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 Secteur des sciences de la Terre
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Réussites scientifiques et technologiques
Revue annuelle 2004-2005
Des communautés fortes et sûres
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Des communautés fortes et sûres
Halifax, Nova Scotia

Les Canadiens jouissent d'un niveau enviable de sécurité chez eux, dans leurs communautés et dans leurs déplacements à l'intérieur des frontières du pays. Le Secteur des sciences de la Terre (SST) joue un rôle important dans les mesures destinées à maintenir des communautés fortes et sûres. Des experts de divers risques naturels améliorent notre état de préparation aux situations d'urgence, en contribuant à augmenter la résilience de nos infrastructures et à vérifier l'efficacité de nos systèmes d'intervention. En outre, le SST fournit des cartes et des publications aéronautiques essentielles aux autorités militaires et civiles, et produit également de l'information et des cartes en situation de crise nationale. C'est également lui qui est chargé d'assurer l'entretien de la frontière entre le Canada et les États-Unis.


Le SST intervient lors d'importants tremblements de terre et tsunamis

Des scientifiques et des experts du SST sont intervenus immédiatement dans les heures qui ont suivi le tremblement de terre de magnitude 9.0 et le tsunami qui a balayé le Sud-Est asiatique le 26 décembre 2004. À titre de principal organisme de recherche en séismologie au Canada, le SST partage son expertise scientifique et technologique afin d'aider à comprendre ces phénomènes naturels qui surviennent au Canada et ailleurs dans le monde, à lutter contre eux et à en réduire les impacts.

Immédiatement après le désastre, le SST a participé à des réunions internationales au Japon, en Inde et en Thaïlande. Une équipe d'experts a été dépêchée dans les Seychelles, dans la partie occidentale de l'océan Indien, à la demande de l'International Tsunami Society (société internationale pour la lutte contre les tsunamis), dans le cadre d'une initiative scientifique internationale qui a pour but de documenter le tsunami et ses effets. Le Canada met à contribution son expertise géoscientifique pour aider à concevoir des systèmes internationaux d'alerte aux désastres naturels, mieux utiliser les réseaux de séismographie, de télédétection et de surveillance de phénomènes naturels, relever les normes à la base des codes du bâtiment, assurer une formation et l'acquisition d'expertise concernant les tremblements de terre et les risques connexes.

graphique de tremblement de terreÀ l'invitation du gouvernement du Royaume de Thaïlande, une équipe de spécialistes canadiens, dont un scientifique du Centre canadien de télédétection, a passé deux semaines à évaluer les impacts environnementaux du tsunami dans trois des six provinces touchées dans le sud du pays. Cette délégation avait pour mission d'aider le Chulabhorn Research Institute à déterminer les besoins des collectivités côtières victimes du tsunami et de voir dans quel secteur le gouvernement du Canada pouvait intervenir. Dans son rapport final, l'équipe dépêchée sur les lieux recommande des modes d'assistance technique, notamment l'utilisation de données d'observation de la Terre, susceptibles de faciliter la mise en œuvre de la stratégie de développement durable post-tsunami en Thaïlande. Le gouvernement du Royaume de Thaïlande utilisera cette information pour mieux équiper son pays contre d'autres phénomènes semblables.

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Les risques naturels et les interventions en cas d'urgence

Le programme « Les risques naturels et les interventions en cas d'urgence », qui vise essentiellement à éviter les désastres, s'articule autour des cinq risques qui relèvent du mandat de Ressources naturelles Canada en vertu de la Loi sur la protection civile (séismes, volcans, tsunamis, glissements de terrain et orages magnétiques). Il contribue également au Plan fédéral en cas d'urgence nucléaire, à l'application du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires et à l'application des dispositions de la Loi sur la protection civile qui concernent l'information géospatiale à produire en cas d'urgence. En se concentrant sur les agglomérations et les infrastructures essentielles les plus vulnérables, le programme permet d'effectuer une évaluation nationale intégrée des risques et d'améliorer l'accès aux données numériques du SST à ce sujet. L'importance des risques séismiques et géomagnétiques demande une vigilance qui s'exerce par le biais de réseaux nationaux de surveillance et d'observation. Pour plus d'informations ...

