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Ressources naturelles Canada
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Réussites scientifiques et technologiques
Revue annuelle 2004-2005
Développement durable des ressources naturelles
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Le développement durable des ressources naturelles

Le développement durable des plus importantes ressources naturelles du Canada exige des décisions réfléchies, de manière à ce que les ressources naturelles, humaines et économiques soient utilisées avec efficience et de façon responsable. Le Secteur des sciences de la Terre (SST) contribue à faire progresser le développement durable au Canada, en produisant et en diffusant des connaissances géologiques et géomatiques.


Consolidation du savoir géoscientifique du Canada

Le programme « Consolidation du savoir géoscientifique du Canada » (CSGC) améliore les partenariats du SST avec les provinces, les territoires, l'industrie et le secteur de l'enseignement. En outre, il assure un accès plus efficient, efficace et complet à l'information et aux connaissances géoscientifiques. Il assure ainsi au Canada une meilleure position dans la course aux investissements dans l'exploration et la mise en valeur des ressources pétrolières et minérales, et lui permet d'être mieux équipé pour prendre des décisions éclairées et conformes aux principes du développement durable. Pour plus d'informations ...

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux approuvent les Stratégies coopératives de cartographie géoscientifique

Des membres du programme « Consolidation du savoir géoscientifique du Canada » (CSGC) ont tenu de nombreux ateliers régionaux tout au long de 2004, afin de consulter les dirigeants des commissions géologiques provinciales et territoriales en vue de définir les principaux résultats attendus de l'initiative des Stratégies coopératives de cartographie géoscientifique. Par suite de ces consultations, les membres du Comité national des commissions géologiques ont élaboré un plan de mise en œuvre, que les ministres des Mines du Canada ont ensuite approuvé. Cette entente est un nouveau modèle de collaboration entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires; elle cible essentiellement la contribution des géosciences publiques aux efforts visant à procurer au Canada des sources d'énergie propres, à favoriser la prospérité des collectivités tributaires des ressources naturelles et à saisir les possibilités économiques offertes par la mise en valeur des ressources. Pour plus de renseignements sur les Stratégies coopératives de cartographie géoscientifique, veuillez consulter le site Web.

L'Entrepôt de données géoscientifiques simplifie le partage et l'intégration des données

En 2004, le programme CSGC a mis en place l'Entrepôt de données géoscientifiques (EDG), réseau distribué de bases de données qui augmente l'accessibilité et facilite l'utilisation de nombreuses données géoscientifiques que possède le SST au sujet des ressources. L'accès en ligne et peu coûteux à ces données est essentiel à la cartographie géologique et à l'exploration des ressources minérales et pétrolières. L'EDG est constitué d'un ensemble de services et d'applications qui assurent une gestion plus efficace des données et de l'information géoscientifiques et de leur diffusion. Déjà, il distribue, via l'Internet, une grande partie des données et de l'information que la Commission géologique du Canada a déjà recueillies au sujet de la géologie des ressources minérales et énergétiques. Ce service est offert à d'autres organisations, mais l'EDG deviendra aussi un outil important pour les programmes et les activités internes du Secteur. Il enrichit le Réseau canadien de connaissances géoscientifiques, qui pourra ainsi mieux aider les organismes géoscientifiques fédéraux, provinciaux et territoriaux du Canada à partager et à intégrer les données et les connaissances géoscientifiques.

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Les géosciences à l'appui de la gestion des océans

Les géosciences à l'appui de la gestion des océansCe programme contribue à la production des connaissances géoscientifiques nécessaires pour permettre au Canada de prendre des décisions éclairées au sujet des régions extracôtières, de manière à ce que l'utilisation du territoire, la construction des installations au large des côtes et la mise en valeur des ressources s'effectuent en conciliant les facteurs sociaux, économiques et environnementaux. Le programme utilise une approche systématique de la cartographie des fonds marins nécessaire à une gestion intégrée des océans. La Loi sur les océans de même que la Stratégie sur les océans du Canada établissent le cadre législatif et stratégique du programme. Pour plus d'informations ...

