Number - Numéro:
705-6
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Date :
2006-04-10
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PLANIFICATION CORRECTIONNELLE ET PROFIL CRIMINEL
Publiée en vertu de l'autorité du
commissaire du Service correctionnel du Canada
PDF
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Bulletin politique 202
OBJECTIF
1. Assurer la sécurité publique en élaborant des
profils criminels et des plans correctionnels qui permettront
d'accroître le potentiel de réinsertion sociale des
délinquants en toute sécurité.
2. Il faut lire la présente Directive du commissaire (DC) en se
référant à la DC 705,
« Processus d'évaluation
initiale ».
RÔLES ET RESPONSABILITÉS
3. Le directeur de l'établissement doit veiller à ce
qu'un processus soit établi pour faciliter la
rédaction du Plan correctionnel et du Rapport sur le profil
criminel dans les délais prescrits.
4. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne à l'Unité
d'évaluation initiale est chargé de rédiger
le Rapport sur le profil criminel et le Plan correctionnel.
5. Dans le cas des délinquantes, l'agent de
libération conditionnelle/intervenant de première ligne
chargé de rédiger le Plan correctionnel doit se reporter
à l'annexe G, Lignes directrices pour l'identification
et l'analyse des facteurs dynamiques dans les
établissements pour femmes.
6. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne à l'Unité
d'évaluation initiale est chargé d'aiguiller le
délinquant vers les programmes qui répondent à
ses besoins.
7. Le superviseur de l'agent de libération
conditionnelle/intervenant de première ligne est chargé
de contrôler la qualité du Rapport sur le profil criminel
et du Plan correctionnel ainsi que de tous les documents connexes.
PLANIFICATION CORRECTIONNELLE
8. Les objectifs de la planification correctionnelle sont les
suivants :
-
établir des objectifs qui sont précis, clairs et
mesurables et qui ont un thème et un axe unificateurs;
-
employer les techniques d'intervention et les stratégies
de surveillance les plus efficaces;
-
agir sur les facteurs dynamiques qui ont contribué au
comportement criminel;
-
assurer la cohérence et la continuité dans la gestion
du cas pendant toute la durée de la peine;
-
établir des points de référence à
partir desquels mesurer les progrès accomplis.
9. La planification correctionnelle comporte :
-
l'analyse systématique et opportune de renseignements
importants;
-
la tenue d'une entrevue avec le délinquant;
-
l'identification des facteurs statiques et dynamiques critiques
qui influent sur le comportement criminel du délinquant;
-
une évaluation initiale de la possibilité d'un
renvoi du cas en vue d'un examen de maintien en
incarcération;
-
une évaluation initiale de l'admissibilité
à la procédure d'examen expéditif.
10. La planification correctionnelle doit se faire en collaboration
avec le délinquant afin de l'amener à s'engager
à mettre le plan à exécution.
DÉLAIS
11. Le Rapport sur le profil criminel et le Plan correctionnel doivent
être rédigés, vérifiés et
verrouillés dans les délais suivants :
-
dans les 70 jours civils suivant la date d'admission lorsque le
délinquant purge une peine de quatre ans ou moins;
-
dans les 90 jours civils suivant la date d'admission lorsque le
délinquant purge une peine de plus de quatre ans (y compris
les peines d'emprisonnement pour une période
indéterminée et à perpétuité);
-
dans les 70 jours civils suivant la date du transfèrement
à un établissement fédéral
lorsqu'il s'agit de jeunes contrevenants.
EXAMEN ET CONSIGNATION DES
RENSEIGNEMENTS
12. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit distinguer clairement les faits des opinions dans ses
rapports. La source des renseignements doit aussi être
indiquée.
13. L'agent de libération conditionnelle chargé de
l'évaluation initiale doit l'indiquer clairement dans
ses rapports lorsque les renseignements proviennent du
délinquant.
14. Il faut examiner et évaluer tous les renseignements
disponibles avant de rédiger le Rapport sur le profil criminel
et le Plan correctionnel. Il faut à cette fin se reporter
à la DC 705-2, « Collecte
de renseignements ».
ACCUSATIONS EN INSTANCE
15. Le personnel de la Gestion des peines doit consulter le CIPC pour
établir si le délinquant fait l'objet
d'accusations en instance. Toute accusation en instance doit
être entrée au SGD, et l'agent de libération
conditionnelle/intervenant de première ligne doit en être
avisé.
16. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne doit assurer un suivi quant à
l'état des accusations en instance et aux circonstances
entourant ces accusations.
17. Il faut interviewer le délinquant pour obtenir sa version
des circonstances entourant les accusations portées contre lui.
Avant de l'interviewer, il faut l'informer qu'il a le
droit de retenir les services d'un avocat et de le consulter, et
il faut lui faire la mise en garde suivante :
« Je dois vous informer que vous n'avez pas
à parler. Vous n'avez à espérer aucune
promesse ou faveur, ni rien à craindre de menaces, que vous
parliez ou non. Tout ce que vous direz peut être retenu contre
vous. Avez-vous compris ? »
18. Il faut ensuite consigner l'information sur les accusations en
instance au Registre des interventions dans le SGD. Il faut aussi
communiquer à la Gestion des peines tout nouveau renseignement
concernant l'état des accusations.
ENTREVUES
19. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne doit interviewer le délinquant avant de
rédiger le Rapport sur le profil criminel et le Plan
correctionnel. Si le délinquant refuse de participer à
l'élaboration de son Profil criminel et/ou de son Plan
correctionnel, il faut rédiger le document quand même et
y noter que le délinquant a refusé de se soumettre
à une entrevue.
20. Dans la mesure du possible, l'agent de correction
II/intervenant de première ligne doit assister à la
première rencontre avec le délinquant. Si le
délinquant est autochtone ou s'il aimerait participer
à la tradition, à la culture, aux pratiques spirituelles
ou aux programmes autochtones, un agent de liaison autochtone et/ou un
Aîné doit participer à l'entrevue
d'évaluation ainsi qu'aux autres activités du
processus d'évaluation.
21. Il faut aiguiller le délinquant vers les évaluations
supplémentaires indiquées dans son cas dans les deux
semaines suivant son admission à l'établissement.
22. Il faut veiller à ce que le délinquant
bénéficie au besoin de services de counseling spirituel,
d'orientation scolaire et d'orientation professionnelle.
RAPPORT SUR LE PROFIL CRIMINEL
23. Le Rapport sur le profil criminel fait la synthèse de tous
les renseignements provenant de la police, des tribunaux, des
procureurs de la Couronne, des victimes, du délinquant et
d'autres sources, de manière à permettre de
comprendre le mieux possible le crime perpétré, les
causes du comportement criminel, le cycle de délinquance du
délinquant et le risque qu'il pose.
24. Le Rapport sur le profil criminel vise les objectifs
suivants :
-
décrire l'infraction à l'origine de la peine
actuelle et les antécédents criminels, y compris une
analyse complète des facteurs déclencheurs;
-
indiquer les situations à risque élevé qui
pourraient amener le délinquant à
« rechuter » (c. à d. à
récidiver);
-
faire en sorte que le risque que présente le
délinquant soit pris en considération dans la prise
de décisions;
-
servir de mécanisme pour s'assurer qu'au moins
l'essentiel des renseignements obtenus de la police est
communiqué au délinquant.
25. Le Rapport sur le profil criminel est rédigé en
suivant les lignes directrices sur le contenu qui figurent à
l'annexe A.
26. Le Rapport sur le profil criminel est mis à jour à
toute étape de la peine du délinquant dans les
circonstances suivantes :
-
lorsque des accusations ou des appels en instance sont
réglés;
-
lorsqu'on reçoit de nouveaux documents qui influent sur
la conclusion du Rapport sur le profil criminel, entre
autres :
-
renseignements provenant de la Couronne;
-
rapports de police;
-
motifs de la peine imposée;
-
rapports d'évaluations psychiatriques faites pour
le procès;
-
rapports rédigés à la suite des
évaluations ou des traitements pour définir le
cycle de délinquance;
-
lorsque le délinquant est reconnu coupable de nouvelles
infractions pendant son incarcération ou pendant qu'il
est sous surveillance dans la collectivité;
-
lorsque le délinquant est réincarcéré
à la suite de sa condamnation pour une ou plusieurs
nouvelles infractions.
27. L'unité opérationnelle qui a la charge du
délinquant lorsqu'on reçoit de nouveaux
renseignements ou lorsque le délinquant est reconnu coupable
d'une nouvelle infraction ou que sa liberté conditionnelle
est révoquée, est chargée de modifier le Rapport
sur le profil criminel.
28. Pour modifier le Rapport sur le profil criminel au SGD, les
nouveaux renseignements sont consignés en utilisant uniquement
les rubriques requises indiquées dans les lignes directrices
sur le contenu. Les renseignements antérieurs ne sont pas
supprimés.
PLAN CORRECTIONNEL
29. En se fondant sur les résultats de l'évaluation
initiale, les entrevues avec le délinquant, toute la
documentation au dossier, y compris les dossiers des peines
antérieures, et les résultats de ses consultations
auprès de membres du personnel en établissement et dans
la collectivité, l'agent de libération
conditionnelle/intervenant de première ligne doit
définir les objectifs de changement, déterminer quelles
sont les interventions clés (programmes et activités)
requises et indiquer l'endroit où ces interventions seront
effectuées (établissement ou collectivité), selon
les étapes critiques de la peine (transfèrements, dates
d'admissibilité à divers types de mise en
liberté, etc.). Il doit élaborer le Plan correctionnel
en suivant les lignes directrices sur le contenu qui figurent à
l'annexe B.
30. Le Plan correctionnel comporte les éléments
suivants :
-
évaluation des facteurs statiques;
-
identification et analyse des facteurs dynamiques;
-
niveau de motivation;
-
potentiel de réinsertion sociale;
-
Plan de guérison autochtone (s'ìl y a lieu)
-
planification de la peine;
-
détermination des facteurs contributifs et des interventions
requises pour agir sur ces facteurs.
31. Il faut consulter des membres du personnel en établissement
et dans la collectivité, des Aînés et l'agent
de liaison autochtone, selon le cas.
32. Lorsque le délinquant purge une peine de dix ans ou plus,
les activités initiales et les premiers programmes
prévus à son Plan correctionnel devraient viser à
l'aider à s'adapter à l'établissement
et à sa peine.
33. Le Plan correctionnel n'est modifié que s'il se
produit un changement important dans les facteurs qui contribuent au
comportement criminel du délinquant. Le cas
échéant, il faut rédiger un Suivi du plan
correctionnel (SPC) en suivant les lignes directrices sur le contenu
qui figurent dans la DC 712-1,
« Processus de décision
prélibératoire ».
34. Si le délinquant est autochtone et qu'il exprime la
volonté de bénéficier d'un plan de
libération conditionnelle visé à l'article 84
de la Loi sur le système correctionnel et la mise en
liberté sous condition (LSCMLC), il faut l'indiquer au
Plan correctionnel. Lorsque des accords ont été conclus
en vertu de l'article 81
de la LSCMLC et que le délinquant est admissible à un
transfèrement dans le cadre d'un tel accord, il faut
rédiger le Plan correctionnel en conséquence.
35. Lorsque le niveau de scolarité du délinquant est
inférieur à une dixième année ou
l'équivalent, ou lorsqu'il doit améliorer ses
connaissances pour participer à des programmes correctionnels,
à des programmes de formation professionnelle ou aux programmes
de CORCAN, sa participation au programme de formation de base des
adultes doit être incluse dans son Plan correctionnel (voir la
DC 720, « Éducation des
délinquants »).
36. Il faut communiquer le Plan correctionnel au délinquant et
lui expliquer les conséquences qu'entraînerait tout
manquement au plan.
37. Il faut apporter des modifications au Plan correctionnel au
besoin.
Échelle
d'information statistique sur la récidive
(révisée) (ISR-R1)
38. L'Échelle d'ISR-R1 est un instrument
dérivé de statistiques, qui sert à évaluer
le risque de récidive criminelle. Elle combine des mesures des
caractéristiques démographiques et des
antécédents criminels en un système de cotation
qui permet d'évaluer le risque de récidive de divers
groupes de délinquants.
39. Il faut obligatoirement remplir l'Échelle d'ISR-R1
pour tous les délinquants à l'exception des
Autochtones, des délinquantes et des cas sous
responsabilité provinciale.
40. Il faut remplir l'Échelle d'ISR-R1 avant
d'établir le niveau d'intervention selon les facteurs
statiques.
41. La notation de l'Échelle d'ISR-R1 se fait au SGD.
Les lignes directrices à suivre pour remplir
l'Échelle d'ISR-R1 sont présentées
à l'annexe D.
ÉVALUATION DES FACTEURS
STATIQUES
42. Pour évaluer les facteurs statiques, il faut appliquer les
outils suivants d'évaluation du risque (voir l'annexe C) :
-
le Dossier des antécédents criminels repose sur
certains facteurs importants qui sont rattachés aux
démêlés du délinquant avec le
système de justice pénale;
-
le Dossier sur la gravité des infractions mesure la nature
et la gravité du dommage causé par le
délinquant à la société en
général et aux victimes en particulier;
-
la Liste de contrôle des antécédents de
délinquance sexuelle mesure la nature et la gravité
des infractions sexuelles commises, la gravité du dommage
causé aux victimes et la participation du délinquant
à des évaluations et/ou programmes de traitement pour
délinquants sexuels.
43. Après la saisie des réponses à toutes les
questions des outils précités, le SGD calcule les
résultats du délinquant à chacun des trois
outils. Plus le nombre de réponses affirmatives est
élevé, plus le risque de récidive criminelle
l'est également.
44. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit rédiger une analyse des domaines cibles dans le
Dossier des antécédents criminels. Il s'agit
d'un court résumé des antécédents
criminels du délinquant, qui ne doit pas contenir plus de 300
caractères.
Dommage grave
45. La détermination de l'existence ou de l'absence
d'un dommage grave constitue un élément critique de
l'évaluation des facteurs statiques. À l'aide
des lignes directrices énoncées dans la DC 705-8, « Évaluation de
l'existence d'un dommage grave », il faut
obligatoirement examiner et analyser les renseignements
détaillés disponibles sur tout délinquant
purgeant une peine pour une infraction relevant de l'annexe I ou
II afin de déterminer si l'infraction commise a
causé un dommage grave.
46. Lorsqu'il est établi qu'une victime a subi un
dommage grave pendant la perpétration de l'infraction,
l'agent de libération conditionnelle/ intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit déterminer soigneusement s'il faut attribuer
au délinquant la cote
« ÉLEVÉ » comme niveau
d'intervention selon les facteurs statiques.
47. Après avoir examiné les critères de maintien
en incarcération s'appliquant aux délinquants ayant
commis une infraction relevant de l'annexe I - qui sont
énoncés à l'annexe A, Lignes directrices sur
le contenu du Rapport sur le profil criminel -, s'il est
établi que l'infraction a causé un dommage grave
à la victime ou que l'infraction était une
infraction d'ordre sexuel commise à l'égard
d'un enfant et qu'il existe des motifs raisonnables et
probables de croire que le délinquant commettra, avant
l'expiration de sa peine, une telle infraction, il appartient
à la Commission nationale des libérations
conditionnelles de prendre les décisions relatives aux
permissions de sortir sans escorte. L'agent de libération
conditionnelle/intervenant de première ligne doit signaler
à la Gestion des peines tout cas qui satisfait aux
critères précités.
