2.1 Objectif du
guide
2.2 Contenu lié
à la Politique sur les paiements de transfert
2.3 Conventions
et définitions
4 Création d'un programme de transfert
4.1 Choix du
mécanisme de financement d'un nouveau programme de paiements de
transfert
4.2 Définition
des objectifs des nouveaux programmes de paiements de
tranfert
4.3 Définition
du cadre d'exécution des programmes de paiements de transfert
4.4 Définition
des conditions des paiements de transfert
4.5 Approbation et
signature du CT
4.6 Annexes et
outils
5 Plans et cadres obligatoires
5.1 Cadre de
gestion et de responsabilisation axé sur les résultats
5.2 Plan de
vérification interne et cadre de vérification axé sur le
risque
6.1 Buts
6.2 Éléments
d'un plan ou d'une stratégie de communication
6.3 Éléments
influant sur la stratégie ou le plan de communication
6.4 Mesure et
évaluation des stratégies et des plans de communication
6.5 Produits et
activités de communication
8.1 Sélection et approbation de nouveaux accords
8.2 Accords
8.3
Surveillance
8.4
Décaissements
8.5 Annexe et
outils
9 Surveillance et vérification des programmes et des accords
9.1 Vérification
interne
9.2
Surveillance et vérification des accords particuliers de
contribution
9.3
Surveillance et vérification des accords de transfert
inconditionnel
9.4
Surveillance et vérification des accords de prestation de
transfert par des organisations non gouvernementales (tierce
partie)
11 Exigences de la politique - annotations
11.1
Admissibilité des sociétés d'État - sous-section 7.2.2 de la
Politique sur les paiements de transfert
11.2 Approbation
des conditions - sous-section 7.3.7 de la Politique sur les
paiements de transfert
11.3 Politique de
gestion de trésorerie - sous-section 7.6 de la Politique sur les
paiements de transfert
11.4 Propriété
intellectuelle (PI) - sous-section 7.10 de la Politique sur les
paiements de transfert
11.5 Participation
des ministères à des comités ou conseils consultatifs -
sous-section 7.11.4 de la Politique sur les paiements de
transfert
11.6 Langues
officielles - sous-section 8.6 de la Politique sur les paiements
de transfert
12 Annexe des pratiques exemplaires
Appendice A APECA - Taxe sur
les produits et services et taxe de vente harmonisée -
subventions et contributions
Appendice B DEO - Compte
d'attente des autres ministères du gouvernement
Appendice C DEO - Processus de
budget supplémentaire des dépenses
Appendice D APECA - Fraude
externe soupçonnée
Appendice E DEO - Examen de
l'assurance de la qualité (EAQ), étape III : outils de gestion
des dossiers de projet de subventions et de contributions
Le présent guide est le résultat des efforts concertés de fonctionnaires provenant de plus de 15 ministères et organismes fédéraux ayant contribué à sa conception et à son contenu. Il explique les principaux attributs communs de la gestion des paiements de transfert.
On trouvera, dans certaines sections, des annexes, des références, des exemples et des outils fournissant de plus amples précisions sur un sujet et rendant ainsi le guide plus facile à consulter.
Les pratiques exemplaires actuelles comme les outils et les études cas seront mises à jour ou ajoutées au guide au fur et à mesure de leur élaboration par les ministères.
Le présent guide a pour but d'aider les gestionnaires et les employés à prendre des décisions éclairées en matière de création et de gestion de programmes de paiements de transfert au sein du gouvernement fédéral. Bien qu'il s'adresse principalement aux fonctionnaires qui gèrent quotidiennement les paiements de transfert, le guide vise également les employés qui doivent choisir entre l'adjudication de marchés et le versement de paiements de transfert, qui conçoivent des programmes de paiements de transfert et demandent leur approbation, qui voient à la communication efficace des programmes nouveaux et courants aux bénéficiaires éventuels, qui gèrent les paiements de transfert ou rendent des comptes à leur égard et qui présentent des rapports à la direction et au Parlement.
Fondé sur une approche du cycle de vie mise au point par le Bureau du vérificateur général (BVG), le guide précise les principaux attributs de la saine gestion des paiements de transfert. Cette approche désigne le cycle normal d'un programme de paiements de transfert, depuis sa création et sa mise en oeuvre jusqu'à son évaluation. Voici les attributs de la gestion des paiements de transfert :
Référence : Cadre d'évaluation des risques pour les programmes de subventions et de contributions (document en PDF sur le site Web du BVG) http://www.oag-bvg.gc.ca/domino/autres.nsf/html/00g&c_f.html |
Il convient de lire le présent guide conjointement avec la Politique sur les paiements de transfert du Conseil du Trésor. Même s'il ne fournit pas de nouvelles directives en matière de politique, le guide donne toutefois plus de précisions ainsi que des interprétations sur les exigences de la politique et les procédures*. L'utilisation des formes « doit » et « doivent » dans le présent guide n'exprime pas une nouvelle obligation mais plutôt une obligation déjà prévue dans la politique.
Le guide traite également des exigences d'autres politiques et guides du CT qui se rapportent à la gestion des paiements de transfert, ce qui comprend des sujets tels que l'évaluation, la vérification interne et la responsabilisation aux fins de la gestion financière.
*Font toutefois exception la section 11 et la sous section 8.5.4; cette dernière ajoute un certain nombre de nouvelles dispositions à inclure dans un accord de contribution. |
Dans le présent guide, les expressions « paiements de transfert » et « accords de transfert » sont des expressions génériques décrivant les subventions, contributions et autres transferts lorsqu'il n'est pas nécessaire d'établir de distinction entre ces termes.
Le terme ministère, à moins d'indication contraire, désigne également les agences versant des paiements de transfert fédéraux.
Dans le présent guide, l'expression programme de transfert désigne les programmes qui sont entièrement consacrés aux paiements de transfert. Cette expression et le guide s'appliquent également aux programmes comportant au moins une composante de paiement de transfert.
Les définitions qui suivent s'appliquent au présent guide. (D'autres documents ou publications donnent parfois à ces expressions un sens légèrement différent).
Guide |
Définition |
Commentaires et exemples |
Accord auxiliaire |
Accord entre un destinataire et le destinataire final. |
Exemple : Un conseil tribal a conclu des accords dans le cadre desquels une bande indienne est le destinataire final en vue de la prestation des services aux membres de la bande (bénéficiaires). |
Bénéficiaire |
Un particulier ou une organisation qui profite directement des activités d'un destinataire mais qui n'est pas partie à un accord avec ce dernier ou avec le destinataire final. |
Exemple : Des chômeurs à qui un destinataire a montré un nouveau métier dans le cadre d'un accord de transfert. |
Conséquences |
Conséquence externe attribuée à une organisation, à un programme, etc., qui est réputée importante par rapport aux engagements. Les conséquences peuvent être immédiates, intermédiaires ou finales, directes ou indirectes, prévues ou imprévues. |
Exemples : réduction du taux de chômage, amélioration de la santé d'un groupe ciblé, augmentation des activités industrielles ou de la productivité, relance du commerce international. |
Destinataire |
Particulier ou organisation ayant conclu un accord de paiement de transfert avec un ministère. |
Exemples : |
Destinataire final |
Particulier ou organisation ayant conclu un accord avec un destinataire en vue de la réalisation des objectifs de l'accord initial de paiement de transfert. |
Voir l'exemple fourni à la rubrique Accord auxiliaire. |
Extrant (opérationnel) |
Résultat d'un processus opérationnel. |
Exemples : la production d'un rapport de surveillance, la conclusion d'un accord, la sortie de paiements. |
Extrant (programme) |
Produits ou services directs obtenus grâce aux activités de programme et fournis à un groupe ou à une population cible. |
Exemples : nouveaux emplois, refuges pour les sans-abri, rapports de recherche, séminaires, soutien direct aux activités sociales ou économiques. |
Participant |
Terme générique désignant une personne, un groupe ou une organisation qui demande ou reçoit des fonds de transfert ou bénéficie directement de ces fonds. |
Il peut s'agir de requérants, de destinataires, de bénéficiaires et de tiers (voir les définitions données à ces termes dans le présent tableau). |
Requérant |
Un particulier ou une organisation qui cherche à conclure un accord de transfert avec un ministère. |
Exemple : Une organisation à but non lucratif demandant un financement sous forme de contribution pour construire un refuge pour les sans-abri. |
Résultat |
Dans le présent guide, ce terme comprend à la fois les extrants et les conséquences lorsqu'il n'est pas nécessaire d'établir de distinction entre ces deux termes. |
|
Surveillance |
Surveillance se rapporte au contrôle financier et opérationnel que les agents de programme exercent sur les destinataires des contributions pour la durée de l'accord. |
La surveillance financière et opérationnelle est abordée à la section 9 du présent guide. |
Tiers ou tierce partie |
Aux termes de la politique, un tiers est le destinataire initial d'un accord de paiement de transfert qui remet les fonds à un destinataire final*. |
Cependant, la définition juridique de « tiers » est celle retenue par le Black's Law Dictionary, à savoir une personne qui n'est pas partie à un accord ou à une transaction mais qui pourrait avoir des droits en vertu de ces derniers. |
Vérification |
Un outil de gestion qui fournit une évaluation indépendante et objective liée aux résultats. |
Une vérification de gestion évalue la gestion et les activités globales d'un programme ou de parties d'un programme. Une vérification financière peut évaluer la justesse des états financiers ou comprendre tous les aspects d'un accord de transfert précis. |
*Outre la définition qui précède, la Politique sur les paiements de transfert donne au terme « tierce partie » le sens d'agent qui administre un programme au nom d'un ministère par l'entremise d'un marché de l'État et qui, par exemple, fait preuve de diligence raisonnable. L'agent ne dépense habituellement pas de fonds, ce qui relève du ministère. Le fait d'inclure les agents à titre de tiers est toutefois source de conflit inhérent parce que, dans ce cas, à la fois l'agent et le destinataire sont réputés être des tiers.
Dans le présent guide, la terminologie utilisée pour identifier les diverses parties des accords de paiements de transfert diffère de celle utilisée dans la politique étant donné que cette dernière traite de rapports plus complexes. Le tableau qui suit illustre l'utilisation de ces expressions.
Parties en cause |
Ministère |
p. ex., université |
p. ex., chercheur |
Terminologie de la Politique sur les paiements de transfert |
tierce partie ou destinataire initial lorsque les fonds sont remis au destinataire final |
destinataire final ou bénéficiaire final |
|
Terminologie du guide |
|
Destinataire |
destinataire final |
Parties en cause |
Ministère |
p. ex., université |
p. ex., chercheur |
Terminologie de la Politique sur les paiements de transfert |
destinataire final lorsque les fonds ne sont pas remis à une autre partie |
aucune mention dans la politique |
|
Terminologie du guide |
|
destinataire |
bénéficiaire (des fonds ne sont pas reçus directement, mais un avantage est conféré au tiers) |
Parties en cause |
Ministère |
p. ex., entreprise |
Terminologie de la Politique sur les paiements de transfert |
destinataire initial ou final |
|
Terminologie du guide |
destinataire |
Parties en cause |
Ministère |
p. ex., conseil tribal |
p. ex., bande indienne |
p. ex., membres de la bande |
Terminologie de la Politique sur les paiements de transfert |
tierce partie ou destinataire initial |
destinataire final ou bénéficiaire final |
aucune mention |
|
Terminologie du guide |
destinataire |
destinataire final |
bénéficiaire |
La présente section indique quand un marché devrait être octroyé et quand un accord de transfert devrait être conclu.
Le marché est utilisé pour obtenir des biens ou des services. Il s'agit d'une entente entre une autorité contractante du gouvernement fédéral et une tierce partie pour l'achat de biens, la fourniture d'un service ou la location d'un bien immobilier. La plupart du temps, la partie de l'extérieur est choisie par l'entremise d'un processus concurrentiel, comme le décrit le Règlement sur les marchés de l'État.
Un accord de (paiement de) transfert sert à virer des sommes ou des contributions en nature du gouvernement fédéral à des particuliers, des organisations ou d'autres paliers de gouvernement (par exemple, des gouvernements provinciaux) pour promouvoir la politique gouvernementale et l'atteinte des objectifs du ministère. Bien que les paiements de transfert servent principalement dans le cadre de projets, ils sont également utilisés dans une large mesure pour offrir en permanence des services essentiels de base.
Tenez compte des principes qui suivent lorsque vous décidez qu'il convient de recourir à un marché ou à un accord de transfert :
Principe 1 : Un ministère ne devrait pas profiter directement de l'octroi d'un accord de transfert.
Le ministère qui « profite directement » reçoit ou acquiert un bien ou service dont il a besoin pour appuyer ses opérations. Les éventuels avantages indirects dont un ministère peut bénéficier devraient être accessoires à, ou découler de, l'objectif principal.
Principe 2 : Un service fondamental que le ministère est chargé d'offrir directement ne devrait pas être financé par un paiement de transfert.
Des biens ou services sont fournis à la population canadienne par l'entremise soit d'opérations ministérielles, soit de paiements de transfert. En fin d'analyse, il incombe au Parlement de décider des services ou biens fondamentaux qu'un ministère fournira directement.
Un ministère chargé de fournir directement des biens ou services doit le faire par l'entremise de ses propres employés ou par l'adjudication de marchés à des tiers pour entreprendre les taches. Quel que soit le cas, le ministère doit s'acquitter de ses obligations. Parce que le ministère est tenu d'offrir directement les biens ou les services, les paiements de transfert ne peuvent être utilisés pour l'acquitter de ses responsabilités ministérielles.
Principe 3 : Un particulier ou une organisation qui reçoit un paiement de transfert n'agit pas au nom du gouvernement.
Un paiement de transfert est décerné à un destinataire pour aider à réaliser le mandat du ministère ou du gouvernement. Toutefois, le destinataire n'agit pas au nom du gouvernement.
En revanche, si le gouvernement octroie un marché à une organisation ou à un particulier pour la prestation d'un service ou la fourniture d'un bien, on peut alors considérer que cette organisation ou ce particulier agit au nom du gouvernement.
Principe 4 : Un accord de transfert ne prévoit pas l'octroi de dommages-intérêts en cas de non-conformité.
Dans le cadre d'une contribution, l'État n'acquiert rien. Le ministère doit rembourser l'autre partie de ses dépenses admissibles, tel qu'établies dans l'accord. Si les dépenses n'ont pas été effectuées ou si elles ne sont pas admissibles, la partie n'a pas droit au paiement de la contribution, et le ministère peut recouvrer les sommes qu'il a déjà versées. Toutefois, en pareil cas, le ministère n'aurait pas droit à des dommages-intérêts étant donné qu'il ne peut être lésé si le destinataire ne se conforme pas à l'accord. Par conséquent, le recours à une subvention ou à une contribution présente donc certains risques si le ministère s'attend à utiliser les résultats obtenus par un projet ainsi financé, sans égard au caractère non approprié de cette utilisation des paiements de transfert.
Il importe, pour prendre des décisions éclairées, de tenir compte de ces principes collectivement et non isolément l'un de l'autre.
Un ministère cherche la manière optimale d'organiser et de présenter un symposium sur la capacité de recherche du Canada concernant « la mémoire dans le vieillissement normal et la démence ». Il s'agit d'un dossier essentiel du ministère puisque le ministre prévoit annoncer sous peu une politique publique sur la question.
La crème des scientifiques nationaux et internationaux devrait se retrouver au symposium pour faire part de ses impressions sur le sujet et signaler le résultat des recherches menées dans cet important domaine. Le ministère prévoit se servir de l'information obtenue lors du symposium à titre d'intrant parmi de nombreux autres pour formuler un énoncé de politique et rédiger son éventuel plan d'action. Le symposium sera également d'une très grande utilité à la collectivité de la recherche sur la santé, à l'industrie pharmaceutique et aux responsables de l'élaboration des politiques publiques, puisque l'information qui y sera présentée mettra au jour une vaste gamme de réflexions actuelles sur le sujet.
L'organisation du symposium suppose des tâches telles que la confirmation des conférenciers, la location des installations, l'obtention de services de traduction simultanée, le choix des présidents, la publicité et la promotion ainsi que la rédaction et la publication des délibérations.
Il existe deux possibilités pour le financement et l'organisation de ce symposium :
Marché de service : Certaines entreprises se chargent de l'organisation de conférences et de réunions. Un marché pourrait être conclu avec l'une de ces entreprises pour éviter de surcharger des employés déjà passablement débordés. Le budget de fonctionnement contient assez de fonds à cette fin.
Subvention ou contribution : La Société ABC du Canada s'intéresse à ce symposium qui peut faire avancer ses travaux dans le domaine. Elle pourrait, si une subvention ou une contribution lui était offerte, assumer l'entière responsabilité de l'organisation du symposium. Selon les conditions existantes du programme de subventions et de contributions dans le domaine de la santé, le ministère a le pouvoir de faire des paiements de transfert, que la Société ABC a le droit de recevoir. En raison de la péremption probable des fonds du budget des subventions et des contributions, il pourrait s'agir d'une utilisation productive de ces fonds.
Qu'en pensez-vous ?
Analyse du cas
Les décideurs doivent tenir compte des quatre principes fondamentaux permettant de distinguer les marchés des paiements de transfert afin de déterminer l'instrument convenant le mieux à la situation.
Selon les faits et les hypothèses formulées, il existe deux possibilités. Premièrement, si l'on détermine que le but de l'événement est d'apporter profit à des organisations non gouvernementales et à des parties intéressées et que la tenue d'un symposium ne constitue pas une façon normale pour les employés du ministère d'élaborer des politiques, il y aurait alors lieu de songer à recourir à un accord de paiements de transfert. En revanche, si l'intention du symposium est d'élaborer une politique publique et que le parrainage de ce genre d'événements est une pratique courante des employés aux fins de l'élaboration des politiques, alors il serait préférable de conclure un marché.
Tenez compte du principe 1 : Un ministère ne devrait pas profiter directement de l'octroi d'un accord de transfert.
Voici les questions qu'il faut absolument se poser : Qui profitera de la tenue du symposium ? Quelle sera l'étendue des avantages obtenus ? En d'autres termes, le ministère obtiendra-t-il un avantage direct en acquérant l'information requise ou l'avantage qu'il tirera constitue-t-il un simple dérivé de l'activité ?
Dans le cas qui nous occupe, le symposium ne semble pas être essentiel à l'élaboration de la politique publique du ministère. Il ressort plutôt que l'information obtenue dans le cadre du symposium servira à titre d'intrant parmi d'autres en vue de l'élaboration de la politique. On pourrait alors prétendre que le symposium n'est pas essentiel à l'élaboration de la politique du ministère.
Il convient de se poser une deuxième question : Quel avantage direct sera conféré aux autres parties et aux autres intérêts ? On prétend que le symposium « sera également d'une très grande utilité à la collectivité de la recherche sur la santé, à l'industrie pharmaceutique et aux responsables de l'élaboration des politiques publiques ». De plus, la Société ABC « s'intéresse à ce symposium pour faire avancer ses travaux dans le domaine ». On pourrait en déduire que le symposium profitera à des organisations non gouvernementales et que l'information à laquelle le ministère aura accès constitue un simple résultat dérivé du financement (c'est-à-dire accessoire à l'élaboration de la politique).
Tenez compte du principe 2 : Un service fondamental que le ministère est chargé d'offrir directement ne devrait pas être financé par un paiement de transfert.
On peut se demander si l'élaboration de la politique publique par l'entremise de l'organisation d'événements tels que le symposium constitue une exigence professionnelle des employés du ministère ou si elle déborde de leur responsabilité.
Le cas nous indique que « le ministère cherche la manière optimale d'organiser et de présenter un symposium » et qu'il songe à confier le travail à un tiers de l'extérieur « pour éviter de surcharger des employés déjà passablement débordés ». Ces deux faits appuient la proposition selon laquelle un marché devrait être octroyé.
En revanche, un événement du genre pourrait ne pas constituer une activité ministérielle permanente et fondamentale. Bien que les employés du ministère puissent avoir la compétence voulue pour s'acquitter de cette activité, rien ne prouve qu'il s'agit d'un service fondamental. Le ministère peut estimer que le symposium est une méthode valable de favoriser le débat et la recherche dans le domaine de la démence et du vieillissement, mais les employés n'organisent et ne tiennent habituellement pas des symposiums pour arriver à cette fin.
Malheureusement, il est impossible d'évaluer exactement ce principe sans un complément d'information sur le mandat du ministère.
Tenez compte du principe 3 : Un particulier ou une organisation qui reçoit un paiement de transfert n'agit pas au nom du gouvernement.
Dans l'information qui précède, rien ne laisse croire que la Société ABC agirait au nom du ministère si une subvention ou une contribution lui était octroyée.
Tenez compte du principe 4 : Un accord de transfert ne prévoit pas l'octroi de dommages-intérêts en cas de non-conformité.
Aucune information concernant ce point n'est fournie. Supposons que l'option de dommages-intérêts n'est pas essentielle.
Résumé
Comme l'évaluation au moyen du principe 2 est sans résultat concluant, la décision doit être prise en fonction des principes 1, 3 et 4.
Les faits présentés pour le principe 1 indiquent que le ministère tient le symposium pour faire avancer la politique publique et non pour l'élaborer. Le principal objectif du symposium est d'appuyer les intérêts et activités d'organisations telles que la Société ABC et, ainsi, les éventuels avantages que tirera le ministère sont fortuits. Selon le principe 3, rien ne montre que la Société ABC agirait au nom du ministère ou serait perçue comme agissant en son nom. Enfin, conformément au principe 4, l'octroi de dommages-intérêts si l'activité ne devait pas avoir lieu n'est pas perçu comme un problème.
En de telles circonstances, le ministère aurait raison d'autoriser un paiement de transfert.
La liste de contrôle qui suit vous permet de déterminer si vous devriez choisir un marché ou un paiement de transfert. Plus le nombre d'oui est élevé, plus il y a de chance qu'un marché convienne mieux qu'un paiement de transfert.
Principe |
OUI |
NON |
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||
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Choix entre un marché et un accord de transfert |
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ÉLÉMENT |
MARCHÉ |
ACCORD DE TRANSFERT |
Objet |
Acquisition de biens ou de services par le ministère ou en son nom. |
Permet au participant d'exécuter une activité qui fait progresser la politique du gouvernement et l'atteinte des objectifs du ministère. |
Qui en profite ? |
Le ministère lui-même et les entrepreneurs qui demanderont le remboursement des coûts et tireront des bénéfices. |
Un secteur, un groupe ou un ou plusieurs particuliers précis de la population canadienne qui pourront seulement demander le remboursement de leurs coûts (et ne tireront pas de bénéfices). |
Pouvoirs |
Assujettis aux pouvoirs juridiques ou législatifs du ministère ou du ministre; des fonds suffisants doivent être disponibles dans le budget de fonctionnement. Voir aussi la Politique sur les marchés du CT. |
Assujettis aux pouvoirs juridiques ou législatifs du ministère ou du ministre et à la suffisance des fonds dans le budget des subventions ou des contributions; dans le cas des subventions, l'approbation du parlement est requise dans le budget des dépenses. Voir aussi la Politique sur les paiements de transfert du CT. |
Évaluation des risques |
Peu ou pas de risque que le service ne soit pas exécuté ou que le bien ne soit pas reçu en raison de la nature légale de l'accord. |
Influence le genre d'instrument choisi (p. ex., subvention ou contribution) ainsi que selon les modalités du programme, entre autres la nature des bénéficiaires. |
Reddition de comptes |
Les résultats sont surveillés conformément à la portée de chaque accord particulier. |
Les résultats sont surveillés pour chaque projet et par l'entremise de l'évaluation des programmes. |
La création d'un nouveau programme de transfert est une tâche très complexe qui doit prendre en compte plusieurs facteurs internes et externes. Le succès de l'élaboration d'un programme de transfert repose sur la consultation des parties intéressées, ainsi que sur l'échange de communications avec eux et entre eux. Il convient de consulter les employés opérationnels et fonctionnels de même que les membres de la direction qui ont une expérience de la gestion et de la prestation de programmes de transfert semblables.
Parmi les différents types de paiements de transfert, on retrouve les contributions, les subventions, les paiements de transfert souples (PTS), les modes optionnels de financement (MOF) ainsi que les autres paiements de transfert (APT).
Voici certains des principaux attributs des paiements de transfert :
Référence : Le Guide des dispositions financières et des modes de financement traite en détail des différents types de paiements de transfert. On peut le consulter à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/Pubs_pol/dcgpubs/TBM_133/arra_f.html |
Le choix du mécanisme de financement permettant d'atteindre les objectifs stratégiques du ministère est un élément important à prendre en compte lors de la conception des programmes. Il est essentiel de choisir le bon mécanisme pour réaliser les objectifs et combler les attentes des gestionnaires de programme, des éventuels destinataires et du Parlement.