De l'information en géosciences marines est mise à profit dans la gestion des résidus de dragage dans le détroit de Georgia

Le programme « Les géosciences à l'appui de la gestion des océans » du SST aide à concilier les activités de dragage et la protection de l'habitat en Colombie-Britannique. Le fleuve Fraser, une des voies maritimes les plus fréquentées au Canada, doit être dragué régulièrement pour permettre le passage des navires de haute mer. Les résidus de dragage sont déposés au large des Sand Heads, à l'embouchure du chenal principal du Fraser. Des scientifiques du SST ont effectué des études pour déterminer si ce site convenait à cet usage; ils ont cartographié le bassin de Georgia à l'aide d'un sonar multifaisceau et mesuré le transport des sédiments. Cette étude a mis en évidence un éventuel problème d'instabilité des talus, qui sera examiné plus à fond au moyen de l'observatoire câblé VENUS de l'Université de Victoria. Les scientifiques du SST ont également évalué la possibilité de déposer les résidus de dragage sur l'estran du banc de Roberts. Déposés à cet endroit, les matériaux de dragage pourraient réalimenter le système de transport des sédiments et ainsi préserver des habitats essentiels pour les oiseaux migrateurs.

Des cartes des fonds marins aident l'industrie de la pêche du pétoncle en Nouvelle-Écosse à réduire ses coûts et à augmenter ses prises

Le Canada s'emploie à élaborer des cartes à haute résolution de la bathymétrie et de la géologie des matériaux superficiels de la plate-forme continentale, aux fins de la gestion et de la conservation de ses ressources biologiques et minérales. En partenariat avec le ministère des Pêches et des Océans et l'industrie locale de la pêche du pétoncle, le SST, dans le cadre de son programme " Les géosciences à l'appui de la gestion des océans ", a récemment cartographié les fonds de pêche des pétoncles au large de la côte sud-ouest de la Nouvelle-Écosse au moyen de la technologie du sonar multifaisceau. Les gestionnaires des pêches au sein du gouvernement utilisent des cartes des habitats de fond marin pour élaborer des plans d'exploitation durable, et l'industrie du pétoncle, qui a une grande valeur commerciale au Canada, s'en sert pour réduire ses coûts et augmenter ses prises en concentrant ses activités dans les zones désignées comme des habitats du pétoncle. En outre, ces cartes permettent aux pêcheurs d'éviter les terrains accidentés qui ne conviennent pas à l'utilisation de filets remorqués.

Évaluation de l'impact environnemental de l'exploration pétrolière et gazière dans la mer de Beaufort

À la fin de 2005, le Canada a foré un puits d'exploration pétrolière et gazière au large de l'Arctique, le premier en 15 ans, dans la mer de Beaufort. Ce puits, qui sera suivi de trois autres d'ici 2009, témoigne d'un regain d'intérêt pour le pétrole et le gaz des régions pionnières. Dans le cadre du programme " Les géosciences à l'appui de la gestion des océans ", le SST effectue des recherches sur les géorisques des fonds marins afin d'évaluer l'impact de ces activités d'exploration sur l'environnement. En collaboration avec l'industrie pétrolière, les Inuvialuit et le ministère des Pêches et des Océans du Canada, le SST relève sur les cartes les évents hydrothermaux actifs à faible profondeur, les volcans de boue, les îles artificielles abandonnées, le pergélisol sous-marin, les marques d'affouillement glaciaire et les écosystèmes sous-marins. Grâce à la technologie multifaisceau, on produit des images tridimensionnelles qui aideront les décideurs, les stratèges et les organismes de réglementation à assurer la santé et la sécurité du public et à protéger l'environnement.

Cartographie de l'habitat sur la plate-forme Néo-Écossaise

Quelles parties du fond marin au large de la côte est de la Nouvelle-Écosse sont les plus sensibles à la prospection des ressources et à la pêche commerciale, et comment le Canada devrait-il s'y prendre pour concilier ces activités avec la santé écologique du fond marin? Voilà des questions auxquelles le SST, dans le cadre de son programme " Les géosciences à l'appui de la gestion des océans ", et le ministère des Pêches et des Océans s'emploient à répondre, en cartographiant l'habitat du fond marin sur la plate-forme Néo-Écossaise. L'initiative " Gestion intégrée de l'est de la plate-forme Néo-Écossaise ", un des projets réalisés dans le cadre de ce programme, permettra de recueillir des données qui serviront à planifier l'installation des structures sur le fond marin et à résoudre des conflits d'utilisation du fond marin. Les solutions et les données cartographiques issues de ce projet vont répondre aux besoins du gouvernement, des Premières nations, des industries de la mer, des utilisateurs des ressources, des groupes écologistes, des collectivités côtières et des chercheurs universitaires.