Niveau d'intervention
selon les facteurs statiques
48. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit attribuer au délinquant une cote globale comme
niveau d'intervention selon les facteurs statiques. Cette cote est
fondée sur les résultats du délinquant aux outils
d'évaluation et les instruments de politique
précités aux sections précédentes sur
l'« Évaluation des facteurs
statiques ».
49. Il faut suivre les lignes directrices suivantes pour
déterminer s'il y a lieu d'attribuer au
délinquant la cote « élevé », «
moyen » ou « faible » comme niveau
d'intervention selon les facteurs statiques :
-
la cote « ÉLEVÉ » est
attribuée lorsque :
-
d'après le résumé du Dossier des
antécédents criminels, le délinquant a
eu de nombreux démêlés avec le
système de justice pénale; ou
-
d'après le résumé du Dossier sur la
gravité des infractions, le délinquant a
causé un dommage grave à la
société en général et aux
victimes en particulier; ou
-
d'après le résumé des
Antécédents de délinquance sexuelle, le
délinquant a commis de nombreuses infractions
sexuelles;
-
la cote « FAIBLE » est attribuée
lorsque :
-
d'après le résumé du Dossier des
antécédents criminels, le délinquant a
eu peu ou pas de démêlés avec le
système de justice pénale auparavant;
-
d'après le résumé du Dossier sur la
gravité des infractions, le délinquant a
causé peu ou pas de dommages à la
société en général et aux
victimes en particulier;
-
d'après le résumé des
Antécédents de délinquance sexuelle, le
délinquant n'a pas commis d'infraction
sexuelle ou n'en a pas commis beaucoup; et
-
l'examen du cas en fonction des critères de
maintien en incarcération, de même que la cote
du délinquant à l'Échelle
d'ISR-R1, confirme tous les indices mentionnés ci
dessus;
-
la cote « MOYEN » signifie que, de toute
évidence, le délinquant ne présente pas un
risque « FAIBLE », mais qu'il n'y a
pas lieu non plus de lui attribuer la cote
« ÉLEVÉ ».
ÉVALUATION DES FACTEURS
DYNAMIQUES
50. L'identification et l'analyse des facteurs dynamiques en
jeu sont fondées sur l'évaluation de chacun des sept
domaines suivants :
-
Emploi - quelle importance le délinquant accorde-t-il
à l'alphabétisation, à
l'éducation et au travail, et quelle place leur fait-il
dans sa vie ?
-
Relations matrimoniales et familiales - quelle importance le
délinquant accorde-t-il à sa vie familiale et quel
soutien reçoit-il de ses proches ?
-
Fréquentations et relations sociales - quelle importance le
délinquant accorde-t-il à la fréquentation de
personnes qui respectent la loi et à la possibilité
d'entretenir des relations sociales positives ?
-
Toxicomanie - dans quelle mesure le délinquant est-il
disposé à vivre sans dépendre de l'alcool
et/ou de la drogue ?
-
Fonctionnement dans la communauté - dans quelle mesure le
délinquant souhaite-t-il acquérir les connaissances
et compétences nécessaires pour bien fonctionner dans
la vie de tous les jours ?
-
Orientation personnelle et affective - dans quelle mesure le
délinquant veut-il être maître de sa vie ?
-
Attitude générale - dans quelle mesure le
délinquant veut-il vivre dans le respect de la loi ?
51. Cette évaluation a pour but de bien comprendre les points
forts et les problèmes du délinquant dans chacun des
domaines recensés.
52. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne procède à l'analyse au SGD en
confirmant la présence d'indicateurs particuliers dans
chacun des domaines. Chaque domaine est divisé en
éléments principaux et, dans certains cas, en
sous-éléments.
53. Les indicateurs sont présentés sous forme de
questions (annexe F) qui permettent de
repérer les domaines dans lesquels le délinquant a des
problèmes. Dans chaque domaine, le SGD attribue automatiquement
une cote aux réponses données. L'agent de
libération conditionnelle/intervenant de première ligne
classe les domaines par ordre de priorité.
54. En se reportant aux Lignes directrices pour la cotation des
facteurs dynamiques qui figurent à l'annexe
E, l'agent de libération conditionnelle/ intervenant de
première ligne qui rédige le Plan correctionnel attribue
à chaque domaine l'une des cotes suivantes :
« facteur considéré comme un atout en vue de
la réinsertion sociale »; « aucun besoin
immédiat d'amélioration »;
« besoin modéré
d'amélioration »; ou « besoin
manifeste d'amélioration ». L'agent de
libération conditionnelle/intervenant de première ligne
formule ensuite une analyse des domaines en suivant les instructions
énoncées ci dessous.
55. Dans le cas des délinquantes, en plus des indicateurs
énoncés à l'annexe F,
l'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne doit se reporter à l'annexe G, Lignes directrices pour l'identification et
l'analyse des facteurs dynamiques dans les établissements
pour femmes, qui contient des questions supplémentaires
à poser.
Analyse des domaines
56. Une analyse du domaine est un exposé concis qui porte sur
un domaine particulier et donne des précisions ou d'autres
renseignements sur les facteurs relevés au cours de
l'évaluation initiale. Elle permet de mieux comprendre
comment le domaine est lié à l'infraction à
l'origine de la peine actuelle du délinquant et à
son comportement criminel en général.
57. Les objectifs de l'analyse des domaines sont les
suivants :
-
établir le niveau de risque que présente le
délinquant dans le domaine en question (risque particulier);
-
établir le niveau des besoins que présente le
délinquant (besoins particuliers);
-
établir si le délinquant est motivé à
prendre des mesures pour remédier à ces
besoins/lacunes (perçoit-il cette lacune comme un risque ou
un besoin ?);
-
fournir des renseignements précis à l'agent de
programmes correctionnels (déterminer vers quels programmes
il convient d'aiguiller le délinquant et définir
les cibles de l'intervention);
-
fournir des renseignements précis à l'agent de
libération conditionnelle/intervenant de première
ligne pour l'aider à définir les
stratégies de surveillance à employer;
-
fournir des renseignements pour finir de tracer le cycle de
délinquance;
-
fournir des renseignements au Comité des programmes pour
l'aider dans l'affectation du délinquant à
des interventions (au SGD, écran destiné à
l'aiguillage des délinquants vers des programmes).
58. S'il n'y a aucun lien entre un domaine donné et le
comportement criminel du délinquant, il faut le
préciser.
59. Les lignes directrices à suivre pour l'analyse des
domaines sont présentées à l'annexe E. L'analyse des domaines n'est pas
effectuée dans le cadre de l'élaboration du Plan
correctionnel, mais à l'écran
« Identification et analyse des facteurs
dynamiques » du SGD. Les résultats des
évaluations supplémentaires devraient être
incorporés dans l'analyse des domaines.
Emploi
60. Il faut se reporter à la DC
705-5, « Évaluations supplémentaires à
l'évaluation initiale » pour plus de
renseignements.
61. Les résultats de l'évaluation de
l'employabilité doivent être inclus dans le Plan
correctionnel. L'équipe de gestion de cas doit aiguiller le
délinquant vers les interventions requises en matière
d'éducation, de programmes correctionnels, de formation
professionnelle ou d'emploi.
62. Le Plan correctionnel doit décrire brièvement les
interventions qui répondront aux besoins relevés chez le
délinquant dans le domaine de l'emploi, qu'il
s'agisse d'un facteur contributif ou non.
Facteurs contributifs
63. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit établir quels facteurs dynamiques constituent des
facteurs contributifs.
64. Les facteurs contributifs sont les domaines, ou leurs
éléments principaux, qui sont directement liés au
comportement criminel.
65. Seuls les domaines cotés comme « besoin
modéré d'amélioration » ou
« besoin manifeste d'amélioration »
et liés au cycle de délinquance (ou leurs
éléments principaux) peuvent être classés
comme facteurs contributifs.
66. Dans l'analyse des domaines, il faut expliquer les raisons
pour lesquelles un facteur dynamique particulier est
« contributif ». Quant aux autres facteurs
dynamiques qui ne sont pas directement liés au comportement
criminel, mais où une intervention augmentera la
capacité du délinquant de se réinsérer
dans la société en temps utile et en toute
sécurité, il faut expliquer clairement pourquoi une
intervention dans ces domaines s'impose.
Niveau d'intervention
selon les facteurs dynamiques
67. Lorsque tous les facteurs dynamiques ont été
cotés, l'agent de libération
conditionnelle/intervenant de première ligne chargé de
l'évaluation initiale doit établir le niveau global
d'intervention selon les facteurs dynamiques.
68. Le niveau d'intervention selon les facteurs dynamiques indique
le niveau d'intervention requis pour réaliser ou maintenir
la réinsertion sociale du délinquant en temps utile et
en toute sécurité. Il est fondé sur la
gravité des problèmes relevés et le nombre de
domaines en question.
69. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit déterminer si le niveau d'intervention selon
les facteurs dynamiques est « faible »,
« moyen » ou
« élevé » à l'aide des
lignes directrices suivantes :
-
FAIBLE
-
aucun facteur dynamique relevé (c.-à-d.
facteurs considérés comme des atouts en vue de
la réinsertion sociale et/ou cotés
« aucun besoin immédiat
d'amélioration »);
-
peu de facteurs dynamiques relevés, et ils sont
cotés « besoin modéré
d'amélioration »;
-
ÉLEVÉ
-
peu de facteurs dynamiques relevés, mais ils sont
cotés « besoin manifeste
d'amélioration »;
-
de nombreux facteurs dynamiques relevés (quelles que
soient l'ampleur ou l'intensité des besoins);
-
MOYEN
-
facteurs dynamiques dont le nombre et l'intensité
font qu'ils ne peuvent être
considérés ni comme faibles, ni comme
élevés selon les lignes directrices ci-dessus.
POTENTIEL DE RÉINSERTION
SOCIALE
70. Le potentiel de réinsertion sociale des délinquants
non autochtones de sexe masculin est calculé automatiquement au
SGD à partir des scores individuels du délinquant
à l'Échelle de classement par niveau de
sécurité, à l'Échelle d'ISR et
à l'analyse des facteurs statiques.
71. Le potentiel de réinsertion sociale des délinquantes
et des délinquants autochtones des deux sexes est
calculé automatiquement au SGD à partir des scores
individuels du délinquant ou de la délinquante à
l'Échelle de classement par niveau de
sécurité, à l'analyse des facteurs dynamiques
et à l'analyse des facteurs statiques.
72. La planification de la peine doit être liée au
potentiel de réinsertion sociale du délinquant en
suivant les lignes directrices présentées à
l'annexe G.
NIVEAU DE MOTIVATION
73. Le niveau de motivation du délinquant est établi en
se fondant sur tous les renseignements recueillis et toutes les
analyses effectuées pendant l'évaluation initiale.
La motivation est mesurée en fonction des critères
décrits à l'annexe B, Lignes
directrices sur le contenu du Plan correctionnel. Il faut traiter de
chacun des critères dans le texte du Plan correctionnel.
74. Le niveau de motivation est coté
« FAIBLE », « MOYEN » ou
« ÉLEVÉ » en conformité
avec les lignes directrices suivantes :
-
ÉLEVÉ - le délinquant est très
motivé de par lui même et s'attaquera activement
à ses problèmes;
-
MOYEN - le délinquant n'est peut-être pas
entièrement d'accord avec son évaluation globale,
mais participera aux programmes recommandés ou à
d'autres interventions;
-
FAIBLE - le délinquant nie vigoureusement qu'il lui faut
changer et/ou ne veut pas participer aux programmes
recommandés ni à d'autres interventions.
75. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit consigner le niveau de motivation au SGD. Dans le champ
réservé aux commentaires sur la motivation, il explique
brièvement les raisons pour lesquelles ce niveau de motivation
a été attribué au délinquant.
76. Les commentaires sur la motivation sont un résumé
des raisons pour lesquelles ce niveau global de motivation a
été attribué au délinquant. Ils doivent
aussi expliquer comment le délinquant peut démontrer
qu'il change, et comment le personnel peut travailler avec le
délinquant pour accroître sa motivation.
DEMANDE D'INSCRIPTION AUX PROGRAMMES ET
AIGUILLAGE
77. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de
première ligne chargé de l'évaluation
initiale doit déterminer quelles interventions sont requises
pour agir sur les facteurs dynamiques indiqués dans le Plan
correctionnel du délinquant.
78. Le Comité des programmes, ou son équivalent, doit
examiner les recommandations en matière de programmes, y
compris celles qui visent l'acquisition de compétences
relatives à l'emploi et à
l'employabilité, pour déterminer si
l'intervention ou le programme recommandé convient au
délinquant en question et établir la date à
laquelle le délinquant pourrait commencer à y
participer. Une « Demande/Présentation »
est entrée au SGD à l'égard de chacun des
programmes.
79. Il faut orienter le délinquant vers tout spécialiste
qu'il doit consulter selon ses besoins.
80. L'aiguillage des délinquants vers des programmes
offerts dans la collectivité se fait lors de la formulation de
la Stratégie communautaire en vue de la prise d'une
décision de mise en liberté, et c'est l'agent de
libération conditionnelle dans la collectivité qui en
fait la saisie au SGD.
81. La planification de la peine des délinquants purgeant une
peine variant entre dix ans et la perpétuité devrait
suivre les quatre phases suivantes d'une peine de longue
durée :
-
adaptation - s'adapter à la réalité de
l'emprisonnement;
-
intégration au milieu carcéral - apprendre à
vivre dans ce milieu;
-
préparation à la mise en liberté - se
préparer progressivement à sa mise en liberté;
-
réinsertion sociale - suivre un cheminement cohérent
et continu menant à la réinsertion sociale en toute
sécurité.
SOMMAIRE DE L'ÉVALUATION
INITIALE
82. La structure et le contenu du Sommaire de l'évaluation
initiale sont générés automatiquement à
partir des renseignements et analyses entrés
précédemment au SGD. Le Sommaire comprend
l'évaluation des facteurs statiques ainsi que
l'identification et l'analyse des facteurs dynamiques. Il doit
être communiqué au délinquant.
CHRONOLOGIE DU PLAN CORRECTIONNEL
83. La Chronologie du plan correctionnel, que le SGD
génère automatiquement, indique les activités et
événements clés qui se produiront au cours de la
peine du délinquant.
84. Les renseignements sur les programmes que contient la Chronologie
sont générés à partir de
l'écran
« Demande/Présentation » du SGD.
COMMUNICATION DES RENSEIGNEMENTS
85. Il faut remettre au délinquant des copies de
l'Évaluation préliminaire, du Rapport sur le profil
criminel et du Plan correctionnel ainsi que tout autre document
disponible, et remplir la Liste initiale de vérification des
renseignements à communiquer (CSC/SCC 1199) et la
Déclaration sur les garanties procédurales (CSC/SCC
1198) dans tous les cas.
Le Commissaire,
Original signé par
Keith Coulter
ANNEXE A - LIGNES DIRECTRICES SUR LE CONTENU DU
RAPPORT SUR LE PROFIL CRIMINEL
INTRODUCTION
-
S'il y a lieu, formulez une introduction contenant des
renseignements sur toute ordonnance de surveillance de longue
durée, tout appel en instance (interjeté par la
Couronne ou le délinquant), toute ordonnance de probation
qui suivra, les plaidoyers/verdicts de culpabilité, les
interdictions, etc.
