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Le trouble du spectre de l'alcoolisation foetale (TSAF) et le système de justice pénale pour les adolescents : document de travail


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Notes

[1] Quelques auteurs ont récemment examiné différentes questions liées au syndrome de l'alcoolisation foetale (SAF) et à la justice pénale. Voir J. Conry & D.K. Fast, Fetal Alcohol Syndrome and the Criminal Justice System (Maple Ridge : British Columbia Fetal Alcohol Syndrome Resource Society, 2000); J. Dagher-Margosian « Representing the FAS Client in a Criminal Case » dans A. Streissguth & J. Kanter, eds. The Challenge of Fetal Alcohol Syndrome (Seattle : University of Washington Press, 1997) 125; R. LaDue & T. Dunne « Legal Issues and FAS » dans A. Streissguth & J. Kanter, eds., The Challenge of Fetal Alcohol Syndrome (Seattle : University of Washington Press, 1997) 146; K. Page « Fetal Alcohol Spectrum - The Hidden Epidemic in our Courts » (2001) 52(4) Juvenile and Family Court Journal 21.

[2] Il est faux de prétendre que l'humanité reconnaît depuis un millénaire le lien entre l'alcool et les anomalies congénitales. Les prétendues allusions historiques dans la littérature ont été mal interprétées; voir E. Armstrong. « Diagnosing moral disorder : the discovery and evolution of Fetal Alcohol Syndrome » (1998) 42 Social Science Medicine, 2032-2034.

[3] K.L. Jones et D.W. Smith, « Recognition of the fetal alcohol syndrome in early infancy » (1973) 836 The Lancet 999.

[4] E. L. Abel, Fetal Alcohol Syndrome and Fetal Alcohol Effects. (New York: Plenum Press, 1984).

[5] Institute Of Medicine, K. Stratton, C. Howe, F. Battaglia, eds., Fetal Alcohol Syndrome: Diagnosis, Epidemiology, Prevention, and Treatment (Washington, D.C: National Academy Press, 1996).

[6] (1) Le SAF assorti d'une confirmation de consommation d'alcool pendant la grossesse; (2) le SAF non assorti d'une confirmation de consommation d'alcool pendant la grossesse; sans exposition confirmée de la mère à l'alcool; (3) le SAF partiel , assorti d'une confirmation de consommation d'alcool pendant la grossesse.

[7] IOM, supra note 5, aux p. 76-77.

[8] Abel a conclu que l'incidence du SAF chez les groupes appartenant aux couches socio-économiques inférieures était dix fois plus élevée que chez ceux des CSE supérieures : E. Abel, « An Update on Incidence of FAS : FAS Is Not an Equal Opportunity Birth Defect » (1995) 17 Neurotoxicology and Teratology 437.

[9] P.A. May & J.P. Gossage, « Estimating the prevalence of Fetal Alcohol Syndrome: A Summary » (2001) 3 Alcohol Research and Health 159.

[10] R.J. Williams, F.S. Odaibo, & J.M. McGee, « Incidence of fetal alcohol syndrome in northeastern Manitoba » (1999) 90 Revue canadienne de santé publique 192.

[11] D.K. Fast, J. Conry, & C.A. Loock, « Identifying Fetal Alcohol Syndrome Among Youth in the Criminal Justice System ». (1999) 20 Developmental and Behavioural Pediatrics 370.

[12] Le mot « cognitives » vise ici à décrire les concepts de la réflexion, de l'apprentissage, de la mémoire et de l'attention.

[13] Abel, loc. cit., note 4, à la p. 131.

[14] A. Streissguth et al., « Primary and Secondary Disabilities in Fetal Alcohol Syndrome » dans A. Streissguth & J. Kanter, eds., The Challenge of Fetal Alcohol Syndrome : Overcoming Secondary Disabilities (Seattle: University of Washington Press, 1997).

[15] Si l'on suppose un écart-type de la population de 15.

[16] C. Famy, A.P. Streissguth & A.S. Unis. « Mental Illness in Adults With Fetal Alcohol Syndrome or Fetal Alcohol Effects » (1998) 155 American Journal of Psychiatry, 552.

[17] Cette initiative irait dans le sens de la recommandation du Comité permanent de la justice et des droits de la personne selon laquelle le ministère de la Justice devrait, en collaboration avec ses homologues territoriaux et provinciaux, recueillir des données de façon systématique et procéder à des analyses approfondies : Comité permanent de la justice et des droits de la personne, Examen des dispositions du Code criminel relatives aux troubles mentaux (Ottawa : Chambre des communes, 2002), à la p. 18 [ci-après le rapport du comité permanent].

[18] IOM, supra note 5, aux p. 18-19.