Les facteurs suivants doivent être pris en compte dans le choix du mécanisme de paiement :
Veuillez vous reporter à la sous section 4.6.2 qui traite en détail les facteurs influant sur le choix du paiement de transfert. |
Lorsqu'un nouveau programme de paiements de transfert est créé, ses buts et objectifs doivent appuyer le mandat et les objectifs stratégiques du ministère et en assurer l'avancement. Même si au fil des ans le mandat d'un ministère évolue, son mandat fondamental demeure généralement inchangé. Si le lien unissant le programme et le mandat du ministère ou du secteur d'activité n'est pas évident, il y a alors lieu de repenser le programme.
Par exemple, un ministère ayant pour mandat de promouvoir la santé des Canadiens et des Canadiennes pourrait élaborer un programme qui encouragerait ceux ci à consommer des aliments nutritifs. On ne s'attend pas à ce que le même ministère ait pour mandat d'encourager les agriculteurs ou les entreprises au Canada à produire ou à transformer de tels aliments nutritifs. Il serait donc discutable que le même ministère recourt aux paiements de transfert pour aider les entreprises à transformer les aliments. |
L'établissement des objectifs de programme de transfert suppose nécessairement que l'on définisse un groupe ou des particuliers cibles qui bénéficieront du programme. Les bénéficiaires peuvent être désignés par leur nom ou à titre de groupe ou de catégorie.
Dans ce dernier cas par exemple les bénéficiaires peuvent être nommés de façon restreinte comme les hommes célibataires des Premières nations du Nord de la Saskatchewan ou plus vaste comme les membres des Premières nations du Canada. |
Lorsque les principales parties intéressées (par exemple, les gestionnaires de projet, les représentants sectoriels, les éventuels destinataires et le Parlement) se sont entendus sur le but et les objectifs d'un programme, le travail préparatoire pour la conception du programme est complété.
Très souvent, les objectifs de programme sont des énoncés généraux qui fournissent une orientation et une portée aux intervenants. Toutefois, pour mettre en oeuvre ces objectifs, les ministères doivent les reformuler à titre de résultats et de conséquences escomptés (résultats attendus pour les Canadiens). La définition des résultats escomptés permettra aux intervenants de savoir, notamment, ce qui devrait se produire pour les bénéficiaires grâce au financement fourni et si le projet a réussi à contribuer aux résultats et objectifs escomptés du programme.
En définissant les résultats et conséquences escomptés, les dirigeants peuvent procéder aux autres étapes de la définition du programme, dont le choix du paiement de transfert (subvention ou contribution), la détermination des critères d'évaluation, l'établissement des processus de sélection, la conclusion d'accords de paiements de transfert, la mise en place des systèmes de surveillance et de paiement ainsi que la rédaction de rapports.
La section 5 explique en détail la définition, l'évaluation et la mesure des résultats escomptés d'un programme.
Les ministères devraient songer à choisir un mécanisme de prestation approprié pour tous les programmes nouveaux et révisés de paiements de transfert.
La nature centralisée ou décentralisée de l'exécution d'un programme peut influer sur la mesure dans laquelle il atteint ses objectifs. Les programmes peuvent être gérés par des bureaux centraux, régionaux, locaux ou par une combinaison de ceux-ci. La répartition des fonctions de gestion précises entre les bureaux centraux et régionaux permet mieux d'atteindre les objectifs des programmes. À titre d'exemple, la prise de décision peut être centralisée, tandis que d'autres fonctions, comme la surveillance et les paiements, peuvent être exécutées dans les régions.
Voici certains facteurs à prendre en compte :
Veuillez vous reporter à la sous section 4.6.2 qui traite de manière plus détaillée des facteurs relatifs à la centralisation et à la décentralisation. |
Les ministères peuvent exécuter un programme par l'entremise de leurs propres ressources humaines ou par le biais d'un accord auxiliaire. S'ils envisagent cette dernière option, ils doivent décider s'il convient mieux de passer un marché ou d'octroyer un accord de transfert.
Voici certains des facteurs que doivent prendre en compte les ministères lorsqu'ils choisissent entre la prestation directe et la prestation par un tiers :
Veuillez consulter la sous section 4.6.2 qui traite de manière plus détaillée des facteurs relatifs à la prestation directe et à la prestation par un tiers. |
La présentation demandant au Conseil du Trésor l'approbation d'un programme de subvention et de contribution doit comprendre l'ensemble des conditions de ce programme. Ces dernières servent de fondement aux prochains accords avec les destinataires. La présente sous-section décrit chacune des composantes requises des conditions et explique pourquoi elle est essentielle au programme. Les gestionnaires et les conseillers qui comprennent bien les motifs d'une composante donnée sont plus en mesure de gérer selon les conditions.
Bien que la politique ne précise pas explicitement les exigences relatives aux conditions pour les « autres paiements de transfert » et les « subventions désignées », il faut prendre en compte un certain nombre d'exigences au moment d'approuver ces paiements de transfert. Pour de plus amples précisions, veuillez vous reporter à la sous-section 4.4.3.
La sous-section 7.3.7 de la politique fait état d'une exigence préalable aux fins du renouvellement des conditions. On y précise que « les ministères doivent évaluer l'actuel programme de paiements de transfert au moyen d'une évaluation officielle de programme ou d'un examen semblable et rendre compte de l'efficacité des transferts au cours d'une demande de renouvellement des conditions. »
La Politique sur les paiements de transfert précise clairement les exigences minimales quant au contenu des conditions d'un programme. Une justification doit être fournie chaque fois qu'une exigence ne s'applique pas à un programme donné. Par exemple, le cumul ne s'applique pas aux paiements de transfert versés aux provinces et aux territoires.
Exigences de la politique |
Commentaires |
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Sommaire
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Les conditions deviendront un document indépendant à l'usage du personnel du ministère. Le document leur sera utile aux fins des négociations avec des destinataires potentiels et pour bien situer le contexte du programme lors de la rédaction d'ententes. |
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Objectifs et résultats
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Le gestionnaire doit justifier comment l'accord de transfert particulier se rattache aux objectifs énoncés dans les conditions du programme de transfert et contribuera à l'atteinte de ces objectifs. Cet énoncé doit être lié au cadre de responsabilisation axé sur les résultats dont il est question à la sous-section 5.1. L'autorité de programme ou législative relative à l'élaboration ou au renouvellement d'un programme de paiements de transfert doit également être indiquée dans cette sous-section, ce qui permet de s'assurer qu'elle est conforme au mandat du ministère. |
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Destinataires admissibles
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Cette composante exige une attention spéciale si une ou plusieurs catégories de destinataires admissibles sont visées. Une catégorie peut comprendre des particuliers, des organisations à but lucratif et des organisations à but non lucratif. Des paiements de transfert ne peuvent être versés à d'autres ministères, car cela contournerait l'approbation du Parlement et le processus des prévisions budgétaires. |
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Dispositions relatives au cumul
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Les conditions doivent démontrer que l'on a donné la considération due au cumul. Les gestionnaires peuvent s'attendre à ce que d'autres entités gouvernementales veuillent participer au financement d'un projet donné. Le pourcentage de l'aide gouvernementale totale (AGT) doit être clairement indiqué dans les conditions. Veuillez vous reporter à la définition du Total de l'aide gouvernementale à l'appendice A de la Politique sur les paiements de transfert. Pour veiller à ce que les ministères n'octroient que le montant nécessaire à la réussite du projet, il faut tenir compte des fonds que le destinataire reçoit :
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Veuillez vous reporter à la sous-section 4.6.4 qui explique le cumul et fournit un exemple du libellé des conditions.
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Exigences de la demande
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Les fonctionnaires ministériels ont besoin de ces détails pour l'application de la diligence raisonnable : p. ex. pour déterminer l'admissibilité, évaluer le bien fondé du projet, réviser la description du travail à exécuter. |
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Dépenses admissibles
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La désignation des coûts admissibles donne aux gestionnaires et aux employés des conseils essentiels aux fins de l'élaboration et de l'autorisation des projets et des accords. L'alinéa 8.4.3. établit une distinction entre les dépenses admissibles et les dépenses permises. |
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Somme maximale payable
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La somme maximale payable restreint la somme qu'un ministère peut approuver à l'égard d'un programme pour un destinataire. Tout excédent doit être approuvé par le CT et faire l'objet d'une présentation distincte. |
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Permission d'approuver, de signer et de modifier
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Les ministères peuvent référer à un instrument de délégation qui est utilisé dans le cadre du programme ou qui le sera. Il n'est pas obligatoire de joindre ces instruments à la présentation, mais ils doivent être en vigueur au moment où elle est soumise. Ne laissez pas échapper le besoin d'équilibrer le contrôle avec l'efficacité en déléguant les pouvoirs. Même un accord ponctuel signé par le ministre peut devoir être modifié. |
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Permission d'autoriser des paiements
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La délégation du pouvoir d'effectuer des paiements doit être précisée dans les conditions et s'ajoute aux approbations et aux modifications dont il a été question ci-dessus. Les ministères peuvent renvoyer à un instrument de délégation qui est utilisé dans le cadre du programme ou qui le sera. |
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Base du calcul et moment des paiements
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Si des paiements anticipés seront versés, les ministères doivent indiquer qu'ils respecteront la Politique sur la gestion de la trésorerie (veuillez vous reporter à la sous-section 7.6 et à l'appendice B de la Politique sur les paiements de transfert.) Si tel est le cas, aucune autre précision ne s'impose. L'approbation des ministres du TB doit être obtenue, par une prestation au Conseil du Trésor, pour n'importe quels paiements anticipés qui ne rencontrent pas les disposions de la politique. Les ministères doivent préciser le calendrier des flux de trésorerie, calculer l'intérêt théorique et indiquer aussi s'ils demandent l'autorisation du Conseil du Trésor de garder l'intérêt théorique dans les fonds affectés au programme.
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Contributions remboursables
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Cette sous-section traite des contributions qui doivent être remboursées et non des paiements en trop de contributions. Veuillez vous reporter à la sous-section 7.8 de la Politique sur les paiements de transfert, qui contient les éléments éventuels à prendre en considération. Un des principaux éléments de cette exigence est qu'il faut préciser les conditions ou les événements du remboursement ainsi que décrire brièvement le processus de surveillance des comptes. |
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Durée
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Les conditions ne s'appliquent pas au-delà de la durée du programme et ne sont donc pas requises pour la période de rapport et de vérification qui suit l'achèvement d'un projet. Par exemple, si le financement d'un projet prend fin le 31 mars 2003, mais que les rapports de vérification du projet doivent couvrir les cinq prochaines années, la durée des conditions s'étend jusqu'au 31 mars 2003 et non jusqu'au 31 mars 2008. Pour en savoir davantage sur la durée des conditions et leur rapport avec les accords et paiements pluriannuels, veuillez vous reporter à la rubrique Durée des conditions - accords et paiements pluriannuels à l'annexe des pratiques exemplaires Le délai prévu des paiements doit être indiqué dans les conditions. Si les demandes de paiement seront acceptées « x »mois après l'achèvement du programme (à l'exclusion des créditeurs à la fin de l'exercice - CAFE), traitez de la question avec l'analyste des programmes du SCT du ministère. Habituellement, les paiements autres que les CAFE devront être effectués dans le délai prévu par les conditions du programme. |
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Prudence raisonnable dans la gestion et l'administration du programme de transfert
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Les ministères doivent faire preuve de la diligence raisonnable pouvant soutenir un examen public. Une description des éléments essentiels à l'exercice de la diligence raisonnable dans la gestion et l'administration des programmes de transfert est reproduite à la sous-section 4.6.3. Ces éléments sont essentiels à l'application du cadre de vérification axé sur les risques dont il est question ci-dessous ainsi qu'à la représentation des éléments principaux qui seront inclus dans une vérification type. Lorsqu'il s'agit du renouvellement d'un programme, les analystes du Conseil du Trésor peuvent demander les rapports antérieurs de vérification interne qui font la preuve que le ministère a exercé une diligence raisonnable. Si les rapports de vérification antérieurs d'un ministère font état de lacunes, l'analyste de programme du CT peut demander des preuves que des mesures correctives ont été prises. Veuillez vous reporter à la section des définitions de la politique pour une explication de la diligence raisonnable ainsi qu'à la sous-section 5.2 du présent guide qui traite du cadre de vérification axé sur les résultats. |
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Cadre de responsabilisation et évaluation
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La sous-section 5.1 contient des précisions sur le cadre de responsabilisation axé sur les résultats. Le ministère doit démontrer comment il entend mesurer l'efficacité du programme de paiements de transfert. Toutes les dépenses publiques sont assujetties à une évaluation, mais l'efficacité des paiements de transfert, qui ne comportent habituellement pas de la réception de biens ou de services précis, peut être ou sembler plus difficile à prouver. Concevez le cadre de responsabilisation de manière à ce que le gestionnaire de programme puisse avoir accès et analyser tous les indicateurs de rendement et mesurer l'efficacité du programme à s'acquitter des engagements en matière de résultats. |
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Cadre de vérification
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Chaque programme peut faire l'objet d'une vérification même si tous les programmes n'y sont pas forcément soumis. Un cadre de vérification axé sur les risques constitue une approche cohérente et rigoureuse qui permet d'établir une stratégie de vérification intégrée à un plan de vérification. Veuillez vous reporter à la section 5 pour obtenir des conseils relatifs au cadre de vérification axé sur les risques, au plan de vérification interne et au plan d'évaluation du programme. |
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Autres conditions
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Les ministères doivent indiquer qu'ils ont la capacité d'exécuter le programme conformément aux niveaux de références actuels. Outre le calcul de la valeur totale des paiements de transfert annuels à effectuer dans le cadre du programme, assurez-vous que les fonds nécessaires à la gestion et à l'administration du programme de paiements de transfert sont pris en compte et indiqués. Certains programmes exigent beaucoup plus de ressources que d'autres pour leur gestion, par exemple, les programmes où de fortes sommes sont en jeu et qui exigent un degré élevé de surveillance ou les programmes qui reçoivent un grand nombre de propositions et en font le tri initial. |
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Demandez au conseiller juridique si la loi régissant votre ministère exige la prise de décrets (Comité spécial du Conseil) pour le genre d'activités à exécuter dans le cadre du programme de paiements de transfert. |
Il n'est pas nécessaire de commenter le rôle des députés dans les conditions
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Les députés ne devraient pas exercer de rôle en matière d'exécution ou d'administration d'un paiement de transfert. Aucun commentaire n'est donc nécessaire. Si tel n'est pas le cas, veuillez informer l'analyste de programme du SCT du rôle du député. Le pouvoir d'un ministre de signer des accords et d'approuver les paiements est sous-entendu et n'a pas à être abordé ici. La délégation, par un ministre, des pouvoirs de signer et de modifier les accords ainsi que d'autoriser les paiements est traitée dans une autre sous-section des conditions. |
Le tableau qui suit fournit des conseils aux analystes de programmes du SCT et aux fonctionnaires des ministères qui demandent l'approbation d'autres paiements de transfert et de subventions désignées dans des présentations au CT. Les subventions désignées sont versées à des personnes ou autres entités dont le nom apparaît en toutes lettres dans le budget des dépenses, par opposition aux subventions octroyées à une catégorie de destinataires.
La Politique sur les paiements de transfert ne contient pas de conditions précises pour les autres paiements de transfert ou les subventions désignées lorsque l'approbation d'une présentation au CT est demandée. Quoi qu'il en soit, la Politique renferme des exigences dont il faudrait tenir compte pour ces types de paiements de transfert.
Renvoi à la politique |
Exigence de la politique |
APT - Inclusion |
Subventions désignées - Inclusion |
7.1 |
L'établissement d'un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats et prévoyant des mécanismes appropriés de mesure et de présentation des résultats, en rapport avec l'objectif. |
La nature du cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats est établie au cas par cas après consultation avec la Division de la gestion et de la responsabilisation axées sur les résultats (GRAR) du SCT. |
Même chose que pour les APT. |
7.3.7 |
Examiner la nécessité de renouveler les conditions : Les ministères doivent évaluer au moyen d'une évaluation officielle de programme ou d'un examen semblable et rendre compte de l'efficacité des transferts. |
Une évaluation s'impose si un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats a été élaboré. Dans le cas de programmes ou de projets courants ne comportant pas un tel cadre, les ministères devraient communiquer avec le SCT au moins un an avant l'éventuel renouvellement pour déterminer les exigences. |
Même chose que pour les APT. |
7.13 |
Cumul de l'aide |
Oui, mais comme les APT sont habituellement des transferts aux provinces et aux territoires, il n'y a habituellement pas d'autres sources de financement. |
Oui |
7.6.4 |
Lorsque des versements et des paiements anticipés sont nécessaires pour répondre aux objectifs du programme, les ministères doivent suivre les dispositions de l'Appendice B. |
Oui |
Oui - les versements s'y appliquent |
7.7 |
Aide relative aux dépenses d'immobilisations* d'un bénéficiaire |
Oui |
Non - ni les subventions désignées, ni les subventions à une catégorie de destinataires ne doivent servir aux fins de projets d'immobilisations. |
7.11.1 |
Entente écrite |
Oui. Elle doit recevoir une approbation intégrale ou de principe du CT. |
Même chose que pour les APT. |
7.11.3 et 7.12 |
dans l'accord. |
Oui |
Non. Toutefois, les sommes versées lorsque l'admissibilité a pris fin ou versées à l'égard d'une demande frauduleuse ou inexacte ou en raison d'une erreur peuvent faire l'objet de recouvrements. |
8.6 |
Application de la Politique sur les langues officielles |
Non |
Oui, si la subvention est versée à des organisations non gouvernementales desservant des membres des deux langues officielles. |
*Selon le BVG, un projet d'immobilisations désigne un projet visant à acquérir ou à améliorer une immobilisation et dont l'acquisition peut se faire par construction, achat ou location. Les immobilisations (conformément à la Norme comptable du Conseil du Trésor 3.1 - Immobilisations) sont celles qui, au départ, ont une valeur de 10 000 $ ou plus.
Il convient de signaler qu'en dépit des nombreuses autres exigences de la politique s'appliquant à ces genres de paiements de transfert, vous n'êtes pas forcément tenu de les prendre en compte dans une présentation au CT à moins que vous ne demandiez une dérogation.
Les ministères devraient consulter le Guide pour la préparation des présentations au Conseil du Trésor avant de préparer une présentation au CT.
Le Guide offre un bref aperçu de ce qu'est une présentation au Conseil du Trésor ainsi que des exemples de différents types de présentation, incluant celles concernant les paiements de transfert. Il se trouve sur le réseau Publiservice, à l'adresse http://publiservice.tbs-sct.gc.ca/Pubs_pol/opepubs/TBM_162/gptbs-gppct_f.html.
Juridiques - lois, règlements et politiques
Centralisation ou décentralisation
Facteurs à prendre en compte :
Prestation directe ou prestation par un tiers
Facteurs à prendre en compte :
Par exemple, s'il importe pour un ministère ou un programme donné d'afficher une présence fédérale aux fins de l'atteinte des objectifs du programme, il conviendrait peut être alors de recourir à la prestation directe. À titre d'exemple, il pourrait être important que le gouvernement fédéral démontre publiquement son leadership dans la promotion d'une initiative importante. |
La Politique sur les paiements de transfert stipule que les présentations aux fins de l'approbation des conditions des subventions octroyées à une catégorie de bénéficiaires ou des contributions doivent comprendre l'assurance que l'on a mis en oeuvre les systèmes, les procédures et les ressources ministériels pour accorder une diligence raisonnable dans l'approbation des transferts et la vérification de leur admissibilité ainsi que la gestion et l'administration des programmes.
Ce paragraphe fait ressortir que la diligence raisonnable en matière de gestion et d'administration des programmes de transfert est tout aussi importante que l'obtention des résultats escomptés.
La diligence raisonnable en matière de gestion et d'administration des programmes de transfert bénéficie de la mise en oeuvre des systèmes, procédures, ressources et contrôles pertinents. Ces éléments sont souvent intégrés au cadre de gestion et de contrôle.
Que les programmes de transfert fassent partie d'un cadre ou qu'ils aient été élaborés séparément, ils devraient toujours être assortis des systèmes, procédures, ressources et contrôles qui assureront et favoriseront :
Plus précisément, le programme de transfert devrait comprendre les composantes suivantes :
Indicateurs opérationnels
Les indicateurs de conformité démontrent si les exigences législatives et procédurales obligatoires ont été respectées. Les indicateurs de qualité traduisent le degré de respect des normes de qualité opérationnelle et administrative.
Les indicateurs d'efficience opérationnelle mesurent le rapport entre le coût des ressources consacrées à une opération et la valeur de ses extrants. Les indicateurs économiques permettent de déterminer si la solution la plus économique a été retenue, le cas échéant.
Les indicateurs d'efficacité révèlent si un processus donné produit les extrants opérationnels prévus.
Exemples d'indicateurs : Conformité : les demandes de remboursement sont approuvées par un agent autorisé. Qualité : la raison d'être de l'approbation du projet est bien documentée. Rendement (efficacité) : les grands problèmes liés à l'accord sont décelés lors des visites de suivi. Rendement (efficience) : les étapes administratives superflues ont été supprimées. Rendement (économie) : dans la mesure du possible, les agents de programme ont recours à des conférences téléphoniques pour éviter les coûts élevés des déplacements. |
Il existe plusieurs cadres de gestion et de contrôle qui peuvent être utilisés directement ou adaptés aux besoins des ministères et organismes qui n'en ont pas encore élaboré.
Annexe des pratiques exemplaires - Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO) a élaboré un outil complet (Examen de l'assurance de la qualité - outils de gestion des dossiers de projets de subvention et de contribution) pour veiller à la diligence raisonnable en matière de gestion et d'administration des subventions et des contributions. |
La limite de l'aide désigne le total cumulatif de l'ensemble de l'aide gouvernementale en pourcentage des coûts admissibles. L'aide gouvernementale totale (AGT) désigne la somme de l'aide fédérale, provinciale et municipale. Les coûts admissibles sont décrits dans les conditions du programme. La limite de l'aide peut se calculer comme suit : l'AGT correspond à ___ % des coûts de programme admissibles. Tout montant en sus de la limite de l'AGT(cumul) fera l'objet de recouvrement.
L'appendice A de la Politique sur les paiements de transfert décrit diverses formes d'aide gouvernementale comme les prêts-subventions les subventions implicites et les garanties d'emprunt. |
La politique sur le cumul tient compte du fait que le gouvernement fédéral doit établir le niveau approprié de soutien gouvernemental total à l'égard de projets et d'initiatives précis. Les ministères doivent respecter le principe directeur suivant : « ... l'aide au transfert est offerte dans le cas de projets seulement à un niveau minimal pour favoriser l'atteinte des objectifs du programme de transfert et des résultats attendus » (alinéa 7.5.1(i) de la Politique sur les paiements de transfert). En offrant de l'aide au niveau minimal, les ministères avec des ressources limitées peuvent financer un plus grand nombre de projets méritoires.
Quel est le bon niveau d'aide financière à fournir à un bénéficiaire ? En théorie, l'aide devrait suffire à intéresser une partie à entreprendre le projet ou l'initiative et à atteindre les objectifs du programme. Cependant, l'aide gouvernementale totale ne doit jamais dépasser 100 %.
Dans le calcul de ce niveau minimal, les ministères devraient tenir compte de nombreuses variables, dont celles qui suivent :
Même si les ministères fixent un plafond de l'aide fournie dans les conditions du programme, ils pourraient ne pas nécessairement vouloir contribuer à ce niveau. Par exemple, lorsqu'un bénéficiaire éventuel peut financer l'acquisition de matériel à un niveau supérieur à celui d'un autre bénéficiaire, les gestionnaires de programme peuvent choisir de lui fournir un niveau moins élevé d'aide. De plus, le ministère peut fixer une « norme » de financement en deçà de la limite de l'aide. Les destinataires ou les bénéficiaires peuvent demander l'aide d'autres ministères ou d'autres paliers de gouvernement pour « compléter » la contribution. Les ministères avec des ressources financières restreintes peuvent ainsi appuyer un plus grand nombre de projets.
Quoi qu'il en soit, les ministères devraient se réserver le droit de fournir du soutien au-delà de la norme, jusqu'à concurrence du niveau maximal d'aide fixé pour le programme lorsqu'un projet mérite d'obtenir des fonds mais que d'autres fonds publics ne sont pas disponibles et que le destinataire ou le bénéficiaire ne peut contribuer de ressources supplémentaires. Les ministères pourraient donc vouloir indiquer dans les conditions de programme que, bien qu'en temps normal ils contribuent à un niveau donné, le montant maximal qu'ils peuvent fournir correspond au cumul de l'aide.