-
Indiquez la citoyenneté du délinquant et
précisez s'il est passible d'expulsion.
-
Indiquez si le délinquant est admissible à la
procédure d'examen expéditif.
-
Indiquez la langue officielle dans laquelle le délinquant
préfère recevoir toute correspondance.
VERSION OFFICIELLE
Cette partie devrait être concise et n'est pas fondée
sur la version des faits du délinquant.
Si plusieurs infractions ont été commises de la
même façon, ne décrivez pas chacune en
détail.
-
Dans la description des infractions principales, apportez les
précisions suivantes (une infraction principale peut
comprendre plusieurs infractions importantes) :
-
le type d'infraction et la durée de la peine;
-
le lieu de l'infraction et la date d'arrestation;
-
le rôle du délinquant dans la
perpétration de l'infraction;
-
les facteurs qui ont mené le délinquant
à décider de commettre l'infraction;
-
la façon dont l'infraction a été
commise (qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi);
-
le degré de violence de l'infraction et si une
arme a été utilisée;
-
le nom, le rôle et la situation actuelle des complices
(il faut indiquer au SGD tout complice co accusé et/ou
co condamné);
-
le niveau de coopération du délinquant avec les
autorités suivant son arrestation;
-
la concordance de la version des faits du délinquant
avec la version officielle (commentez brièvement toute
divergence importante);
-
l'ampleur de la couverture médiatique de
l'infraction;
-
des renseignements sur le comportement du délinquant
pendant qu'il était en liberté sous
caution;
-
des renseignements sur l'existence de toute ordonnance
d'interdiction ou de protection, y compris les
ordonnances prévues aux articles 161 et 810 du Code
criminel;
-
les commentaires du juge qui a prononcé la sentence, y
compris ses recommandations concernant la libération
conditionnelle, s'ils sont disponibles.
VERSION DU
DÉLINQUANT
Le SGD copie automatiquement la version des faits du délinquant
de l'Évaluation préliminaire au Rapport sur le
profil criminel. Si la version du délinquant a changé au
cours du processus d'évaluation initiale, elle peut
être modifiée à cette étape.
-
La version du délinquant devrait comprendre une description
de l'infraction, de la violence, de l'arme utilisée,
de la victime (qui elle est, ses liens avec le délinquant),
des facteurs et motifs qui ont conduit le délinquant
à la décision de commettre l'infraction, du
rôle qu'a joué le délinquant dans la
perpétration de l'infraction, de ses complices (leurs
noms, leur rôle et leur situation actuelle), de
l'attitude du délinquant à l'égard de
son crime, du niveau de remords qu'il manifeste, etc.
Accusations en instance
S'il y a lieu :
-
Indiquez la nature des accusations et le lieu où elles ont
été déposées. Consultez
l'écran « Gestion des peines » au
SGD.
-
ISi, au moment de la rédaction de ce document, le SCC
n'a toujours pas reçu certains renseignements qu'il
a demandés, il faut le préciser.
-
IS'il est confirmé que le délinquant ne fait
l'objet d'aucune accusation en instance, il faut le
préciser.
S'il est établi que le délinquant fait l'objet
d'accusations en instance et qu'il veut en parler, ces
renseignements peuvent être incorporés dans le Rapport
sur le profil criminel. Cependant, il faut d'abord lui faire la
mise en garde suivante :
« Je dois vous informer que vous n'avez pas à
parler. Vous n'avez à espérer aucune promesse ou
faveur, ni rien à craindre de menaces que vous parliez ou non.
Tout ce que vous direz peut être retenu contre vous. Avez-vous
compris ? »
ANALYSE DU COMPORTEMENT
CRIMINEL
Formulez une brève analyse du comportement criminel du
délinquant, y compris :
-
Une analyse concise des antécédents criminels du
délinquant, y compris :
-
les caractéristiques de ses infractions et mises en
liberté antérieures (p. ex., le temps
écoulé entre les infractions, les suspensions,
les révocations, l'augmentation de la
gravité de ses infractions);
-
ses antécédents comme jeune contrevenant;
-
tout lien avec le crime organisé ou des gangs, en
mettant l'accent sur ses principales activités
criminelles;
-
une description détaillée de toute condamnation
antérieure pour une infraction relevant de
l'annexe I et/ou l'annexe II de la LSCMLC, y compris
la description des répercussions sur les victimes;
-
des renseignements sur toute période pendant laquelle
le délinquant n'a commis aucun crime.
-
Une description des antécédents sociaux s'il
s'agit d'un délinquant autochtone. Déterminez
et analysez l'incidence des facteurs suivants sur le
comportement criminel du délinquant :
-
régime des pensionnats (expérience personnelle
du délinquant ou effets
intergénérationnels de l'expérience
de membres de sa famille des générations
antérieures);
-
rafle des années 1960;
-
antécédents de suicide dans la famille ou la
collectivité;
-
antécédents de toxicomanie dans la famille ou
la collectivité;
-
antécédents de victimisation dans la famille ou
la collectivité;
-
éclatement de la famille ou de la collectivité;
-
liens du délinquant avec sa famille et sa
collectivité;
-
niveau de scolarité du délinquant ou son manque
d'instruction;
-
expérience avec les organismes de protection de la
jeunesse;
-
expérience de la pauvreté;
-
perte ou conflit d'identité
culturelle/spirituelle;
-
exposition ou affiliation à un gang;
-
etc.
-
Un résumé des rapports d'évaluation
psychologique, des évaluations spécialisées en
matière de délinquance sexuelle et de tout
renseignement de nature psychiatrique provenant des tribunaux ou
d'autres sources :
-
indiquez tout problème de santé mentale et
toute intervention de ce genre;
-
si le délinquant a été orienté
vers une évaluation psychologique au cours du
processus d'évaluation initiale et n'a pas
encore subi cette évaluation, précisez la
raison pour laquelle il y a été orienté.
-
Un résumé de l'évaluation faite par un
Aîné, le cas échéant.
-
La probabilité de récidive criminelle (faites
référence à la cote du délinquant
à l'Échelle d'ISR, et si l'Échelle
ne s'applique pas, précisez-le et expliquez pourquoi).
-
Les résultats de toute évaluation
spécialisée pour délinquants sexuels, s'il
y a lieu.
Violence familiale
-
Indiquez les résultats du délinquant à
l'Évaluation du risque de violence familiale (ERVF).
S'il ne satisfait à aucun des critères de
dépistage, l'Évaluation du risque de violence
conjugale (ERVC) ne lui est pas administrée. S'il y a
lieu, présentez une analyse récapitulative des
résultats du délinquant à l'ERVF et
à l'ERVC.
-
Indiquez si le délinquant fait l'objet d'une
ordonnance d'interdiction visant la protection de membres de sa
famille, y compris toute ordonnance prévue à
l'article 810 du Code criminel.
Antécédents en établissement et sous surveillance
dans la collectivité
-
Un court résumé des antécédents du
délinquant en établissement et sous surveillance dans
la collectivité, y compris de ses antécédents
de probation ou de liberté sous caution.
-
Un résumé des séjours du délinquant
dans des établissements correctionnels pour jeunes et pour
adultes (y compris toute ordonnance antérieure de maintien
en incarcération) selon les déclarations du
délinquant lui-même et selon les documents
disponibles. Dans chaque cas, précisez la source des
renseignements : dossier de probation, dossier de
l'établissement, délinquant, etc.
-
Une analyse de l'adaptation du délinquant à la
vie en établissement (provincial ou fédéral)
lors de sa dernière période
d'incarcération ainsi que de son comportement et de son
attitude durant sa détention provisoire.
-
Dans le résumé des antécédents du
délinquant sous surveillance, une courte explication de
l'importance de ses antécédents de probation ou
de liberté conditionnelle en tant qu'adulte ou jeune
contrevenant selon les déclarations du délinquant
et/ou les documents officiels. Dans chaque cas, précisez la
source des renseignements : dossier de probation, le
délinquant, etc.
Antécédents d'évasion/tentatives
d'évasion
-
Le nom de l'établissement et l'année au cours
de laquelle s'est produite l'évasion ou la tentative
d'évasion; sous la rubrique « autres genres
d'évasion », le type d'évasion (p.
ex., illégalement en liberté, évasion
d'une garde légale) et un résumé.
RÉPERCUSSIONS SUR LA
(LES) VICTIME(S)
Dans tout rapport, y compris celui-ci, ne faites aucune affirmation
concernant la notification des victimes.
-
Décrivez les blessures physiques et psychologiques
causées à la victime même ou à une
victime indirecte.
-
Indiquez s'il existe des déclarations des victimes.
-
Résumez les déclarations des victimes.
-
En vous reportant à la DC 705-8,
« Évaluation de l'existence d'un dommage
grave », précisez si l'infraction
à l'origine de la peine actuelle répond aux
critères d'un dommage grave établis dans la
LSCMLC.
CRITÈRES DE MAINTIEN EN
INCARCÉRATION
Indiquez si le délinquant satisfait à l'un ou
l'autre des critères de maintien en incarcération
suivants :
129. (1) Le commissaire fait étudier par le Service,
préalablement à la date prévue pour la
libération d'office, le cas de tout délinquant dont
la peine d'emprisonnement d'au moins deux ans comprend une
peine infligée pour une infraction visée à
l'annexe I ou II ou mentionnée à l'une ou
l'autre de celles-ci et qui est punissable en vertu de
l'article 130 de la Loi sur la défense nationale.
129. (2)a) dans le cas où l'infraction commise
relève de l'annexe I : NON/OUI
(i) soit elle a causé la mort ou un dommage grave à une
autre personne et il existe des motifs raisonnables de croire que le
délinquant commettra, avant l'expiration légale de
sa peine, une telle infraction, NON/OUI
(ii) soit elle est une infraction d'ordre sexuel commise à
l'égard d'un enfant et il existe des motifs
raisonnables de croire que le délinquant commettra, avant
l'expiration légale de sa peine, une telle infraction;
NON/OUI
b) dans le cas où l'infraction commise relève de
l'annexe II, il y a des motifs raisonnables de croire que le
délinquant commettra, avant l'expiration légale de
sa peine, une infraction grave en matière de drogue. NON/OUI
En vous fondant sur les renseignements disponibles, déterminez
provisoirement si, dans l'état actuel des choses, le
délinquant risque ou non d'être maintenu en
incarcération.
Incluez l'affirmation suivante : « Si le
délinquant fait des progrès considérables
grâce à sa participation à des programmes et
à son intériorisation de la matière transmise,
cela peut réduire le risque qu'il présente. Un an
avant sa libération d'office, son cas sera
évalué en vue de son éventuel maintien en
incarcération. »
(Remarque : Dans le cas des délinquants ayant commis une
infraction relevant de l'annexe I, s'il est
déterminé que l'infraction a causé un dommage
grave à la victime, ou si l'infraction était une
infraction d'ordre sexuel commise à l'égard
d'un enfant et qu'il existe des motifs raisonnables et
probables de croire que le délinquant commettra, avant
l'expiration de sa peine, une telle infraction, l'agent de
libération conditionnelle/intervenant de première ligne
doit en informer la Gestion des peines.
CYCLE DE
DÉLINQUANCE
Dans tous les cas, il faut décrire le cycle de
délinquance du délinquant. Cette description doit
reposer sur l'ensemble du comportement criminel du
délinquant, et pas seulement sur l'infraction à
l'origine de la peine actuelle.
Il faut examiner tous les facteurs externes et internes qui exercent
une influence sur le délinquant et le poussent à passer
à l'acte, y compris sa compréhension de son
comportement. Le résultat doit être une description des
événements ou situations qui le mènent à
enfreindre la loi.
Dans la rédaction de cette partie du rapport, il faut
s'assurer que les éléments du cycle de
délinquance du délinquant concordent avec les domaines
indiqués dans lesquels une intervention est requise et avec les
programmes vers lesquels il est aiguillé.
Facteurs
externes :
-
Situations de crise (personnelle, financière,
émotionnelle, familiale, sociale).
-
Toxicomanie (forte consommation ayant un effet désinhibiteur
sur la pensée ou les émotions, agressivité
exacerbée, recours à des actes criminels pour pouvoir
acheter sa drogue).
-
Pression des pairs (menaces, provocation, incitation, besoin
d'approbation, fréquentations, dettes).
-
Disponibilité des victimes (victimes accessibles,
vulnérables).
-
Disponibilité des moyens (organisation, informations, armes
et complices).
-
Dans le cas des délinquants autochtones : santé
de la collectivité autochtone du délinquant et point
de vue de cette collectivité sur l'infraction commise.
Facteurs
internes :
-
États émotionnels (frustrations, agressivité,
pertes, émotions négatives, désorganisation
psychologique).
-
Processus cognitifs (perceptions, interprétation,
distorsion, images, erreurs de raisonnement).
-
Mécanismes d'adaptation (projection, déni,
introjection, rationalisation).
-
Actions (comportement, passage à l'acte,
impulsivité, etc.).
NIVEAU DE RISQUE
En vous fondant sur les renseignements disponibles, évaluez le
risque que présente actuellement le délinquant de
récidiver en commettant certains types de crimes.
ANNEXE B - LIGNES DIRECTRICES SUR LE CONTENU DU
PLAN CORRECTIONNEL
Le contenu décrit dans la présente annexe est
inséré à la section « Planification de
la peine » du Plan correctionnel au SGD.
-
Indiquez qui a participé à l'élaboration
du plan, en précisant leurs noms et leurs titres s'il y
a lieu (membres de l'équipe de gestion de cas, y compris
les responsables de l'évaluation ou des programmes, le
personnel dans la collectivité, l'Aîné,
l'agent de liaison autochtone et les agents de correction).
-
Indiquez si le délinquant a participé à
l'élaboration du plan.
MOTIVATION (Le commentaire sur la motivation est inséré
automatiquement sous cette rubrique à partir du SGD.)
-
Outre le commentaire précédent sur la motivation du
délinquant, son niveau de motivation est
déterminé en fonction de chacun des critères
suivants (le niveau de motivation doit être entré
manuellement au SGD) :
-
la reconnaissance que son mode de vie, son comportement et
les conséquences qui en découlent posent un
problème;
-
la mesure dans laquelle le délinquant s'accommode
du problème et de ses répercussions sur sa vie;
-
la mesure dans laquelle il se sent personnellement
responsable du ou des problèmes;
-
sa volonté de changer, c'est-à-dire la
manifestation du désir de changer ou de
l'intention de participer pleinement à
l'exécution de son Plan correctionnel;
-
la mesure dans laquelle il possède les
compétences et connaissances requises pour modifier
son comportement, c'est-à-dire la mesure dans
laquelle il est prêt à changer;
-
le niveau d'appui dont il bénéficie de
l'extérieur (de sa famille, de ses amis ou
d'autres membres de la collectivité);
-
les antécédents du délinquant, qui
témoignent de sa volonté de changer.
POTENTIEL DE RÉINSERTION SOCIALE (Le potentiel de
réinsertion sociale est calculé automatiquement par le
SGD.)
-
Cette section n'est remplie que si l'agent de
libération conditionnelle/intervenant de première
ligne chargé de l'évaluation initiale n'est
pas d'accord avec la cote générée par le
SGD. Pour modifier la cote générée par le SGD,
il faut en expliquer les motifs très clairement, et cela
doit se limiter à des cas exceptionnels seulement.
