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Le Programme de partenariats de la LI
Depuis sa création en 1995, l’ARLA a fait une promotion active de la lutte antiparasitaire durable dans l’agriculture. Les documents suivants ont été produits pour fournir des mises à jour et des renseignements sur la LI quant à diverses denrées ou organismes nuisibles.
Plusieurs intervenants, dont notamment des représentants de groupes de producteurs, de fabricants de pesticides, de gouvernements provinciaux, de chercheurs scientifiques, du gouvernement fédéral et d’autres organismes non gouvernementaux, ont participé à l’élaboration de ces documents.
Pomme de terre : mildiou
En 1995, un projet de LI coordonné par l’ARLA et impliquant des intervenants des gouvernements et de l’industrie a conduit à la publication de deux documents abordant la priorité de l’époque pour l’industrie de la pomme de terre : le mildiou sur la pomme de terre. Les renseignements contenus dans ces documents permettent de mieux comprendre les enjeux et indiquent les actions concrètes à prendre pour réagir à l’augmentation de l’incidence de la maladie au Canada.
Canneberges
La lutte intégrée est largement utilisée dans la production des canneberges partout en Amérique du Nord. Les producteurs surveillent la présence d’organismes nuisibles et utilisent un seuil économique avant de prendre toute décision relative à un traitement. Les producteurs ont habituellement une expérience considérable de la lutte culturale et de la lutte chimique et biologique non traditionnelle.
Un manuel de lutte intégrée intitulé Lutte intégrée contre les ravageurs des canneberges dans l’Ouest du Canada a été rédigé par Agriculture et Agroalimentaire Canada. En utilisant ce manuel comme modèle, et à la suite d’une consultation des intervenants au Canada et aux É.-U., on a identifié un élément d’action unique et ciblé : l’élaboration d’un manuel de lutte intégrée de la canneberge de l’Est canadien par les utilisateurs eux-mêmes. En conséquence, le manuel suivant a été publié en mai 2004.
Canola
Un projet de partenariat de LI du canola a été initié en 1997 afin d’élaborer une stratégie de lutte antiparasitaire durable pour cette denrée. Ce processus, qui a plus tard été étendu à un projet ALENA, a eu pour résultat une sensibilisation accrue à la LI des producteurs de canola en Amérique du Nord, au moyen de plusieurs activités. Ce travail a été coordonné par un comité directeur du Canola Council of Canada (conseil canadien du canola) et des co-responsables de l’ARLA.
Les publications sur la LI (en anglais seulement) se trouvent dans le site Web du Canola Council of Canada  :
Le 3 septembre 2004, le Conseil canadien du canola a lancé Canol@Grow , un nouvel outil agronomique conçu pour aider les producteurs et les conseillers agricoles à trouver rapidement des renseignements en matière de production. Cet outil est le résultat d’une combinaison d’éléments de trois sources d’information existantes : le Canola Growers Manual (manuel des producteurs de canola), le Canola Growers Decision Support System CD (CD du système d’aide à la prise de décision des producteurs de canola), et la Integrated Pest Management (IPM) Matrix (matrice de la lutte intégrée (LI)).
Spermophile de Richardson
Un nouveau programme de lutte intégrée pour lutter contre les spermophiles de Richardson a débuté en juin 2003. Un comité directeur s’est réuni pour discuter des possibilités de lutte contre les écureuils terrestres et ont produit un certain nombre de recommandations comprenant la recherche sur les effets économiques des écureuils terrestres, la création de seuils d’intervention dans l’utilisation de substances toxiques et l’exploration d’options non chimiques.
Un profil d’organisme nuisible a été élaboré et le comité a approuvé des mesures temporaires jusqu’à ce qu’on ait dégagé une stratégie de lutte complète. Lors des réunions subséquentes, on a relevé les ressources disponibles pour trouver les données qui manquaient dans le profil d’organisme nuisible et le travail se poursuit dans l’élaboration d’une stratégie de lutte.
La stratégie de réduction des risques fondée sur les denrées
L’ARLA et Agriculture et Agroalimentaire Canada ont travaillé ensemble pour appuyer l’élaboration et la mise en oeuvre de stratégies de réduction des risques fondée sur les denrées dans le secteur agricole et agroalimentaire. L’objectif est d’appuyer la durabilité des denrées canadiennes grâce à l’élaboration de stratégies afin de s’attaquer aux problèmes de lutte antiparasitaire soulevés par les producteurs.