Exemple hypothétique de normes et de limite cumulative de l'aide
Activité |
Norme ministérielle |
Autre aide gouvernementale |
Limite cumulative |
Programme social (p. ex., financement de base) |
90 % |
10 % |
100 % |
Programme social (p. ex., formation) |
75 % |
15 % |
90 % |
Programme économique (p. ex., recherche-développement) |
50 % |
25 % |
75 % |
Dans le cas d'un programme de contribution à une catégorie de bénéficiaires (comme le programme économique susmentionné), un ministère pourrait vouloir contribuer la moitié des coûts de projet admissibles. Toutefois, il peut vouloir préciser que l'aide gouvernementale totale (la limite de l'aide) ne doit pas dépasser 75 % des coûts admissibles pour :
Le ministère doit s'assurer que le bénéficiaire fournit continuellement de l'information financière lui permettant de déterminer si la limite cumulative a été dépassée. Si l'aide fournie dépasse la limite de l'aide, le ministère doit définir les cas de paiements en trop et les recouvrer.
Libellé du cumul de l'aide gouvernementale dans les conditions des programmes
« La limite cumulative de l'aide gouvernementale (aide fédérale, provinciale et municipale pour les mêmes dépenses admissibles) à l'égard du présent programme ne peut dépasser _____ % des dépenses admissibles.*
La limite cumulative doit être respectée lorsque l'aide est donné.
Si l'aide gouvernementale totale que reçoit un destinataire dépasse cette limite, le ministère devra rajuster son niveau d'aide (et, au besoin, demander un remboursement) de sorte que la limite de l'aide ne soit pas excédée.
Le programme exige de tous les destinataires éventuels qu'ils signalent l'ensemble des sources de financement pour un projet avant son commencement et à son achèvement. »
La disposition qui suit est facultative et s'ajoute à ce qui précède : « Le niveau normal ou ciblé d'aide offerte par le ministère dans le cadre du programme représente ______ % des dépenses admissibles.* » |
* REMARQUE : Le premier alinéa et la disposition facultative doivent être modifiés si les ministères ont fixé des niveaux de cumul différents pour divers coûts et activités.
L'exemple qui suit illustre le cumul de l'aide en vertu du programme et les rajustements qui sont apportés à l'aide en cas de dépassement de la limite.
Scénario du cumul dans le cadre d'un projet
Exemple : Un ministère conclut un accord dans le cadre d'un programme de paiements de transfert.
Ensemble du financement (gouvernemental et non gouvernemental) : 1 000 $ |
(1) |
(2) |
(3) |
(4) |
Approuvé dans un accord écrit |
15 % |
75 % |
90 % |
10 % |
Réel, établis pendant le projet ou après son achèvement |
25 % |
75 % |
100 % |
0 % |
Correctif 1 : |
25 % |
65 % |
90 % |
10 % |
Correctif 2 : |
23.3 % |
66.7 % |
90 % |
10 % |
Correctif 1 : Le scénario présume que l'aide supplémentaire imprévue (autre financement gouvernemental) de 100 $ n'est pas remboursée ou ne doit pas être remboursée, en tout ou en partie, au fournisseur initial de ces fonds.
Correctif 2 : Le calcul proportionnel des fonds varie selon le nombre d'organisations fournissant de l'aide et la nature des fonds fournis (par exemple, droit au financement dans certains cas et assujetti au recouvrement dans d'autres). Dans l'exemple ci-dessus, on suppose qu'il y aura une « autre source de financement gouvernemental. (Par exemple, voici une méthode de calcul : Ministère - 75% 90% @ 100 $ = 83 $; puis 750 $ - 83 $ = 667 $ ou 66,7 %; autre source de financement gouvernemental - 15% 90% @ 100 $ = 17 $; puis 250 $ - 17 $ = 233 $ ou 23,3 %). Il existe d'autres méthodes valables de calcul proportionnel.
Tous les programmes actifs de paiements de transfert doivent comporter une série de conditions en vigueur au moment où les activités du programme se déroulent. Dans le cas d'accords pluriannuels concernant une contribution comportant des dates au-delà des conditions actuelles, le ministère devrait tenter par tous les moyens de faire approuver les nouvelles conditions par le Conseil du Trésor avant la date à laquelle prennent fin les conditions actuelles.
Un ministre peut établir la durée d'un accord pluriannuel concernant une contribution, mais il doit suivre toute directive particulière dictée soit par le Cabinet, soit par le Conseil du Trésor.
Le ministre qui opte pour un accord pluriannuel de contribution doit obtenir l'accord du Cabinet quant à la nature permanente du programme et s'attendre à ce que le Conseil du Trésor étende le programme et en approuve les nouvelles conditions. En de telles situations, le ministère assume un élément de risque qui se rapporte à l'incertitude quant au prolongement du programme et au fait que les conditions demeureront les mêmes. Pour atténuer ce risque, ces accords doivent prévoir la résiliation non motivée, de manière à se conformer à toute décision ultérieure du Conseil du Trésor. La disposition de résiliation doit se distinguer expressément de la disposition « sous réserve de l'approbation des crédits par le Parlement ». De plus, les ministères doivent soigneusement planifier le renouvellement des conditions.
En ce qui concerne les créditeurs à la fin de l'exercice, une dépense au titre d'une contribution est passée en charges au crédit de l'ancien exercice si, au le 31 mars, le paiement est dû et exigible conformément à l'accord de contribution. Si un paiement est dû et exigible et qu'un CAFE est établi pendant la durée des conditions, le paiement qui est effectué au cours d'un exercice ultérieur est autorisé conformément aux conditions.
La présente section cherche à préciser les exigences du CT quant aux présentations relatives à des programmes de paiements de transfert nouveaux ou renouvelés. Il s'adresse principalement aux gestionnaires de programme qui élaborent de nouveaux programmes de transfert ou qui gèrent des programmes en cours ainsi qu'aux analystes de programmes du Conseil du Trésor qui approuvent ces programmes. Cette section ne fournissant qu'une vue d'ensemble, il y a donc lieu de consulter les professionnels de l'évaluation dans les ministères pour obtenir des conseils plus précis.
La Politique sur les paiements de transfert porte que les présentations au Conseil du Trésor visant l'approbation des conditions d'un programme de subventions pour une catégorie de destinataires ou pour des contributions doivent comprendre un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats et un cadre de vérification axé sur le risque qui traitent les plans de vérification et d'évaluation.
On s'attend à ce que la plupart des ministères aient instauré quelques-uns des éléments exigés par les cadres susmentionnés. Les cadres ou plans ministériels peuvent déjà comporter des sections traitant spécifiquement des programmes de transfert actuels, à moins qu'il ne s'agisse du premier programme du genre offert par le ministère.
En pareil cas, il faut rajuster le cadre pertinent pour le rendre conforme au programme nouveau ou modifié et le mettre à jour pour qu'il tienne compte des exigences courantes de la politique. Si un tel cadre n'existe pas pour le programme envisagé, le ministère devra l'élaborer avant que la présentation ne soit soumise à l'approbation du CT.
Aux termes de la Politique sur les paiements de transfert, chaque présentation au Conseil du Trésor relative à des programmes ou des initiatives comportant des paiements de transfert doit comprendre un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats traitant les exigences en matière de responsabilisation, d'évaluation et de rapport. Le cadre devrait permettre la réalisation d'un certain nombre d'objectifs liés au programme de la gestion axée sur les résultats, soit :
Un cadre bien élaboré représente :
Le cadre de gestion et de responsabilisation doit démontrer de manière convaincante l'intention et la capacité du ministère de comparer le rendement aux principaux engagements en matière de résultats, de façon continue (mesure du rendement permanente) et périodique par l'entremise de l'évaluation des programmes. Une stratégie bien étayée de mesure du rendement porte sur les éléments suivants :
D'autres renseignements et conseils sur l'élaboration de cadres de gestion et de responsabilisation axés sur les résultats sont disponible au http://www.tbs-sct.gc.ca/eval/pubs/rmaf-cgrr/rmafcgrr_f.asp
Références : Attentes et approches sur la responsabilisation (SCT http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/account/account_f.asp ); Modèle de responsabilisation de l'ECUS 2000 http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/account/sufa_f.asp |
Le contenu du plan de vérification dépend de nombreux facteurs tels que les demandes de la direction, les obligations légales, les cycles déjà établis ainsi que les besoins et les attentes des organismes centraux et d'autres partenaires. Pour appliquer les ressources de vérification interne là où elles sont le plus nécessaires, il faut que le risque influe sur la planification. Un cadre de vérification axé sur le risque représente une approche cohérente et rigoureuse permettant de déceler, d'évaluer et de traiter le risque.
Lors de l'examen des programmes de transfert, les vérificateurs examineront les procédures et les contrôles qui ont été adoptés et évalueront les risques, puis décideront d'une stratégie de vérification pour le programme visé. Cette stratégie est reproduite dans le plan de vérification annuel ou dans un document distinct si le programme nouveau ou renouvelé a été élaboré après la publication du plan annuel de vérification. La gestion du risque est abordée à la section 7.
Il convient de se rappeler que la fonction de vérification cherche principalement à fournir l'assurance de la gestion et de l'administration saine des programmes. Cette constatation s'applique tant aux programmes de transfert conditionnels qu'aux programmes de transfert inconditionnels, qu'ils soient nouveaux ou renouvelés.
Dans certaines circonstances, la vérification interne peut porter sur des accords de contribution particuliers. C'est généralement ce qui se produit lorsque les gestionnaires de programme demandent la tenue d'une vérification interne parce qu'ils soupçonnent l'existence d'un problème, parce que les contrôles internes du programme comme la surveillance financière et opérationnelle ont échoué ou parce que les agents de programme disponibles n'ont pas la capacité ou le savoir-faire pour traiter de la question ou font eux-mêmes partie du problème.
Le plan de vérification interne compris dans une présentation au CT devrait donc surtout traiter de la manière et du moment où la vérification interne déterminera si le programme de transfert est bien géré et administré. Il peut également indiquer quand et comment certains accords de contribution particuliers seront vérifiés si l'on considère nécessaire de compléter la surveillance du programme ou d'en évaluer l'efficacité.
La section 9 traite de la vérification des programmes et des accords de transfert.
Il convient de signaler que la vérification des accords ne libère pas les gestionnaires de programme de leurs responsabilités d'assurer la surveillance efficace des accords de contribution qui relèvent de leur responsabilité.
La stratégie de communication décrit les stratégies optimales et les moyens de communication qui permettront d'atteindre les auditoires ciblés (c'est-à-dire les éventuels destinataires ou bénéficiaires des services) le plus rapidement et avec la plus grande rentabilité possible.
Identifier et discuter les éléments suivants dans votre plan :
Environnement public - Grandes questions liées à l'initiative qui sont bien en vue dans les médias et dans le grand public : que pensent le public canadien, les médias et les principaux intervenants de la question et des sujets connexes ?
Auditoires visés - Les personnes ou les groupes que vous ciblerez lorsque vous élaborerez et transmettrez vos messages et exécuterez vos activités de communications par exemple, les éventuels destinataires de paiements, l'industrie, les groupes d'intérêt, les lobbyistes, etc.
Considérations stratégiques - Cette section décrit comment l'initiative sera vraisemblablement reçue, ce qui comprend les éléments susceptibles d'attirer des réactions positives ou négatives. Elle traite également des moyens et moments optimaux pour présenter l'initiative et d'autres grandes questions qui pourraient influer sur l'initiative (par exemple, élections complémentaires, considérations économiques, enjeux locaux, opposants, etc.).
Principaux messages - Trois ou quatre points de discussion dont se serviront les porte-parole désignés pour discuter publiquement de l'initiative. Ils énoncent les buts généraux et les points saillants de l'initiative.
Liens avec d'autres ministères - Les questions délicates touchant les provinces, territoires ou régions ou les partenariats, les partenariats interministériels ou les partenariats entre les tiers et les intervenants.
La présente sous-section décrit les divers éléments qui influent sur la complexité et le niveau d'effort requis pour élaborer une stratégie ou un plan de communication efficace.
Connaissance des clients éventuels : Existe-t-il déjà une base de données des bénéficiaires éventuels ou une grande quantité de recherche s'impose-t-elle ?
Connaissance du programme : L'auditoire cible attend-il avec beaucoup d'impatience le programme ou ce dernier est-il relativement inconnu ?
S'agit-il d'un programme nouveau ou renouvelé : La stratégie de communication sera vraisemblablement différente selon qu'il s'agit d'un programme nouveau ou renouvelé (par exemple, connaissance des clients éventuels).
Expérience et connaissance des bénéficiaires : Les auditoires cibles connaissent-ils des programmes semblables (antérieurs) ou en ont-il fait l'expérience ?
Accès à l'information : Les clients ou les destinataires sont-ils défavorisés et ont-ils facilement accès au matériel promotionnel sur le programme ?
Ressources : Quelles ressources ont été mises à la disposition du programme (paiements de transfert, coûts de gestion) ? De quelles ressources (humaines et financières) le ministère dispose-t-il pour promouvoir le programme ? (Par exemple, une contribution versée à une catégorie de bénéficiaires exigera vraisemblablement beaucoup plus de ressources qu'un transfert à un autre palier de gouvernement. De même, il existe des différences entre les programmes nationaux et régionaux. Les ressources en personnel affectées aux activités liées aux communications sont vraisemblablement supérieures dans le cas de programmes coordonnés par une AC).
Les stratégies et les plans de communication devraient faire l'objet d'évaluations périodiques et constantes pour en établir l'efficacité et l'efficience. Les ministères devraient fixer des cibles et des objectifs mesurables (par exemple, « x » requérants informés du programme d'ici le « y » [date]; matériel promotionnel envoyé à « x » requérants d'ici le « y » [date], etc.) et établir des indicateurs de rendement au stade de l'élaboration du programme. Idéalement, un expert en communications faisant partie du programme devrait s'acquitter de cette exigence.
La présente sous-section décrit les outils et les moyens qui seront utilisés pour transmettre les messages aux auditoires cibles. Les produits tels que les communiqués et les brochures devraient renvoyer aux éléments suivants : l'objet du programme, les conditions du soutien, la manière de présenter une demande de soutien ainsi que toute exigence éventuelle en matière d'admissibilité et de surveillance.
Pour un supplément d'information sur la sous-section et pour obtenir de l'aide, veuillez communiquer avec votre conseiller en communications dans votre ministère.
La présente section s'applique à l'ensemble du cycle d'un programme de transfert et aux accords qui s'y rapportent. Songer aux risques éventuels aux premières étapes de l'élaboration d'un nouveau programme de transfert assure que les contrôles ainsi que les mécanismes d'équilibre sont intégrés dans sa conception. La gestion du risque devrait faire partie intégrante de la gestion et de l'administration de l'ensemble du programme et influer sur la conception des contrôles internes administratifs, opérationnels et financiers.
Le principe de gestion du risque dans son entier fait actuellement l'objet d'un examen dans les secteurs public et privé. On encourage la direction à adopter une approche proactive en matière de risque et à le voir comme une possibilité. La présente section se limite aux éléments fondamentaux de la gestion du risque.
Référence : Le SCT a mis au point la publication Cadre de gestion intégrée du risque qui peut être consultée à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/dcgpubs/RiskManagement/rmf-cgr_f.html |
La plupart des activités comportent certains risques et cela est également le cas de programmes tels que les paiements de transfert. Dans de rares cas, le risque peut être éliminé complètement mais, en général, cette option ne peut être réalisée ou est trop coûteuse. Le risque existera toujours et doit être géré. La gestion du risque comporte les activités suivantes :
La gestion du risque devrait permettre à une main d'oeuvre dynamique de prendre et accepter des risques tout en sachant où ils se trouvent et en connaissant leur gravité, puis d'assurer le contrôle. L'atténuation ou l'élimination du risque peut avoir des effets négatifs comme la perte de souplesse d'un programme ou la diminution de la créativité ou de l'initiative des personnes. Le risque peut également représenter le revers d'une occasion. Par exemple, sur le marché boursier, le risque est généralement associé à un rendement supérieur.
Aux fins du présent guide, le côté négatif du risque seulement sera envisagé - la possibilité qu'une circonstance non désirée se produise ou qu'une circonstance désiré ne se réalise pas. Nous verrons les mesures à prendre pour obtenir un avertissement hâtif, nous évaluerons la probabilité que l'événement non désiré se produise ou que l'événement désiré ne se produise pas, ainsi que les conséquences de cet état de chose, et nous verrons comment réagir en pareil cas.
Il est fondamental de déceler le risque. Toutes choses étant par ailleurs égales, un risque connu est beaucoup moins menaçant qu'un risque inconnu. Plusieurs outils et processus permettent de déceler le risque.
Un processus opérationnel est une séquence intégrée d'opérations, de mesures et de décisions qui menent à un résultat escompté. Autrement dit, c'est le traitement d'intrants pour produire les extrants désirés. Parmi les exemples de processus opérationnels, mentionnons la préparation d'une présentation au CT relative à un nouveau programme de transfert, l'approbation d'un nouvel accord ou la tenue d'une visite de suivi sur place.
Pour déceler les risques associés à un processus opérationnel, un examinateur se penche sur chaque opération, mesure et décision importantes. Dans chaque cas, il détermine s'il est possible que survienne un pépin et, dans l'affirmative, quelles pourraient en être les répercussions sur les étapes subséquentes ou sur les extrants ou les conséquences finales.
Par exemple, si l'opération est un calcul, l'examinateur détermine s'il est effectué par une machine ou à la main. S'il est effectué par une machine, est-il possible que la routine de calcul connaisse une défaillance ou que des données erronées soient utilisées ? S'il est effectué à la main, alors il faut tenir compte du risque d'erreur humaine. Quelle sera l'incidence d'une erreur de calcul sur le résultat ou le produit final ? À la fin, l'examinateur effectue une analyse globale de tous les risques décelés et documente l'incidence éventuelle, collective ou individuelle, sur le succès ou l'échec du processus.
Dans bien des cas, il est possible de déceler le risque grâce à l'information et aux données existantes. Des écarts excessifs en ce qui concerne les indicateurs de la qualité ou du rendement peuvent refléter une perte de contrôle et un risque d'effondrement du processus. Si les indicateurs de rendement montrent une augmentation importante de la productivité sans une augmentation connexe des ressources, il faut alors songer à la possibilité d'une hausse du taux d'erreur.
Les entrevues auprès de groupes ou les entrevues individuelles représentent un moyen très efficace de déceler le risque. Très souvent, les gestionnaires et les employés qui participent à un processus ont une bonne connaissance des risques auxquels ils sont confrontés. Ils peuvent avoir choisi d'accepter le risque mais, en général, ils sont au moins conscients de son existence. Pour déceler efficacement le risque, l'interviewer et les participants doivent bien connaître les programmes et processus, et les personnes interrogées doivent vouloir divulguer toute l'information pertinente, même si elle peut les mettre dans une situation compromettante ou embarrassante.
Après avoir décelé le risque, il faut l'évaluer. Deux facteurs caractérisent le risque : la probabilité qu'il se matérialise et les conséquences dans un tel cas.
Il est impossible de toujours mesurer avec précision la probabilité qu'un risque se matérialise mais, dans la plupart des cas, il est possible au moins de l'estimer de manière objective. Pour ce faire, vous devez passer en revue les tendances historiques ou théoriques de l'occurrence, puis rajuster tous les facteurs connus susceptibles d'influer, de manière positive ou négative, sur ces tendances.
Par exemple, le risque de vol d'un dossier de projet ordinaire est très faible, car qui serait intéressé d'acquérir frauduleusement un tel dossier ? Le risque peut toutefois augmenter si le projet est très controversé, suscite beaucoup d'intérêt public et pourrait être utilisé par des particuliers ou des groupes pour faire avancer leur position. La probabilité qu'un dossier de projet soit perdu n'est pas vraiment fonction du contenu mais de la fréquence de telles pertes dans le passé, des changements apportés au système de classement, de la discipline des agents de projet et des d'événements précis comme un changement dans le lieu de travail.
Il arrive que la matérialisation du risque puisse être calculée à partir d'instruments probabilistes et statistiques. Tel serait le cas, par exemple, d'un programme de transfert qui accorde un soutien financier à des chômeurs qui acceptent de suivre une formation à titre de teneurs de livres. Si les statistiques du marché au moment de la création du programme montrent que, pour ce métier, trois personnes sur quatre possédant les titres de compétence nécessaires trouvent un emploi dans un délai de six mois, alors il existe un risque de 25% que le particulier qui a pris part au programme ne trouve pas d'emploi dans un délai de six mois. Ce risque peut être réputé acceptable, mais s'il devient évident plus tard qu'en raison de changements du marché du travail, la probabilité de trouver un emploi chute à une personne sur quatre, alors le risque d'échec peut devenir inacceptable et la poursuite du programme pourrait être remise en question.
La plupart des gestionnaires ou des employés connaissent au moins « intuitivement » les conséquences probables de la matérialisation d'un risque. En ce qui concerne les paiements de transfert, les gestionnaires responsables prendraient en considération la taille du transfert, la visibilité du programme ainsi que le contexte social, économique et politique.
La perte financière associée à la matérialisation d'un risque peut en général être estimée avec plus de précision et même parfois être mesurée avec exactitude. Par exemple, une subvention de 10 000 $ octroyée à un particulier pour qu'il s'adonne à un nouveau métier ou à une organisation non gouvernementale (ONG) pour qu'elle construise une école constitue une perte nette si le particulier ne fait rien pour trouver un emploi ou si les représentants de l'ONG empochent l'argent à des fins personnelles. Mais, si le particulier se sert de l'argent pour se réinstaller dans un endroit où il peut trouver un emploi dans son métier ou si l'ONG utilise l'argent pour engager de nouveaux enseignants, faut-il en déduire que tout l'argent a été mal utilisé ?
On évalue le risque en combinant la probabilité et les conséquences de sa matérialisation. Un risque dont la probabilité de matérialisation est élevée et qui comporte des conséquences limitées pourrait être considéré équivalent, aux termes de l'évaluation, à un risque présentant une faible probabilité d'occurrence mais des conséquences dévastatrices. Toutefois, l'évaluation finale est basée en fonction du contexte du projet : au bout du compte, c'est un appel au jugement.
La grille qui suit illustre ce concept.
Grille de classement des risques
Le contenue des cases est indicatif. La décision sur l'action à prendre appartient à la gestion.
R |
Importantes |
3 |
Le risque doit être géré et suivi |
Le risque doit être suivi et géré de près |
Le risque doit être suivi et géré en priorité |
Modérées |
2 |
Le risque peut être accepté s'il y a un suivi |
Le risque doit être géré |
Le risque doit être suivi et géré de près |
|
Mineures |
1 |
Le risque peut être accepté |
Le risque peut être accepté s'il y a un suivi |
Le risque doit être géré et suivi |
|
Faible |
Moyenne |
Élevée |
|||
RISQUE |
Comme nous l'avons déjà indiqué, il est rare qu'un risque non souhaité puisse être complètement évité. Il peut parfois être transféré, par exemple en l'assujettissant à une assurance contre les risques, mais plus le risque est élevé, plus la prime est élevée. Par ailleurs, le risque peut être atténué grâce à des changements opérationnels ou à l'instauration de contrôles nouveaux ou améliorés. Toutefois, comme nous l'avons aussi précisé, une réduction considérable du risque peut entraîner des effets négatifs sur le milieu de travail. La direction peut décider, après avoir pris en compte toutes les solutions de rechange, « d'accepter le risque » au lieu de l'atténuer ou de l'éliminer. Elle peut en outre décider que le risque est lié à une occasion dont le bénéfice dépasse largement l'éventuelle incidence négative de sa matérialisation.
Cependant, chaque organisation a sa propre limite de tolérance au risque. Si cette limite est dépassée, le risque doit être atténué ou, avec le temps, éliminé. Le niveau de tolérance varie avec le temps, les changements de l'environnement, voire un changement de direction. Les outils ou stratégies qui suivent peuvent être utilisés pour atténuer ou réduire le risque.
Les contrôles sont des outils de base dont se servent les gestionnaires pour garder les risques à un niveau approprié. Ils sont dits préventifs s'ils visent à éviter la matérialisation du risque et correctifs s'ils ont pour objet d'informer après coup de la matérialisation du risque, ce qui devrait entraîner la prise de mesures pour corriger la situation et éviter qu'elle ne se reproduise à l'avenir.
Des exemples de contrôles préventifs en ce qui a trait aux paiements de transfert, mentionnons l'examen, par un superviseur, d'un accord avant qu'il ne soit conclu, la vérification des dépenses et des coûts demandés conformément à un accord avant qu'un paiement ne soit versé ou le recours à une liste de contrôle pour veiller à ce qu'aucune étape importante d'un processus ne soit omise. Parmi des exemples de contrôles correctifs se trouvent les visites de suivi pour examiner les extrants opérationnels et la validité des demandes financières qui ont déjà été remboursées ainsi que l'évaluation des conséquences du programme de transfert. |
Les contrôles entraînent des coûts : ils utilisent des ressources et, en général, ralentissent les processus. Ces inconvénients peuvent être atténués si les contrôles sont conçus de manière à assurer un maximum d'efficience et d'économie.