-
Il faut rédiger un SPC pour modifier officiellement le
potentiel de réinsertion sociale, car le SGD n'acceptera
aucune modification du Plan correctionnel.
PLAN DE GUÉRISON AUTOCHTONE (S'il existe une
évaluation effectuée par un Aîné,
remplissez la présente section.)
La guérison holistique est très importante pour le bien
être des Autochtones et vise quatre aspects : spirituel,
affectif, mental et physique. Ces aspects sont définis dans la
DC 702. À l'aide de
l'évaluation effectuée par l'Aîné
et de ses recommandations, élaborez le plan de guérison
du délinquant. En vous fondant sur cette évaluation,
analysez comment le délinquant se situe par rapport aux quatre
aspects de la guérison traditionnelle et comment cela peut
réduire le risque et en faciliter la gestion dans le milieu
carcéral et dans la collectivité. Précisez les
objectifs traditionnels à court et à long terme qui ont
été approuvés par l'Aîné en vue
de la réduction et de la gestion du risque.
PROGRAMMES - OBJECTIFS DU DÉLINQUANT ET PROGRÈS
PRÉVUS
-
Dans la description des objectifs du délinquant dans le
cadre des programmes auxquels il participera et de ses
progrès prévus :
-
tenez compte des recommandations formulées dans les
rapports psychologiques/psychiatriques ainsi que dans
l'évaluation effectuée par
l'Aîné, le cas échéant;
-
indiquez clairement quels facteurs dynamiques constituent des
facteurs contributifs et traduisez les en
énoncés d'objectifs positifs et mesurables;
-
examinez des indicateurs particuliers de facteurs dynamiques
dans d'autres domaines pour établir si une
intervention est effectivement requise pour agir sur ces
facteurs ou si les programmes ou activités
prévus répondent déjà au besoin.
Ils devraient eux aussi être traduits en
énoncés d'objectifs positifs;
-
les énoncés des objectifs devraient être
classés par ordre de priorité et en ordre
chronologique, indiquant clairement lesquels doivent
être réalisés;
-
le principal critère qui détermine l'ordre
de priorité des objectifs, surtout avant la mise en
liberté, est la prestation d'interventions qui
agiront sur les facteurs contributifs et les autres facteurs
à l'égard desquels le délinquant
présente un « besoin manifeste
d'amélioration »;
-
le principal critère qui détermine le type
d'intervention et l'endroit où
l'intervention devrait se faire, dans le cas des
délinquants non autochtones, est le potentiel de
réinsertion sociale du délinquant (voir
l'annexe G). Dans le cas de
délinquants autochtones, il faut aussi tenir compte
des recommandations de l'Aîné.
-
il faut définir les attentes relatives au comportement
du délinquant et à son acquisition de
connaissances et d'habiletés dans le cadre
d'affectations au travail et d'emplois futurs dans la
collectivité;
-
il faut définir les attentes relatives au comportement
du délinquant et à son acquisition de
connaissances et d'habiletés dans le cadre de
programmes d'alphabétisation et
d'éducation;
-
les objectifs et les attentes devraient être
formulés autant que possible en fonction de
comportements mesurables, de l'acquisition de
connaissances et d'habiletés ou de changements de
comportement observables;
-
les progrès que le délinquant devra faire
doivent être personnalisés et précis.
-
Indiquez, en ordre de priorité, le ou les programmes vers
lesquels le délinquant est aiguillé et :
-
en suivant les lignes directrices ci-dessus, précisez
clairement les objectifs et progrès qu'il devra
réaliser dans le cadre du programme en question;
-
indiquez tout programme ou toute activité volontaire
auquel le délinquant envisage de participer ou est
incité à participer (AA/NA,
cérémonies de la suerie, etc.);
-
les délinquants autochtones doivent être
aiguillés vers des programmes adaptés à
la culture autochtone dans la mesure du possible.
Emploi
-
En vous fondant sur l'analyse du domaine de l'emploi et des
résultats de l'évaluation sur
l'employabilité à l'évaluation
initiale, si disponible, formulez un plan initial
d'éducation et d'emploi qui répond aux
besoins du délinquant dans ce domaine. Indiquez tout emploi
et tout cours de rattrapage scolaire vers lequel le
délinquant a été aiguillé et, en
suivant les lignes directrices ci-dessus, précisez les
objectifs et progrès qu'il devra réaliser dans ce
domaine.
-
Indiquez le niveau d'instruction du délinquant et
précisez s'il satisfait à la norme établie
pour participer à des programmes (DC 720, « Éducation des
délinquants »).
PLANIFICATION DE LA PEINE
-
Précisez que le délinquant doit s'abstenir
totalement d'alcool et de drogue pendant sa période
d'incarcération (DC 585,
« Stratégie nationale
antidrogue »).
-
Indiquez les changements que doit manifester le délinquant
pour que l'on envisage son transfèrement à un
établissement d'un niveau de sécurité
inférieur (ne s'applique pas si le délinquant a
été placé dans un établissement
à sécurité minimale).
-
Indiquez qui est l'autorité décisionnelle pour
l'octroi de PSAE et de PSSE (voir la DC 710-3, « Permissions de sortir et placements à l’extérieur »).
-
Décrivez les changements que doit manifester le
délinquant pour que l'on envisage de lui accorder des
PSAE (autres que pour des raisons médicales ou
humanitaires), des PSSE, des autorisations de travailler à
l'extérieur du périmètre ou des placements
à l'extérieur.
-
S'il y a lieu, indiquez les changements que doit manifester le
délinquant pour que l'on envisage de le libérer
sous condition, en précisant à quel stade de la
peine, c.-à-d. à la DASL, à la DALC, etc.
(Remarque : Les changements requis de la part du
délinquant devraient varier en fonction de ses facteurs
statiques et dynamiques.)
-
Précisez que les dispositions prévues aux articles 81
et 84 de la LSCMLC ont été abordées avec le
délinquant. Si le délinquant veut être mis en
liberté dans une collectivité autochtone aux termes
de l'article 84, indiquez tous les détails s'y
rapportant. Si le délinquant ne le souhaite pas, indiquez
ses motifs.
-
Indiquez si le délinquant envisage de demander une audience
adaptée à sa culture.
-
Indiquez si un SPC sera rédigé pour demander une
Stratégie communautaire (voir la DC 712-1, « Processus de
décision prélibératoire »).
-
S'il y a lieu, incorporez dans le Plan correctionnel les quatre
phases de la planification des peines de longue durée.
ANNEXE C - ÉVALUATION DES FACTEURS
STATIQUES
DOSSIER DES
ANTÉCÉDENTS CRIMINELS
INFRACTIONS ANTÉRIEURES - TRIBUNAL DE LA JEUNESSE
Nombre de condamnations :
Infractions antérieures - tribunal de la
jeunesse ?
Quinze condamnations ou plus ?
Entre dix et quatorze condamnations ?
Entre cinq et neuf condamnations ?
Entre deux et quatre condamnations ?
Une
condamnation ?
Type de condamnations :
Infractions figurant aux annexes ?
Décisions du tribunal de la jeunesse :
Surveillance dans la collectivité ?
Garde en milieu ouvert ?
Garde en milieu fermé ?
Résultats des décisions :
Manquement aux conditions pendant la surveillance dans la
collectivité ?
Transfèrement disciplinaire d'un milieu ouvert
à un milieu fermé ?
Rapports disciplinaires en milieu fermé ?
Tentative d'évasion/évasion d'un
milieu fermé/illégalement en liberté ?
Transfèrement d'un milieu fermé à
un établissement pour adultes ?
INFRACTIONS ANTÉRIEURES - TRIBUNAL POUR ADULTES
Nombre de condamnations :
Infractions antérieures - tribunal pour
adultes ?
Quinze condamnations ou plus ?
Entre dix et quatorze condamnations ?
Entre cinq et neuf condamnations ?
Entre deux et quatre condamnations ?
Une
condamnation ?
Type de condamnations :
Infractions figurant aux annexes ?
Sanctions de la cour :
Surveillance dans la collectivité ?
Peine dans un établissement provincial ?
Peine dans un établissement
fédéral ?
Résultats des sanctions :
Manquement aux conditions pendant la surveillance dans la
collectivité ?
Placement en isolement à la suite d'une
infraction disciplinaire ?
Tentative d'évasion/illégalement en
liberté/évasion(s) ?
Reclassé à un niveau de sécurité
plus élevé ?
Manquement aux conditions de la mise en
liberté ?
Période sans perpétration de
crime :
Moins de six mois depuis la dernière
condamnation ?
Aucune période d'un an ou plus sans
perpétration de crime ?
INFRACTIONS À L'ORIGINE DE LA PEINE ACTUELLE
Nombre de condamnations :
Quinze condamnations ou plus ?
Entre dix et quatorze condamnations ?
Entre cinq et neuf condamnations ?
Entre deux et quatre condamnations ?
Une
condamnation ?
Type de condamnations :
Infractions figurant aux annexes ?
DOSSIER SUR LA GRAVITÉ
DES INFRACTIONS
INFRACTIONS ÀNTÉRIEURES
Type de condamnations :
Infractions antérieures ?
Infractions antérieures graves ?
Condamnation pour culture de drogues ?
Condamnation pour trafic de drogues ?
Condamnation pour importation de drogues ?
Condamnation pour incendie criminel ?
Condamnation pour utilisation d'armes
prohibées ?
Condamnation pour décharge d'armes à
feu ?
Condamnation pour
séquestration/enlèvement ?
Condamnation pour infractions avec violence (voies de fait,
vol qualifié) ?
Condamnation pour infractions sexuelles ?
Condamnation pour tentative de meurtre ?
Condamnation pour homicide ?
Condamnation pour complot en vue de commettre l'un des
crimes susmentionnés ?
Condamnation pour introduction par effraction et
perpétration d'un des crimes susmentionnés ?
Type de victimes :
Victimes étaient des enfants ?
Victimes étaient des personnes
handicapées/infirmes ?
Victimes étaient des personnes
âgées ?
Trois victimes ou plus ?
Deux
victimes ?
Une
victime ?
Degré de force utilisé contre la
victime :
A
abusé de son pouvoir, de sa situation et/ou de son
autorité ?
A
proféré des menaces de violence envers la victime ?
A
menacé la victime avec une arme ?
A
usé de violence sur la victime ?
A
usé une arme contre la victime ?
Niveau de dommage physique :
A
causé la mort de la victime ?
Lésions graves (blessures, mutilations,
défigurement) ?
Lésions légères (coups, gifles) ?
Niveau de dommage psychologique :
Tort
psychologique grave à la victime ?
Tort
psychologique moyen à la victime ?
Tort
psychologique faible à la victime ?
Durée de la peine
Plus
de 24 ans ?
Entre 10 et 24 ans ?
Entre 5 et 10 ans ?
Entre un jour et 4 ans ?
INFRACTIONS À L'ORIGINE DE LA PEINE ACTUELLE
Type de condamnations :
Infraction grave ?
Condamnation pour culture de drogues ?
Condamnation pour trafic de drogues ?
Condamnation pour importation de drogues ?
Condamnation pour incendie criminel ?
Condamnation pour utilisation d'armes
prohibées ?
Condamnation pour décharge d'armes à
feu ?
Condamnation pour
séquestration/enlèvement ?
Condamnation pour infractions avec violence (voies de fait,
vol qualifié) ?
Condamnation pour infractions sexuelles ?
Condamnation pour tentative de meurtre ?
Condamnation pour homicide ?
Condamnation pour complot en vue de commettre l'un des
crimes susmentionnés ?
Condamnation pour introduction par effraction et
perpétration d'un des crimes susmentionnés ?
Type de victimes :
Victimes étaient des enfants ?
Victimes étaient des personnes
handicapées/infirmes ?
Victimes étaient des personnes
âgées ?
Trois victimes ou plus ?
Deux
victimes ?
Une
victime ?
Degré de force utilisé contre la
victime :
A
abusé de son pouvoir, de sa situation et/ou de son
autorité ?
A
proféré des menaces de violence envers la victime ?
A
menacé la victime avec une arme ?
A
usé de violence sur la victime ?
A
usé une arme contre la victime ?
Niveau de dommage physique :
A
causé la mort de la victime ?
Lésions graves (blessures, mutilations,
défigurement) ?
Lésions légères (coups, gifles) ?
Niveau de dommage psychologique :
Tort
psychologique grave à la victime ?
Tort
psychologique moyen à la victime ?
Tort
psychologique faible à la victime ?
Durée de la peine :
Plus
de 24 ans ?
Entre 10 et 24 ans ?
Entre 5 et 10 ans ?
Entre un jour et 4 ans ?
LISTE DE CONTRÔLE DES
ANTÉCÉDENTS DE DÉLINQUANCE SEXUELLE
Situation du délinquant sexuel :
Infraction sexuelle (à l'origine de la peine
actuelle ou d'une condamnation antérieure) ?
Purge une peine pour une infraction sexuelle ?
A
déjà été condamné pour une ou
plusieurs infractions sexuelles ?
Purge une peine pour une infraction à
caractère sexuel ?
A
déjà été condamné pour une ou
plusieurs infractions à caractère sexuel ?
Type d'infraction sexuelle à l'origine de la
peine actuelle :
Inceste ?
Pédophilie ?
Agression sexuelle ?
Autres infractions sexuelles (voyeurisme, outrage à
la pudeur) ?
Type d'infraction sexuelle à l'origine de
condamnations antérieures :
Inceste ?
Pédophilie ?
Agression sexuelle ?
Autres infractions sexuelles (voyeurisme, outrage à
la pudeur) ?
Nombre de victimes :
Trois victimes ou plus ?
Deux
victimes ?
Une
victime ?
Victime(s) de sexe féminin :
Enfant(s) (moins de 12 ans) ?
Adolescente(s) (de 12 à 17 ans) ?
Adulte(s) (de 18 à 64 ans) ?
Personne(s) âgée(s) (65 ans et plus) ?
Victime(s) de sexe masculin :
Enfant(s) (moins de 12 ans) ?
Adolescent(s) (de 12 à 17 ans) ?
Adulte(s) (de 18 à 64 ans) ?
Personne(s) âgée(s) (65 ans et plus) ?
Dommage grave :
L'infraction actuelle a causé la mort ou un tort
considérable ?
Antécédents d'évaluation et de
traitement :
Évaluations psychiatriques antérieures par
suite d'infractions sexuelles ?
Traitement antérieur par suite d'une infraction
sexuelle ?
Traitement actuel par suite d'une infraction
sexuelle ?
ANNEXE D - ÉCHELLE RÉVISÉE
D'INFORMATION STATISTIQUE SUR LA RÉCIDIVE
(ISR-R1)
À l'écran ISR du SGD, attribuez un score au
délinquant à l'égard de chacun des 15 items
de l'ISR en vous reportant aux lignes directrices et notes
explicatives qui suivent :
1. Infraction a l'origine de la peine actuelle
2. Âge à l'admission
3. Incarcérations antérieures
4. Révocation ou déchéance antérieure de
la liberté sous condition
5. Évasions antérieures
6. Niveau de sécurité
7. Âge lors de la première condamnation comme adulte
8. Condamnations antérieures pour voies de fait
9. Situation matrimoniale lors de la dernière admission
10. Intervalle d'exposition au risque
11. Nombre de personnes à charge lors de la dernière
admission
12. Peine totale actuelle
13. Condamnations antérieures pour infraction sexuelle
14. Condamnations antérieures pour introduction par effraction
15. Situation d'emploi lors de l'arrestation
LIGNES DIRECTRICES
POUR LA NOTATION
1. Chaque item peut avoir une valeur positive, neutre ou
négative. Lisez chacune des descriptions sous les diverses
rubriques. Si l'une d'elles s'applique au
délinquant, entrez la valeur correspondante dans le champ du
SGD. Si aucune description n'est pertinente, entrez la valeur 0.