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Le développement durable par l'intégration des connaissances

sustainable development through knowled integration graphicPour mettre en œuvre efficacement les politiques en matière de ressources naturelles, il faut avoir accès à de l'information fiable et à jour au sujet des ressources. Chaque projet réalisé dans le cadre du programme « Le développement durable par l'intégration des connaissances » (DDIC) du SST s'intéresse à des problèmes technologiques spécifiques qu'il est nécessaire de résoudre pour obtenir des données cohérentes et actuelles au sujet des ressources naturelles du Canada. Le programme DDIC contribue à l'élaboration des politiques en fournissant de nouvelles technologies qui facilitent l'intégration de l'information géoscientifique et apporte aussi des connaissances expertes. Les scientifiques du SST mettent à profit leur expertise pour élaborer des modèles de données, mettre au point des méthodes d'intégration des données et des techniques de visualisation qui aideront à contrôler les changements environnementaux attribuables à des causes naturelles ou anthropiques. Pour ce faire, ils font appel aux données du SST par le truchement de l'Infrastructure canadienne de données géospatiales et à de l'information provenant d'une foule d'organisations.

Le Système canadien d'information sur les feux de végétation : un outil d'avant-garde

En moyenne, 2,5 millions d'hectares de forêts canadiennes brûlent chaque année. Les scientifiques du SST utilisent des images d'observation de la Terre et de nouveaux outils Web pour observer et cartographier les feux de forêt; à cet égard, ils s'affirment comme des leaders mondiaux. Une équipe du programme DDIC du SST et du Service canadien des forêts (SCF) s'emploie actuellement à mettre au point le Système canadien d'information sur les feux de végétation (SCIFV) afin d'observer les impacts des feux de forêt et faire rapport à ce sujet chaque année. Ce système sophistiqué combine des produits de données satellite, et d'autres données recueillies sur le terrain au sujet des incendies et des conditions météorologiques avec des modèles qui rendent compte de la consommation de combustibles et du bilan carbonique. Utilisé de pair avec le Système national de surveillance, de comptabilisation et d'information concernant le carbone forestier, mis au point par le SCF, il permet d'estimer les émissions de carbone produites par les feux de végétation. Ces estimations seront intégrées au rapport que RNCan doit produire aux termes du Protocole de Kyoto et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Les données du SCIFV peuvent également servir à régler des questions liées aux changements climatiques, à l'aménagement des forêts, à la biodiversité et à la fragmentation de l'habitat.

Remise en état de l'environnement autour des mines abandonnées

Dans le cadre du programme DDIC, le SST a collaboré avec la ville du Grand Sudbury pour étudier les changements observés au niveau des espèces végétales et les variations de la végétation près des mines abandonnées de cette région. On utilise des images produites au moyen de systèmes de télédétection par satellite et des observations au sol pour contrôler l'évolution d'un projet de remise en état des terres que la ville a entrepris en 1978. Malgré les progrès considérables accomplis dans le rétablissement de la diversité biologique et de la productivité des forêts, des données récentes indiquent que les espèces qui poussent à l'état naturel dans les zones touchées sont moins saines et plus sujettes à des infestations d'insectes et à des maladies que les espèces qui croissent ailleurs. Les données et l'expertise du programme DDIC aideront la ville de Sudbury et d'autres intervenants à remettre en état les autres mines abandonnées du Canada, dont le nombre est estimé à 27 000.