L'efficacité d'un contrôle désigne la probabilité qu'il empêchera ou décèlera la matérialisation du risque qu'il doit couvrir. Elle peut être optimisée grâce à une bonne conception et à une application assidue.
En règle générale, un compromis doit être fait entre l'efficacité, d'une part, et l'efficience et l'économie, d'autre part. S'il est possible de présumer de l'efficience et de l'économie à partir de la conception d'un contrôle et de les mesurer par la suite, l'efficacité ne peut habituellement pas être présumée avant d'avoir fait l'objet d'essais indépendants.
Exemple : Un contrôle peut se faire par le biais d'une visite de suivi chez un commanditaire. L'économie peut être réalisée en empruntant le moyen de transport le plus économique pour s'y rendre et en jumelant la visite à d'autres visites pour minimiser encore plus les frais de déplacement. L'efficience peut être réalisée en prenant soin d'informer au préalable le commanditaire de la visite pour qu'il ait à portée de main tous les documents nécessaires et tous les employés compétents. Une condition pour assurer l'efficacité est d'avoir un personnel bien formé qui possède les outils de surveillance adéquats. Autres facteurs entrent également en ligne de compte, dont la diligence raisonnable de l'agent et son impartialité. |
En dépit du nom qui lui est donné, l'auto-évaluation du risque est un processus qui traite en général tous les aspects de la gestion du risque : la détection, l'évaluation et la réponse. Elle est dirigée par les gestionnaires et les employés et non pas par des ressources externes, comme des vérificateurs ou des spécialistes des contrôles internes.
Elle s'applique habituellement à un programme ou à une ou plusieurs de ses composantes plutôt qu'à un seul accord. Des groupes de gestionnaires ou d'employés concertent leurs efforts dans le cadre d'une séance dirigée par un animateur au cours de laquelle ils cernent et évaluent les risques de leurs secteurs de responsabilité ou d'expertise et sont invités à proposer des plans d'action.
La séance comporte habituellement un ou plusieurs exercices de remue-méninges dans le cadre desquels les participants font état de tous les risques qu'ils connaissent. À la suite de chaque remue-méninges, le groupe tient un vote pour répartir les risques selon la probabilité et l'incidence. Les membres peuvent ensuite discuter des mesures à prendre ou voter sur diverses options.
Les animateurs peuvent être des agents ou des gestionnaires de programme, des spécialistes des ressources humaines, des vérificateurs internes ou des professionnels des secteurs publics ou privés, embauchés à cette fin. Dans certains cas, l'auto-évaluation du risque comporte une certaine mesure de validation des constatations par une partie indépendante, en général les vérificateurs internes du ministère.
Les mêmes approches et techniques que celles utilisées pour l'auto-évaluation du risque peuvent être retenues pour la détermination et l'évaluation des contrôles. L'exercice auto-évaluation des contrôles peut fournir de l'information utile concernant la présence de contrôles ainsi que leur conception, leur coût et leur incidence sur les opérations. Toutefois, elle comporte une grande limite : à moins que les résultats ne soient validés de manière indépendante, elle ne peut fournir de preuves concluantes de l'efficacité des contrôles.
La présente section vise à aider les agents de programme et leurs superviseurs au niveau opérationnel qui participent directement à la gestion et à l'administration des accords de transfert. Il fournit des conseils sur de bons principes de gestion et de diligence raisonnable dans l'exécution des activités quotidiennes. Il traite de presque tous les paiements de transfert, conditionnels et inconditionnels, mais il ne vise pas à remplacer les lignes directrices ministérielles au sujet de programmes précis.
La section s'applique à presque tous les programmes de transfert, mais il convient néanmoins de faire preuve de discernement au moment de l'appliquer à des programmes ayant été conçus pour offrir un maximum de souplesse aux destinataires avec un minimum de gestion directe de la part du ministère. Toutefois, même dans le cas de ces programmes, la nécessité de faire preuve de diligence raisonnable demeure.
Annexe des pratiques exemplaires : Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO) a mis au point des processus pour assurer la diligence raisonnable dans les projets ce qui comprend l'établissement d'une liste de contrôle. |
Au cours de cette évaluation préalable, l'agent de programme devrait vérifier ce qui suit :
Si le requérant fait partie d'une grande organisation, comme la faculté d'une université, le contrôle préalable devrait aussi être effectué au niveau auquel l'accord sera signé, par exemple au niveau de la faculté ou de l'université.
Dans la mesure du possible, on devrait éviter de confier à une même personne la sélection et l'approbation d'un nouvel accord concernant une subvention ou une contribution ou le renouvellement d'un accord. La plupart du temps, la décision d'approuver un tel accord comporte un élément de jugement personnel et suppose le versement d'importantes sommes d'argent à des groupes ou à des particuliers. La possibilité d'un parti pris ou d'un conflit d'intérêts existe donc. Un comité d'examen comporte de nombreux avantages, mais il n'est pas pratique au-delà d'un certain volume ou en présence de contraintes temporelles. En pareil cas, un examen par les pairs pourrait constituer une solution de rechange valable.
Il est essentiel, pour garantir l'impartialité et l'objectivité des accords de subvention ou de contribution, d'établir des relations d'affaires sans lien de dépendance avec les participants éventuels et présents. Les superviseurs doivent être à l'affût de tout indice que les agents relevant d'eux ne s'y conforment pas. Un agent qui estime être en situation de conflit d'intérêts avec un requérant devrait en informer son superviseur et s'abstenir d'exercer son influence sur l'issue de la demande.
Quelques programmes exigent que certains particuliers, groupes ou organisations soient consultés dans le processus d'approbation. En pareil cas, toutes les consultations obligatoires doivent être menées avant de finaliser le processus de sélection et d'approbation. Les résultats de cette consultation, qu'ils soient favorables ou non, sont ensuite versés au dossier de projet.
Même si le programme ne prévoit pas de consultation obligatoire, il y a lieu d'en mener une si le ou les agents de projet qui s'occupent du processus de sélection et d'approbation estiment qu'elle permettrait de prendre une décision ou de formuler une recommandation plus informée ou impartiale. Tel pourrait être le cas si l'agent n'a pas encore eu de rapports directs avec le requérant, mais qu'il sait que ce dernier a déjà conclu des accords de transfert avec le ministère ou si la demande comporte des éléments techniques ou juridiques que l'agent connaît mal.
Renvoi aux objectifs du ministère et du programme
La justification invoquée pour recommander ou accepter l'accord de transfert doit être exposé dans le dossier. Les facteurs qui ont été pris en compte doivent être décrits et la façon dont le transfert favorisera la mission et les objectifs de ce programme précis doit être indiquée. Dans le cas de projets simples et relativement peu coûteux, un énoncé simple mais clair pourrait suffire, tandis que dans le cas de grands projets complexes, le dossier devrait contenir des preuves attestant que tous les facteurs importants ont été pris en compte et dûment pesés. Ce faisant, les agents de projet et les ministères se protègent contre d'éventuelles contestations de leurs décisions.
Exemple de justification d'un accord de contribution : Le requérant a présenté un plan d'activités complet et possède plusieurs années d'expérience en matière de gestion des refuges pour sans-abri. Le projet prévoit la création d'un refuge pour sans-abri dans un quartier ne comportant pas de tels refuges. Le service accordera de nombreux avantages aux bénéficiaires ciblés. Le besoin d'un tel refuge a été établi par suite d'un sondage mené auprès des clients éventuels, et le budget opérationnel joint à la demande permettrait d'embaucher quatre professionnels de base, auxquels viendront s'ajouter des bénévoles. La municipalité fournira sans frais les installations. |
Analyse coûts-avantages
Dans la mesure du possible, l'évaluation des coûts et avantages prévus d'un accord de transfert devrait faire partie du processus de sélection et d'approbation. De telles évaluations sont menées automatiquement dans le cas des accords avec l'industrie. En revanche, les facteurs d'évaluation comme l'apport différentiel et la probabilité de réussite pourraient ne pas convenir à certains programmes, dont ceux ayant manifestement un caractère social. Toutefois, un genre quelconque d'analyse coûts-avantages devrait être effectuée dans la mesure du possible, même si cela suppose un jugement personnel, afin d'assurer l'utilisation prudente et favorable des fonds du transfert.
Apport différentiel
Bien que cette exigence ne soit pas spécifiée dans la Politique sur les paiements de transfert, il convient, à titre de saine pratique commerciale, de tenir dûment compte de l'apport différentiel pour la plupart des programmes. Le cas échéant, la justification de la recommandation devrait indiquer que l'agent de programme a tenu compte de tous les avantages directs et indirects escomptés du paiement de transfert par rapport à la valeur du transfert. L'agent de projet devrait également déterminer dans quelle mesure le résultat attendu se produirait en l'absence du transfert.
Exemples de questions à poser concernant l'apport différentiel :
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Probabilité de réussite
Relevant plutôt d'une question politique, l'évaluation de la probabilité de réussite est une excellente pratique lors de la sélection et de l'approbation des demandes de paiements de transfert. Il n'est pas toujours possible d'effectuer une analyse de faisabilité pour chaque projet, mais une certaine confrontation avec la réalité est de mise avant de recommander un nouveau projet, surtout si aucun précédant n'existe. La recommandation devrait indiquer comment la réussite sera mesurée en termes d'extrants ou de conséquences, de même que les chances que cela se produise.
Exemples de questions à poser concernant les chances de réussite :
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Aux termes de la Politique sur les paiements de transfert, un accord écrit doit être conclu entre le ministère et le destinataire ou le commanditaire sauf dans le cas de subventions comportant de faibles risques et de moindre importance, auquel cas l'accord peut prendre la forme d'une demande et de la correspondance connexe.
La politique ne définit pas les cas de faibles risques et de moindre importance et laisse aux agents de programme le soin de les déterminer. La sous-section 8.5 de la présente section, intitulée « Risque - accord écrit à l'égard des subventions », et la section 7 du présent guide traitent de la gestion du risque.
Qu'un accord écrit officiel existe ou non, le dossier devrait contenir des preuves vérifiables que le destinataire satisfait aux exigences d'admissibilité au moment du transfert ou qu'il continue d'y être admissible, si la subvention est versée par acomptes.
Les paiements de contribution doivent être étayés par un accord écrit entre le ministère et le destinataire. La plupart des accords contiennent deux sections : une section générique qui se rapporte principalement aux conditions générales du programme et une section propre à l'accord, qui a trait aux conditions de l'accord particulier. Cette dernière section prend souvent la forme d'une ou de plusieurs annexes.
La « délégation des pouvoirs de signer » est le document officiel en vertu duquel chaque ministre délègue le pouvoir de signer à des fonctionnaires ministériels. Ce document comporte habituellement une grille qui donne le titre des postes génériques ainsi que les niveaux de pouvoir correspondants. Dans le cas d'accords concernant une subvention et une contribution, il indique généralement la fourchette financière à l'intérieur de laquelle un agent ou un gestionnaire peut approuver ou modifier un accord ou autoriser un paiement. Il faut toujours respecter non seulement le libellé mais l'intention de la délégation du pouvoir.
Exemples de pratiques de signature inacceptables :
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Avant de procéder à la signature de l'accord, l'agent de projet devrait passer en revue l'accord avec le destinataire de sorte qu'ils interprètent et comprennent de la même façon les conditions.
Toutes les parties devraient signer une entente écrite avant la date prévue pour le début du projet et, plus important encore, avant que des dépenses soient engagées. Lorsque des dépenses admissibles sont engagées avant la ratification formelle de l'entente, les deux parties, le ministère et le demandeur, doivent comprendre les risques auxquels ils s'exposent.
Lorsque des dépenses admissibles doivent être engagées avant la ratification formelle, il faut bien expliquer au demandeur que le ministère ne remboursera pas ces dépenses si l'entente écrite n'est pas formellement ratifiée (c.-à-d. signée). En outre, si l'agent de projet n'a pas informé le demandeur du risque encouru, le demandeur pourrait faire valoir qu'il existe une entente verbale puisque l'agent de projet savait (ou donnait l'impression qu'il savait) que des dépenses étaient engagées et qu'un remboursement était prévu. Si un tel argument est reçu légalement, le ministère pourrait être obligé de rembourser le demandeur même si le ministère n'a jamais officiellement approuvé ou signé l'entente.
De plus, l'agent de projet devrait s'assurer que l'appellation légale du demandeur apparaît sur l'entente et que le demandeur lui-même, ou son représentant autorisé, l'a signée.
La supervision consiste à dispenser une orientation et du soutien aux employés. Dans le cadre des programmes de transfert, elle constitue également un élément clé d'un bon cadre de gestion et de contrôle. Les agents de programme exécutent des activités qui comprennent l'attribution d'importantes sommes d'argent à des organisations ou à des particuliers. Les superviseurs devraient veiller à ce que les fonds publics soient utilisés efficacement et conformément aux fins prévues dans les conditions du programme.
Un dossier d'accord de transfert sert à de nombreuses fins. Il s'agit notamment :
Pour ces raisons, le dossier doit être bien documenté et tenu à jour.
Le dossier d'une subvention ou d'une contribution doit contenir :
Le dossier d'un accord de contribution devrait également contenir ce qui suit :
La surveillance des accords de contribution est la pierre d'angle d'un cadre efficace de gestion et de contrôle. La surveillance financière procure l'assurance permanente que les remboursements demandés par le destinataire sont fondés sur des dépenses légitimes qu'il a vraiment engagées dans le cadre des activités prévues à l'accord. La surveillance opérationnelle garantit pour sa part que le destinataire satisfait aux conditions de l'accord. La section 9 traite de la surveillance.
L'importance des crédits budgétaires accordés aux programmes de contribution varie d'un ministère à l'autre, mais ils représentent souvent plusieurs millions de dollars. Il convient de bien protéger ces fonds publics contre les erreurs, contre l'utilisation non appropriée ou abusive ainsi que contre la fraude.
Les deux contrôles financiers universels, à savoir l'examen par un supérieur et la séparation des responsabilités, s'appliquent aux programmes de contributions. La supervision est une exigence continue et l'examen devrait être mené périodiquement par une personne qui connaît suffisamment le volet financier du programme de transfert et qui dispose d'un accès indépendant à l'information requise pour établir le caractère légitime des décaissements des comptes de transfert.
La séparation des responsabilités consiste à ce qu'au moins deux personnes participent indépendamment à l'émission d'un paiement de transfert relatif à une subvention, à un paiement anticipé ou au remboursement des dépenses ou des coûts liés à la contribution.
Les paiements supposent un accès aux systèmes financiers qui devrait être strictement réservé aux employés qui en ont besoin dans l'exercice de leurs fonctions légitimes et limité aux exigences de leurs fonctions. Aucun employé ne devrait, à lui seul, avoir accès simultanément à des fonctions financières qui doivent être divisées, comme l'entrée et l'approbation d'un paiement. Il incombe à la direction de veiller à ce que le profil d'accès des employés corresponde uniquement à celui dont ils ont besoin à un moment donné. L'employé est responsable de protéger la confidentialité de son mot de passe.
Calcul du coût d'intérêt théorique
Dans certaines circonstances, un paiement anticipé versé à un destinataire peut ne pas être immédiatement dépensé, et ce, pour diverses raisons. En pareil cas, si le destinataire est autorisé à conserver l'argent, les sommes inutilisées devraient être déposées dans un compte portant intérêt. Le montant d'intérêt qui a couru, ou qui aurait dû courir, est déduis du montant de l'avance versée pour les périodes ultérieures. (Le montant du revenu en intérêt devrait à tout le moins couvrir le coût et les efforts pour le calculer et l'imputer.) La politique ne stipule pas le taux d'intérêt à utiliser en l'occurrence, mais on peut se servir du taux des bons du Trésor à 90 jours ou une autre approximation du genre, comme le taux d'escompte bancaire.
Établir le calendrier des paiements
Fréquence des paiements
Les subventions peuvent être versées en un seul ou plusieurs paiements réguliers, tandis que les contributions sont habituellement versées une fois par mois ou par trimestre.
Lorsque les subventions sont versées en plusieurs versements, le nombre minimal de ces derniers dépend de la valeur totale de la subvention, comme l'indique l'appendice B de la Politique sur les paiements de transfert. L'agent de programme peut décider d'effectuer plus de versements, lorsque le risque, l'importance, la qualité et la quantité d'information financière ainsi que les antécédents du destinataire appuient la décision.
L'agent de programme devrait s'inspirer des mêmes facteurs lorsqu'il décide de la fréquence à laquelle le destinataire d'une contribution doit présenter des rapports d'étape et demander des remboursements.
Il convient de signaler que le calendrier des rapports et des paiements diffère du calendrier des avances. S'il a été convenu que le destinataire présentera une demande trimestrielle de remboursement, cela ne signifie pas qu'il a automatiquement droit à une avance de trois mois au début de chaque trimestre.
Exigences relatives aux paiements anticipés
La Politique sur les paiements de transfert stipule qu'un paiement anticipé ne doit être fait que s'il est nécessaire. Les paiements types au titre d'une contribution concernent essentiellement le remboursement des dépenses ou des coûts subis par le participant qui doit faire le décaissement puis demander un remboursement.
S'il est évident que cette approche entraînera de sérieux problèmes de trésorerie pour le destinataire, des paiements anticipés peuvent alors être faits. Il incombe au requérant de faire la preuve ouvertement que les paiements anticipés sont essentiels à l'exécution de l'accord. Pour ce faire, il produit habituellement une prévision détaillée des flux de trésorerie pour la durée de l'accord. Des avances seront le plus vraisemblablement requises dans le cas des programmes de transfert sociaux où le destinataire est une petite organisation à but non lucratif. En pareil cas, toutefois, le montant de l'avance ne devrait pas dépasser le montant nécessaire pour combler l'écart temporel entre les revenus et les dépenses. La justification de l'attribution de paiements anticipés doit être consignée au dossier, qui fera l'objet d'un examen par un supérieur.
Exemples d'avances justifiées : Le destinataire, une organisation à but non lucratif n'ayant aucune encaisse ni aucune autre source de revenu, doit louer un bureau pour pouvoir commencer à exécuter les activités prévues à l'accord. Il doit verser au préalable les loyers pour le premier et le dernier mois. Une avance lui permettant de payer le loyer de ces deux mois serait vraisemblablement justifiée. D'autres dépenses, comme les salaires payables au cours de la période, peuvent également faire l'objet d'une avance. En revanche, tel ne devrait pas être le cas des factures payables au cours de la prochaine période. |
Comptabilisation des avances en fin d'exercice
Il faut utiliser beaucoup de prudence lorsque des avances entraînent le transfert de fonds d'un exercice à l'exercice suivant. La règle stricte et essentielle en matière de contributions est que les dépenses engagées au cours d'un exercice devront être remboursées au moyen de fonds alloués dans le même exercice. Dans des circonstances exceptionnelles, des avances versées au cours d'un exercice peuvent couvrir des dépenses engagées au cours de l'exercice suivant, mais la période qui se trouve dans le nouvel exercice ne peut dépasser un mois.
Les avances en fin d'exercice ne doivent pas constituer un moyen d'éviter ou de réduire la péremption des fonds de transfert. Les agents de programme et les agents financiers devraient surveiller de près l'utilisation des fonds de transfert dans les derniers mois de l'exercice.
Exemples de motifs valables du report au prochain exercice : Un projet commence vers la fin de l'exercice d'un ministère (situation qui, dans la mesure du possible, devrait être évitée) et a besoin d'une avance relative à des dépenses qui seront engagées avant et après le 31 mars. Il ne serait pas pratique de répartir l'avance en deux montants, l'un pour la période préalable au 1er avril (imputé à l'exercice précédent), l'autre pour la période qui reste (imputé au nouvel exercice). L'avance couvre donc les dépenses encourues en mars et en avril. Un paiement anticipé a été fait pour couvrir des dépenses engagées à la fin d'un exercice. Le projet s'étale sur deux exercices, et l'avance n'a pas été complètement utilisée avant le 31 mars. Le ministère, au lieu de demander le remboursement de la fraction inutilisée de l'avance et d'émettre une nouvelle avance pour le nouvel exercice, peut permettre au destinataire de conserver l'argent et de l'appliquer aux dépenses du nouvel exercice dans la mesure où l'argent est dépensé avant le 30 avril. |
Des paiements anticipés ne sont pas émis pour les subventions et la comptabilisation des avances en fin d'exercice ne pose donc pas de problème. Toutefois, les subventions peuvent être versées sous forme de paiements anticipés s'étalant sur deux exercices. En pareil cas, chaque paiement doit être attribué à l'exercice au cours duquel il a été versé.
Exigences prévues à l'article 34
Conformément à l'article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP), aucun paiement n'est fait à moins qu'une personne détenant des pouvoirs délégués satisfaisants n'atteste que le bénéficiaire est admissible au paiement ou y a droit. Cela s'applique aux paiements de transfert. Dans le cas des subventions, l'agent autorisant le paiement aux termes de l'article 34 doit être convaincu que le bon montant est attribué à la bonne personne.
Dans le cas des contributions, l'agent autorisant le paiement doit être convaincu que le remboursement demandé par le destinataire est fondé sur des dépenses admissibles ou des coûts qui ont été réellement acquittés conformément aux conditions d'un accord valide. Pour s'assurer directement que tel est le cas, l'agent devrait examiner les pièces justificatives de la demande de remboursement. (Aucune disposition de la Politique sur les paiements de transfert n'empêche l'agent de projet de demander des preuves documentaires à l'appui d'une demande de remboursement telles que des reçus, des feuilles de paie et des chèques traités par la banque.) Pour s'assurer indirectement de la conformité aux exigences de l'article 34, on effectuera périodiquement des visites de suivi ou une vérification financière postérieure.
Dans le cas des paiements anticipés, l'agent autorisant le paiement devrait s'assurer que le paiement est justifié et ne dépasse pas les limites établies dans l'accord.
Budget autorisé
Les paiements aux destinataires ne doivent pas dépasser le budget total autorisé dans l'accord initial ou modifié.
Dépenses
Les faits, en fonction de la nature et le contenu de l'accord, déterminent l'admissibilité des dépenses. Comme nous l'avons déjà expliqué, un accord de contribution devrait clairement indiquer les coûts et dépenses remboursables et la limite du remboursement. Par conséquent, toute dépense qui n'est pas autorisée par l'accord ou qui dépasse le maximum autorisé ne donne pas droit au remboursement. Le degré de détail ou de regroupement (ce qui assure une plus grande souplesse) des dépenses prévues au budget d'un accord, relève de la gestion du risque. À titre d'exemple, dans le cas d'un projet présentant des risques élevés, il pourrait être justifié de préciser le niveau maximum de soutien accordé aux dépenses d'un article d'exécution précis (par exemple, les salaires). En ce qui concerne les projets présentant des risques faibles, le regroupement des salaires sous une catégorie plus grande (par exemple, la catégorie recherche-développement qui comprend les salaires, les avantages, les frais généraux, les fournitures) assurerait une plus grande souplesse pour ces articles d'exécution.
Dépenses admises et refusées
L'acceptation de dépenses est une question de crédibilité et de preuve. En règle générale, quand les coûts et les dépenses rencontrent l'essai d'admissibilité décrit ci-dessus et l'officier est satisfait qu'ils ont été en réalité encourus pour des activités indiquées dans l'accord, on permet le remboursement. Des méthodes d'échantillonnage statistique basées sur une approche de gestion du risque peuvent être employées pour la vérification des demandes de remboursement. Le degré de vérification exigée peut être basé sur des critères comme le profil de risque de destinataires, l'expérience de personnel administrant le programme, la sensibilité ou la matérialité des demandes de remboursement. Les officiers qui ont la responsabilité de la vérification des comptes doivent se référer à la politique sur la Vérification des comptes.
Dépenses et remboursements au titre de la TPS
Les destinataires de subvention et de contribution ne rendent pas des services et ne fournissent pas de marchandises et, donc, ne chargent pas de TPS ou de TVH aux ministères.
Si le destinataire doit payer la TPS ou la TVH sur les fournitures qu'il achète conformément à un accord de subvention ou de contribution, le ministère peut lui rembourser le montant si le destinataire n'a pas droit à un crédit de taxe sur les intrants ou à un remboursement de TPS offert par l'Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC).
Les destinataires inscrivent aux fins de la TPS peuvent avoir droit à des crédits de taxe sur les intrants de l'ADRC à l'égard de la taxe qu'il ont payée si certaines conditions sont remplies. S'ils ne sont pas inscrits, ils peuvent quand même avoir droit à un remboursement partiel de toute taxe payée. Les organismes publics suivants peuvent demander des remboursements aux pourcentages indiqués : hôpitaux, 83 %; écoles, 68 %; universités ou collèges publics, 67 %; municipalités, 57,14 %; organismes de bienfaisance et organisations à but non lucratif admissibles, 50 %.