Pour calculer le score total du délinquant, le SGD additionne
les scores attribués aux 15 items.
2. Il faut s'assurer que tous les renseignements concernant le
délinquant sont exacts. Vérifiez l'exactitude de
l'information en consultant toutes les sources disponibles (le
dossier, le délinquant, des tiers fiables, etc.). Il importe
cependant d'attribuer au délinquant un score à
l'égard de chacun des 15 items. Ainsi, faute de
données exactes, il vaut mieux donner un score approximatif
qu'omettre un item ou entrer une valeur 0.
3. Dans la notation des items, il faut tenir compte des
démêlés avec la justice relevant de la Loi sur les
jeunes contrevenants (condamnations, incarcérations,
évasions, etc.) si le délinquant était alors
âgé de 16 ans ou plus. En outre, en règle
générale, il ne faut pas négliger les
renseignements qui ne sont pas consignés au dossier officiel.
Par exemple, lorsque la fiche SED indique des voies de fait, mais que
d'autres sources fiables nous permettent de croire que le
délinquant a en fait commis une agression sexuelle, il faut
considérer cette infraction comme une agression sexuelle et
coter le délinquant en conséquence.
4. Afin d'éviter les affrontements à l'audience,
il faut en informer la CNLC si le délinquant conteste le score.
Il faut aussi en informer la CNLC si le score est approximatif.
5. Cet instrument d'évaluation s'applique uniquement
aux délinquants non autochtones, de sexe masculin et sous
responsabilité fédérale.
6. Les Autochtones, les délinquantes et les délinquants
sous responsabilité provinciale sont exclus du champ
d'application de l'Échelle d'ISR. Toutefois,
jusqu'à maintenant, il n'y a pas de raison
d'exclure d'autres groupes minoritaires.
7. L'absolution sous condition et l'absolution
inconditionnelle ne constituent pas une condamnation aux fins de
l'Échelle d'ISR.
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
1
|
INFRACTION À L'ORIGINE DE LA PEINE
ACTUELLE
NOTES EXPLICATIVES
-
inclut toutes les infractions visées par la peine
totale actuelle
-
s'il y a plus d'une infraction, attribuez au
délinquant le score correspondant à
l'infraction qui comporte la valeur la plus
négative - si le délinquant a fait
l'objet de deux condamnations simultanées,
retenez celle pour laquelle le taux de récidive est
le plus négatif
-
les scores traduisent la relation entre la
probabilité d'une récidive et certaines
infractions, quand l'infraction de
référence est la même que celle qui
est à l'origine de la peine
-
dans le cas d'infractions qui ne figurent pas à
cette liste, la probabilité d'une
récidive correspond à la moyenne
générale. Les chercheurs n'ont pu
déterminer si, dans ces cas, les délinquants
étaient plus ou moins susceptibles de
récidiver. De plus, il y a certaines infractions
qui se produisent si peu souvent qu'il
n'était pas utile de les inclure dans la liste.
Ici, « 0 » ne constitue pas un
score, mais signifie simplement que l'item a
été pris en considération
Définition du terme
« homicide »
-
celle du Code criminel : meurtre et homicide
involontaire coupable
Le score attribué à l'égard
de cet item peut changer
-
si le délinquant fait l'objet d'accusations
en instance au moment de son incarcération et
qu'il est ensuite reconnu coupable de ces accusations,
ces condamnations deviennent des éléments de
la catégorie « infraction à
l'origine de la peine actuelle »
-
s'il y a eu révocation de la liberté
sous condition à la suite d'une nouvelle
infraction, tant l'infraction initiale que la nouvelle
sont considérées comme des infractions
à l'origine de la peine actuelle
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Évasion (comprend toute CONDAMNATION pour
évasion ou tentative d'évasion d'un
établissement correctionnel fédéral ou
provincial, d'une cour ou d'une escorte; ne comprend
pas les cas où le délinquant est
illégalement en liberté)
|
|
-4
|
|
|
ntroduction par effraction (comprend intro. par eff. dans un
dessein criminel et intro. par eff. et perpétration),
prise de possession par la force, présence
illégale dans une maison d'habitation, port
d'une arme dissimulée, possession illégale
d'une arme à feu
|
|
-2
|
|
|
Vol. Recel ou possession de biens volés.
|
|
-1
|
|
|
Aucune des infractions décrites ne s'applique (le
vol à main armée a une valeur de 0)
|
|
0
|
|
|
Vol qualifié commis sans arme, enlèvement,
incendie criminel, détournement d'avion,
négligence criminelle dans la conduite d'un
véhicule automobile, rapt, conduite dangereuse,
entrave à un agent de la paix dans
l'exécution de ses fonctions
|
+2
|
|
|
|
Homicide (tout acte ayant entraîné la mort, sauf
au moyen d'une automobile), infractions relatives aux
stupéfiants (Loi sur les aliments et drogues /
Loi réglementant certaines drogues et autres
substances)
|
+3
|
|
|
|
nceste, rapports sexuels avec des mineurs, séduction,
acte de grossière indécence
|
+4
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
2
|
ÂGE À L'ADMISSION
NOTES EXPLICATIVES
-
il s'agit de l'âge à l'admission
pour purger la peine totale actuelle (c.-à-d. au
moment de l'admission en exécution du mandat de
dépôt initial)
-
cela ne s'applique pas aux réadmissions
à la suite d'une révocation, d'une
cessation, etc.
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
20 ans ou moins
|
|
-2
|
|
|
Entre 21 et 39 ans
|
|
0
|
|
|
Plus de 39 ans
|
+2
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
3
|
INCARCÉRATIONS ANTÉRIEURES
NOTES EXPLICATIVES
-
le mot « antérieure » se
rapporte à une période
d'incarcération qui a pris fin (c. à d.
à la date d'expiration du mandat) avant le
début de la peine totale actuelle
-
une incarcération est une admission initiale
distincte dans un établissement carcéral
-
le terme « établissement
carcéral » comprend dans chaque cas les
prisons municipales, provinciales et
fédérales
-
si le délinquant a été mis en
liberté conditionnelle ou en liberté
d'office (ou surveillée) et que sa
liberté a été révoquée,
il ne s'agit PAS d'une nouvelle période
d'incarcération, qu'il y ait eu ou non une
nouvelle condamnation. La révocation fait partie de
la peine initiale
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
A déjà purgé une peine dans une prison
municipale, provinciale ou fédérale à
cinq reprises ou plus
|
|
- 2
|
|
|
A déjà purgé une peine dans une prison
municipale, provinciale ou fédérale à
trois ou quatre reprises
|
|
- 1
|
|
|
A déjà purgé une peine dans une prison
municipale, provinciale ou fédérale à
une ou deux reprises
|
|
0
|
|
|
N'a jamais été incarcéré
auparavant
|
+4
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
4
|
RÉVOCATION OU DÉCHÉANCE
ANTÉRIEURE DE LA LIBERTÉ SOUS
CONDITION
NOTE EXPLICATIVE
-
cela ne comprend pas les cas où il y a eu cessation
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
l y a déjà eu révocation ou
déchéance de la semi-liberté, de la
libération conditionnelle totale ou de la
libération d'office (cela ne comprend pas la
cessation)
|
|
-2
|
|
|
l n'y pas eu auparavant révocation ou
déchéance de la semi-liberté, de la
libération conditionnelle totale ou de la
libération d'office
|
|
0
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
5
|
ÉVASIONS ANTÉRIEURES
NOTE EXPLICATIVE
-
comprend toute évasion ou tentative
d'évasion, au cours de la peine actuelle ou
d'une peine antérieure, d'un
établissement correctionnel fédéral
ou provincial, d'une cour ou d'une escorte,
qu'il y ait eu ou non condamnation. Une condamnation
pour avoir été illégalement en
liberté dans l'une ou l'autre des
circonstances mentionnées ci-dessus doit être
considérée comme une évasion
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
S'est évadé ou a tenté de
s'évader à une ou à plusieurs
reprises auparavant
|
|
-3
|
|
|
Ne s'est jamais évadé ou n'a jamais
tenté de s'évader auparavant
|
|
0
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
6
|
NIVEAU DE SÉCURITÉ
NOTES EXPLICATIVES
-
si l'échelle est administrée à
l'admission, attribuez le score
« 0 », car cet item se rapporte
uniquement au niveau de sécurité au moment
de l'audience de libération conditionnelle
-
les établissements à niveaux de
sécurité multiples n'existaient pas au
moment de la création de l'échelle, il
faut donc leur attribuer le score
« 0 »
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Est incarcéré dans un établissement
à sécurité maximale au moment de
l'audience de la CNLC
|
|
-1
|
|
|
N'est pas incarcéré dans un
établissement à sécurité maximale
au moment de l'audience de la CNLC
|
|
0
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
7
|
ÂGE LORS DE LA PREMIÈRE
CONDAMNATION COMME ADULTE
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Avait moins de 19 ans
|
|
-2
|
|
|
Avait entre 19 et 22 ans (inclusivement)
|
|
0
|
|
|
Avait entre 23 et 30 ans (inclusivement)
|
+2
|
|
|
|
Avait entre 31 et 40 ans (inclusivement)
|
+3
|
|
|
|
Avait entre 41 et 49 ans (inclusivement)
|
+6
|
|
|
|
Avait plus de 49 ans
|
+7
|
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
SCORING
|
8
|
CONDAMNATIONS ANTÉRIEURES POUR VOIES DE
FAIT
NOTES EXPLICATIVES
-
le terme « antérieures »
s'entend des condamnations prononcées avant la
peine totale actuelle
-
ne comprend pas l'agression sexuelle ni
l'introduction par effraction et perpétration
de voies de fait
-
s'il y a eu condamnation sous plusieurs chefs
d'accusation, il faut compter chaque chef
d'accusation comme une condamnation (p. ex., voies de
fait (x3) = 3 condamnations)
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Compte deux condamnations antérieures ou plus pour
voies de fait
|
|
-3
|
|
|
Compte une condamnation antérieure pour voies de fait
|
|
-2
|
|
|
N'a jamais été condamné pour voies
de fait
|
|
0
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
9
|
SITUATION MATRIMONIALE LORS DE LA DERNIÈRE
ADMISSION
NOTES EXPLICATIVES
-
d'après les indications du délinquant
-
comprend les unions de fait hétérosexuelles
et homosexuelles
-
c'est un facteur statique uniquement en ce sens
qu'il est question de la situation matrimoniale au
moment de la dernière admission ou
réadmission
|
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Était célibataire
|
|
0
|
|
|
Était marié ou avait un(e) conjoint(e) de fait
|
+1
|
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
10
|
INTERVALLE D'EXPOSITION AU
RISQUE
NOTES EXPLICATIVES
-
il s'agit de la période qui sépare le
moment où le délinquant a été
libéré (de façon absolue ou sous
condition) et celui où il a été
réincarcéré (par suite d'un
manquement aux conditions de sa mise en liberté ou
d'une nouvelle condamnation)
-
faute de données exactes, indiquez la meilleure
approximation possible
-
il s'agit de l'intervalle passé à
l'extérieur de l'établissement
-
le délinquant en semi-liberté est encore
inscrit au registre de l'établissement; par
conséquent, la période de
semi-liberté est exclue de l'intervalle
d'exposition au risque
-
si la liberté est suspendue et qu'il y a
annulation de la suspension, mise en liberté sous
cautionnement ou condamnation avec sursis, la
période d'exposition au risque correspond
encore à celle qui s'est écoulée
depuis la mise en liberté initiale
-
une cessation ou une révocation de la
liberté met fin à l'intervalle
d'exposition au risque
-
sont exclues les périodes où le
délinquant est en fuite ou illégalement en
liberté
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Moins de 6 mois entre la condamnation à l'origine
de sa peine actuelle, ou la réincarcération, et
la dernière mise en liberté
|
|
-1
|
|
|
Entre 6 mois et 2 ans entre la condamnation à
l'origine de sa peine actuelle, ou la
réincarcération, et la dernière mise en
liberté
|
|
0
|
|
|
2 ans ou plus entre la condamnation à l'origine de
sa peine actuelle, ou la réincarcération, et la
dernière mise en liberté
|
+2
|
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
11
|
NOMBRE DE PERSONNES À CHARGE (sous le
même toit)
NOTES EXPLICATIVES
-
c'est un facteur statique uniquement en ce sens
qu'il est question de la situation au moment de la
dernière admission ou réadmission
-
l'objet était de trouver une formule permettant
de tenir compte des enfants qui, au moment de
l'admission du délinquant, vivaient avec lui,
c.-à-d. « sous le même
toit », et dépendaient
« économiquement » de lui
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Avait moins de 3 personnes à charge (y compris les
personnes à charge à la suite d'une union
de fait)
|
|
0
|
|
|
Avait 3 personnes à charge ou plus (y compris les
personnes à charge à la suite d'une union
de fait)
|
+2
|
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
SCORING
|
12
|
PEINE TOTALE ACTUELLE
NOTES EXPLICATIVES
-
le calcul se fait à partir de la date de la peine
initiale et non en fonction du reste de la peine
-
doit être calculée à partir du
début de la peine actuelle, c.-à-d. du
commencement de la peine totale
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
La peine totale est inférieure à 5 ans
|
|
0
|
|
|
La peine totale est entre 5 et 6 ans
|
+3
|
|
|
|
La peine totale est de 6 ans ou plus
|
+2
|
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
13
|
NOTES EXPLICATIVES
NOTES
-
le terme « antérieures »
s'entend des condamnations prononcées avant la
peine totale actuelle
-
y compris l'agression sexuelle et l'agression
sexuelle grave (et le viol)
-
l'infraction à l'origine de la peine
actuelle peut être une infraction sexuelle ou tout
autre type d'infraction (p. ex., introduction par
effraction); reportez-vous à la fiche SED du
délinquant pour vérifier s'il a
déjà été condamné pour
une infraction sexuelle désignée
-
s'il y a eu condamnation sous plusieurs chefs
d'accusation, il faut compter chaque chef
d'accusation comme une condamnation (p. ex., agression
sexuelle (x11) = 11 condamnations)
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Compte 2 condamnations antérieures ou plus pour viol,
tentative de viol, attentat à la pudeur, agression
sexuelle ou agression sexuelle grave
|
|
-4
|
|
|
N'a jamais été condamné auparavant
ou compte seulement 1 condamnation antérieure pour
viol, tentative de viol, attentat à la pudeur ou
agression sexuelle grave
|
|
0
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
14
|
CONDAMNATIONS ANTÉRIEURES POUR INTRODUCTION
PAR EFFRACTION
NOTES EXPLICATIVES
-
le terme « antérieures »
s'entend des condamnations prononcées avant la
peine totale actuelle
-
introduction par effraction comprend aussi introduction
par effraction dans un dessein criminel et introduction
par effraction et perpétration
-
s'il y a eu condamnation sous plusieurs chefs
d'accusation, les divers chefs d'accusation sont
considérés comme des condamnations
distinctes (p. ex., introduction par effraction (x9) = 9
condamnations)
-
les condamnations concomitantes
énumérées séparément
sont également considérées comme des
condamnations distinctes, p. ex. :
-
introduction par effraction (x2)
-
introduction par effraction (x4) = 9 condamnations
-
introduction par effraction (x3)
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
Compte 5 condamnations antérieures ou plus pour
introduction par effraction
|
|
-6
|
|
|
Compte 3 ou 4 condamnations antérieures pour
introduction par effraction
|
|
-3
|
|
|
Compte 1 ou 2 condamnations antérieures pour
introduction par effraction
|
|
-2
|
|
|
Ne compte aucune condamnation antérieure pour
introduction par effraction
|
+2
|
|
|
ITEM
|
DESCRIPTION
|
POINTS
|
15
|
SITUATION D'EMPLOI LORS DE
L'ARRESTATION
NOTES EXPLICATIVES
-
comprend un emploi licite, à temps partiel ou
à plein temps
-
d'après les indications du délinquant
lors de son arrestation
-
l'infraction à l'origine de la peine
actuelle est l'infraction qui est liée au tout
début de la peine totale actuelle
-
le recyclage professionnel rémunéré
est considéré comme un emploi
-
les études ne sont pas considérées
comme un emploi à moins d'être
financées dans le cadre d'un programme comme
l'Assurance-emploi
|
|
|
|
SCORES
|
|
|
|
|
N'avait pas d'emploi (à temps plein ou
à temps partiel) au moment de son arrestation pour
l'infraction à l'origine de sa peine actuelle
|
|
0
|
|
|
Avait un emploi (à temps plein ou à temps
partiel) au moment de son arrestation pour l'infraction
à l'origine de sa peine actuelle
|
+1
|
|
|
TAUX DE SUCCÈS SELON LE SCORE À
L'ÉCHELLE D'ISR
|
entre +6 et +27
|
4 délinquants sur 5 ne commettront pas d'acte
criminel après leur libération
|
entre +1 et +5
|
2 délinquants sur 3 ne commettront pas d'acte
criminel après leur libération
|
entre -4 et 0
|
1 délinquant sur 2 ne commettra pas d'acte criminel
après sa libération
|
entre -8 et -5
|
2 délinquants sur 5 ne commettront pas d'acte
criminel après leur libération
|
entre -30 et -9
|
1 délinquant sur 3 ne commettra pas d'acte criminel
après sa libération
|
ANNEXE E - ANALYSE DES FACTEURS
DYNAMIQUES
L'écran du SGD qui est utilisé pour effectuer cette
analyse est l'écran « Identification et analyse
des facteurs dynamiques ».