Évaluation de l'impact de la croissance urbaine et de l'utilisation des terres sur la consommation d'énergie

Évaluation de l'impact de la croissance urbaine et de l'utilisation des terres sur la consommation d'énergieSelon les données du recensement de 2001, 64 p. 100 de la population canadienne vit dans 27 villes de plus de 100 000 habitants. Dans le cadre de son programme DDIC, le SST donne suite aux recommandations du Groupe de travail libéral du Premier ministre sur les questions urbaines, dont le rapport déposé en 2002 contient une série d'indicateurs qui rendent compte des impacts de la croissance urbaine et de l'utilisation des terres sur la consommation d'énergie liée au transport. En réponse à ce rapport, des scientifiques du programme DDIC rassemblent de l'information à partir des données Landsat acquises sur une période de 30 ans et d'autres bases de données historiques du gouvernement fédéral sur l'utilisation des terres. Pour chaque ville, on intègre les données sur la couverture terrestre, l'utilisation des terres et la population pour produire quatre indicateurs quantifiables de durabilité liés à l'énergie : l'utilisation de l'espace urbain par habitant, la polyvalence de l'utilisation du sol urbain, la densité urbaine et la connectivité des réseaux routiers. En 2004, une analyse de ces quatre indicateurs a été effectuée pour 28 villes à l'intention des décideurs du Secteur de l'énergie de RNCan. Au cours de la deuxième phase de ce projet, on se servira de l'information historique sur l'utilisation des terres pour produire une série chronologique des tendances de la durabilité urbaine; cette information pourra orienter l'élaboration des politiques concernant le transport, l'énergie et le développement en milieu urbain.

Des évaluations des eaux souterraines et de la vulnérabilité aux géorisques aident à la planification communautaire

À Pender Island, en Colombie-Britannique, les planificateurs municipaux utilisent des cartes de la vulnérabilité des eaux souterraines produites par le SST ainsi que des scénarios d'établissements humains établis dans le cadre du programme DDIC pour élaborer leur plan communautaire officiel. Les outils d'aide à la décision sur le Web intègrent l'information socioéconomique et géoscientifique de façon à permettre aux planificateurs municipaux d'examiner différents scénarios de développement et d'évaluer les impacts potentiels de la vulnérabilité des eaux souterraines et des géorisques dans différents secteurs. Ces nouveaux outils leur offrent trois avantages importants : la capacité d'établir et de visualiser différents scénarios d'établissement humain, l'accès Web aux données et aux outils de modélisation de scénarios, ainsi que l'information et le soutien que les géoscientifiques du SST peuvent leur procurer.

Des outils Web interactifs mettent en évidence les tendances de l'utilisation de l'espace urbain à Ottawa

Dans le cadre du programme DDIC, le SST met au point des outils de visualisation Web qui permettent aux utilisateurs de se familiariser et d'interagir avec un large éventail de données géospatiales visuelles acquises au cours de différentes périodes. Par exemple, en intégrant des cartes topographiques, des imageries, des modèles de réalité virtuelle et des photographies aériennes, il a produit une série chronologique d'images animées de la ville d'Ottawa qui couvrent une période de 82 ans. Il a également créé une animation encore plus détaillée d'un petit secteur du centre-ville, qui représente l'évolution du transport et de l'aménagement urbain à Ottawa. Ce produit a été mis au point dans le cadre du 150e anniversaire de la ville d'Ottawa en 2005.

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La géomatique à l'appui du développement durable des ressources naturelles

Le programme « La géomatique à l'appui du développement durable des ressources naturelles » sensibilise les gens et facilite l'accès à l'information et aux produits géospatiaux de haute qualité que produit le SST. Dans le cadre de ce programme, le SST réalise divers projets qui aident le Canada à prendre des décisions responsables au sujet du développement durable de ses ressources naturelles; il produit des couches d'information géospatiale de base, comme des couches toponymiques, des données-cadre thématiques nationales, des données altimétriques et hydrographiques, des données sur les réseaux de transport ainsi que des images satellite orthorectifiées. Ces couches de données sont produites selon des normes nationales élaborées en partenariat dans un environnement technologique commun à divers producteurs de données. Pour plus d'informations ...

Mise à jour du Réseau routier national

Le Réseau routier national (RRN), niveau 1, que le SST vient de terminer contient des données exactes, homogènes et à jour sur toutes les voies publiques du pays, qu'il s'agisse de routes, d'artères, de rues, de boulevards, de croissants, d'avenues ou de culs-de-sac. Cette information est utile aux développeurs de systèmes d'information géographique qui veulent construire des applications GPS ou Web qui dépendent des données sur les voies publiques. Par exemple, le service d'incendie d'une municipalité rurale pourrait utiliser cette ressource pour se rendre plus rapidement sur les lieux et ainsi économiser de l'essence et réduire l'usure des véhicules.