Annexe des pratiques exemplaires : L'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a traité en profondeur de la TPS relativement aux subventions et aux contributions. |
Comptabilité de caisse et comptabilité d'exercice
Nombre d'organisations se servent de la comptabilité d'exercice, ce qui suppose qu'un achat effectué un jour donné est passé en charges ce jour-là, même si le paiement n'est effectué qu'à une date ultérieure. En général, les avances devraient couvrir les besoins réels d'encaisse, et les demandes de remboursement devraient se fonder sur les décaissements réels. Toutefois, si l'achat d'un bien ou d'un service doit être payé après l'achèvement du projet ou au cours du prochain exercice, alors le remboursement de la dépense peut être demandé avant que le paiement final ne soit effectué.
Dépenses avec effet rétroactif
Les dépenses avec effet rétroactif sont des dépenses encourues avant le début du projet. À moins d'être autorisées, les dépenses encourues avant le début du projet ne sont pas admissibles pour remboursement.
Occasionnellement, un cas peut être fait pour autoriser des dépenses avec effet rétroactif.
Si les dépenses avec effet rétroactif ne sont pas encourues avant la soumission de la demande d'aide, mais, pour des raisons opérationnelles, doivent être encourues avant la date de début (référez-vous à l'exemple ci-dessous), le requérant doit demander leur inclusion dans les dépenses admissibles. Une fois qu'une demande incluant des dépenses avec effet rétroactif est soumise, le requérant devrait être avisé par écrit du risque étant assumé. C'est-à-dire, le requérant doit comprendre que le financement du projet et/ou des dépenses avec effet rétroactif peuvent être approuvés ou niés par les agents ministériels autorisés.
Si les dépenses rétroactives ont été encourues avant la demande d'aide et avant la date de début et que le requérant veut recevoir le remboursement des dépenses avec effet rétroactif, encore ici, le demandeur doit demander leur inclusion dans les dépenses admissibles pendant le processus d'application. Cependant, pour que de telles dépenses soient approuvées par les agents ministériels autorisés, les circonstances entourant les l'admissibilité des dépenses avec effet rétroactif devraient être exceptionnelles et le raisonnement devrait être très irrésistible.
Exemple : Un permis de construction du gouvernement municipal est exigé « avant » de procéder avec des activités de construction. |
Note : Une telle pratique ne doit pas servir à contourner la politique relative aux dépenses en fin d'exercice.
Cumul des dispositions d'aide
Il incombe au requérant d'indiquer dans sa demande tous les renseignements pertinents concernant les autres sources de financement prévues ou de participation en nature ou d'informer l'agent de projet lorsque de nouvelles sources de financement visant le même projet sont offertes au cours de la durée de l'accord. L'agent de projet a le droit et le devoir de poser des questions et d'effectuer les vérifications qui s'imposent pour éviter que les mêmes coûts et dépenses ne soit demandés et remboursés dans le cadre de différents accords. Par exemple, si le loyer est imputé intégralement à un programme, il ne peut être réclamé à titre de dépense d'un autre programme. La question du cumul est abordée de manière plus détaillée à la sous-section 4.6.4.
Contributions en nature
Incidences du cumul : Les contributions en nature désignent des opérations portant sur des éléments d'actif hors caisse (par exemple, des titres, des terrains, des immeubles, de l'équipement, l'utilisation d'installations, de la main-d'oeuvre, des marchandises) que des parties intéressées, comme les destinataires, les destinataires finals, les ministères et autres organismes gouvernementaux, fournissent à l'appui d'un projet ou d'une initiative à l'égard duquel des paiements de transfert fédéraux ont été approuvés. (Le terme « élément d'actif » désigne un avantage futur qui peut contribuer directement ou indirectement aux flux de trésorerie nets futurs).
Toutes les contributions, qu'elles soient en espèces ou en nature, visant les coûts admissibles d'un projet doivent être prises en compte au moment d'appliquer la politique relative au cumul et d'examiner les sources et les utilisations des fonds. Les contributions en nature réputées être des coûts inadmissibles qui sont toutefois liées au projet devraient être examinées au titre des sources et utilisations des fonds, mais non du calcul du cumul.
Aux termes de la politique, le seuil du cumul s'établit à 100 000 $ (le point à partir duquel les autres sources d'aide gouvernementale doivent être prises en compte aux fins de la détermination et de la surveillance du niveau approprié d'aide gouvernementale totale à l'égard d'un projet ou d'une initiative). Ce seuil englobe toutes les sources gouvernementales, qu'elles soient monétaires ou non monétaires.
Admissibilité : Pour être admissible à titre de contribution en nature :
- L'élément d'actif doit être essentiel au succès du projet ou de l'initiative et être admissible conformément aux conditions du programme. Par ailleurs, le destinataire doit l'avoir acheté et payé.
- Il doit être appuyé par un engagement pris par le requérant (à moins qu'il ne s'agisse d'une contribution ministérielle) et sa valeur doit avoir été confirmée par des représentants du ministère lors de l'étape d'évaluation du projet.
- Le soutien des contributions en nature doit être justifié et documenté lors de l'étape de l'approbation initiale ou de la modification.
- L'élément d'actif doit être consigné à sa juste valeur dans l'accord de contribution du destinataire. Les contributions en nature des requérants ne devraient être reconnues que si leur juste valeur peut être raisonnablement estimée.
- Pour établir la juste valeur, il faut utiliser soit la valeur marchande du bien soit une évaluation. Une évaluation selon la méthode du prix de revient peut être exigée si les forces du marché sont faibles ou absentes (par exemple, la valeur de « l'utilisation des installations » dans une agglomération d'une région éloignée du Nord lorsque des propriétés semblables n'existent pas).
- Pour établir la juste valeur, veuillez vous reporter au chapitre 4410 du Manuel de l'ICCA (de l'Institut Canadien des Comptables agréés) concernant les organisations à but non lucratif et les contributions.
Remboursement des contributions en nature
En règle générale, les remboursements des contributions en nature devraient être adressés durant les négociations de l'accord.
Remboursable
- Les contributions en nature peuvent être réclamées pour remboursement si elles représentent des coûts éligibles encourus par le destinataire (ils ne font pas partie de la contribution du destinataire vers le projet). Par exemple, si le coût de soutien administratif était contribué à un projet et était approuvé comme coût éligible, il serait remboursable parce qu'un coût a été encouru par le destinataire.
- Utilisation des immobilisations - les immobilisations possédées par un destinataire et exigés pour le projet peuvent être remboursables. Par exemple, un destinataire utilise une propriété qu'il possède pour effectuer une activité de projet et réclame des dépenses de loyer basées sur la valeur marchande juste. Ce coût peut être remboursable si le destinataire encourt autrement une perte de revenu de la location de l'espace ou s'il y a un coût lié à utiliser les lieux pour le projet. Puisqu'il pourrait y avoir du "profit" produit de l'établissement par le destinataire après le coût d'impôts, d'intérêt, d'entretien, etc..), un remboursement de 100% des coûts est découragé même si le ministère a l'autorité de débourser jusqu'à 100% des coûts éligibles.
Non remboursable
Il y a un certain nombre d'exemples où des contributions en nature ne peuvent être remboursées
- les coûts relatifs ne sont pas éligibles;
- le destinataire n'a pas encouru un coût:
Par exemple: le remboursement des capitaux donnés par des individus ou des organismes tels que les matériaux ou le travail volontaires aurait comme conséquence un bénéfice au destinataire parce que la base de coût du destinataire est nulle;
- la contribution en nature est la part du projet du destinataire.
Pour illustrer les contributions en nature, prenons un projet à l'égard duquel le destinataire a besoin de locaux à bureaux, de chauffage et d'électricité ainsi que de supervision pour exécuter les activités aidant les étudiants à obtenir de la formation en cours d'emploi. Supposons que les conditions du programme permettent ces coûts et activités et fixent à 50 % la limite du cumul. Supposons également que le ministère peut fournir les locaux à bureaux, le chauffage et l'électricité (dont la valeur s'établit à 100 000 $) à titre de contribution en nature. Le destinataire ne peut contribuer que les coûts de supervision (il a un effectif dont la contribution est évaluée à 100 000 $) à titre de contribution en nature. Même si un seul employé peut être requis pour assurer la supervision à un moment donné, différents employés sont retenus en fonction de l'expertise requise.
Dans cet exemple, si les contributions en nature du ministère et du destinataire n'étaient pas reconnues à titre de coûts admissibles, le projet ne pourrait être réalisé. Cependant, parce que les contributions en nature peuvent être reconnues à titre de coûts admissibles, la valeur des contributions de chaque partie, établie à 100 000 $ chacune, permet au projet de respecter la limite du cumul fixée à 50 %.
Si la limite du cumul avait été plus élevée, disons si elle représentait 75 %, une partie des coûts admissibles du destinataire aurait pu lui être remboursée (en présumant qu'ils avaient au préalable été jugés remboursables) parce que le destinataire aurait subi ce coût. En revanche, si de la main-d'oeuvre bénévole d'une valeur de 100 000 $ avait été donnée au projet plutôt que d'utiliser des employés en poste, la limite du cumul de 50 % ou de 75 % serait tout de même respectée, mais la main-d'oeuvre donnée ne serait pas remboursable.
Transferts non monétaires
Aux termes de la Politique sur les paiements de transfert, le transfert de biens ou d'avantages non monétaires ayant une valeur totale d'au moins 100 000 $ doit être consigné et comptabilisé à titre de paiement de transfert conformément à la Politique du Conseil du Trésor sur la comptabilisation des opérations non monétaires et aux Normes comptables du Conseil du Trésor.
Cela ne signifie pas pour autant qu'un transfert non monétaire d'une valeur inférieure à 100 000 $ ne doive pas être comptabilisé dans le cadre de l'accord. Par exemple, supposons qu'un accord de transfert prévoie qu'en plus d'un certain montant en espèces, le destinataire recevra de l'équipement d'une valeur de 20 000 $. Cette personne devrait être tenue responsable de l'utilisation de l'équipement et, avec le temps, de son retour ou de son aliénation appropriée si les conditions de l'accord ne sont pas remplies ou si l'accord ne prévoit pas que le destinataire deviendra propriétaire de l'équipement à l'achèvement du projet. De même, si le transfert non monétaire prend la forme de main-d'oeuvre, c'est au destinataire qu'il incombe de rendre compte des travaux effectués dans le cadre de l'accord. L'accord devrait indiquer clairement la nature, la valeur ainsi que les conditions associées au transfert non monétaire. En outre, à l'achèvement de l'accord, le dossier devrait contenir des renseignements sur l'aliénation de ces éléments d'actif.
Il se peut qu'au cours de la durée d'un accord, le destinataire d'un paiement de transfert ne puisse rendre compte de l'argent qu'il a reçu sous forme d'avance, de remboursement ou de paiement anticipé. Une telle situation peut être décelée dans le cadre d'une visite de suivi sur place, au cours des mesures comptables de l'étape de clôture du projet ou dans le cadre d'une vérification effectuée à l'achèvement de l'accord. (La plupart des accords stipulent que le destinataire doit conserver tous les documents liés à des activités menées dans le cadre du projet pendant un certain nombre d'années et donne au ministère le droit d'effectuer une vérification du projet pendant cette période. Une telle vérification est habituellement menée lorsque le ministère a reçu une plainte ou des allégations de fautes). En ce qui concerne les subventions, il se peut que le bénéficiaire ait obtenu la subvention par suite de renseignements faux ou trompeurs. Pour ce qui est des contributions, cette situation se produit généralement après que l'on a constaté qu'une partie de l'avance reçue n'a pas été utilisée ou que les coûts et les dépenses qui ont déjà été demandés et remboursés n'étaient pas admissibles.
Cette situation ne donne pas forcément lieu à un paiement en trop, à l'ouverture d'un compte débiteur ou au déclenchement de procédures de recouvrement.
Si l'accord n'a pas encore pris fin au moment où est constaté le paiement en trop, vous devriez faire enquête sur les circonstances qui ont mené au paiement en trop. S'il est le fait d'une simple erreur de l'une ou l'autre partie, comme une erreur de calcul ou une demande de remboursement excédentaire faite de bonne foi, il suffit de déduire le montant payé en trop des paiements futurs. S'il semble exister une fraude, demandez aux vérificateurs internes ou externes de mener une enquête approfondie sur la question. Par fraude, nous entendons la présentation de renseignements faux d'une manière qui trompe une autre personne et qui cherche délibérément à la tromper. Ce terme englobe tous les actes, les omissions et les dissimulations mettant en cause un manquement à un droit légal ou à une obligation morale qui entraînent des dommages pour d'autres personnes. Il peut comprendre le détournement de biens ou la présentation de faux renseignements financiers afin de dissimuler le détournement de biens ou à d'autres fins. Les tentatives de fraude constituent également un délit.
Si l'accord a pris fin et qu'il existe un solde en souffrance, la direction devrait entamer les procédures nécessaires pour demander au destinataire de rembourser l'argent.
Si la négligence ou la fraude sont confirmées, le dossier doit être porté à l'attention de la direction du programme qui décidera si des mesures autres que le recouvrement du paiement en trop s'imposent. De telles mesures peuvent comprendre le renvoi du dossier à des services de police ou la prise d'une action en justice.
Aux termes de la Politique sur les paiements de transfert, « lorsqu'une contribution est versée à une entreprise et vise à lui permettre de faire des profits ou d'augmenter la valeur de l'entreprise, celle-ci doit repayer la contribution ou partager les avantages financiers qui en découlent avec le gouvernement, proportionnellement au niveau de risque qu'ils partagent ». Le terme entreprise est défini à l'appendice A de la Politique sur les paiements de transferts.
Font toutefois exception à l'exigence relative au remboursement les cas où le paiement de transfert vise principalement à accorder un soutien de revenu et la stabilisation du revenu dans le cas de particuliers, lorsque la contribution est versée à une organisation à but non lucratif, lorsque la valeur de la contribution est inférieure à 100 000 $ ou lorsque aucun avantage quantifiable ne revient au destinataire à titre de conséquence directe de la contribution.
L'un des principaux défis à relever en matière de gestion des paiements de transfert remboursables consiste à trouver un juste équilibre entre le mandat du programme et les exigences de recouvrer les investissements. La manière dont est élaborée la politique du programme influe directement sur les résultats en matière de recouvrement. Toutefois, plus les conditions et les contrôles de gestion sont renforcés afin de maximiser les résultats des mesures de recouvrement, plus le risque est élevé que les mesures prises aient un effet contre-productif sur le mandat initial du programme. (Par exemple, une agence d'expansion économique pourrait opter pour une politique d'acceptation de garanties afin de minimiser les pertes, mais cette politique réduirait également l'accès des promoteurs au financement bancaire.)
Au moment d'instaurer une disposition de remboursement dans un accord de transfert, il convient de tenir compte des facteurs suivants :
Les modifications peuvent influer sur le montant maximal à payer en vertu de l'accord, sur la date d'achèvement ainsi que sur les conditions, ce qui comprend la définition des dépenses admissibles et des résultats escomptés. Justifiez par écrit toutes les modifications et joignez cette justification à l'accord modifié qui est versé au dossier. S'il s'agit d'une modification mineure, comme une courte prorogation de la durée du projet et que le motif est évident, la demande de modification signée par le destinataire pourrait suffire à titre de justification, mais la modification devrait quand même être reconnue et approuvée par un représentant ministériel autorisé. Il ne faut pas modifier avec effet rétroactif un accord qui a déjà pris fin.
Accords pluriannuels
Chaque année, le Parlement vote les fonds destinés aux programmes. Les accords pluriannuels sont renouvelés automatiquement d'année en année jusqu'à ce que prenne fin la période visée, dans la mesure où les fonds requis ont été votés et où aucune circonstance ne justifie l'abrogation de l'accord. C'est pourquoi les accords pluriannuels doivent comporter une disposition qui assujettit leur prorogation à la disponibilité des fonds. Veuillez également vous reporter à la discussion sur le sujet à la sous-section 4.6.4. du présent guide.
Accords d'un an
Il ne faut pas automatiquement renouveler les accords. Essentiellement, les critères qui s'appliquent au renouvellement d'un accord sont les mêmes que ceux utilisés lors de la sélection et de l'approbation d'un nouvel accord. Le fait qu'une initiative ait par le passé atteint ses objectifs ne signifie pas forcément qu'elle continuera de le faire dorénavant ou que les objectifs demeurent valides.
À l'achèvement d'un projet ou dans le cas d'un transfert remboursable, une fois les obligations de remboursement acquittées
Il s'agit de la manière « normale » qu'un accord prenne fin. Les accords de transfert peuvent ne durer qu'un jour dans le cas du versement d'une subvention à un particulier ou s'étaler sur plusieurs années (sous réserve de l'affectation de crédits). Des procédures de clôture s'appliquent aux accords de contribution, et il convient de les exécuter immédiatement avant la date de clôture. Conformément à la Politique sur les paiements de transfert, « une partie de la contribution devrait seulement être payée suivant le compte rendu final de la contribution par le bénéficiaire ». La partie de la contribution à retenir est une question de jugement, fondé sur les risques et sur les flux de trésorerie prévus. Toutefois, suivant la règle empirique, on peut retenir un montant correspondant au montant de la dernière demande de remboursement prévue.
Dans le cas d'accords de très petite taille, les procédures de clôture devraient comprendre à tout le moins une surveillance financière de toutes les dépenses dont le remboursement a été demandé depuis la dernière surveillance financière du projet ainsi qu'une surveillance opérationnelle des produits livrables depuis la dernière surveillance opérationnelle du projet. En ce qui concerne les projets pluriannuels, il convient de mener un processus semblable une fois l'an ou, à tout le moins, à mi-chemin du projet, selon le risque et l'importance. Notez : le contrôle financier et opérationnel est défini dans la sous-section 9.2.2.
L'accord relatif à un transfert remboursable prend fin lorsque le commanditaire ou le destinataire s'est acquitté de ses obligations financières envers le Canada, soit en remboursant le montant intégral indiqué dans l'accord, soit en concluant une entente avec le ministère.
Clôture pour motif
Manquement aux obligations contractuelles
Le destinataire doit s'acquitter de l'obligation contractuelle de donner un rendement conforme aux conditions de l'accord de contribution. En général, s'il omet de s'y conformer, il se place en position de rupture de contrat, ce qui peut entraîner la résiliation anticipée de l'accord. En pareil cas, le ministère demande le remboursement des fonds non comptabilisés. S'il s'agit d'une contribution remboursable, le montant intégral de la contribution versée doit être demandé sur-le-champ et recouvré.
Fausse déclaration
Toute partie à un accord de transfert qui obtient des avantages en espèces ou en nature par suite d'une fausse déclaration n'a plus droit à ces avantages. La relation de confiance est brisée, et des mesures pertinentes seront habituellement prises pour résilier l'accord et prendre les correctifs qui s'imposent.
S'il soupçonne des actes illicites, le ministère doit immédiatement confier le dossier à la GRC pour qu'elle mène une enquête.
Par définition, la fraude désigne la présentation de renseignements faux d'une manière qui trompe une autre personne et qui cherche délibérément à la tromper. Ce terme englobe tous les actes, les omissions et les dissimulations mettant en cause un manquement à un droit légal ou à une obligation morale qui entraîne des dommages pour d'autres personnes. Il peut comprendre le détournement de biens ou la présentation de faux renseignements financiers afin de dissimuler le détournement de biens ou à d'autres fins, par suite :
Les tentatives de fraude constituent également un délit, lorsque la présentation de renseignements faux cherche à tromper une autre personne. Elles contiennent les mêmes éléments que ceux indiqués ci-dessus à l'égard de la fraude.
Outils : Veuillez consulter les listes de contrôle établies par l'APECA qui se trouvent à l'annexe des pratiques exemplaires et qui indiquent la marche à suivre lorsque l'on soupçonne les fraudes susmentionnées.
Autres raisons
Retrait volontaire d'une des parties à l'accord
En général, les accords de contribution définissent les conditions de retrait volontaire d'une des parties. Normalement, la partie qui décide de se retirer donne aux autres parties un préavis écrit (habituellement de trois mois).
Consentement mutuel
Les accords de contribution prévoient aussi en général la résiliation anticipée avec le consentement de toutes les parties. Il n'est pas nécessaire que l'accord précise des conditions spéciales étant donné que les parties sont, par définition, satisfaites de l'arrangement.
Dans tout accord de transfert, on retrouve au moins deux parties, à savoir le ministère, qui fournit les fonds du transfert et gère le programme, et le destinataire, qui peut être un particulier, une organisation, une entreprise ou un autre palier de gouvernement. Certains accords peuvent avoir été conclus avec plus d'un destinataire, et chacun d'entre eux est responsable conjointement de l'exécution du projet.
Dans certains cas, on s'attend à ce que le destinataire conclue des accords auxiliaires, sous l'égide de l'accord initial, avec d'autres particuliers ou organisations. Lorsque cela se produit, le destinataire devient essentiellement le gestionnaire des fonds du programme et l'administrateur des accords auxiliaires. Cette situation présente de nombreux avantages, mais elle pose des défis uniques en ce qui concerne la responsabilisation et la gestion et, parfois, le financement. La présente sous-section s'applique presque entièrement à ce genre d'exécution, mais les facteurs supplémentaires qui suivent doivent être pris en compte. La prochaine section traitera plus spécialement de la surveillance et de la vérification.
Responsabilité des parties à un accord auxiliaire
Lorsqu'un accord auxiliaire est conclu, les parties peuvent partager les risques et la responsabilité, mais il incombe toujours au ministère fédéral de veiller à ce que l'accord permette aux citoyens canadiens d'optimiser les ressources investies, à ce que des comptes soient rendus sur la dépense des fonds publics et à ce que des rapports soient soumis au Parlement.
Veuillez consulter la liste de contrôle à la sous section 8.5 au sujet des exigences prévues à l'appendice C de la politique lorsque le projet est offert par un destinataire ou un destinataire final. |
Gestion de l'accord auxiliaire
Les ministères devraient faire preuve de diligence raisonnable dans la gestion de l'accord initial, mais ils devraient aussi instaurer des contrôles et des mécanismes de présentation de rapports pour démontrer que le fournisseur de l'accord auxiliaire gère avec de saines pratiques d'affaires.
Financement de l'accord auxiliaire avec un autre ministère fédéral
Lorsqu'un ministère veut confier à un autre ministère (OMG) l'administration d'un programme, il peut recourir à l'un des deux mécanismes de financement suivants :
Suivant le mécanisme du compte d'attente des autres ministères, le ministère de financement délègue au ministère de dépenses son pouvoir de dépenser, mais le premier conserve l'entière responsabilité de l'exécution du programme.
Suivant le mécanisme du budget supplémentaire des dépenses, le pouvoir de dépenser est délégué au ministère de dépenses, mais ce dernier assume l'entière responsabilité de l'exécution du programme.
Les deux mécanismes prévoient que le pouvoir délégué ou transféré devient caduc à la fin de chaque exercice s'il n'est pas utilisé au complet.
La sous section 8.5 aborde en profondeur l'utilisation du compte d'attente des autres ministères et le protocole d'entente type relatif à un paiement de transfert entre deux ministères par le truchement du processus du budget supplémentaire des dépenses. |
Autres dispositions à inclure dans les accords de contribution ou les ententes contractuelles avec des tiers ou des bénéficiaires qui participent à la distribution des montants des contributions (référence : Politique sur les paiements de transfert, appendice C, partie 2).
Le compte d'attente des autres ministères est un mécanisme instauré au début des années 80 conformément à l'alinéa 7c) (gestion financière) de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP). Lorsqu'il n'est ni pratique, ni efficace pour un ministère d'administrer un programme ou d'en effectuer directement les paiements, le ministère peut confier cette administration à d'autres ministères. En pareils cas, le ministère qui administre utilisera normalement le compte d'attente d'un autre ministère du gouvernement.
Le compte d'attente des autres ministères vise à accroître l'efficacité des éléments de l'exécution du programme. Il cherche à améliorer le processus décisionnel et l'utilisation des ressources. Dans les faits, la création d'un compte d'attente établit une « marge de crédit » qui permet au ministère de dépenses de passer en charges les dépenses au nom du ministère de financement.
Conformément au protocole d'entente, le ministère de financement délègue au ministère de dépenses son pouvoir de dépenser, à concurrence d'une certaine limite, mais demeure entièrement responsable de l'utilisation des ressources. Le crédit parlementaire du ministère de financement est imputé du montant avancé au compte d'attente du ministère de dépenses. Au cours de l'exercice, le ministère de dépenses impute au compte d'attente des autres ministères toutes les dépenses relatives au programme. À la fin de l'exercice (ou plus souvent selon les indications du protocole d'entente), tous les montants passés en charges conformément au protocole d'entente sont virés du compte d'attente des autres ministères du ministère de dépenses aux crédits du ministère de financement.