LIGNES DIRECTRICES POUR LA COTATION DES FACTEURS DYNAMIQUES
Les pages qui suivent décrivent certains critères
généraux qui sont utilisés pour coter les besoins
du délinquant dans chacun des domaines cibles. Dans la cotation
des besoins du délinquant dans chaque domaine, il faut tenir
compte de tous ses antécédents, de son milieu
d'origine et de toutes ses autres caractéristiques (c.
à d. ses caractéristiques personnelles, les influences
interpersonnelles, les déterminants circonstanciels, son
milieu).
Le niveau des besoins dans chacun des domaines cibles de
référence doit être établi par rapport aux
cotes suivantes :
-
Facteur considéré comme un atout en vue de la
réinsertion sociale,
-
Aucun besoin immédiat d'amélioration,
-
Besoin modéré d'amélioration,
-
Besoin manifeste d'amélioration.
Il est à noter que la cote « facteur
considéré comme un atout en vue de la réinsertion
sociale » ne s'applique pas à certains domaines
cibles de référence.
EMPLOI
Dans cette catégorie, la cote « FACTEUR
CONSIDÉRÉ COMME UN ATOUT EN VUE DE LA RÉINSERTION
SOCIALE » signifie que le délinquant a occupé
un emploi stable et que son travail a joué un rôle
important dans sa vie. La cote « AUCUN BESOIN
IMMÉDIAT D'AMÉLIORATION » indique que ni
l'emploi du délinquant, ni son sous-emploi, son emploi
occasionnel ou son chômage chronique n'a nui à ses
activités quotidiennes. Le délinquant fait l'objet
d'un « BESOIN MODÉRÉ
D'AMÉLIORATION » s'il a
éprouvé de légers problèmes
d'adaptation dans la communauté en raison de sa situation
d'emploi, ou encore d'un « BESOIN MANIFESTE
D'AMÉLIORATION » si sa situation d'emploi
lui a causé de graves problèmes d'adaptation.
RELATIONS
MATRIMONIALES/FAMILIALES
Dans cette catégorie, la cote « FACTEUR
CONSIDÉRÉ COMME UN ATOUT EN VUE DE LA RÉINSERTION
SOCIALE » indique que le délinquant entretient des
relations très positives avec son père, sa mère,
d'autres membres de sa famille ou sa conjointe et qu'il
bénéficie d'un appui considérable de leur
part. Quant à la cote « AUCUN BESOIN IMMÉDIAT
D'AMÉLIORATION », elle signifie que le
délinquant entretient une relation affective satisfaisante avec
sa conjointe et/ou sa famille et qu'il n'avait dans la
collectivité aucun problème attribuable à ses
relations matrimoniales et familiales. La cote " BESOIN
MODÉRÉ D'AMÉLIORATION " veut dire que
les relations matrimoniales et/ou familiales du délinquant sont
marquées par l'insensibilité,
l'hostilité, les disputes, la violence ou
l'indifférence, ce qui, à l'occasion, suscite de
l'instabilité. La cote " BESOIN MANIFESTE
D'AMÉLIORATION " signifie que l'un ou l'autre
des facteurs mentionnés précédemment est à
l'origine de relations matrimoniales ou familiales très
instables.
FRÉQUENTATIONS ET
RELATIONS SOCIALES
Dans cette catégorie, la cote « FACTEUR
CONSIDÉRÉ COMME UN ATOUT EN VUE DE LA RÉINSERTION
SOCIALE » indique que le délinquant entretient des
relations sociales favorables et bénéficie d'un
appui considérable. Quant à la cote « AUCUN
BESOIN IMMÉDIAT D'AMÉLIORATION », elle
veut dire que le délinquant fréquente
généralement des personnes respectueuses de la loi, qui
ont une influence positive sur lui. La cote « BESOIN
MODÉRÉ D'AMÉLIORATION » signifie
que le délinquant n'a pas assez de fréquentations
positives et/ou a des compagnons ayant une influence négative
(p. ex., des criminels). Enfin, la cote « BESOIN MANIFESTE
D'AMÉLIORATION » est attribuée si
l'un ou l'autre des facteurs mentionnés ci-dessus nuit
constamment au rendement du délinquant dans la
communauté.
TOXICOMANIE
Dans cette catégorie, la cote attribuée varie entre
« AUCUN BESOIN IMMÉDIAT
D'AMÉLIORATION » et « BESOIN
MANIFESTE D'AMÉLIORATION », la cote
« AUCUN BESOIN IMMÉDIAT
D'AMÉLIORATION » signifiant que l'ampleur,
la nature et les habitudes de consommation d'alcool et/ou de
drogue du délinquant dans la communauté n'ont eu
aucune influence sur sa capacité d'adaptation (p. ex.,
abstinence, consommation en société). Le
délinquant fait preuve d'un « BESOIN
MODÉRÉ D'AMÉLIORATION » si sa
consommation d'alcool et/ou de drogues lui a causé des
problèmes modérés d'adaptation quand il
était en liberté dans la communauté, et d'un
« BESOIN MANIFESTE D'AMÉLIORATION »
si sa consommation abusive lui a causé de graves
problèmes d'adaptation dans la communauté.
FONCTIONNEMENT DANS LA
COMMUNAUTÉ
Dans cette catégorie, la cote « FACTEUR
CONSIDÉRÉ COMME UN ATOUT EN VUE DE LA RÉINSERTION
SOCIALE » signifie que le délinquant réussit
à bien se tirer d'affaire dans la communauté
(c.-à-d. logement, tenue, santé, finances,
communication, loisirs, soutien). Le délinquant
n'éprouve « AUCUN BESOIN IMMÉDIAT
D'AMÉLIORATION » s'il possède les
connaissances et les compétences nécessaires pour
éviter les problèmes dans la vie quotidienne. Par
ailleurs, le délinquant manifeste un « BESOIN
MODÉRÉ D'AMÉLIORATION » si un
facteur quelconque mentionné précédemment lui a
causé des ennuis mineurs ou circonstanciels quand il
était en liberté dans la communauté, et un
« BESOIN MANIFESTE D'AMÉLIORATION »
s'il éprouvait de sérieuses difficultés
à fonctionner dans la communauté.
ORIENTATION
PERSONNELLE/AFFECTIVE
Dans cette catégorie, la cote attribuée varie entre
" AUCUN BESOIN IMMÉDIAT D'AMÉLIORATION "
et " BESOIN MANIFESTE D'AMÉLIORATION ", la cote
" AUCUN BESOIN IMMÉDIAT D'AMÉLIORATION "
signifiant qu'aucune des caractéristiques du
délinquant ni aucun de ses schèmes (c.-à-d. ni
son concept de soi, ses facultés cognitives, son comportement,
sa sexualité, ses facultés mentales ou sa santé
mentale) n'a nui à sa vie quotidienne dans la
communauté. Le délinquant manifeste un " BESOIN
MODÉRÉ D'AMÉLIORATION " si certaines
caractéristiques ou certains schèmes de son orientation
personnelle et affective lui ont causé des difficultés
mineures dans la communauté, et un " BESOIN MANIFESTE
D'AMÉLIORATION " si un facteur quelconque
mentionné précédemment a nui sérieusement
à sa vie quotidienne quand il était en liberté
dans la communauté.
ATTITUDE
GÉNÉRALE
Dans cette catégorie, la cote « FACTEUR
CONSIDÉRÉ COMME UN ATOUT EN VUE DE LA RÉINSERTION
SOCIALE » signifie que le délinquant affiche une
attitude très positive et participe à de nombreuses
activités prosociales (p. ex., travail, études, vie
familiale, traitement, surveillance). Le délinquant ne
manifeste « AUCUN BESOIN IMMÉDIAT
D'AMÉLIORATION » si son attitude envers la
justice, la société, la propriété, la
violence et le style de vie n'a pas nui à ses
activités quotidiennes dans la communauté. Par ailleurs,
le délinquant affiche un « BESOIN
MODÉRÉ D'AMÉLIORATION » si son
attitude lui a causé des difficultés mineures quand il
était en liberté dans la communauté, et un
« BESOIN MANIFESTE D'AMÉLIORATION »
si un facteur quelconque mentionné précédemment a
nui sérieusement à ses activités quotidiennes
dans la communauté.
COTATION DES FACTEURS
DYNAMIQUES
La désignation du niveau d'intervention selon les facteurs
dynamiques découle de l'ensemble des opinions
professionnelles fondées sur les résultats de
l'analyse des besoins immédiats (c. à d. de la
santé physique, de la santé mentale, du risque de
suicide) et des OBSERVATIONS OU IMPRESSIONS CONCERNANT LES BESOINS (c.
à d. le degré du besoin) dans chacun des sept domaines
cibles.
Les critères servant à classer les délinquants
à l'un ou l'autre des trois niveaux de besoins
(« FAIBLE », « MOYEN » ET
« ÉLEVÉ ») sont notamment les
suivants : (1) l'importance de la nature du facteur, et (2)
le nombre de besoins relevés et leur ampleur. L'importance
de la nature du facteur se rapporte aux besoins cruciaux, tels que de
graves problèmes de santé physique, des problèmes
de santé mentale (y compris des besoins intellectuels et
d'adaptation) et/ou les risques de suicide. La cote globale "
ÉLEVÉ " est attribuée aux délinquants
qui affichent un besoin crucial quelconque mentionné ci dessus.
Après avoir tenu compte de l'importance de la nature du
facteur, on examine le nombre de domaines cibles relevés et la
gravité du besoin dans chacun d'entre eux. La cote globale
« FAIBLE » est attribuée aux
délinquants qui ne présentent aucun besoin particulier
(c. à d. la cote « FACTEUR CONSIDÉRÉ
COMME UN ATOUT EN VUE DE LA RÉINSERTION SOCIALE »
et/ou « AUCUN BESOIN IMMÉDIAT
D'AMÉLIORATION ») ou qui présentent
relativement peu de besoins et dont les besoins sont cotés
« BESOIN MODÉRÉ
D'AMÉLIORATION ».
La cote globale « MOYEN » ou
« ÉLEVÉ » est attribuée
à la suite d'un examen systématique des opinions
professionnelles signalant la nécessité d'une
intervention dans chacun des domaines cibles (c. à d. les cotes
« BESOIN MODÉRÉ
D'AMÉLIORATION » et « BESOIN
MANIFESTE D'AMÉLIORATION »). Il faut encore une
fois tenir compte du nombre de domaines cibles relevés,
isolément aussi bien qu'en combinaison, ainsi que de la
gravité du besoin dans chacun.
Quant aux délinquants qui ont peu de besoins d'après
leur évaluation, mais qui présentent un
« BESOIN MANIFESTE D'AMÉLIORATION »
dans les domaines où ils sont lacunaires, la cote globale
« ÉLEVÉ » devrait leur être
attribuée. Les délinquants qui manifestent de nombreux
besoins doivent eux aussi obtenir la cote globale
« ÉLEVÉ », quelle que soit la
gravité de leurs besoins.
Si, d'après les opinions professionnelles, il est
évident que le niveau des besoins du délinquant
n'est pas « FAIBLE » mais qu'il n'y
a aucune raison de lui attribuer la cote
« ÉLEVÉ », il convient de lui
attribuer la cote globale « MOYEN ».