[19] Paragraphe 672.23(1) du Code criminel.

[20] Article 672.22 du Code criminel.

[21] Paragraphe 673.23(2) du Code criminel.

[22] R. c. Taylor (1992), 77 C.C.C. (3d) 551 (C.A. Ont.).

[23] R. c. Whittle, [1994] 2 R.C.S. 914.

[24] Alinéa 672.54c) du Code criminel.

[25] Alinéa 672.54b) du Code criminel.

[26] Paragraphe 141(11) de la LSJPA.

[27] Paragraphe 141(10) de la LSJPA..

[28] R. c. Cooper, [1980] 1 R.C.S. 1149.

[29] Ibid. au para. 51.

[30] Revelle c. R., [1981] R.C.S. 576, (1981), 48 C.C.C. (2d) 267, (C.S.C.).

[31] R. c. D. (W.), [2001] S.J. n°70 (Cour prov. Sask.) [ci-après W.D.].

[32] R. c. D. (W. A. L.), [2002] SKPC 38 (Cour prov. Sask.).

[33] Ibid, aux para. 62-63.

[34] R. c. J. (T.), [1999] Y.J. n° 57 (Cour terr. Yukon).

[35] Ibid, au para. 18.

[36] Réponse au 14e Rapport du Comité permanent de la justice et des droits de la personne : examen des dispositions du Code criminel relatives aux troubles mentaux (Ottawa : ministère de la Justice, 2002) [ci-après « Réponse du gouvernement »].

[37] R. c. Brigham (1992), 79 C.C.C. (3d) 365 (C.A. Qc).

[38] W.D., supra note 31, au para. 32.

[39] R. c. Whittle, [1994] 2 R.C.S. 914.

[40] P.J. Knoll, Criminal Law Defences (Toronto : Carswell, 1988).

[41] Paragraphe 16.(2) du Code criminel.

[42] Paragraphe 16(3) du Code criminel

[43] R. c. F. (R.), [2002] SKPC 137 (Cour prov. Sask.) [ci-après R.F.].

[44] C'est-à-dire qu'elles allaient à l'encontre des normes sociales en vigueur : R. c. Chaulk, [1990] 3 R.C.S. 1303.

[45] R.F., supra note 43, au para. 84.

[46] J.(D.) c. Yukon Review Board, [2000] YTSC 513 (Cour sup. Yukon).

[47] Voir D. Stuart, Canadian Criminal Law. A Treatise (3rd ed.) (Toronto : Carswell, 1996), à la p. 376.

[48] American Psychiatric Association, The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM IV), quatrième édition. (Washington: APA, 1999).

[49] T.A. Widiger, E. Corbitt, " Antisocial personality disorder ", dans W.J. Livesley, ed. The DSM-IV personality disorders. (New York: Guilford, 1995), à la p. 103.

[50] IOM, supra note 5, aux p. 159-160.

[51] Knoll, supra note 40, au para. 230.

[52] R. c. Neal. (1982), 67 C.C.C. (2d) 92 (Cour cté Ont.); R. c. Stuart (1981), 58 C.C.C. (2d) 203 (C.S. C. B.).

[53] R. c. Preshaw (1976), 31 C.C.C. (2d) 456 (Cour prov. Ont.); R. c. Ludlow (1999) 136 C.C.C. (3d) 460 (C.A. C.-B.).

[54] Knoll, supra note 40, au para. 100.

[55] Knoll, supra note 40, au para. 189.

[56] Article 220 du Code criminel.

[57] Article 221 du Code criminel.

[58] R. c. Creighton, [1993] 3 R.C.S. 3.

[59] Stuart, supra note 47.

[60] R.F., supra note 43.

[61] Article 672.59 du Code criminel.

[62] R. c. Winko, [1999] 2 R.C.S., 925 [ci-après Winko].

[63] Alinéa 672.54b) du Code criminel.

[64] Alinéa 672.54c) du Code criminel.

[65] Selon la LSJPA, la Couronne doit, tous les ans, démontrer l'existence de preuves suffisantes contre l'accusé selon la prépondérance des probabilités.

[66] R. c. J. (T.), [1998] Y.J. n° 124 (trib. pour adolescents du Territoire du Yukon).

[67] R. c. J.(T.), [1999] Y.J. n° 57 (Cour territ. du Yukon).

[68] R. c. Demers, [2002] J.Q. n° 590 (Cour sup. du Qc).

[69] R. c. Demers, [2003] A.C.S. n° 58.

[70] « Réponse du gouvernement », supra note 36.

[71] Voir les articles 672.65, 672.66, 672.79 et 672.8 du Code criminel.

[72] Winko, supra note 62.

[73] « Réponse du gouvernement », supra note 36.