Plusieurs conditions préalables doivent être remplies pour qu'un compte d'attente d'un autre ministère ne puisse être créé et utilisé pour autoriser un paiement sur le Trésor :
Annexe des pratiques exemplaires : L'annexe A mise au point par Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO) illustre un protocole d'entente type relatif à des paiements de transfert entre deux ministères selon la méthode du compte d'attente des autres ministères. |
Par ailleurs, le ministère (de financement) qui veut confier à un autre ministère l'administration d'un programme peut demander que le pouvoir soit transféré au ministère de dépenses par l'entremise du processus du budget supplémentaire des dépenses. En pareil cas, le pouvoir est transféré et non délégué. Le ministère de dépenses détient tous les pouvoirs en matière d'exécution du programme. Il convient de souligner que, suivant cette option, le ministère de dépenses assume l'entière responsabilité de l'exécution du programme et rend compte de toutes les dépenses imputées à ses crédits.
Le pouvoir est assujetti à un protocole d'entente entre les deux ministres. Il n'est habituellement pas nécessaire de préparer une présentation distincte au Conseil du Trésor, cependant, une copie du protocole d'entente doit être transmise au Conseil du Trésor pour exécuter le transfert. Les changements éventuels seront indiqués dans les plaques du budget supplémentaire des dépenses que les deux ministres signeront au nom de chaque ministère.
Annexe des pratiques exemplaires : L'annexe B mise au point par Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO) contient le modèle d'une lettre d'entente concernant le processus budgétaire. |
La sous-section relative à l'accord générique contient les éléments qui devraient figurer dans tous les accords de contribution, notamment le nom du programme de contribution et des parties, la date de début de l'accord et sa durée prévue ainsi que le nom et le titre des représentants des parties qui signeront l'accord.
Quelques sections de l'accord générique contiennent des dispositions communes à plusieurs accords, mais pas tous. Une approbation pour modifier ou rayer les dispositions devrait être demandée avant de faire des changements.
Dans le cas de livraison de tiers, l'accord doit aussi spécifier la nature et le niveau de responsabilité des deux parties (partis) vis-à-vis l'exécution (performance) du tiers.
La section particulière à l'accord qui figure en annexe fait partie de l'accord et décrit dans le détail les droits et obligations des parties aux termes de l'accord. L'annexe de la plupart des accords devrait indiquer les produits livrables attendus, un budget, une liste des dépenses admissibles par catégorie ainsi que toutes les conditions qui ne sont pas précisées dans la section générique.
La plupart des exigences indiquées ci-après sont énumérées à l'appendice C de la politique. Quelques exigences ont été ajoutées parce qu'elles sont obligatoires aux termes de la politique ou de lois. Quelques exigences facultatives ont été ajoutées parce qu'elles facilitent la mise en oeuvre des projets ou des initiatives de contribution.
La liste a été répartie en exigences obligatoires, procédurales et facultatives.
Exigences obligatoires (politiques)
- I ndiquez bien clairement que la contribution vise à financer un projet et qu'elle ne constitue pas un paiement pour l'exécution d'un projet, étant donné que cet échange peut être perçu comme un marché de biens ou services.
Par exemple, à la rubrique « Objectif de la contribution » ou à une rubrique semblable, le cas échéant, indiquez que l'objet de la contribution est de financer, sous réserve des conditions de l'accord, le projet (que vous définirez) que le destinataire doit exécuter (ou faire exécuter) en son propre nom et non au nom de Sa Majesté. Cela n'empêche pas le ministère d'exiger dans les conditions du projet que ce dernier soit exécuté avec diligence et achevé avant une date donnée.
Évitez un libellé tel que : « Le destinataire accepte d'exécuter le projet. »
- L'accord devrait comprendre une description du projet, qui figure habituellement en annexe de l'accord. La description comprend les activités, les jalons et les coûts admissibles.
- Renvois à la politique : sous-section 7.11.6 et sous-section 8.3.
- La clause 7.13.1 prévoit que toutes les sources de financement doivent être déclarées avant que ne soit approuvée une contribution supérieure à 100 000 $ ou que ne soit fournie une subvention de plus de 100 000 $. Toutefois, l'alinéa (1)vi) de l'appendice C indique que, dans le cas des contributions de plus de 100 000 $, la déclaration peut être faite avant ou peu après l'entrée en vigueur de l'accord, ainsi qu'à l'achèvement du projet. (Cette incohérence de la politique sera éventuellement corrigée.)
- Les déclarations faites peu de temps après le début d'un projet devraient être rares et exceptionnelles. Normalement, il s'agit de circonstances inhabituelles jugées essentielles à l'atteinte des objectifs du programme. La raison d'être de cette situation doit être fournie et entièrement documentée dans les dossiers de programme.
Remarque : Lorsque la déclaration est faite peu de temps après le début du projet, les responsables du programme doivent faire preuve de prudence au moment de rédiger l'accord afin de veiller à ce que le ministère ne soit pas tenu de débourser des fonds avant que toutes les sources de fonds aient été déclarées et vérifiées.
- Cette exigence comporte deux dispositions distinctes :
- le montant maximum payable à un destinataire et;
- la disposition relative à la résiliation. Cette exigence doit être précisée de manière détaillée (au lieu de dire « si les objectifs initiaux n'ont pas été atteints » dites « si les conditions ne sont pas remplies, l'accord sera résilié moyennant un préavis de « x » jours »). Conformément à cette disposition, le ministère peut également vouloir inclure une disposition relative à d'autres méthodes de règlement des différends à titre d'exigence facultative.
- Cette disposition demeure valide quel que soit le montant de l'engagement potentiel.
- Certains ministères peuvent se buter à une résistance de la part des destinataires éventuels lorsqu'ils tentent d'ajouter cette condition à un accord de paiement de transfert.
- Bien que la clause 7.3.6 mentionne que « les conditions, la documentation rattachée aux programmes et les ententes doivent comprendre les dispositions d'annulation ou de réduction des paiements de transfert advenant que les niveaux de financement ministériels seraient modifiés par le Parlement », l'article 40 de la Loi sur la gestion des finances publiques stipule que chaque marché prévoit que le paiement est subordonné à l'existence d'un crédit (c'est-à-dire qu'un crédit doit exister pour le paiement visé). Par conséquent, tous les accords et marchés comprennent donc une telle clause.
- Cependant, pour plus de certitude et aux fins de la divulgation, les ministères doivent inclure la clause relative aux « niveaux de financement modifiés par le Parlement » dans tous les accords de paiements de transfert conformément à l'article 40. Lorsque le destinataire s'oppose pour une raison précise à l'inclusion de cette condition dans les documents sur le programme, les représentants ministériels doivent décider si cette opposition est justifiée et si l'exclusion de la condition s'impose. Pour exclure cette exigence (des documents sur les programmes mais non de l'accord), il faut demander une exemption au CT.
- Concernant les activités financées par des accords de contribution, le Canada ne devrait pas être tenu responsable des demandes d'indemnisation faites par le destinataire ou des tiers à l'égard des activités exécutées par le destinataire ou en son nom. La clause vise à tenir compte du fait que le destinataire contrôle le risque associé aux activités financées et, par conséquent, est prêt à subir les conséquences qui s'y rattachent.
- Veuillez consulter l'article 34 de la Loi sur le Parlement, dont le libellé est assez vaste pour englober les accords de paiements de transfert.
- Aux termes de la clause 7.5.1 de la politique, les ministères doivent élaborer des politiques et des procédures afin de s'assurer que toute personne qui fait du lobbying pour le compte d'un demandeur est enregistrée conformément à la loi sur l'enregistrement des lobbyistes. Les ministères devraient s'informer sur les dispositions d'exemption de cette Loi. Les questions peuvent être adressées au Bureau du conseiller en éthique, à l'adresse : http://strategis.ic.gc.ca/SSG/oe00001f.html.
- En général, la Loi sur l'enregistrement des lobbyistes (http://lois.justice.gc.ca/fr/L-12.4/texte.html), adoptée en 1985, exige que les personnes rémunérées par leurs clients pour influencer des politiciens fédéraux ou des responsables du gouvernement en vue d'obtenir des avantages financiers ou de faire modifier des lois et règlements, remettent à Industrie Canada un rapport détaillé dans lequel elles font état de leurs activités de lobbying et de leurs clients. De plus, l'appendice M de la Politique sur les marchés, intitulée « Les lobbyistes et la passation de marchés », stipule que les honoraires versés à un lobbyiste ne doivent pas être proportionnels au montant des subventions ou des contributions obtenues. Veuillez consulter l'appendice M à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/dcgpubs/contracting/contractingpol_m_f.asp
- Par conséquent, lorsque les activités relatives à un projet concernant des paiements de transfert peuvent comprendre des lobbyistes, les ministères peuvent exiger une attestation du destinataire lorsqu'il présente sa demande. Une approche fondée sur le risque est un moyen efficace de surveiller l'application de cette e xigence.
- La sous-section 7.12. stipule notamment qu'un intérêt doit être imputé aux paiements en trop et que « lorsqu'un remboursement des paiements en trop est requis, la date d'échéance doit correspondre au plus tard à la date à laquelle le bénéficiaire doit présenter un rapport au ministère sur les résultats atteints ou les dépenses engagées ».
Exigences obligatoires (autres)
- De cette façon, les destinataires ne pourraient remettre en question une déclaration - par exemple, invoquer une fausse assertion faite par le Canada - avant ou après la conclusion de l'accord.
- Le fait de ne pas mentionner la loi provinciale applicable pourrait susciter un débat en cas de contestation devant les tribunaux; par exemple, si une partie signe dans une province et l'autre signe dans une autre province.
- L'article 67 de la LGFP interdit la cession des créances sur Sa Majesté. Cette clause empêche que les paiements ne soient cédés à des tiers.
Exigences procédurales
- Une disposition relative à l'aliénation des biens n'est pas une exigence légale mais les biens ne devraient pas être retournés à Sa Majesté, sinon la contribution deviendrait un marché en vue de l'acquisition de marchandises.
Libellé proposé
- La Politique prévoit que les accords de contribution doivent contenir une clause exigeant que les destinataires déclarent les sommes exigibles par le gouvernement fédéral et reconnaissant que les sommes dues au destinataire peuvent être compensées *. Les « sommes exigibles » et les « sommes dues » désignent les dettes en souffrance et non les dettes en règle.
- Cette exigence s'explique par le fait que les créances exigibles par la Couronne doivent être réglées avant que des paiements de transfert (qui constituent habituellement des fonds discrétionnaires) ne soient autorisés et versés aux destinataires éventuels.
- Quoi qu'il en soit, les représentants ministériels peuvent se servir de leur pouvoir discrétionnaire pour choisir la ligne de conduite appropriée, dont les suivantes sont les plus susceptibles de se produire :
*Compensation s'entend de l'application d'un remboursement du gouvernement ou d'un paiement dû à une personne ou à une société contre des sommes dues à Sa Majesté par cette même personne ou société. La compensation peut se faire à l'intérieur du ministère ou entre ministères.
Processus :
- Déterminer si le programme de paiements de transfert donne droit à la compensation (c'est-à-dire si le ministre responsable approuvera vraisemblablement la compensation).
- Demander aux requérants de déclarer toutes les créances dues au gouvernement, la nature de la créance ainsi que le nom du ou des ministères créanciers.
- Demander aux requérants la permission de partager cette information avec le ou les ministères visés.
- Informer les requérants des conséquences du défaut de fournir l'information demandée (par exemple, la demande sera refusée).
- Informer les requérants des conséquences éventuelles d'une créance échue (par exemple, les paiements de transfert peuvent faire l'objet d'une compensation ou la demande sera refusée).
- Informer les requérants que la présentation d'information incorrecte ou trompeuse après l'autorisation d'une contribution constitue un manquement qui entraînera le recouvrement du paiement de transfert.
Remarque : Si le requérant est un particulier, toutes les demandes de renseignements personnels faites par le ministère doivent être conformes à la Loi sur la protection des renseignements personnels et aux politiques du CT en matière de protection des renseignements personnels.
- Veuillez consulter la section 11.6 du présent guide et la sous-section 8.6 de la Politique pour déterminer les éléments à inclure dans un accord.
Exigences facultatives
- Il est parfois prudent d'exiger qu'un processus concurrentiel soit suivi pour obtenir la valeur optimale et éviter les partis pris en faveur de la passation d'un marché (par exemple, achat d'immobilisations) auprès d'une personne ou d'une entité donnée. Cette disposition est sans doute plus pertinente lorsque l'aide du gouvernement est relativement élevée par rapport à la contribution du destinataire.
- Les comptes de banque distincts facilitent la surveillance du projet et, le cas échéant, la vérification. Il arrive que de grandes institutions, notamment des universités, dotées d'un système comptable et bancaire centralisé ne puissent se conformer à cette exigence.
- une telle clause est exigée dans le cas des destinataires qui concluent des accords pluriannuels dont la durée dépasse les conditions approuvées du programme.
En règle générale, si le coût total de création d'un accord écrit est égal ou supérieur à la valeur de la subvention, cette dernière est réputée être « de faible importance ».
En revanche, le risque peut normallement être mesuré, du moins intuitivement, sur une échelle de 0 (ne se produira jamais) à 100 (se produira certainement dans un avenir prévisible). Une des manières d'envisager la question consiste à évaluer en premier le risque. S'il est élevé, un accord écrit s'impose, mais s'il est peu élevé, il faut alors se demander si le coût (en termes d'argent et de temps) de l'élaboration d'un accord par écrit est supérieur à la valeur de la subvention. Dans l'affirmative, il y a lieu de concevoir le programme de sorte qu'il permette la présentation d'une demande plutôt que la conclusion d'un accord par écrit. Pour en savoir davantage sur la gestion du risque, veuillez consulter la section 7.
Pour gérer les transferts, on devrait : |
Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats |
Cadre de gestion et de contrôle |
au niveau du ministère ou du secteur d'activités |
un cadre de planification, de rapport et de responsabilisation (CPRR), axé sur les résultats; un plan d'évaluation ministériel |
une évaluation du risque à l'échelle du ministère; un plan ministériel de vérification interne; un éventuel cadre de contrôle générique |
au niveau de la politique, du programme ou de l'initiative |
un cadre décrivant : les rôles et responsabilités; les ressources et les objectifs; un modèle logique axé sur les résultats, une stratégie de mesure du rendement (indicateurs de rendement, sources de données ainsi que méthodes et coûts); des dispositions relatives à l'évaluation (calendrier d'évaluation, collecte permanente de données); et des dispositions relatives aux rapports |
une évaluation des risques du programme; des contrôles sur les processus et les finances; la surveillance des contrôles; des dispositions relatives à la vérification (prescrire dans les plans et identifier les ressources) |
au niveau du transfert |
Des conditions qui procurent de l'information exacte aux fins de la responsabilisation (information sur les résultats) |
des conditions qui procurent de l'information suffisante pour évaluer la conformité et assurer le contrôle (dossiers, droit de vérifier) |
Ce guide concis, préparé par Environnement Canada (EC), intègre les conditions de programmes aux accords. EC procède à la mise à jour du document, qui sera disponible à une date ultérieure et joint à l'annexe des pratiques exemplaires.
La présente section donne une vue d'ensemble et fournit aux agents de programme et à leurs superviseurs du soutien et des conseils concernant un contrôle essentiel, c'est-à-dire, la surveillance. Il vise à préciser quand et comment la fonction de vérification peut appuyer la saine gestion et administration des programmes de transfert. Veuillez consulter les professionnels de la vérification de votre ministère pour obtenir des conseils plus détaillés à l'égard de la section.
La plupart des éléments mentionnés à la section 7 concernant la gestion du risque s'appliquent à la présente section.
L'accord de transfert suppose que des fonds publics seront transmis à des particuliers, à des groupes ou à des organisations. Les ministères sont tenus responsables de la manipulation adéquate de ces fonds par leurs employés et de leur utilisation à bon escient par le destinataire. Une surveillance efficace exercée par les agents de programme peut couvrir ce dernier élément, tandis que les vérifications fournissent des assurances sur les deux volets.
Bien que toutes les vérifications doivent respecter des normes fondamentales, les vérificateurs peuvent fournir deux niveaux élémentaires d'assurance dans leurs rapports. La profondeur et l'étendue des enquêtes varient d'une mission à l'autre.
En ce qui a trait aux subventions, aux contributions ou aux autres genres de programmes de transfert, les vérifications visent principalement à formuler une opinion sur la gestion du programme et, avec le temps, à formuler des recommandations pour son amélioration. Pour ce faire, il convient d'examiner objectivement les preuves et d'évaluer indépendamment le cadre et les pratiques de contrôle de la gestion. Les vérificateurs peuvent aussi évaluer la gestion du risque et les pratiques à cet égard, l'information servant au processus décisionnel ainsi que les pratiques en matière d'établissement de rapports.
Dans le cas de transferts inconditionnels, comme les subventions, la vérification porte uniquement sur le processus de sélection et d'approbation du destinataire ainsi que sur son admissibilité. Dans le cas de transferts conditionnels, comme les contributions, la vérification devrait également viser le respect des conditions de l'accord et des étapes clés par le destinataire.
Les vérifications peuvent, dans certaines circonstances, être menées à l'égard de projets de contribution et de destinataires particuliers, mais elles ne devraient pas remplacer la surveillance financière et opérationnelle périodique. La vérification des destinataires, tout autant que la surveillance financière et opérationnelle, sont au nombre des responsabilités de la gestion du programme.
Essentiellement, la vérification d'un programme de transfert conditionnel ou inconditionnel évalue systématiquement le cadre de gestion et de contrôle du programme. De façon plus précise, les vérificateurs déterminent si :
Du seul point de vue des processus, la surveillance et la vérification des accords particuliers de contribution ont beaucoup en commun. Dans les deux cas, elles veillent à ce que les conditions de l'accord soient respectées et à ce que les dépenses dont le remboursement est demandé soient admissibles et permises.
Les principales différences se situent au niveau de la profondeur, de la couverture, de l'impartialité et du respect de normes professionnelles rigoureuses par les vérificateurs. C'est pour cette raison que le terme « vérification » devrait être réservé aux missions exécutées par des vérificateurs.
La surveillance est habituellement effectuée par l'agent de programme chargé du projet et, par conséquent, elle ne traite que les activités du destinataire. En revanche, une vérification passe généralement en revue les activités de l'agent de projet et du destinataire. L'agent chargé du projet qui se voit confier la surveillance pourrait ne pas être aussi impartial qu'un vérificateur indépendant. Enfin, que les vérificateurs fournissent un niveau élevé ou modéré d'assurance, ils doivent respecter des normes comptables strictes qui pourraient ne pas être justifiées dans le cadre d'une surveillance opérationnelle ou financière.
On s'attend à ce que les agents de programme surveillent périodiquement les progrès et les activités des destinataires de contributions ou d'autres transferts conditionnels. La surveillance est un élément essentiel du cadre de contrôle d'un programme de transfert.
La surveillance peut être opérationnelle ou financière. Dans le premier cas, elle comporte la tenue d'entrevues et l'examen de documents afin d'assurer que le destinataire rencontre et continue à rencontrer les conditions et atteint les événements clés indiqués dans l'accord de contribution. Dans le deuxième cas, l'agent chargé de la surveillance examine les demandes pour s'assurer que les coûts et les dépenses dont le remboursement est demandé correspondent aux coûts et dépenses admissibles énumérés dans l'accord et ne dépassent pas le plafond autorisé pour chaque catégorie. L'agent examine les pièces justificatives des coûts et des dépenses, comme les factures et les listes de paie, pour s'assurer qu'ils ont de fait été engagés au cours de la période visée par la demande de remboursement et se rapportent directement à l'accord. Si le requérant est tenu de verser au projet une contribution en nature ou en espèces, cette contribution doit également être surveillée.
Les vérifications d'accords de transfert particuliers peuvent se faire aux deux niveaux déjà mentionnés, à savoir élevé et modéré. Dans le premier cas, les vérificateurs consacrent habituellement plusieurs jours à examiner et à analyser sur place les dossiers financiers et opérationnels du bénéficiaire pour savoir si toutes les conditions de l'accord ont été respectées. Dans le second cas, les vérificateurs peuvent limiter leur examen à un ou deux secteurs, notamment la qualité du service ou l'achat d'équipement ou à quelques demandes de remboursement choisies présentées par le destinataire.
Les accords de transfert inconditionnel, comme les subventions, n'exigent pas de surveillance parce qu'aucune condition ne doit être remplie après le versement. Les gestionnaires devraient toutefois assurer un contrôle satisfaisant sur le processus de sélection, d'approbation et de paiement. Les accords de subvention peuvent faire l'objet d'une vérification qui veille principalement à ce que les destinataires respectent les critères d'admissibilité qui s'appliquent.
L'accord de transfert peut indiquer que le destinataire, pour sa part, conclura des accords auxiliaires avec une ou plusieurs organisations non gouvernementales pour la prestation des fonds et pour atteindre les événements clés indiqués dans le premier accord, appelé l'accord-cadre. Ces accords-cadres doivent autoriser le ministère à surveiller et à vérifier le destinataire. Dans la mesure du possible, le droit de vérifier le destinataire final devrait également être inclus dans les accords auxiliaires.
Même si le ministère se réserve le droit de surveiller et de vérifier le destinataire final, il n'exercera pas nécessairement ce droit à moins d'avoir des raisons impérieuses de le faire, comme une augmentation du niveau de risque ou le fait que le destinataire n'ait pas agi avec la diligence raisonnable. Dans la mesure du possible, la responsabilité de surveiller et de vérifier le destinataire final doit incomber au destinataire, qui demeure responsable du respect des conditions des accords auxiliaires.
Le destinataire devrait pouvoir faire la preuve à l'agent de projet du ministère qu'il a instauré un cadre de gestion et de contrôle assurant que le destinataire final respecte les conditions des accords auxiliaires. Il devrait appliquer à la gestion de ces accords auxiliaires la même diligence et responsabilité que celles auxquelles le ministère s'attend concernant son accord.
Toutefois, on peut demander au groupe de vérification interne du ministère de vérifier le destinataire pourra fournir une assurance que tel est exactement ce qui se passe. Pour ce faire, le groupe devra avoir accès aux livres, dossiers et locaux du destinataire final et des bénéficiaires.
Annexe des pratiques exemplaires - Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO) a dressé une liste de contrôle pour la vérification et l'examen des dossiers d'évaluation. |
La présente section traite brièvement des exigences fondamentales en matière de rapports de gestion dans les ministères et au CT.
Une information fiable et d'actualité sur la trésorerie est essentielle à la saine administration et gestion des programmes de paiements de transfert. Au cours de l'exercice, les gestionnaires et agents de programme doivent savoir si des fonds suffisants existent au compte des programmes de transfert pour permettre la conclusion de nouveaux accords. Étant donné que nombre d'accords durent un an ou plus, les gestionnaires et les agents doivent engager le montant intégral qu'ils s'attendent à débourser au cours de l'exercice. Dans bien des cas, plusieurs agents de projet travaillent à partir du même budget, et chacun doit savoir en temps réel quel en est le solde avant de recommander l'approbation de nouveaux accords. L'absence de projections fiables et d'actualité de la trésorerie pourrait entraîner la péremption des fonds ou des engagements excédentaires.
L'information sur la trésorerie peut être obtenue directement des systèmes financiers de l'entité, mais si elle n'y figure pas, les centres de responsabilité devraient élaborer leur propre outil de prévision de la trésorerie.
La politique fait ressortir l'importance d'une saine gestion et administration des programmes de transfert. Pour ce faire, les gestionnaires de programme doivent disposer d'information fiable et d'actualité sur les principaux paramètres de leurs programmes. Une partie de cette information devrait être recueillie périodiquement et faire l'objet de rapports. Par exemple, le cadre de gestion et de contrôle du programme peut comprendre des indicateurs de conformité, de qualité et de rendement interne qui procurent de l'information mensuelle ou trimestrielle à divers paliers de gestion. De même, les cadres de gestion et de responsabilisation axés sur les résultats mesurent les extrants d'un programme de transfert et présentent des rapports à leur égard, ce qu'ils font également en bout de ligne pour les résultats.
L'information non financière peut être recueillie ponctuellement pour répondre à des demandes ou pour traiter des préoccupations précises. Les nouveaux programmes de transfert devraient être dotés d'une capacité intégrée de production, sur demande, du genre d'information qui n'est pas recueillie par le truchement d'indicateurs réguliers mais qui pourrait vraisemblablement être nécessaire pendant leur cycle de vie.
Aux termes de la politique, les ministères doivent comptabiliser les transferts dans les comptes publics comme il est stipulé dans le Manuel de procédures des comptes publics du receveur général. Pour chaque programme de transfert dont la somme excède cinq millions de dollars, les ministères doivent englober dans le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) une preuve que les résultats obtenus se rattachent aux engagements en matière de résultats et aux résultats précis prévus dans les Rapports sur les plans et les priorités
De l'information additionnelle sur les subventions, les contributions et les autres paiements de transferts est de mise seulement quand la valeur globale dans un secteur d'activités excède 5 millions de dollars. Les ministères devraient se reporter à la Partie III - Rapports sur les plans et priorités (RPP) de 2001-2002 et aux directives qui s'y trouvent. Le tableau 5.5 du RPP précise les exigences de la clause 7.4.7 de la Politique sur les paiements de transfert. Donc, on ne s'attend pas à ce que les ministères préparent une planification annuelle ou un rapport des résultats pour chaque transfert (d'importance).