ANNEXE F - INDICATEURS DES FACTEURS
DYNAMIQUES
DOMAINE
|
ÉLÉMENT PRINCIPAL
|
SOUS-ÉLÉMENT
|
INDICATEURS
|
Emploi
|
Capacités
|
Études/ Compétences
|
Niveau de scolarité inférieur à une
8e année ?
|
|
|
|
Niveau de scolarité inférieur à une
10e année ?
|
|
|
|
Pas de diplôme d’études secondaires ?
|
|
|
|
Trouve cela difficile d’apprendre ?
|
|
|
|
A des difficultés d’apprentissage ?
|
|
|
|
A des problèmes de santé physique qui constituent
un obstacle à son apprentissage ?
|
|
|
|
A des problèmes de mémoire ?
|
|
|
|
A des problèmes de concentration ?
|
|
|
|
A de la difficulté à lire ?
|
|
|
|
A de la difficulté à écrire ?
|
|
|
|
A de la difficulté à calculer ?
|
|
|
|
A de la difficulté à comprendre des
instructions ?
|
|
|
|
Pas de spécialité, de métier ni de
profession ?
|
|
|
|
Peu satisfait de sa spécialité, de son
métier ou de sa profession ?
|
|
|
Santé
|
A des problèmes de santé physique qui constituent
un obstacle au travail ?
|
|
Situation professionnelle
|
Antécédents professionnels
|
N’a pas d’antécédents
professionnels ?
|
|
|
|
Unemployed at the time of arrest?
|
|
|
|
Sans emploi à son arrestation ?
|
|
|
|
Sans emploi à 90 % ou plus ?
|
|
|
|
Sans emploi à 50 % ou plus ?
|
|
|
|
A des antécédents d’instabilité dans
l'emploi ?
|
|
|
|
Est souvent en retard au travail ?
|
|
|
|
Est souvent absent ?
|
|
|
Rendement
|
A de la difficulté à s'acquitter de sa charge
de travail ?
|
|
|
|
Manque d’initiative ?
|
|
|
Renvoi/Départ
|
A quitté un emploi sans en avoir un autre ?
|
|
|
|
A été licencié ?
|
|
|
|
A été congédié ?
|
|
Avantages tirés de l’emploi
|
Gains financiers
|
Le salaire était insuffisant ?
|
|
|
|
Manque d'avantages sociaux ?
|
|
|
Sécurité
|
Pas de sécurité d’emploi ?
|
|
Relations avec ses collègues
|
Qualité
|
Ne s'entend pas avec ses collègues ?
|
|
Relations avec ses supérieurs
|
Qualité
|
Ne s'entend pas avec ses supérieurs ?
|
|
Interventions
|
Antécédents
|
Évaluation(s) professionnelle(s)
antérieure(s) ?
|
|
|
|
A participé à des programmes de formation
professionnelle ?
|
|
|
|
A mené à terme un programme de formation
professionnelle ?
|
Relations matrimoniales/ familiales
|
Famille d'origine
|
Cohésion
|
Enfance dénuée de liens familiaux ?
|
|
|
Relations avec sa mère
|
Mère absente durant son enfance ?
|
|
|
|
Relations négatives avec sa mère durant son
enfance ?
|
|
|
Relations avec son père
|
Père absent durant son enfance ?
|
|
|
|
Relations négatives avec son père durant son
enfance ?
|
|
|
Relations entre ses parents
|
Relations dysfonctionnelles entre ses parents durant son
enfance ?
|
|
|
|
Violence conjugale durant son enfance ?
|
|
|
Relations avec ses frères et sœurs
|
Relations négatives avec ses frères et sœurs
durant son enfance ?
|
|
|
Relations avec d'autres membres de sa famille
|
Relations négatives avec d'autres membres de sa
famille durant son enfance ?
|
|
|
Criminalité
|
Des membres de sa famille se livrent à des
activités criminelles ?
|
|
Relations conjugales
|
Situation
|
Actuellement célibataire ?
|
|
|
|
A déjà été marié/dans une
union de fait ?
|
|
|
Qualité
|
Peu satisfait de sa relation de couple actuelle ?
|
|
|
|
Des problèmes financiers nuisent à sa relation
actuelle ou ont nui à ses relations de couple dans le
passé ?
|
|
|
|
Des problèmes d’ordre sexuel nuisent à sa
relation actuelle ou ont nui à ses relations de couple
dans le passé ?
|
|
|
|
Des problèmes de communication nuisent à sa
relation de couple ?
|
|
|
|
A été victime de violence conjugale ?
|
|
|
|
A commis des actes de violence conjugale ?
|
|
Responsabilités parentales
|
Personnes à charge
|
N’a présentement aucune responsabilité
parentale ?
|
|
|
Compétences parentales
|
Incapable de s'acquitter de ses responsabilités
parentales ?
|
|
|
|
Incapable de discipliner son enfant comme il faut ?
|
|
|
|
Se croit incapable de discipliner son enfant ?
|
|
|
|
Surveille l’enfant d’une façon
inadéquate ?
|
|
|
|
Ne participe pas à des activités avec
l’enfant ?
|
|
|
|
Ne comprend pas le développement de l’enfant ?
|
|
|
|
La famille ne peut pas s’entendre ?
|
|
|
Violence envers les enfants
|
A été arrêté pour avoir
maltraité un enfant ?
|
|
|
|
A été arrêté pour inceste ?
|
|
Interventions
|
Antécédents
|
Évaluation(s) antérieure(s) de la violence
familiale ou conjugale ?
|
|
|
|
A participé à une thérapie familiale ou
conjugale ?
|
|
|
|
Thérapie familiale ou conjugale menée à
terme ?
|
Fréquentations/ relations sociales
|
Liens
|
Situation
|
Isolé socialement ?
|
|
|
Toxicomanes
|
Fréquente des toxicomanes ?
|
|
|
Procriminels
|
Fréquente beaucoup de délinquants ?
|
|
|
|
A surtout des amis délinquants ?
|
|
|
|
A été affilié à un gang ?
|
|
|
|
Habite un quartier à caractère
criminogène ?
|
|
|
Prosociaux
|
Ne fait partie d'aucun groupe communautaire ?
|
|
Relations interpersonnelles
|
Style
|
Relations sociales qualifiées de
prédatrices ?
|
|
|
|
Souvent victime dans ses relations sociales ?
|
|
|
Influence
|
Très influençable ?
|
|
|
Communication
|
A de la difficulté à communiquer avec les
autres ?
|
Toxicomanie
|
Abus d’alcool
|
Habitudes
|
Abuse de l’alcool ?
|
|
|
|
A commencé à boire très jeune ?
|
|
|
|
Boit régulièrement ?
|
|
|
|
Excès épisodiques d'alcool ?
|
|
|
|
A consommé de l’alcool et des drogues
ensemble ?
|
|
|
Situations
|
Abuse de l'alcool durant ses loisirs ?
|
|
|
|
Abuse de l'alcool lors d’activités
sociales ?
|
|
|
|
Boit pour se libérer du stress ?
|
|
|
Perturbations
|
Sa consommation d'alcool nuit à son travail ?
|
|
|
|
Sa consommation d'alcool nuit à ses relations
conjugales ou familiales ?
|
|
|
|
Sa consommation d'alcool nuit à ses relations
sociales ?
|
|
|
|
Sa consommation d'alcool l'a amené à
enfreindre la loi ?
|
|
|
|
Sa consommation d'alcool nuit à sa
santé ?
|
|
Abus de drogues
|
Habitudes
|
Abuse de drogues (solvant, médicaments, etc.) ?
|
|
|
|
A commencé à consommer de la drogue très
jeune ?
|
|
|
|
Consomme de la drogue régulièrement ?
|
|
|
|
Excès épisodiques de drogues ?
|
|
|
|
A consommé différentes drogues en même
temps ?
|
|
|
Situations
|
Consomme de la drogue durant ses loisirs ?
|
|
|
|
Consomme de la drogue lors d'activités
sociales ?
|
|
|
|
Consomme de la drogue pour se libérer du stress ?
|
|
|
Perturbations
|
Sa consommation de drogue nuit à son travail ?
|
|
|
|
Sa consommation de drogue nuit à ses relations
conjugales/familiales ?
|
|
|
|
Sa consommation de drogue nuit à ses relations
sociales ?
|
|
|
|
Sa consommation de drogue l'a amené à
enfreindre la loi ?
|
|
|
|
Sa consommation de drogue nuit à sa santé ?
|
|
Interventions
|
Antécédents
|
Évaluation(s) antérieure(s) de la
toxicomanie ?
|
|
|
|
A participé à des programmes de traitement de la
toxicomanie ?
|
|
|
|
A suivi un traitement pour toxicomanes au complet ?
|
Fonctionnement dans la communauté
|
Logement
|
Stabilité
|
Changements fréquents de logement ?
|
|
|
Entretien
|
Logement mal entretenu ?
|
|
Tenue
|
Présentation de soi
|
A une mauvaise présentation ?
|
|
|
Hygiène
|
A une mauvaise hygiène personnelle ?
|
|
Santé
|
Physique
|
A des problèmes de santé physique ?
|
|
|
Dentaire
|
A des problèmes dentaires ?
|
|
|
Alimentation
|
A une mauvaise alimentation ?
|
|
Finances
|
Budget
|
Difficulté à payer ses factures ?
|
|
|
|
A des dettes ?
|
|
|
Compte bancaire
|
N’a pas de compte de banque ?
|
|
|
Crédit
|
N’a pas de crédit ?
|
|
|
Nantissement
|
N'a pas de biens à remettre en nantissement ?
|
|
Communications
|
Écrites
|
A des problèmes de communication écrite ?
|
|
|
Verbales
|
Incapable de s'exprimer verbalement ?
|
|
Loisirs
|
Passe-temps
|
Pas de passe-temps ?
|
|
|
Activités organisées
|
Ne participe pas à des activités
organisées ?
|
|
Aide
|
Aide sociale
|
Ne connaît pas les services sociaux ?
|
|
|
|
A eu recours aux services sociaux ?
|
|
Interventions
|
Antécédents
|
Évaluation antérieure de son fonctionnement dans
la communauté ?
|
|
|
|
A participé à un programme d’acquisition de
compétences psychosociales ?
|
|
|
|
A participé à un programme d’acquisition de
compétences psychosociales au complet ?
|
Orientation personnelle/ affective
|
Perception de soi
|
Personnelle
|
A une très haute idée de son importance ?
|
|
|
|
Force physique problématique ?
|
|
|
Socioculturelle
|
Les liens familiaux lui posent un problème ?
|
|
|
|
Son origine ethnique lui pose un problème ?
|
|
|
|
Sa religion lui pose un problème ?
|
|
|
|
Affilié à un gang ?
|
|
Facultés cognitives
|
Facultés cognitives
|
Incapable de reconnaître ses problèmes ?
|
|
|
|
A de la difficulté à résoudre des
problèmes interpersonnels ?
|
|
|
|
Incapable de se donner des choix ?
|
|
|
|
Ne se rend pas compte des conséquences ?
|
|
|
|
Se fixe des objectifs irréalistes ?
|
|
|
|
N’a pas d'égards pour les autres ?
|
|
|
|
Pas sensibilisé aux problèmes sociaux ?
|
|
|
|
Impulsif ?
|
|
|
|
Incapable de comprendre les sentiments des autres ?
|
|
|
|
Pensée étroite et rigide ?
|
|
Comportement
|
Agressivité
|
Agressif ?
|
|
|
Affirmation de soi
|
Difficulté à s’affirmer ?
|
|
|
|
Problème de contrôle du stress ?
|
|
|
|
Difficulté à résoudre des conflits ?
|
|
|
|
Gère mal son temps ?
|
|
|
Goût du jeu
|
Le goût du jeu pose un problème ?
|
|
|
Frustrations
|
A une faible tolérance aux frustrations ?
|
|
|
Hostilité
|
Problème d’hostilité ?
|
|
|
Névrose
|
Craintes irraisonnées ?
|
|
|
Goût du risque
|
Prend des risques inconsidérés ?
|
|
|
Goût des sensations fortes
|
Amateur de sensations fortes ?
|
|
|
Circonspection
|
Irréfléchi ?
|
|
|
Conscience morale
|
Peu consciencieux ?
|
|
|
Manipulation
|
Manipulateur ?
|
|
Sexualité
|
Dysfonction
|
A des difficultés de performance sexuelle ?
|
|
|
Identité
|
Problème d’identité sexuelle ?
|
|
|
Orientation sexuelle
|
Orientation sexuelle inappropriée ?
|
|
|
Attitude
|
Attitude sexuelle problématique ?
|
|
Facultés mentales
|
Fonctionnement
|
Déficience mentale ??
|
|
Santé mentale
|
Troubles
|
Diagnostic antérieur de troubles mentaux ?
|
|
|
|
Diagnostic actuel de troubles mentaux ?
|
|
Interventions
|
Évaluations
|
Évaluation(s) antérieure(s), problèmes
affectifs/personnels ?
|
|
|
Traitement médicamenteux
|
Médicaments prescrits dans le passé ?
|
|
|
|
Médicaments prescrits en ce moment ?
|
|
|
Interventions psychologiques/ psychiatriques
|
Hospitalisé dans le passé ?
|
|
|
|
Hospitalisé présentement ?
|
|
|
|
Traité en clinique externe dans le passé ?
|
|
|
|
En traitement en clinique externe avant son admission ?
|
|
|
Autres programmes
|
Participation à des programmes dans le
passé ?
|
|
|
|
Participation récente à un programme ?
|
Attitude générale
|
Justice
|
Lois
|
Attitude négative face aux lois ?
|
|
|
Exécution
|
Attitude négative envers la police ?
|
|
|
Appareil judiciaire
|
Attitude négative envers les tribunaux ?
|
|
|
Services correctionnels
|
Attitude négative envers le système
correctionnel ?
|
|
|
|
Attitude négative face à la surveillance dans la
communauté ?
|
|
|
|
Attitude négative à l'égard de la
réadaptation ?
|
|
Société
|
Conventions sociales
|
Le travail n'a pas de valeur ?
|
|
|
|
Les relations conjugales/familiales n'ont pas de
valeur ?
|
|
|
|
Les relations interpersonnelles n'ont pas de valeur ?
|
|
|
|
Valorise la toxicomanie ?
|
|
|
|
Les compétences psychosociales n'ont pas de
valeur ?
|
|
|
|
La stabilité affective/personnelle n'a pas de
valeur ?
|
|
|
Personnes âgées
|
Les personnes âgées n'ont pas de valeur ?
|
|
|
Femmes (Hommes)
|
Le rôle des femmes et des hommes est inégal ?
|
|
|
Groupes minoritaires
|
Intolérance à l'endroit de groupes
ethniques ?
|
|
|
|
Intolérance religieuse ?
|
|
|
|
Intolérance à l'endroit de personnes ayant une
déficience ?
|
|
Biens
|
Personnels
|
Peu de respect pour les biens personnels ?
|
|
|
Publics
|
Manque de respect pour les biens publics ?
|
|
|
Commerciaux
|
Peu de respect pour les biens commerciaux ?
|
|
Violence
|
Familiale
|
Encourage la violence familiale ?
|
|
|
Instrumentale
|
Encourage la violence instrumentale ?
|
|
Style de vie
|
Aspirations personnelle
|
Pas de but dans la vie ?
|
|
|
Conformisme
|
Anticonformiste ?
|
ANNEXE G - LIGNES DIRECTRICES POUR
L'IDENTIFICATION ET L'ANALYSE DES FACTEURS DYNAMIQUES DANS LES
ÉTABLISSEMENTS POUR FEMMES
Les présentes lignes directrices visent à signaler
à l'agent de libération conditionnelle/intervenant
de première ligne des sujets d'intérêt qui
concernent plus particulièrement les délinquantes. Dans
l'évaluation initiale des délinquantes et le choix
des interventions à leur intention, il faut tenir compte du
contexte social, politique et culturel propre aux femmes dans la
société. Cette évaluation est conçue de
manière à aider les délinquantes à
établir quels éléments ont eu un effet positif ou
négatif sur leur vie et les ont conduites à adopter un
comportement criminel. Les questions incitatives et autres invites
sont destinées à servir de guide pour que le vécu
des femmes et les sujets qui les concernent plus
particulièrement soient pris en considération dans le
processus d'évaluation initiale. Ces questions sont des
suggestions proposées pour aider l'agent de
libération conditionnelle/intervenant de première ligne
dans l'élaboration de son évaluation exhaustive afin
de mieux cerner les besoins de la délinquante et les
interventions dont elle a besoin.