Diffusion d'information aux Canadiens au lendemain du tsunami

Au lendemain des événements du 26 décembre 2004, les Canadiens étaient impatients de savoir ce qui s'était passé et si le Canada était exposé à un pareil danger. Comme l'éducation est la clé des décisions éclairées et de la réduction des risques associés aux désastres naturels, les spécialistes du SST ont abondamment informé les médias et le public à toute heure du jour et de la nuit; ils ont donné des entrevues et diffusé de l'information sur le site Web du SST. La Commission géologique du Canada exploite un réseau national d'observation séismologique et fournit de l'information sur les tremblements de terre et les volcans jour et nuit, sept jours par semaine. Le Canada partage avec les autres pays du Pacifique des données en temps réel provenant des séismomètres et des échelles de marée, dans le cadre d'un réseau international d'alerte aux tsunamis générés par les mégaséismes dans le Pacifique. Pour plus d'informations ...

Une découverte canadienne pourrait améliorer notre état de préparation aux tremblements de terre

Graphique des risques naturels et les interventions en cas d'urgenceDeux chercheurs du SST ont découvert un tout nouveau phénomène à la jonction des plaques tectoniques, auquel ils ont donné le nom de « trémors et glissements épisodiques » (TGÉ). Cette découverte pourrait aider les scientifiques à mieux comprendre les tremblements de terre importants et prévoir avec plus de précision le moment où ils sont susceptibles de survenir. En analysant les mouvements en surface et les secousses sismiques profondes, les chercheurs du SST ont constaté que, tous les 13 à 16 mois, dans la partie inférieure de la faille de subduction, la plaque Juan de Fuca s'enfonce de quelques centimètres sous la partie sud de l'île de Vancouver; ce mouvement dure environ deux semaines. Plus à l'ouest et plus près de la surface, le long de la même faille inclinée, la plaque nord-américaine et la plaque Juan de Fuca demeurent bloquées. Le glissement épisodique qui se produit en profondeur augmente les contraintes dans la partie bloquée de la faille, d'où le risque d'un séisme de magnitude 9.0. La cartographie, la surveillance et la modélisation de ce phénomène vont améliorer notre état de préparation aux mégaséismes dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique et le nord-ouest des États-Unis. En fait, des chercheurs du monde entier s'intéressent maintenant au phénomène des TGÉ, dont l'étude constitue d'ailleurs un des principaux axes scientifiques du projet EarthScope, projet de 319 millions de dollars US de la National Science Foundation.

Mise sur pied d'un système d'alerte aux ondes de tempête et aux tsunamis dans l'Est du Canada

un système d'alerte aux ondes de tempête et aux tsunamisLes tsunamis constituent un phénomène rare dans l'océan Atlantique, mais les ondes de tempête, par contre, sont une cause fréquente d'inondations côtières. Par exemple, une tempête de vent accompagnée d'une onde de tempête a causé des millions de dollars de dommages sur la côte est de Terre-Neuve-et-Labrador en mars 2005. Dans la foulée de sa participation aux efforts internationaux déployés pour améliorer les systèmes d'alerte aux tsunamis après le désastre du 26 décembre 2004, le SST a formé un partenariat avec le ministère des Pêches et des Océans et des pays exposés à l'océan Atlantique, afin de mettre sur pied un système d'alerte aux ondes de tempête et aux tsunamis.

Mettre un terme à la corrosion des pipelines - Recherches appliquées en géomagnétisme

Dans le cadre du projet « Risques liés aux orages magnétiques " du programme " Les risques naturels et les interventions en cas d'urgence », le SST a récemment publié une étude sur l'écoulement et la corrosion prématurée à l'intérieur des pipelines, dont les résultats commencent déjà à trouver des applications pratiques. L'entreprise qui conçoit actuellement le système de protection contre la corrosion pour le pipeline de la vallée du Mackenzie a demandé une analyse de l'effet probable des courants telluriques (courants électriques naturels qui circulent dans le sol) sur le pipeline proposé. En outre, une entreprise canadienne spécialisée en génie de la corrosion et ayant des projets internationaux a intégré le contenu de l'étude du SST au cours qu'elle donne à la National Association of Corrosion Engineers. Une troisième application, développée à l'interne, permettra à des compagnies de pipeline de surveiller les courants telluriques le long de leurs pipelines.