Les directives des RMR complètent celles des RPP.
Les pages 28 à 30 des Lignes directrices pour la préparation des RPP de 2001-2002 décrivent les exigences et fournissent un exemple.
Référence : Le document peut être consulté à l'adresse; http://www.tbs-sct.gc.ca/tb/estimate/p3a0102f.html ; cliquez ensuite sur Lignes directrices.
La présente section traite des exigences de la politique ou d'éléments précis d'une exigence de la politique qu'il convient de corriger ou d'aborder plus en profondeur. Il ne couvre pas l'ensemble des exigences de la politique étant donné que la plupart d'entre elles sont simples et n'ont pas besoin d'être annotées.
Voici, en partie, le libellé de cette sous-section : « Lorsqu'un ministère envisage l'octroi d'une subvention ou d'une contribution à une société d'état figurant à l'article 85 et à la partie I de l'annexe III de la Loi sur la gestion des finances publiques, il doit consulter le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada afin de déterminer s'il faut obtenir une approbation précise du Conseil du Trésor. »
Il faut remplacer la conjonction et par la conjonction ou, puisque l'article 85 de la LGFP ne fait nullement mention de sociétés énumérées à la partie I de l'annexe III.
Voici, en partie, le libellé de cette sous-section : « Les ministères doivent évaluer au moyen d'une évaluation officielle de programme ou d'un examen semblable et rendre compte de l'efficacité des transferts au cours d'une demande de renouvellement des conditions ».
Cette exigence, bien qu'elle ne soit pas nouvelle, est obligatoire et doit être prise en note par les ministères à qui il incombe de montrer que les enseignements tirés d'une saine évaluation de programme ont été pris en compte.
En présence de circonstances atténuantes, les ministères devraient demander une exemption au CT pour faire reporter l'application de cette exigence. Toutefois, puisque cette exigence est essentielle à l'atteinte des résultats escomptés, ainsi qu'à la création des contrôles pertinents, tout report va à l'encontre d'une saine conception de programme.
Un paiement anticipé représentant la totalité de la contribution peut-il être versé si la valeur de celle-ci est peu élevée ?
Un des principaux attributs d'une contribution est que, normalement, le paiement prend la forme d'un remboursement des coûts prescrits (c'est-à-dire seules les dépenses admissibles convenues sont remboursées). Puisque les paiements anticipés sont consentis en de rares cas, une disposition de retenue :
Si les fonctionnaires chargés de gérer les programmes de paiements de transfert estiment qu'une dérogation à la disposition de retenue s'impose, ils doivent ajouter une exemption spéciale aux conditions du programme de paiements de transfert lorsqu'ils les soumettent au Conseil du Trésor en vue de leur approbation ou de leur renouvellement.
La politique stipule que « le cas échéant, le potentiel de partage des droits de propriété intellectuelle devrait être défini dans les conditions du programme. »
Les ministères doivent être conscients des risques éventuels de l'acquisition de la PI par l'entremise des paiements de transfert. Elle peut entraîner la transformation d'un accord de contribution en un marché ou en un accord de licence assujettis au Règlement sur les marchés de l'État et aux accords commerciaux. Par exemple, des questions de licence peuvent être soulevées lorsque des ministères stipulent, dans les accords de transfert, qu'ils peuvent utiliser à leurs propres fins la PI élaborée par le destinataire.
Pour veiller à ce que les accords demeurent des accords de transfert au lieu de devenir des marchés ou des ententes de licence, les ministères devraient demander des conseils juridiques lorsque la PI est acquise ou visée dans un accord de transfert.
La prudence est de mise lorsque des représentants du ministère ou du gouvernement participent à des comités consultatifs ou à des conseils d'administration.
Les destinataires de paiements de transfert doivent demeurer indépendants du contrôle des représentants du gouvernement. (Par exemple, le contrôle peut être exercé même si le gouvernement ne participe pas aux comités et aux conseils. Demandez des conseils juridiques pour vous assurer que des associations de partenariat avec le destinataire ne sont pas mises en place, implicitement ou explicitement, dans l'accord.) Par suite de leur participation à des comités consultatifs ou à des conseils d'administration, les représentants du ministère ou du gouvernement ne doivent par exercer de contrôle, ou donner l'impression d'exercer un contrôle. Une influence ou un contrôle indus sur les comités consultatifs ou les conseils d'administration peuvent entraîner des responsabilités financières ou juridiques pour la Couronne.
Les ministères qui participent à de tels comités consultatifs ou conseils d'administration devraient demander conseil à leur contentieux concernant l'existence d'éventuelles questions de contrôle.
Les ministères devraient connaître la section de la politique sur les langues officielles, intitulée « Subventions et contributions », qu'ils peuvent consulter à l'adresse : http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/OffLang/CHAP1_4_f.html.
La présente annexe contient des documents que divers ministères ont nommés à l'appui du guide. Le contenu de ces documents. Le contenu de ces documents peut avoir été reformaté pour le Guide. Ils restent la propriété des départements respectifs.
POLITIQUE ET LIGNES DIRECTRICES
La taxe sur les produits et services (TPS), qui est entrée en vigueur le 1er janvier 1991, est une taxe multi-stades. Les entreprises de toutes les étapes de production et de distribution doivent prélever la TPS sur leurs ventes au Canada. Ces entreprises doivent demander un crédit pour tout montant de TPS versé sur leurs achats de biens et de services utilisés dans le cadre de leurs activités commerciales et remettre à l'Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) la différence entre la TPS perçue sur leurs ventes et la TPS payée sur leurs achats. La taxe de vente provinciale (TVP) est appliquée au moment de la vente au détail (à tout client qui n'a pas de numéro provincial de TVP), et les sommes ainsi prélevées sont remises à la province.
La taxe de vente harmonisée (TVH), en vigueur depuis le 1er avril 1997, s'applique aux transactions effectuées au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve. Elle comporte une composante de TPS de 7 % et une composante de taxe de vente provinciale de 8 %. Elle est administrée par l'ADRC et fonctionne essentiellement comme la TPS, qui s'applique toujours à l'Île-du-Prince-Édouard et dans les autres provinces.
En principe, le bénéficiaire d'une subvention ou d'une contribution peut inclure dans les frais admissibles de son projet les taxes non remboursables qu'il paie dans le cadre de l'acquisition d'un élément d'actif admissible. Cependant, si le bénéficiaire a obtenu de l'ADRC un crédit de taxe sur les intrants ou un remboursement partiel de la taxe, l'Agence refuse d'inclure le montant dans les frais admissibles. Ce principe s'applique tant à la TPS à l'Île-du-Prince-Édouard qu'à la TVH dans les autres provinces de l'Atlantique.
En général, les paiements effectués à des fins d'intérêt public et pour lesquels aucun bien ou service n'est fourni en contrepartie sont considérés comme des subventions aux fins de l'application de la TPS/TVH et ne sont pas taxables. Par conséquent, les subventions et les contributions accordées par l'APECA ne sont normalement pas assujetties à la TPS/TVH. Cependant, il faut dans certains cas vérifier l'entente de contribution et le Bulletin d'information technique sur la TPS (B067 - Traitement des subventions et contributions), publié par l'ADRC le 24 août 1992. L'ADRC peut communiquer les décisions rendues sur l'application du bulletin B067 à toute entente de contribution.
De même, le remboursement d'une contribution, y compris les intérêts (le cas échéant), n'est pas assujetti à la TPS/TVH.
Les requérants paient normalement la TVH ou la TPS sur les biens et les services dont le coût d'achat est prévu dans les frais admissibles aux termes d'une entente de contribution.
L'APECA approuve l'inclusion dans les frais admissibles des montants de TPS/TVH payés sur les biens et les services qui représentent des frais admissibles s'il est certain ou probable que l'ADRC ne remboursera ni ne créditera le montant de la taxe au requérant.
En outre, les bénéficiaires qui ont seulement le droit de se faire rembourser ou créditer une partie de la TPS ou de la TVH payée sur des biens et des services inclus dans les frais admissibles ne peuvent déclarer que la partie non remboursée par l'ADRC.
Comme pour tous les autres frais admissibles, les agents d'affaires doivent s'assurer que les montants de TPS/TVH déclarés par les bénéficiaires représentent des frais admissibles valides.
Les agents d'affaires doivent informer les requérants de la non-admissibilité de la TPS/TVH comme frais admissibles, le cas échéant, et les informer de ce qui suit :
Pour vérifier s'ils ont droit à un crédit de taxe sur les intrants ou à un remboursement, les requérants doivent communiquer avec le Bureau des services fiscaux de leur région.
Les renseignements généraux suivants servent de guide au personnel de l'APECA pour ce qui est de l'application générale de la TPS/TVH à divers genres d'entreprises et d'organismes qui reçoivent de l'aide financière de l'APECA.
En général, la TPS ou la TVH n'est pas acceptée dans la catégorie des frais admissibles au moment de la vérification des demandes de paiement, parce que la majorité des entreprises commerciales (y compris les sociétés d'État, les sociétés de personnes et les particuliers en affaires) peuvent demander un crédit de taxe sur les intrants auprès de l'ADRC à l'égard de tous les montants de TPS et de TVH payés sur les biens et les services utilisés dans le cadre de leurs activités commerciales. Ainsi, dans le cas de ces entreprises, la TPS/TVH ne fait pas partie des frais admissibles.
Certaines exceptions sont prévues aux règles énoncées ci-dessus, la plus courante visant les entreprises dont les ventes annuelles brutes s'établissent à au plus 30 000 $ (au plus 50 000 $ dans le cas des organismes publics) et qui ne sont pas inscrites après de l'ADRC. Les entreprises de cette catégorie peuvent choisir de ne pas s'inscrire aux fins de la perception de la TPS/TVH, mais, dans ce cas, elles ne peuvent pas percevoir la TPS/TVH sur leurs ventes et n'ont pas droit aux crédits de taxe sur les intrants. Dans de tels cas, les montants de TPS/TVH sont admis comme frais admissibles.
Certaines entreprises vendent des produits et des services qui ne sont pas taxés. Le cas échéant, elles ne perçoivent pas de TPS/TVH, mais elles la paient sur tous les biens et services qu'elles achètent. De plus, ces entreprises ont droit au remboursement du montant intégral de la TPS de 7 % ou de la TVH de 15 % qu'elles paient sur les achats effectués pour la vente de produits et de services détaxés.
Voici des exemples de biens et de services détaxés :
En général, un requérant qui vend des biens et des services détaxés ne peut pas inclure la TPS/TVH dans les frais admissibles.
Certains services et produits ne sont pas assujettis à la TPS/TVH. Cependant, l'entreprise qui en vend ne peut pas demander de crédit de taxe sur les intrants. En général, le requérant qui vend des produits et des services exemptés a le droit d'inclure la TPS/TVH dans les frais admissibles. Les organismes publics peuvent toutefois demander les remises décrites ci-dessous.
Voici quelques exemples de services exemptés :
Ces organismes de services publics paient la TPS ou la TVH sur la plupart de leurs achats, au même titre que les entreprises et les consommateurs. S'ils pratiquent des activités qui font concurrence ou qui ressemblent à celles d'entreprises privées, leurs ventes sont assujetties à la TPS/TVH, selon le cas.
Les organismes qui ont leur siège dans l'une des provinces participantes et qui sont admissibles à un remboursement pour organismes de services publics peuvent généralement demander le remboursement d'un pourcentage prédéterminé de la taxe fédérale de 7 % qui est incluse dans la TVH. Les pourcentages prédéterminés sont les suivants :
Certains organismes peuvent également avoir droit à un remboursement partiel de la composante provinciale de 8 % de la TVH, mais les critères d'admissibilité sont compliqués et varient selon le genre d'organisme et la province.
Les organismes qui entreprennent des activités commerciales et qui sont inscrits aux fins de la perception de la TPS/TVH ont droit au crédit intégral à l'égard du montant de TVH payé sur les biens et les services achetés dans le cadre de ces activités commerciales.
L'agent d'affaires doit poser des questions aux requérants de cette catégorie au sujet des montants de TPS/TVH inclus dans les frais admissibles, mais il doit accepter en général toute assurance raisonnable que la taxe ne sera pas créditée ou remboursée ou requérant.
Le traitement de la TPS et de la composante fédérale de 7 % de la TVH est assez uniforme. On note toutefois de légères différences dans le traitement et les conditions de la composante provinciale de 8 %. L'agent d'affaires doit être en mesure de discuter des montants de TPS ou de TVH inclus dans les demandes de remboursement des requérants, et il devrait accepter la taxe dans les frais admissibles s'il est convaincu qu'elle ne sera pas remboursée.
Les achats effectués par des Autochtones ou des bandes autochtones sont exempts de TPS/TVH, si les biens sont vendus dans une réserve ou livrés à une réserve par le vendeur ou son agent. Les services obtenus par des Autochtones sont eux aussi exempts de taxe lorsqu'ils sont entièrement fournis dans les limites d'une réserve. Les bandes peuvent acquérir des services à l'intérieur comme à l'extérieur d'une réserve et être exonérées de la taxe lorsque les services en question servent à des fins de gestion d'une bande ou à des fins immobilières à l'intérieur d'une réserve.
Les entreprises, qu'elles soient exploitées à l'intérieur ou à l'extérieur d'une réserve, paient la TPS/TVH. Elles peuvent s'inscrire aux fins de la TPS/TVH (ou sont parfois tenues de le faire) et peuvent avoir droit à une remise de taxe sous forme de crédit de taxe sur les intrants.
Les bandes autochtones paient la TPS/TVH sur les services de transport, les services d'hébergement à court terme, les repas et les divertissements achetés à l'extérieur d'une réserve. Cependant, lorsque l'acquisition de ces services s'inscrit dans des activités de gestion ou sert à des fins immobilières dans une réserve, elles ont droit à une remise du montant intégral de TPS/TVH. Il faut noter que les bandes peuvent également avoir droit à d'autres remboursements, tels que ceux qui sont offerts aux organismes sans but lucratif et aux municipalités.
Les lignes directrices sont énoncées dans le Bulletin d'information technique B-039R, Politique administrative de la TPS, Application de la TPS aux Indiens, publié par Revenu Canada en novembre 1993.
On peut se procurer plusieurs brochures et bulletins portant sur les dispositions particulières de la taxe en s'adressant aux bureaux locaux de l'ADRC.
Dans les cas où la contribution est remboursable, le montant de TPS/TVH admissible n'est généralement pas assez élevé pour justifier une analyse détaillée des règles applicables. L'agent d'affaires peut prendre une décision en fonction des explications fournies par le requérant.
Pour en savoir plus à ce sujet, prière de s'adresser à :
Stephane Lagacé
A/Chef, Comptabilité ministérielle
Agence de promotion économique du Canada atlantique
Siège social
C.P. 6051
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9J8 No de tél. : (506) 851-2270
PROTOCOLE D'ENTENTE (PE)
ENTRE
MINISTÈRE C, le ministère constitutif,
ET
MINISTÈRE D, le ministère délégué,
POUR L'ADMINISTRATION DE xxx (nom du programme)
(À utiliser lorsque le ministère D doit administrer un programme dont le ministère C a le mandat).
Le ministère C délègue au ministère D le pouvoir dont il a besoin pour mettre en oeuvre XXX (par exemple, le programme XXX du ministère C au Yukon) conformément aux procédures et processus administratifs énoncés dans le présent PE et aux exigences comptables de la Stratégie d'information financière (SIF).
Le ministère C atteste qu'il a le pouvoir législatif conféré par la Loi XX d'exécuter les activités exigées par le présent PE et de déléguer au ministère D les activités déléguées décrites à l'annexe. Le ministère C demeure responsable de la mise en oeuvre globale du programme, tandis que le ministère D s'efforcera d'exercer au mieux les activités déléguées conformément aux modalités et conditions énoncées dans le présent PE.
Le ministère D est autorisé à signer au nom du ministère C les marchés ou accords qui seront conclus avec un tiers pour l'exécution des activités déléguées sous réserve des modalités et conditions du présent PE. Tout marché ou accord devrait identifier la partie gouvernementale par Sa Majesté du chef du Canada représentée par le ministre du ministère C représenté à son tour par le directeur général (ou tout autre poste) du ministère D.
Le ministère D est autorisé, conformément à son propre instrument de délégation des pouvoirs financiers de signer, à imputer les dépenses engagées au titre des activités déléguées au crédit X, Dépenses de fonctionnement, et au crédit X, Subventions et Contributions, du ministère C, qui constituent des avances du ministère C au ministère D.
Le ministère C avancera les fonds au ministère D par un règlement interministériel au titre des activités déléguées sur une base annuelle, comme suit :
Coûts |
Contribution |
|
---|---|---|
Exercice |
||
2000-2001 |
350 000 $ |
1 500 000 $ |
2001-2002 |
350 000 $ |
1 500 000 $ |
2002-2003 |
150 000 $ |
1 500 000 $ |
2003-2004 |
150 000 $ |
1 500 000 $ |
Total |
1 000 000 $ |
6 000 000 $ |
Le ministère D ne peut dépenser plus que le montant annuel avancé par le ministère C.
Le ministère D supportera, engagera et paiera les dépenses engagées conformément aux pouvoirs financiers délégués et attestera le rendement..
Le ministère D convient de fournir au ministère C un compte rendu de l'utilisation du pouvoir au plus tard aux dates suivantes :
Pour 2000-2001, au plus tard le 31 janvier 2001 à l'égard de la période comprise entre le 1er avril et le 31 décembre 2000, et au plus tard le 15 avril 2001 à l'égard de la période comprise entre le 1er janvier et le 31 mars 2001.
Pour 2001-2002 et les exercices ultérieurs, au plus tard :
Date d'échéance |
Période visée par le rapport |
Le rapport fournit des précisions sur le bénéficiaire, le montant et le code de rapport financier, c'est-à-dire Dépenses, ainsi que l'article économique.
Le ministère D convient de joindre à chaque compte rendu une prévision des besoins prévus pour le reste de l'exercice. Il doit faire part au ministère C dans les plus brefs délais, habituellement au plus tard le 15 septembre de l'exercice, de la non-utilisation prévue des fonds (Note : aux fins de la Mise à jour annuelle des niveaux de référence au titre des subventions et contributions).
Au moins deux fois par année, le ministère D convient de fournir un rapport dans lequel il précise les travaux effectués et les résultats atteints avec le degré de détail demandé par le ministère C.
Le présent PE s'étend du 1er avril 2000 au 31 mars 2004.
Le présent PE peut être modifié, pendant la période du PE, avec l'accord des deux parties.
EN FOI DE QUOI le présent PE est exécuté :
Au nom du ministère C :
Signature : ______________________________ Date : ____________________
Au nom du ministère D :
Signature : ______________________________ Date : ____________________
Titre :
1.2
Processus du Budget supplémentaire des
dépenses
21 janvier 2000
LETTRE D'ENTENTE
ENTRE :
le ministère W
et
le ministère H
ATTENDU QUE le ministère W a pour objectif de faire la promotion de la diversification économique du Canada, en se concentrant sur le développement des petites et moyennes entreprises; et
ATTENDU QUE le ministère H a pour objectif de renforcer l'économie et de fournir aux Canadiens des produits et activités plus nombreux; et
ATTENDU QUE les deux ministères portent un intérêt commun à la mise en oeuvre, dans les collectivités canadiennes, de projets visant la mise en application de nouvelles technologies, l'amélioration des pratiques de gestion, la promotion, le marketing et le développement de la clientèle, l'accroissement de la génération de recettes et de l'autosuffisance, ainsi que la création d'emplois;
PAR CONSÉQUENT, il est convenu que :
J'accepte :
|
||
Ministre
|
Date |
|
J'accepte :
|
||
Ministre |
Date |
A) Liste de contrôle en cas de fraude externe présumée
B) Gendarmerie royale du Canada
L'Agence gère plus de 39 000 projets approuvés, dont à peine 0,15 % sont liés à une tentative de fraude. En cas de fraude présumée, l'APECA demande à la GRC d'ouvrir une enquête.
« Fraude » s'entend d'une fausse représentation d'une question de fait dans le but de tromper pour obtenir un gain illicite et désigne tout acte, omission ou dissimulation lié au non-respect d'une obligation légale ou équitable et causant un dommage à un tiers. La fraude peut consister en l'appropriation illicite de biens ou la représentation fallacieuse d'informations financières dans le but de dissimuler l'appropriation illicite de biens ou à d'autres fins, par divers moyens :
La tentative de fraude, également une infraction, répond aux mêmes critères que la fraude.
Au cours de son enquête, le représentant de l'Agence ne doit pas laisser entendre ou indiquer au client ou à un tiers qu'il y a eu infraction criminelle. Comme pour les affaires criminelles, la présomption d'innocence prévaut tant que la culpabilité n'est pas prouvée. Le rôle de l'agent d'affaires consiste simplement à donner une évaluation objective et impartiale des circonstances de l'activité ou du problème visé et à en informer les autorités compétentes, qui décident des mesures à prendre.
Les bureaux régionaux recourent parfois à des procédures supplémentaires pour enquêter sur les irrégularités présumées ainsi que pour rassembler et présenter des preuves et des documents. L'annexe A indique les étapes à respecter en cas de fraude présumée. Bien entendu, ces étapes doivent tenir compte des besoins régionaux.
Les dossiers de fraude présumée acheminés à la GRC doivent contenir l'information suivante :
Le chef de la Comptabilité de l'Agence doit examiner les cas actifs à la fin de chaque mois au moyen du tableau de l'annexe B.
Section des délits commerciaux (Canada atlantique)
Province |
Adresse |
Téléphone/Télécopieur |
Terre-Neuve |
Succursale postale B |
Téléphone : (709) 772-5452 Télécopieur : (709) 772-6401 |
Nouveau-Brunswick |
1445, rue Regent |
Téléphone : (506) 452-3475 Télécopieur : (506) 452-4208 |
Nouvelle-Écosse |
3139, rue Oxford |
Téléphone : (902) 426-8686 Télécopieur : (902) 426-8154 |
Sydney |
B. P. 1280 |
Téléphone : (902) 564-7199 Télécopieur : (902) 564-3562 |
Île-du-Prince-Édouard |
Division L |
Téléphone : (902) 566-7121 Télécopieur : (902) 566-7428 |
Direction de la police économique
Police économique |
1200, promenade Vanier |
Téléphone : (613) 993-2896 Télécopieur : (613) 993-4299 |
(En-tête de lettre)
PROTÉGÉ
Date :
Gendarmerie royale du Canada
Aux soins du caporal ???, sous-officier responsable des délits commerciaux
Infractions présumées et actes illégaux à l'endroit de la
Couronne comportant la perte de fonds ou de biens
Nous informons par la présente d'une infraction ou d'un acte illégal présumé dans l'affaire suivante :
-### Entreprise XYZ.
Vous trouverez, ci-joint, copie d'un mémoire daté du ??? qui résume les irrégularités justifiant une enquête.
Les dossiers relatifs à cette affaire se trouvent à :
Adresse régionale :
Prière d'accuser réception au :
Chef de la Comptabilité de l'Agence
644, rue Main
B. P. 6051
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9J8
Nous vous saurions gré de nous informer rapidement des résultats de votre enquête. Si vous avez besoin d'aide, communiquez avec moi au (XXX) XXX-XXXX.
Je vous prie d'agréer, Madame (ou Monsieur), l'expression de mes sentiments distingués.
Le chef de la Comptabilité de l'Agence
c.c. Thomas Khattar, directeur des Services juridiques
Agent d'affaires
PROTÉGÉ A
Nom du client :
Adresse :
Description du projet :
Paiements à ce jour :
Détails :
Chronologie :
Demande reçue le :
Contrat approuvé le :
Réclamations :
Séquestre :
Vérification judiciaire :
Faillite :
PROTÉGÉ A
Client |
Région |
Dossier |
Date du renvoi à la GRC |
Capital impayé de l'APECA |
Date d'approbation par l'APECA |
Financement de tiers (en $) |
Investis-sement du client |
Commentaires |
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Fédéral |
Provincial |
Banques à charte |
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PROTÉGÉ A
Client |
Région |
Dossier |
Enquête demandée par |
Date du renvoi à la GRC |
Capital impayé de l'APECA |
Date d'approbation par l'APECA |
Financement de tiers (en $) |
Investis-sement du client |
Commentaires |
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Féd. |
Prov. |
Banques à charte |
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PROTÉGÉ A
Client |
Région |
Dossier |
Date à laquelle la GRC a informé l'APECA des mesures prises |
Capital impayé de l'APECA |
Date d'approbation par l'APECA |
Financement de |
Investis-sement du client |
Commentaires |
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Fédéral |
Provincial |
Banques à charte |
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Vérification et évaluation
ÉBAUCHE POUR DISCUSSION SEULEMENT
Le mardi 24 octobre 2000
Objectif et portée de l'initiative EAQ
Objectif
Portée
Questions et méthodologie de l'EAQ
Où en sommes nous maintenant?