Une norme importante pour le Réseau hydrographique national

En août 2004, le Conseil canadien de géomatique (COCG) a approuvé une norme pour le Réseau hydrographique national (RHN), niveau 1, édition 1, afin de décrire et de modéliser les entités du système des eaux de surface du Canada (eaux intérieures et littoral). Le COCG a retenu les services d'experts du Centre d'information topographique du SST, du Geomatics Centre de la Nouvelle-Écosse et des Base Mapping and Geomatics Services de la Colombie-Britannique afin d'élaborer cette norme en utilisant la même approche que pour le Réseau routier national. Le modèle RHN, que l'on prévoit compléter d'ici 2009, pourrait servir à l'analyse de l'écoulement de l'eau, à la surveillance et à la gestion des bassins versants de même qu'à l'interrogation des bases de données et à la manipulation des données. Par exemple, on pourrait s'en servir pour observer les niveaux d'eau dans une situation de sécheresse ou d'inondation, afin d'aider les décideurs à évaluer la nécessité de prendre des mesures palliatives ou d'ordonner une évacuation.

Les nouvelles ortho-images Landsat-7 offrent des avantages sur le plan de la gestion des ressources

Les nouvelles ortho-images Landsat-7 Sous la direction du Centre d'information topographique du SST, divers organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux ont créé la Couche de cohérence des données GéoBase, constituée d'ortho-images Landsat-7 du Canada. En disposant d'un cadre de référence spatiale basé sur une géométrie unique et commune, il est plus facile d'intégrer les données fédérales, provinciales et territoriales en usage partout au Canada. L'orthorectification des images élimine les distorsions de perspective causées par la courbure de la Terre et permet d'obtenir un produit qui peut être mis en œuvre dans de nombreuses situations de gestion des ressources. Par exemple, le Service canadien des forêts emploie des images orthorectifiées dans le cadre de son Programme national de comptabilisation du carbone forestier. Parcs Canada utilise lui aussi de l'information dérivée de ces images pour mieux gérer les parcs nationaux du pays. Plus de 135 000 images ont été téléchargées à partir du portail de GéoBase au cours du mois de février 2005, ce qui témoigne de la valeur et de l'utilité de ces données.

La technologie hyperspectrale pourrait modifier la cartographie du Nord du Canada

La télédétection hyperspectrale peut reconnaître des cibles d'exploration minérale avec plus de rapidité et à moindre coût que les méthodes traditionnelles, et cette technologie pourrait révolutionner le processus de la cartographie dans le Nord du Canada. Dans le projet « Normes de traitement d'images pour les données d'observation de la Terre » réalisé dans le cadre du programme « La géomatique à l'appui du développement durable des ressources naturelles », des scientifiques du SST s'emploient à améliorer la précision des données hyperspectrales aériennes. Même si la validation des données sur le terrain demeure essentielle, la technologie hyperspectrale fournira de l'information très utile et permettra aux responsables des programmes d'allouer et de planifier les ressources de manière plus efficace. Ces améliorations auront un impact direct sur certains projets du SST, comme ceux qu'il réalise dans le cadre du programme « La mise en valeur des ressources du Nord ».