Livraison rapide de cartes de la radiocontamination à des organismes d'intervention d'urgence

Les équipes d'intervention d'urgence sont mieux équipées pour sauver des vies et protéger les propriétés contre les désastres si elles ont accès rapidement à de l'information géospatiale. L'Équipe d'intervention en cas d'urgence nucléaire du SST a mis au point une trousse portable qui permet de cartographier rapidement la radiocontamination au moyen d'aéronefs ou de véhicules routiers. En quatre heures à peine, elle peut se rendre sur le terrain pour déterminer la nature de la contamination, la géoréférencer et la mesurer, et relayer l'information immédiatement aux postes de commande ou aux équipes sur le terrain. En outre, au moyen d'outils modernes de diffusion de l'information, comme un système de contrôle des tâches par ordinateur, l'équipe du Système d'information sur les risques naturels du SST peut désormais livrer en moins de six heures des cartes sur mesure et des données de télédétection pour des situations d'urgence. Une démonstration de ces systèmes a été faite au cours d'une simulation qui a eu lieu à Suffield, en Alberta, en février 2005, et à laquelle ont participé plusieurs organismes.

Surveillance de l'impact des orages géomagnétiques sur les réseaux électriques

Les perturbations géomagnétiques peuvent avoir un effet sérieux sur les réseaux d'électricité. Nous l'avons constaté le 13 mars 1989, lorsque la province de Québec a été frappée par une panne qui a duré plus de neuf heures. Quand ces phénomènes se produisent, des courants induits géomagnétiquement peuvent saturer les transformateurs des lignes d'électricité, qui se comportent alors comme des conducteurs. Cette situation peut endommager les transformateurs, créer des creux de tension et, dans les situations extrêmes, causer des pannes. Or, des scientifiques du SST ont mis au point un simulateur de courants induits géomagnétiquement, qui permet d'observer l'impact de ces perturbations sur les réseaux d'électricité. À l'aide de données magnétiques en temps réel provenant de l'Observatoire géomagnétique d'Ottawa, le simulateur actualise continuellement un modèle qui rend compte de la circulation des courants induits géomagnétiquement dans un réseau d'électricité. Les ingénieurs et les exploitants des réseaux ont à leur disposition des graphiques et des tableaux qui leur donnent une image instantanée de la magnitude de ces courants et dont ils peuvent se servir pour régler le réseau en conséquence.

Réduire l'impact des glissements de terrain et des éboulements sur les infrastructures

Des spécialistes du SST cherchent des façons de réduire les lourds dommages que les glissements de terrain peuvent causer aux bâtiments et aux infrastructures au Canada. Ils ont ainsi mis au point une procédure simple et pratique pour prévoir la profondeur de pénétration des éboulements. Le Rockfall Damage Calculation (Méthode de calcul de la profondeur des éboulements) donne à l'industrie des pipelines des instructions faciles à suivre pour déterminer la profondeur minimale d'enfouissement des canalisations en terrain montagneux, afin d'atténuer les impacts des éboulements. En outre, le nouveau Earthflow Damage Model (Modélisation des dommages causés par les coulées de terre) permet d'interpréter les impacts des coulées de terre sur les fondations des ponts. Dans bien des cas, on se rend compte qu'il n'est plus nécessaire de surdimensionner les fondations dans le cas des grands projets d'infrastructure, ce qui permet d'économiser de l'argent sans compromettre la sûreté des ouvrages.

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Cartes aéronautiques

Les gens d'affaires, les commerçants et les militaires dépendent de la navigation aérienne. En produisant des cartes et des publications aéronautiques exactes et pertinentes en collaboration avec NAV CANADA, le programme " La cartographie aéronautique " du SST apporte une large contribution à la sûreté et à la sécurité des Canadiens. Un espace aérien sûr et sécuritaire favorise la bonne marche des affaires, le tourisme et la prospérité des Canadiens. Pour plus d'informations ...

Le produit Aires de manœuvre des aéroports canadiens (CAMS) améliore la sécurité aérienne

Dans le cadre de son programme « La cartographie aéronautique », le SST élabore, à l'intention de NAV CANADA et de ses clients, un nouveau produit Web qui améliore la sécurité des aéroports en réduisant le risque d'incursions sur piste. Dérivé d'autres publications aéronautiques, le produit Aires de manœuvre des aéroports canadiens (CAMS) affiche des schémas des aires de manœuvre des aéroports canadiens, et NAV CANADA les met gratuitement à la disposition des pilotes de l'aviation générale par le truchement de son site Web. Comme de nombreux pilotes privés sont déjà habitués aux versions papier des schémas des aéroports, le produit est également disponible sous forme d'un livret.