On a déterminé que les denrées suivantes peuvent faire l’objet d’un programme de réduction des risques en 2004-2005 : blé, bleuet sauvage, brocoli, canola, carotte, chou, fraise, ginseng, grain de soja, maïs, oignon, pêche, pomme, rutabaga, tomate.
Des projets ont été amorcés en 2003, dont notamment des projets sur les pommes de terre et les haricots secs :
Pommes de terre : la gestion intégrée des cultures à l’Île-de-Prince-Edouard et au Nouveau-Brunswick
Cette nouvelle stratégie fondée sur les denrées a débuté en 2003 par un projet sur la production des pommes de terre à l’Î.-P.É. et au N.-B. Il y a déjà entente quant aux premières étapes de ce processus (par exemple, le profil de culture, la réunion des intervenants, la définition de la stratégie). Une stratégie est maintenant mise en oeuvre.
Haricots secs
Les exportations des haricots secs ont augmenté de façon constante au cours de la dernière décennie, soit une augmentation déclarée de 440 pour cent en quantité de dollars exportés depuis 1991. Malgré l’augmentation de la superficie de culture des haricots, le nombre de possibilités d’accès aux produits chimiques à risque réduit des producteurs d’haricots est limité.
Des inquiétudes exprimées récemment concernant les obstacles au commerce, la longue dépendance à certains produits antiparasitaires et l’absence de nouveaux outils ont poussé l’industrie des haricots secs à chercher de nouvelles stratégies pour ces enjeux et de trouver des solutions concrètes. On a entamé en 2003 un partenariat de réduction des risques afin d’entendre ces préoccupations. Une stratégie est maintenant mise en oeuvre.
Stratégies de réduction des risques fondées sur les denrées de l’Accord de libre-échange américain (ALENA)
L’ARLA contribue aux stratégies fondées sur les denrées agroalimentaires en Amérique du Nord. La coordination des activités de LI sélectionnées en Amérique du Nord assurera une grande disponibilité des outils de protection des cultures, tout en améliorant la libre circulation des denrées entre les nations.
Dans les années à venir, le Groupe de travail technique de l’ALENA sur les pesticides précisera les besoins essentiels communs en LI. Le Canada, les États-Unis d’Amérique et le Mexique travaillent ensemble à la mise en oeuvre de stratégies de LI qui sont profitables aux ressources et aux technologies disponibles dans chaque pays, dont notamment les produits à risque réduit et les biopesticides.
En se fondant sur l’expérience acquise à la suite du projet de LI du canola, on élabore des stratégies fondées sur les denrées pour d’autres cultures importantes dans les échanges commerciaux en Amérique du Nord. Les stratégies de l’ALENA de réduction des risques pour les légumineuses ont fait l’objet d’une entente. Dans le cadre de ces stratégies, on s’efforcera d’harmoniser les écarts entre les limites maximales de résidus (LMR)/tolérances en Amérique du Nord, de favoriser un accès égal aux outils de lutte antiparasitaire à risque réduit et de terminer l’élaboration de stratégies visant à encourager la lutte durable.
Légumineuses
Un groupe de travail composé de producteurs canadiens et américains, de groupes de denrées, de conseillers en produits antiparasitaires, d’organismes de réglementation et de spécialistes universitaires, de même que de représentants de la United States Department of agriculture (USDA), de l’Environmental Protection Agency (EPA), d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et de l’ARLA se sont rencontrés en juin 2002 pendant deux jours à Saskatoon, Canada.
L’objectif de cette réunion était de déterminer les besoins des producteurs de légumineuses des deux pays en matière de mesures possibles de réglementation concernant les pesticides. Cet exercice a permis d’établir une liste des besoins essentiels, des conclusions générales et une liste énumérant les délais relatifs aux opérations et l’efficacité de divers outils de gestion des organismes nuisibles en particulier.
Ces éléments matériels ont été compilés et examinés par les membres du groupe de travail et sont présentés dans le plan stratégique de lutte antiparasitaire  (en anglais seulement). Ce document et ses annexes servent de fondement global dans une transition vers la lutte antiparasitaire dans la culture des légumineuses aux États-Unis et au Canada. Cette stratégie est maintenant mise en oeuvre au niveau national.
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