Listes de contrôle EAQ
Appendice un - Approche générale de l'initiative EAQ
Appendice deux - Questions liées à la liste de contrôle EAQ
Appendice trois - Guide pour le contenu des dossiers
Appendice quatre - Liste de contrôle finale EAQ
À la suite de discussions avec le conseiller spécial de la sous-ministre relativement à des questions soulevées par le Bureau du vérificateur général (BVG) au chapitre 27 de son rapport de décembre 1998 sur la vérification et l'évaluation, DEO a entrepris, en consultation avec tous les partenaires, un examen d'assurance de la qualité (EAQ) des subventions et contributions (S et C) à Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO).
En 1994 et 1995, le BVG a vérifié plusieurs programmes de contributions appliqués par Industrie Canada et par les organismes fédéraux de développement régional (dont DEO). À ce moment-là, il a noté des possibilités d'amélioration au niveau des divers aspects de l'application des programmes, notamment à propos de la diligence raisonnable dans l'évaluation des projets. Ces recommandations portaient notamment sur ce qui suit :
L'initiative EAQ représente un effort proactif destiné à faire passer le programme des subventions et contributions de DEO à un stade où il présentera toutes les caractéristiques que le BVG décrit au chapitre 27 de son rapport de décembre 1998, sous la rubrique Qualités d'un bon programme de subventions et de contributions :
L'initiative EAQ a donné à DEO l'occasion d'être proactif et de nous placer en tête des ministères fédéraux en ce qui a trait à une gestion des subventions et des contributions qui garantisse la diligence raisonnable et offre une information sur le rendement, en accord avec la politique gouvernementale et les attentes des organismes centraux. Et, compte tenu de la stratégie de mi-mandat, cette initiative place DEO dans une position de chef de file qui atteste sa volonté de donner l'exemple. Finalement, l'initiative EAQ a permis à DEO de progresser plus rapidement et avec de meilleures connaissances et une plus grande assurance en ce qui a trait à la nouvelle politique du CT sur les paiements de transfert.
Lorsqu'elle sera achevée, l'initiative EAQ produira une approche uniforme concernant les subventions et contributions de DEO. Une fois appliquées, les pratiques issues de l'EAQ permettront de faire en sorte que la diligence raisonnable soit prise en compte et que le portefeuille des subventions et contributions de DEO soit assorti d'une déclaration et d'une évaluation de résultats clairs et mesurables. Ce faisant, DEO répondra aux attentes du BVG et renforcera la responsabilisation qui a cours aujourd'hui au sein du ministère.
L'initiative EAQ s'adresse aux initiatives et programmes existants, courants et futurs dont DEO est directement responsable (par exemple PECI, PEST) ou que DEO applique au moyen de dispositions prises avec des tiers (par exemple les SADC). Les dossiers allant de l'exercice 1997-1998 à l'exercice 1998-1999 ont été examinés durant l'exécution du travail sur le terrain se rapportant à l'Étape Deux de l'initiative EAQ.
L'effort EAQ n'a pas englobé jusqu'à maintenant le financement par l'entremise du budget F et E du ministère (par exemple les CSEC), et il n'a pas porté non plus sur les subventions et contributions qui ont récemment été couvertes par d'autres mécanismes de responsabilisation. Le Programme des travaux d'infrastructure (PTI) et l'Initiative fédérale de rétablissement de l'économie et des emplois (IREE), rattachée aux inondations du Manitoba, sont des exemples des genres de programmes non visés par l'initiative EAQ. Ces deux initiatives ont récemment été englobées dans les vérifications ou autres évaluations du BVG.
L'initiative EAQ a été abordée en quatre étapes :
|
Identification, planification et analyse. |
|
Examen de l'assurance de la qualité. |
|
Développement et présentation des instruments. |
|
Suivi de l'assurance de la qualité. |
Les aspects considérés au cours du travail sur le terrain de l'Étape Deux provenaient en grande partie du chapitre 27 du Rapport du BVG de 1998, et plusieurs ont été soulignés de nouveau dans le rapport du BVG de novembre 1999. Les larges questions considérées lors du travail sur le terrain étaient les suivantes :
Ces questions représentent les sujets considérés au niveau du projet, non du programme. En faisant cette distinction, l'EAQ ne considère pas les questions du niveau du programme, telles le choix d'un instrument de financement, la conformité aux priorités gouvernementales ou ministérielles ou les rapports généraux concernant les programmes (par exemple rapport annuel, rapport sur le rendement, etc.). Le tableau de la page suivante permet de mettre en perspective l'initiative EAQ et place les questions visées par l'EAQ dans une perspective de durée globale des projets et de l'ensemble du programme.
L'étape III est maintenant terminée. Elle a fait suite au travail décrit dans l'Étape Deux du Rapport final sur les meilleures pratiques. Dans ce document, nous avons reconnu que les meilleures pratiques ne consistent pas seulement en des documents, mais plutôt en des activités entreprises pour les traiter de façon appropriée :
Nous faisons cette distinction afin d'insister sur le fait que même si les documents sont classés, s'ils ne sont pas soutenus par les meilleures pratiques, la possibilité existe que les démarches suivantes n'aient pas été réalisées : la nécessité d'assurer une diligence raisonnable, d'avoir des objectifs clairs, d'évaluer et d'établir des rapports sur le rendement et de gérer les fonds d'une manière responsable.
L'Étape Trois comprenait :
Ce rapport sur l'Étape Trois rapproche cette dernière de l'initiative EAQ portant sur l'intervention en matière de développement de V et É. Comme souligné, nous avons reçu des commentaires intéressants des régions, et par l'entremise de ce rapport, l'origine du contenu des listes de contrôle EAQ sera éclaircie, ainsi que la façon de les adapter aux dossiers de projets afin de refléter les meilleures pratiques et la meilleure documentation à utiliser.
V et É examine actuellement les secteurs du programme afin d'adapter davantage ces outils et de prendre en compte les considérations locales ainsi que celles des programmes et des projets - en tenant compte du contenu de ce rapport. En plus de ce rapport, V et É a préparé un document d'orientation (Appendice trois) qui constitue une partie essentielle des listes de contrôle EAQ.
Les listes de contrôle ont été adaptées pour tenir compte des principales suggestions de la dernière rétroaction sur les instruments. Dans chacune de ces listes, le mot Formulaire a été retiré de ''Formulaire de demande du client'' et remplacé par ''Information''. On croit que si l'information est complétée comme cela est suggéré dans le document d'orientation (Appendice trois), elle répondra certainement aux demandes du CT sans compromettre la volonté de DEO de traiter de façon informelle avec ses clients.
Pour toutes les listes de contrôle EAQ, y compris celle du PDEO; les meilleures pratiques de travail suggèrent fortement que tous les documents suivants soient préparés et joints au dossier : une Liste de vérification des conditions, un sommaire d'évaluation du projet (SEP), et une note d'approbation du projet (NAP). Lors de discussions il a été confirmé que le SEP est considéré comme un document supportant le NAP, mais qu'il ne le remplace pas. Le NAP est un document essentiel assurant l'exercice de la diligence raisonnable. Ceci dit, il est nécessaire d'exercer une certaine discrétion. Et cette discrétion devrait correspondre directement à une évaluation sur dossier du risque présentée par chaque projet. Il est clair que la préparation de dossiers extrêmement complexes et documentés ne constitue pas la meilleure utilisation de nos efforts lorsque le risque évalué est très bas. Néanmoins, les dossiers doivent contenir certains éléments critiques et certaines meilleures pratiques doivent être appliquées. Ceci inclut la liste de vérification des conditions, le SEP et le NAP.
En ce qui a trait à la liste de contrôle des Fonds d'emprunts, certains termes devraient être modifiés pour des projets spécifiques afin de répondre aux préférences régionales en matière de programmes et de niveau de responsabilité. L'orientation qu'offre DEO sur son site Web [http://www.wd.gc.ca/finance/programs/appsum_e.asp] est également utile car elle définit les renseignements requis de chacun des demandeurs. Il est également utile de tenir compte de l'orientation offerte dans la soumission au CT pour le LIFP indiquant que le processus de demande devra comprendre la documentation sur l'examen technologique et un plan d'affaires. Pour raffiner la liste de vérification EAQ on suggère de remplacer la ''Liste de contrôle des conditions'' par un document (ou liste de vérification) qui aidera à prouver que les critères d'admissibilité de base ont été vérifiés et satisfaits. De plus, on conseille d'utiliser un genre de note d'approbation informel. La lettre d'admissibilité présentée à la banque indique seulement que le contenu du dossier a été vérifié, comme le ferait une copie de la lettre d'approbation de prêt de l'établissement financier. L'exécution de ces meilleures pratiques reflétera les notions incluses dans la soumission au CT de DEO suggérant que la vérification du requérant, la diligence raisonnable et l'approbation de la demande de prêt ou d'investissement reposent sur un processus intégré et transparent.
Il est clair que les Fonds de prêts et d'investissement visent à combler les lacunes de l'accès au financement pour les industries présentant des possibilités de diversifier l'économie de l'Ouest canadien. Bien que les activités visant à évaluer le rendement du programme se soient concentrées sur les statistiques concernant les questions de démarrage et de financement, le projet de surveillance et d'évaluation, elles devraient inclure une réponse à la question suivante : les prêts ont-ils aidé à atteindre l'objectif plus large de diversifier l'économie de l'Ouest canadien. Pour cette raison, les rapports d'étape et finals des bénéficiaires sont considérés comme des éléments essentiels du dossier.
Notre liste de contrôle du contenu des dossiers de l'EAQ et des meilleures pratiques pour les projets exécutés par les partenaires du Réseau de services aux entreprises de DEO, est également finalisée. Nos discussions indiquent que les employés du programme voient les ententes (et les contenus des dossiers en résultant) qui couvrent les relations entre les partenaires du réseau et DEO comme un point fort. De récents développement - plus particulièrement la nouvelle politique du Conseil du Trésor sur les paiements de transfert - ont renforcé nos attentes à cet égard. À cet effet, DEO devrait continuer à s'assurer que nous répondons aux attentes des agences centrales (par ex. : le BVG) qui pourraient chercher à avoir une connaissance complète et documentée des projets individuels financés par nos partenaires du réseau qui exécutent nos programmes de base ou des programmes temporaires.
Pour les partenaires du Réseau de services, une façon de répondre aux attentes des agences centrales serait d'inclure dans les dossiers la liste de contrôle EAQ ainsi que tous les documents d'appui. DEO peut contribuer à la réalisation des activités assurant que nos ''Meilleures pratiques'' déterminées sont effectuées pour chaque projet. Ceci pourrait être effectué de façon plus élargie en incluant dans les dossiers l'information critique sur les projets spécifiques de nos partenaires du Réseau, et en effectuant régulièrement et de façon planifiée une étude de risque des dossiers. Cette façon de procéder nous aidera à assurer que la diligence raisonnable, la mesure et le rapport du rendement, et une gestion responsable des fonds sont exécutés.
Vous trouverez ci-joint les trois listes de contrôle finales préparées par V et É. Comme nous l'avons mentionné, il revient maintenant aux employés de DEO associés à la gestion de projets d'adapter les listes de vérification pour tenir compte des particularités qui reflètent les conditions des activités, et de considérer les commentaires ci-dessus. Notre rôle à égard de l'Étape Trois étant accompli, l'Étape Quatre de l'initiative EAQ consiste en un examen des dossiers qui débutera à la fin de l'exercice 2000-2001. Dans l'intérim, il reste qu'il est probable que l'EAQ exercera ses prérogatives de vérifier également nos dossiers, que ce soit dans le cadre d'une vérification des S&C à l'échelle du gouvernement, ou d'une vérification de DEO seulement.
DEO a fourni des efforts importants pour montrer sa solide approche de la gestion du portefeuille des subventions et contributions. Par l'entremise EAQ, les pratiques les meilleures et les plus prometteuses ont maintenant été partagées. Cela a permis à DEO de développer ses activités de gestion des subventions et contributions existantes et de promouvoir l'application suivie de ses pratiques les meilleures et les plus prometteuses. En faisant cela, nous nous assurons que les subventions et les contributions accordées par DEO offrent le maximum de retombées aux Canadiens et aux Canadiennes, et que l'examen de nos pratiques débouchera sur des remarques constamment positives. Avec l'initiative EAQ, DEO a agit positivement et a assumé un rôle de chef de file pour tous les ministères fédéraux qui fournissent des subventions et des contributions aux Canadiens et aux Canadiennes.
ÉTAPE |
DESCRIPTION |
Étape un Identification, planification et analyse. |
|
Étape deux Examen de l'assurance de la qualité |
|
Étape trois Développer et fournir des instruments |
|
Étape quatre Suivi de l'assurance de la qualité |
|
La diligence raisonnable est attestée par l'examen et l'approbation des demandes d'une manière complète et adéquate. Il existe des évaluations persuasives pour soutenir les décisions de financement, et le dossier renferme des documents qui reflètent tous les principaux facteurs à l'appui des décisions d'approuver une aide.
Des objectifs clairs et précis ont été fixés, qui permettent à la direction d'expliquer la manière dont les bénéficiaires doivent tirer parti du financement, et à quelle fin.
Le rendement au regard des objectifs est mesuré et signalé, d'une manière qui garantit le contrôle, le suivi et l'évaluation de l'effort de financement et que le financement sert aux fins convenues.
Les fonds sont gérés d'une manière responsable.
Les agents de programme doivent s'assurer que les meilleures pratiques sont utilisées en ce qui a trait à la collecte, la préparation et la saisie des renseignements, que la vérification et l'analyse de l'information soient effectuées et que les documents essentiels et les documents d'appui soient inclus au dossier.
Couverts par les M&C (modalités et conditions) du PDEO :
Couverts par des M&C distinctes [et ententes] :
Couverts par les M&C distinctes pour le financement de l'exploitation, et responsable de la prestation des programmes par les tierces parties :
Les tableaux ci-dessous offrent une orientation en ce qui a trait à ce que l'on peut s'attendre à trouver dans les dossiers courants des programmes de DEO. Le symbole x représente un point demandé d'après les politiques établies de DEO, ou, plus important une décision du Conseil du Trésor basée sur l'exercice des meilleures pratiques de l'EAQ. Un symbole y indique un document qui a été suggéré par le biais de l'exercice des meilleures pratiques de l'EAQ.
Couverts par les M&C du PDEO[i] | Couverts par des M&C distinctes | |||||||||||||
Initiative agro-alimentaire | Soutien à la Fondation canadienne pour l’innovation | Premiers emplois en sciences et technologie | Programme d’emploi en commerce international | Parrainages - Contributions | Initiatives stratégiques | Coopération dans l’Ouest en S&T | Programme de Diversification de l’économie de l’Ouest | Tous les fonds d’investissement et de prêts | Réseau de prestation de services | Ententes de partenariats pour le développement économique de l’Ouest | Entent pour le développement urbain | Programmes exécutés par les SADC pour DEO | Programmes exécutés par les bureaux de l’IFE pour DEO | |
Pour assurer une diligence raisonnable – Étudier et approuver les demandes de façon appropriée et adéquate et offrir des évaluations persuasives basées sur de la documentation pertinente pour appuyer les décisions concernant l’approbation d’aide. | ||||||||||||||
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Liste de contrôle du contenu des dossiers et des meilleures pratiques de l'EAQ : Pour les projets visés par les conditions du programme de DEO |
Meilleures pratiques |
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Collecte, préparation et saisie de l'information |
Vérification de l'information |
Analyse de l'information |
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Inclus au dossier? |
Réf. |
Sig. |
Inclus au dossier? |
Réf. |
Sig. |
Inclus au dossier? |
Réf. |
Sig. |
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O |
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S/O |
O |
N |
S/O |
O |
N |
S/O |
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Diligence raisonnable démontrée par : l'examen et l'approbation des demandes d'une manière complète et adéquate et l'exécution d'évaluations persuasives fondées sur les documents pertinents à l'appui des décisions d'approuver le versement d'une aide. |
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Information sur la demande du client |
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Information sur le filtrage de projets de DEO |
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Proposition de projet du client |
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Plan d'entreprise du client |
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Liste de contrôle des conditions de DEO |
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Sommaire d'évaluation de projet de DEO |
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Note d'approbation de projet de DEO |
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Lettre d'offre de DEO |
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Accord signé DEO/client |
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Approbations du CT |
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Le rendement est mesuré au regard des objectifs et il fait l'objet de rapports : Garantir le contrôle, le suivi et l'évaluation du financement, et s'assurer que le financement est utilisé aux fins convenues. |
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Plan de suivi de DEO |
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Rapport de situation du client |
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Rapport de suivi du projet de DEO |
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Rapports de vérification du projet de DEO |
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Rapport de projet final du client |
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Les fonds sont gérés d'une manière responsable : S'assurer que les ressources sont utilisées efficacement et que les paiements et remboursements ont lieu en temps voulu. |
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Demande de remboursement du client |
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Évaluation du risque de DEO pour la vérification de la demande |
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Dossier de DEO concernant l'examen de la demande |
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Dossier de DEO concernant le paiement | |||||||||||||||
Diligence raisonnable démontrée par : l'examen et l'approbation des demandes d'une manière complète et adéquate et l'exécution d'évaluations persuasives fondées sur les documents pertinents à l'appui des décisions d'approuver le versement d'une aide. | |||||||||||||||
Information sur la demande du client |
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Information sur le filtrage de projets de DEO |
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Proposition de projet du client |
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Plan d'entreprise du client |
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Examen technique de DEO |
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Liste de contrôle des conditions de DEO |
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Note d'approbation de projet de DEO |
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Accord signé client/banque |
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Le rendement est mesuré au regard des objectifs et il fait l'objet de rapports : Garantir le contrôle, le suivi et l'évaluation du financement, et s'assurer que le financement est utilisé aux fins convenues. |
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Rapport de situation du client |
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Rapport de projet final du client |
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Diligence raisonnable démontrée par : l'examen et l'approbation des demandes d'une manière complète et adéquate et l'exécution d'évaluations persuasives fondées sur les documents pertinents à l'appui des décisions d'approuver le versement d'une aide. | |||||||||||||||
Information sur la demande du client |
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Information sur le filtrage de projets de DEO |
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Proposition de projet du client |
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Plan d'entreprise du client |
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Liste de contrôle des conditions |
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Sommaire d'évaluation du projet |
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Note d'approbation de projet |
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Lettre d'offre |
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Accord signé |
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Le rendement est mesuré au regard des objectifs et il fait l'objet de rapports : Garantir le contrôle, le suivi et l'évaluation du financement, et s'assurer que le financement est utilisé aux fins convenues. | |||||||||||||||
Plan de suivi |
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Rapport de situation du client |
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Rapport de suivi du projet |
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Rapport de vérification du projet |
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Rapport de projet final du client |
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Les fonds sont gérés d'une manière responsable : S'assurer que les ressources sont utilisées efficacement et que les paiements et remboursements ont lieu en temps voulu. |
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Demande de remboursement du client |
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Évaluation du risque de DEO pour la vérification de la demande |
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Dossier de DEO concernant l'examen de la demande |
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Dossier de DEO concernant le paiement |
[i] Couverts par les M&C du PDEO – L’information demandée est basée sur le contenu du Guide des activités du PDEO.
[ii] Demande de projet du client – les M&C [807005] stipulent que, “Toutes les demandes de projet doivent être faites par écrit et doivent être envoyées à un bureau désigné de DEO ou à tout autre endroit ou par tout autre moyen comme cela peut être décrit par DEO” [partie 8]. En plus, les M&C du PDEO définissent le terme ‘‘demande” par “une demande écrite d’un requérant au Ministre pour l’obtention d’une aide sous l’égide du PDEO. La demande devrait comprendre :
(a) le nom du requérant et la répartition des droits de propriété;
(b) le but ou l’objectif du projet;
(c) une déclaration du travail qui sera effectué;
(d) les dates de début et de fin du projet, incluant les facteurs critiques et le calendrier proposé;
(e) les retombées attendues; selon la nature du projet, cela peut être développé pour inclure les projections d’emplois nets créés, l’augmentation des ventes, les réductions de coûts, les entreprises et activités connexes qui seront affectées, etc.;
(f) un plan d’affaires et financier, y compris un budget et la distribution des parts qui reviennent à chaque requérant, le PDEO, et tout autre contributeur.
(g) la propriété et la responsabilité de l’exploitation et de l’entretien du projet une fois celui-ci terminé, si ces activités reviennent à d’autres personnes que le requérant;
(h) toutes les autres sources de fonds auquel ce projet, ou un projet substantiellement semblable, a déjà été présenté ou est présentement à l’étude;
(i) et si cela s’applique, les répercussions environnementales.
Les requérants aux programmes de prêts de DEO doivent soumettre un résumé de deux pages de leur projet. Ce résumé aide à déterminer si le projet répond aux critères de base du programme de prêt. Ce résumé devrait inclure les renseignements suivants :
− Adresse, nom et poste de la personne ressource, numéro de téléphone et de télécopieur de l’entreprise.
− Le ou les programmes de prêt auquel le requérant veux faire une demande.
− Une brève histoire de l’entreprise. Ceci inclurait les agents et les actionnaires, l’année ou l’entreprise a été lancée, la constitution juridique de l’entreprise etc.
− Le nombre d’employés et le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise.
− Une brève description de ce que fait l’entreprise. Veuillez joindre les brochures sur les produits.
− Une brève description du projet, l’étape de son développement (pour les activités de recherche et développement) et les activités relatives au projet. Une évaluation du nombre d’emplois potentiels créés ou maintenus.
− Une répartition simple du financement total requis, le montant demandé dans le cadre de ce programme, comment le requérant entend utiliser les fonds et d’autres sources de financement.
− Une copie de l’état financier le plus récent ( et des états intérimaires si disponible).
[iii] Information sur le filtrage de projet de DEO – Tous les éléments sont dans le Guide des opérations de DEO.
[iv] Proposition de projet du client – Peut être inclus dans le plan d’affaires du client.
[v] Plan d’affaires du client – Peut contenir quelques-uns ou tous [à la discrétion de l’agent et si cela s’applique] les éléments suivants selon le projet :
− rendement financier et des opérations passés et capacités [requis];
− rendement financier et des opérations courants et capacités [requis];
− renseignements sur la propriété et la constitution en personne morale [requis];
− description du but et des objectifs du projet [requis];
− examen du milieu d’exploitation;
− description du travail [requis];
− plan de marketing;
− stratégie à l’égard de l’emplacement;
− plan de production;
− évaluation technique;
− renseignements sur les ressources humaines;
− Plan de R&D;
− Plan financier [requis]
[vi] Liste de vérification des modalités – Sera élaborée par les employés du programme – incluront toutes les demandes pertinentes des modalités telles qu’acceptées et requises par le CT.
[vii] Résumé de l’évaluation du projet par DEO – Tous les projets couverts par les modalités du PDEO doivent être accompagnés d’un Résumé d’évaluation de projet complet.
[viii] Lettre d’offre de DEO – Les modalités du PDEO [807005] stipulent que, “La lettre d’offre sera le seul document juridique official de confirmation de l’aide de DEO. Les lettres d’offre, dont le contenu peut varier selon la nature du projet, la période de réalisation, etc. décriront les modalités spécifiques de l’aide financière que DEO offre au requérant.
[ix] Notes de DEO sur les contacts avec le client – Formalisation sur dossier des contacts non-officiels avec le client comme les appels téléphoniques, les réunions, les visites non reliées à des vérifications etc.
[x] Entente signée DEO/Client – Les parties de l’entente peuvent varier selon le programme en cause. Pour ceux couverts par les modalités du PDEO, l’entente est signée entre DEO et le requérant. Pour les programmes de fonds de prêts les parties à l’entente, DEO et les établissements financiers. Pour le Réseau de prestation de services, les Ententes de partenariats pour le développement économique de l’Ouest, et les Ententes de développement urbain elles peuvent inclure plusieurs parties. Les SADC et les Centres pour les femmes entrepreneurs (CFE) exécutent des programmes qui peuvent impliquer des ententes entre DEO et un autre ministère, il en est de même pour les SADC et un autre ministère ainsi que les SADC ou les CFE et un autre requérant.
[xi] Approbation du CT – Pour tous les projets recevant une aide de 10 millions de dollars ou plus de DEO [Section 7, modalités du PDEO]
[xii] Rapports d’étape des clients – Dans le cadre du PDEO, requis trimestriellement.
[xiii] Rapport final du client sur le projet – Comme cala est décrit dans la lettre d’offre faisant part des résultats, des retombées actuelles et prévues, et toute activité de suivi prévue. [Voir section 13 v) des modalités du PDEO].