Accès amélioré à des millions de photographies aériennes
The La Photothèque nationale de l'air (PNA) a lancé son nouvel outil de recherche Web (http://airphotos.RNCan.gc.ca) en 2004. « La PNA en ligne » facilite la recherche et l'extraction de l'information sur l'une des nombreuses photographies aériennes (plus de trois millions) du Canada qui composent sa collection. Les utilisateurs peuvent visualiser « l'empreinte » d'une photographie aérienne et, dans certains cas, une miniature d'une image balayée de cette empreinte. Plus de 10 000 empreintes sont actuellement accessibles, et 1 000 images balayées sont ajoutées chaque semaine. Après avoir trouvé la photographie qui l'intéresse, l'utilisateur peut la commander en ligne sous forme de fichier numérique ou d'imprimé laser.
Aide à la sécurité de la navigation aérienne civile et militaire

Dans le cadre du programme « La cartographie aéronautique », des spécialistes du SST travaillent en collaboration avec les intervenants du secteur de l'aviation pour améliorer la qualité des cartes et des publications aéronautiques, et pour les produire de manière plus efficace. Ils ont recommandé des améliorations à la série de cartes des règles de vol à vue, et ils aident NAV CANADA à normaliser la série de cartes à l'usage des contrôleurs aériens. De nombreuses organisations bénéficient du partage de l'information et des idées novatrices issues du programme. Par exemple, la GRC surveille les pistes d'atterrissage abandonnées dans le Nord, qui peuvent servir à des manœuvres d'urgence ou à la contrebande de la drogue. Le ministre ontarien de la Santé prévoit augmenter la sécurité des vols de ses hélicoptères ambulanciers autour de Kenora.

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Entretien de la frontière internationale canado-américaine

la frontière internationale canado-américaineLa Commission de la frontière internationale (CFI) assure l'entretien de la frontière canado-américaine en vertu d'un traité de 1925 qui pourvoit à l'application des lois concernant notamment les douanes, l'immigration et la sécurité nationale. La démarcation de la frontière permet également au Canada d'exercer sa souveraineté. Chaque année, des équipes sur le terrain dégagent au moins 150 km de frontière, et les commissaires de la CFI soumettent un rapport annuel conjoint au ministre des Affaires étrangères du Canada et au Secrétaire d'État des États-Unis. Pour plus d'informations ...

La Commission de la frontière internationale voit son budget augmenter considérablement

En octobre 2004, le Conseil du Trésor du Canada a approuvé des fonds de 1,6 million de dollars pour chacune des cinq prochaines années, qui portent le budget total de la CFI à 2,4 millions de dollars. Les sommes supplémentaires aideront la section canadienne de la CFI à effectuer l'entretien de la frontière internationale et à éliminer l'arriéré de travail. Après 2010, le budget sera ramené à 2 millions de dollars par année. Cette majoration budgétaire a été consentie par le Conseil du Trésor après une étude indépendante qui a permis de conclure que la CFI avait besoin de plus d'argent pour assurer ce service essentiel. La frontière entre le Canada et les États-Unis s'étend sur 8 891 km. C'est la plus longue frontière non militarisée.

Des équipes sur le terrain voient à l'entretien de la frontière canado-américaine

L'entretien de la frontière internationale consiste à inspecter, à restaurer et à entretenir les bornes, à effectuer de nouveaux levés et à couper la végétation de manière à tenir la percée dégagée. En raison de l'augmentation des mesures de sécurité à la frontière, le Canada concentre ses travaux d'entretien et de dégagement dans les régions les plus populeuses, le long de la section de frontière située entre le Québec et les États de New York, du Vermont, du New Hampshire et du Maine, et le long de la section qui sépare la Colombie-Britannique et l'État de Washington. La CFI a mené à bien deux projets sur le terrain entre mai et septembre 2004. L'un d'eux consistait à replacer 15 bornes et à en réparer 23 autres sur une section longue de 75 km entre le Québec et le Maine. Dans l'autre projet, une équipe sur le terrain a dégagé la percée le long d'une section de 28 km entre le Québec et le Maine.


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2006-05-11Avis importants