. En outre, les habitants des régions rurales ressemblent beaucoup aux citadins pour ce qui est du type d’aide apportée aux amis, aux voisins et aux membres de la famille.

Il est possible que les résidents des grandes RMR du Canada soient moins susceptibles d’aider les autres en fournissant du transport ou en faisant des travaux domestiques parce que ce type d’aide importe moins pour les membres de leurs réseaux sociaux. De plus, ils sont légèrement moins susceptibles que les résidents des régions rurales d’aider à prendre soin des enfants. Quoi qu’il en soit, en 2003, ils étaient tout aussi susceptibles que les résidents des autres régions d’aider les autres en leur fournissant un soutien affectif, de donner des leçons ou des cours particuliers, d’entraîner, d’aider en fournissant des conseils pratiques ou d’apporter leur aide d’une autre façon.

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