Un nouvel instrument pourrait conduire à la découverte de nouvelles ressources énergétiques
Le Laboratoire de paléomagnétisme du SST, à Sidney, en Colombie-Britannique, vient d'installer un nouvel instrument appelé spectromètre de coercivité, qui peut, avec rapidité, identifier des minéraux de fer dans des échantillons et en mesurer la concentration. Dans l'une des toutes premières études à faire appel à cet instrument, le Laboratoire déterminera quelles réactions chimiques se produisent au moment de la formation des hydrates de gaz naturel dans l'Arctique canadien. Si l'on découvre une signature magnétique unique dans des sédiments contenant des hydrates de gaz, les entreprises d'exploration pourraient mettre à profit cette information pour découvrir de nouveaux gisements de cette nouvelle ressource énergétique prometteuse.
L'emploi des noms géographiques sur les cartes imprimées et numériques de la « prochaine génération »
Dans l'univers des cartes numériques, de plus en plus d'utilisateurs sont intéressés à établir des hyperliens entre les noms des lieux et des entités physiques figurant sur les cartes et les bases de données qui se prêtent à des recherches approfondies. En partenariat avec les provinces, le SST réalise, dans le cadre du programme " La géomatique à l'appui du développement durable des ressources naturelles ", le projet sur les applications toponymiques, dans lequel il établit précisément des hyperliens toponymiques à l'échelle des cartes de l'Atlas national (1/1M) et des cartes de GéoBase (1/50 000). Récemment, la Commission toponymique deTerre-Neuve-et-Labrador a accepté de collaborer avec le SST à un projet de délimitation et de contrôle de la qualité de noms géographiques et de distribution de cartes imprimées en 2006. Dans le cadre du projet " Répertoire concis de l'Atlas ", le SST apporte d'autres innovations en ce qui concerne les nombreux amérindianymes du Nord du Canada, notamment en ajoutant les prononciations et les caractères syllabiques spéciaux.
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Les hydrates de gaz : carburant de l'avenir?

Le programme « Les hydrates de gaz : carburant de l'avenir? » contribue à la mise en valeur de cette source d'énergie non classique. Les hydrates de gaz représentent théoriquement 1 000 ans d'approvisionnement en énergie propre, comparativement à 10 ans pour les réserves de gaz naturel et à une centaine d'années pour les ressources en gaz classique. Le SST coordonne les activités scientifiques du programme, dans lequel il relève les lacunes à combler dans les connaissances scientifiques et écologiques pour assurer la mise en valeur durable des hydrates de gaz. Les gisements de grande étendue sont situés principalement dans le Haut-Arctique ainsi qu'au large des côtes, à des profondeurs d'eau supérieures à 800 mètres.

Les résultats de l'étude des hydrates de gaz du site Mallik doivent être publiés en 2005

En 2004-2005, le SST a poursuivi ses études sur les propriétés des hydrates de gaz et le comportement des réservoirs, et il a caractérisé des venues d'hydrates de gaz sur la terre ferme et en milieu marin. En particulier, des scientifiques du SST ont collaboré avec le consortium responsable des puits de recherche Mallik, chef de file mondial des études sur la production et la caractérisation des hydrates de gaz, afin de faire l'analyse et de rendre compte des résultats des activités réalisées l'année précédente dans le delta du MacKenzie, dans le Haut-Arctique. Les résultats préliminaires de cette expérience de référence ont été présentés à l'occasion de réunions scientifiques et techniques. Ils indiquent que, dans des circonstances précises, les hydrates de gaz pourraient constituer une source rentable de méthane. D'autres travaux doivent être faits pour déterminer les paramètres techniques et économiques dont les industries canadiennes des ressources naturelles ont besoin pour évaluer les possibilités d'investissement. Le rapport final sera publié à l'été 2005.

Les recherches sur les hydrates de gaz en mer suscitent l'intérêt de la collectivité scientifique internationale

Les recherches sur les hydrates de gaz en mer suscitent l'intérêt de la collectivité scientifique internationale Les scientifiques qui travaillent au programme des hydrates de gaz du SST ont été fort occupés au large des côtes est et ouest du Canada l'année dernière, où ils ont effectué des levés géophysiques afin d'identifier et de caractériser les hydrates de gaz dans l'environnement marin du Canada. Ces recherches ont révélé que les levés géophysiques sont plus efficaces pour localiser les hydrates de gaz sur la marge du Pacifique qu'au large des côtes atlantiques. Un des principaux objectifs de ces activités marines est de comprendre les différences de ce type et de mieux connaître les effets de l'environnement tectonique sur les hydrates de gaz sous-marins. Les recherches réalisées sur la marge du Pacifique ont suscité l'intérêt de la collectivité scientifique internationale, au point que les responsables de l'Integrated Ocean Drilling Program prévoient exécuter des forages scientifiques au large de la côte ouest de l'île de Vancouver en août 2005.


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2006-04-19Avis importants