EMPLOI
Incluez les renseignements suivants dans l'analyse du domaine,
s'il y a lieu :
- Tâches ménagères - s'occuper de la maison
et/ou des enfants. Consignez ces tâches comme un emploi à
temps plein. Faites une distinction entre les délinquantes qui
s'occupaient des tâches ménagères et de
l'éducation des enfants et celles qui menaient une vie
instable, p. ex., qui ne travaillaient pas à
l'extérieur du foyer ou ne s'occupaient pas des
tâches ménagères et de l'éducation des
enfants.
- Travail communautaire bénévole (indiquez le genre de
travail). Cela indique que la délinquante avait une attitude
positive à l'égard de la collectivité et
qu'elle possède des compétences liées au
bénévolat. Il faut indiquer le genre de travail
exécuté.
- Travail lié au commerce du sexe. Indiquez si la
délinquante tirait sa subsistance d'un travail lié
au commerce du sexe. Ce genre de travail comprend la prostitution, les
lignes téléphoniques érotiques, la danse
exotique, la pornographie, etc.
- Indiquez si le revenu de la délinquante provenait
principalement d'activités légales ou
d'activités illégales (p. ex., le vol, la fraude et
le trafic de drogue, à l'exclusion du commerce du sexe).
- Indiquez si la délinquante fréquentait
l'école et précisez toute circonstance ou situation
sociale qui peut l'avoir incitée à abandonner
l'école. Exemples : grossesse, violence physique
à la maison, ou abus sexuels à la maison ou dans la
collectivité.
Questions incitatives que peut poser l'agent de libération
conditionnelle/intervenant de première ligne :
-
Qu'est-ce que vous aimiez et n'aimiez pas dans votre
travail ?
-
Qui vous a aidée à réussir dans votre
travail ?
-
Que diraient vos amis à propos de vous en tant que
travailleuse ?
-
Que diraient votre patron et vos collègues de travail
à propos de vous en tant que travailleuse ?
-
S'est il passé quelque chose dans votre vie qui a eu des
répercussions sur votre travail ?
-
Qu'est-ce qui vous a amenée à quitter votre
emploi (le cas échéant) ?
Études
Questions incitatives sur le sujet des études dans le domaine
de l'emploi :
-
Qu'est-ce que vous préfériez à
l'école ?
-
Qu'est-ce qui vous a aidée à réussir
à l'école ?
-
Que diraient vos enseignants de vous en tant
qu'élève ?
-
Comment vos parents, vos frères et sœurs, vos parents
d'accueil et d'autres adultes vous soutenaient ils dans vos
études ?
-
Comment étaient vos ami(e)s à
l'école ?
-
Qu'est-ce qui a fait que vos résultats à
l'école se sont mis à baisser, si c'est le
cas ?
-
Aimeriez-vous poursuivre vos études ?
-
Que diraient vos ami(e)s d'école de vos
capacités ?
Pensionnat - questions précises
-
Avez-vous déjà fréquenté un
pensionnat ?
-
Vos frères et sœurs étaient ils eux aussi au
pensionnat, et pouviez vous avoir des contacts avec eux ?
-
Aviez vous des contacts avec votre famille pendant que vous
étiez au pensionnat ?
-
Est-ce que les membres de votre famille pensaient que le pensionnat
était un bon endroit pour vous ? S'ils ne pensaient
pas que c'était un bon endroit, ont ils fait quelque
chose pour vous en retirer ?
-
Quelles sont les choses les plus utiles dans votre vie que vous
avez apprises à cet endroit ?
RELATIONS MATRIMONIALES/FAMILIALES
Incluez les renseignements suivants dans l'analyse du domaine,
s'il y a lieu :
a. Problèmes/préoccupations concernant les enfants de la
délinquante : qui va s'occuper des enfants pendant son
incarcération ? (Il faut s'assurer de poser cette
question aux ressortissantes étrangères.)
b. Information sur la violence qu'a subie la délinquante -
violence physique, violence psychologique ou abus sexuels. Les abus
sexuels comprennent l'inceste de même que les abus sexuels
commis par des membres de la famille, des connaissances ou des amis.
Les délinquantes qui ont été victimes d'abus
sexuels au sein de la famille ont souvent une faible estime de soi.
Questions incitatives dans le domaine des relations
matrimoniales/familiales :
-
Avez-vous été victime ou témoin de violence ou
d'abus (dans votre enfance, dans votre adolescence, à
l'âge adulte, pendant votre incarcération) ?
-
Y a-t-il quelqu'un ou quelque chose qui a contribué
à faire durer la violence ou les abus que vous subissiez (p.
ex., est ce que quelqu'un vous disait que vous le
méritiez, de ne pas en parler à personne et de ne pas
essayer de fuir) ?
-
Est ce que quelqu'un vous a aidée à mettre fin
à cette violence ?
-
Qu'est-ce qui vous a aidée à vous remettre de ces
expériences ?
-
Qu'est-ce qui vous aiderait à vous remettre de ces
expériences maintenant ?
Si la délinquante est mère :
-
Comment avez-vous appris votre rôle de mère ?
-
Que vous souvenez-vous avoir appris de votre mère ou de
votre père à propos du rôle parental ?
-
Que diraient votre famille et vos amis de vous en tant que
mère ?
-
Que diraient vos enfants de vous en tant que mère ?
-
Qui s'occupe de vos enfants pendant votre
incarcération ? Êtes-vous satisfaite de cet
arrangement ?
-
Quels contacts avez-vous avec vos enfants ?
TOXICOMANIE
Questions incitatives dans le domaine de la toxicomanie :
-
Comment la consommation de drogue ou d'alcool vous a-t-elle
aidée ?
-
Quels problèmes votre consommation vous a t elle
causés ?
-
Avez-vous déjà remarqué ce qui vous aidait
à résister à la tentation de consommer ?
-
Est-ce que quelqu'un vous a poussée à continuer
de consommer ?
-
Est-ce que quelqu'un vous a aidée à cesser de
consommer ?
-
Que feraient les personnes les plus importantes dans votre vie pour
vous aider à ne plus consommer ?
-
Si la drogue ou l'alcool vous aidait à faire face aux
problèmes, qu'est ce qui pourrait remplacer ce genre
d'aide ?
-
Qu'est-ce qui vous serait le plus utile maintenant pour ne plus
consommer de drogue ou d'alcool ?
FONCTIONNEMENT DANS LA COMMUNAUTÉ
Les délinquantes qui recevaient des allocations familiales du
gouvernement provincial (par opposition à des prestations
d'aide sociale) avant leur incarcération ne sont pas
considérées comme ayant reçu de l'aide
sociale.
Incluez les renseignements suivants dans l'analyse du domaine,
s'il y a lieu :
-
Problèmes d'alimentation qui peuvent indiquer
l'existence d'un trouble de l'alimentation. (Les
délinquantes que l'on soupçonne d'avoir un
trouble de l'alimentation doivent être aiguillées
vers un psychologue pour une évaluation.) Voici des
questions qui peuvent aider l'agent de libération
conditionnelle/intervenant de première ligne : à
quelle fréquence mangez vous ? quels genres
d'aliments mangez vous ? quels genres de circonstances, de
pensées, d'émotions et
d'événements peuvent avoir un effet sur vos
habitudes alimentaires ?
Finances
-
Décrivez la situation financière de la
délinquante. Déterminez quelle est la situation
financière de la délinquante : revenu, actif,
difficulté de s'acquitter de paiements, qui
s'occupait des finances dans la famille.
-
Déterminez si la délinquante avait d'autres
sources de soutien financier que les services sociaux, p. ex., le
père de ses enfants, etc.
-
Déterminez si l'infraction commise était
directement liée à des difficultés
financières causées par le manque de soutien du
père ou d'autres sources.
Loisirs
Questions incitatives sur les loisirs dans le domaine du
fonctionnement dans la communauté :
-
Que signifie pour vous avoir du plaisir et relaxer ?
-
Quels sont vos passe temps ou vos sujets
d'intérêt ?
-
Que faisait votre famille comme loisirs et pour s'amuser ?
-
Y a-t-il des activités que vous aimeriez essayer comme
loisirs ?
Questions incitatives sur les programmes dans le domaine du
fonctionnement dans la communauté :
-
Avez-vous participé à des programmes dans le
passé ?
-
Qu'avez vous trouvé utile dans les programmes
(l'animateur, le contenu, les autres participantes, le
processus, les règles, le temps, le milieu) ? Avez-vous
appris quelque chose ?
-
Qu'est-ce qui a été le moins utile ?
-
Comment savez-vous si un programme vous est utile ?
-
Qui vous a encouragée pendant et après le
programme ?
-
Que faisiez-vous quand vous étiez découragée
durant la participation à un programme ?
-
Quels programmes vous intéressent maintenant ?
Santé
Questions incitatives sur la santé dans le domaine du
fonctionnement dans la communauté :
-
Comment décririez-vous votre état de santé, et
comment pourriez-vous l'améliorer ?
-
Qu'avez-vous fait dans le passé pour régler vos
problèmes de santé physique ?
-
Que signifie pour vous la santé émotionnelle ?
-
Avez-vous déjà eu de bonnes expériences dans
vos rapports avec le personnel des services de santé ?
Qu'est ce que vous avez trouvé utile ?
-
Vous êtes-vous sentie à l'aise de parler avec le
personnel des services de santé de questions comme de la
grossesse, des MTS, du VIH, de la dépression, des troubles
de l'alimentation ou de la violence ? Qu'est ce qui
vous aiderait à vous sentir à l'aise d'en
parler avec eux ?
-
Qui vous a aidée avec vos problèmes de santé
dans le passé, et qui pourrait continuer à le
faire ?
-
Si vous avez déjà pris des médicaments, savez
vous quels étaient ces médicaments ? Pourquoi
les preniez vous ?
-
Est-ce que ces médicaments vous aidaient à vous
sentir mieux ?
-
Si vous avez décidé de ne pas les prendre, qu'est
ce que vous faisiez pour les remplacer ?
-
Avez vous des problèmes physiques ou émotionnels qui
pourraient vous empêcher de fonctionner durant votre
incarcération (allergies, problèmes d'audition ou
de vision, dépression, angoisse, problèmes de dos,
syndrome prémenstruel, etc.) ?
-
Quels genres d'exercices avez vous faits dans le passé,
et quels exercices aimeriez-vous faire aujourd'hui ?
ORIENTATION PERSONNELLE/AFFECTIVE
Incluez les renseignements suivants dans l'analyse du domaine,
s'il y a lieu :
-
Indiquez toute attente irréaliste concernant
l'incarcération. (Ces attentes seront prises en
considération tout au long de la peine par le biais du
processus de planification correctionnelle.)
-
Indiquez si la délinquante se laisse facilement influencer
par les autres et précisez qui peut l'avoir
entraînée dans le passé à se conduire de
façon à avoir des problèmes (amis criminels,
conjoint, membres de la famille).
Questions incitatives dans le domaine de l'orientation
personnelle/affective :
Tentatives de suidice/automutilation
-
Quelle personne ou quelle situation vous a donné à
penser que le suicide/l'automutilation serait une bonne
chose ?
-
Depuis, vous est-il arrivé de songer à vous suicider
ou à vous mutiler et de ne pas passer à
l'acte ?
-
Vous souvenez vous avoir déjà décidé de
vous suicider ou de vous mutiler ? Qu'est ce qui vous en a
empêchée ?
-
Qui vous a incitée à ne pas le faire ? Cette
personne pourrait elle vous en empêcher encore ? Si
cette personne n'est pas disponible, comment pouvez vous
conserver dans votre esprit les pensées positives
qu'elle vous avait communiquées ?
-
Qu'est-ce que vous aimeriez faire à ce sujet
présentement ?
Chagrin et perte
-
Quelles sont les pertes les plus importantes que vous avez connues
dans votre vie (p. ex., liberté, enfants, amis, membres de
la famille, animal de compagnie, possibilités de faire des
études, emploi, culture, santé - tous ces
aspects) ?
-
Qui ou quoi a contribué à ces pertes (p. ex.,
pensionnat, mort, maladie, séparation, famille
d'accueil, divorce, problèmes de santé,
etc.) ?
-
Évaluez chacune de ces pertes sur une échelle de1
à 10 (10 étant la perte la plus importante, et 1 la
perte la moins difficile).
-
Compte tenu de cette évaluation, lesquelles de ces pertes
doivent faire l'objet de votre attention maintenant ?
-
Comment savez vous que ce sont les plus importantes ?
ATTITUDE GÉNÉRALE
Indiquez si la délinquante accepte l'entière
responsabilité de l'infraction qu'elle a commise, ou si
elle nie ou minimise sa responsabilité.
ANNEXE H - LIGNES DIRECTRICES POUR
L'AIGUILLAGE DES DÉLINQUANTS VERS DES PROGRAMMES SELON LEUR
POTENTIEL DE RÉINSERTION SOCIALE
DÉLINQUANTS DONT LE POTENTIEL DE RÉINSERTION SOCIALE EST
ÉLEVÉ
-
Normalement, les délinquants de cette catégorie ne
devraient pas avoir besoin d'interventions correctionnelles
(acquisition de compétences psychosociales, intervention en
violence familiale, traitement de la toxicomanie, traitement pour
délinquants sexuels). Si de telles interventions sont
nécessaires, il est préférable que le
délinquant y participe dans la collectivité.
D'autres programmes de réinsertion sociale, des services
et des affectations au travail (y compris l'acquisition de
compétences relatives à l'employabilité)
peuvent être utilisés, ainsi que toute
stratégie de gestion du risque autre que les programmes,
tant dans les établissements que dans la
collectivité.
DÉLINQUANTS DONT LE POTENTIEL DE RÉINSERTION SOCIALE EST
MOYEN
-
Selon le niveau des facteurs dynamiques, les programmes prescrits
peuvent comprendre des programmes correctionnels en
établissement, alliés à des programmes de
suivi dans la collectivité, ou bien le délinquant
peut participer à des programmes dans la collectivité
pendant la période de semi-liberté ou dans le cadre
d'un programme de PSSE pour perfectionnement personnel, avant
sa libération conditionnelle totale. Le délinquant
participe à des programmes correctionnels en
établissement lorsqu'une telle intervention est
justifiée compte tenu de ses facteurs statiques et
dynamiques et lorsque les programmes prescrits visent à
réduire le risque qu'il pose avant d'envisager sa
mise en liberté. D'autres programmes de
réinsertion sociale, des services et des affectations au
travail (y compris l'acquisition de compétences
relatives à l'employabilité) peuvent être
utilisés, ainsi que toute stratégie de gestion du
risque autre que les programmes, tant dans les
établissements que dans la collectivité.
DÉLINQUANTS DONT LE POTENTIEL DE RÉINSERTION SOCIALE EST
FAIBLE
-
Des programmes correctionnels (acquisition de compétences
psychosociales, intervention en violence familiale, traitement de
la toxicomanie, traitement pour délinquants sexuels) et
d'autres programmes de réinsertion sociale (programmes
sociaux, d'emploi et d'éducation) doivent être
offerts au délinquant en établissement avant sa mise
en liberté et se poursuivre ensuite dans la
collectivité selon les besoins. Toute la gamme des
stratégies de gestion du risque devrait être
utilisée, tant dans les établissements que dans la
collectivité, et les stratégies devraient être
adaptées au risque que présente le délinquant.
Pour aider les agents de libération conditionnelle/intervenants
de première ligne à prendre des décisions en
matière de programmes, voir les Lignes directrices des
programmes correctionnels nationaux : Aiguillage des
délinquants vers les programmes et gestion des plans
correctionnels.
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matières
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