[74] R. c. Lepage, [1999] 2 R.C.S. 744.

[75] J.(D.) c. Yukon Review Board, [2000] YSTC 513 (Cour sup. Yukon).

[76] Les provinces ont accepté de supporter les coûts liés au diagnostic du TSAF dans le cadre des évaluations psychologiques ordonnées par le tribunal; article 34 de la LSJPA.

[77] R. c. M.(B), [2003] SKPC 48 (Cour prov. Sask.).

[78] Comme l'indiquent les autres décisions publiées qu'elle a rendues au sujet du SAF, soit R. c. D. (W.), [2001] S.J. n°70 (Cour prov. Sask.); R. c. K. (L.E.), [2001] SKCA 48 (Cour prov. Sask.); R. c. L. (M.) (2000), 187 Sask R. 195 (Cour prov. Sask.).

[79] R. c. Gray (2002), 169 C.C.C. (3d) 194 (Cour sup. C.-B.).

[80] R. c. Creighton, [2002] BCSC 1190 (Cour sup. C.-B.).

[81] En vertu de l'article 672.12 du Code criminel.

[82] Voir D. Paciocco & L. Stuesser, The Law of Evidence, 3rd ed., (Toronto: Irwin Law, 2002), à la p. 376.

[83] Dans R. c. Harris, [2002] BCCA 152, la Couronne a interjeté appel d'une décision sur sentence que la juge de première instance a rendue en présumant que l'accusé souffrait du SAF. L'accusé a subséquemment fait l'objet d'un examen médico-légal qui a permis de constater que l'accusé avait un trouble de la personnalité antisociale, mais que ce trouble n'était pas lié au TSAF. La Cour a finalement décidé que la juge de première instance avait commis une erreur en présumant que l'accusé était atteint du SAF.

[84] R. c. T. (D.L.) (2000), 319 A.R. 29 (Cour prov. Alb.).

[85] Ibid. aux para. 10-11.

[86] N.(S.L.), Re., [1998] CarswellSask 866 (Cour prov. Sask.).

[87] R. c. B.(J.A.), [2000] ABPC 141 (Cour prov. Alb.).

[88] Voir R. c. P. (S.L.) (2002), 225 Sask. R. 22 (Cour prov. Sask.); R. c. Jack, [2001] YKSC 55 (Cour sup. Yukon) (agit comme une personne beaucoup plus jeune); R. c. K. (D.E.), [1999] ABPC 110 (Cour prov. Alb.)(la capacité limitée justifie une responsabilité réduite); R c. M. (B.), [2003] SKPC 83 (Cour prov. Sask.) (manque de capacité de perception du lien de cause à effet); R. c. M. (L.E.), [2001] M.J. n° 62 (Cour prov. Man.)(important facteur atténuant); contra R. c. J. (E.L.), [1998] Y.J. n° 19 (trib. pour adolescents du Yukon)(l'impulsivité liée au SAF n'est pas un facteur atténuant)

[89] R. c. L. (J.G.) (1996), 75 B.C.A.C. 227, (C.A C.-B.).

[90] Ibid. au para. 8.

[91] R. c. M. (R.B.) (1990), 54 C.C.C. (3d) 132 (C.A. C.-B.).

[92] Ibid. aux para. 15-16.

[93] Alinéa 38(2)a) de la LSJPA.

[94] Alinéa 42(2)a) de la LSJPA.

[95] Alinéa 42(2)b) de la LSJPA.

[96] Le principe selon lequel la punition et la promotion du bien-être doivent être examinées séparément est traduit au paragraphe 39(5) de la LSJPA, qui prévoit que le placement sous garde ne doit pas se substituer à des services sociaux destinés à l'adolescent

[97] Alinéa 42(2)d) de la LSJPA.

[98] Par exemple, le paiement d'une indemnité, alinéa 42(2)e), la restitution, alinéa 42(2)f), le remboursement à l'acquéreur, alinéa 42(2)g), l'indemnisation en nature, alinéa 42(2)h), le service communautaire, alinéa 42(2)i).

[99] Streissguth, supra, note 14.

[100] Alinéa 42.(2)k) de la LSJPA.

[101] Alinéas 42.(2)n)o)p)et q) de la LSJPA.

[102] R. c. Daniels (1999), 130 B.C.A.C. 317 (C.A. C.-B.).

[103] R. c. Gladue, [1999] 1 R.C.S. 688.

[104] P. Gendreau, T. Little et C. Goggin « A meta-analysis of the predictors of adult offender recidivism : what works! » (1996) 34 Criminology 575.

[105] Alinéa 42(2)r) de la LSJPA.

[106] Paragraphe 94(19) de la LSJPA.

[107] N. Bala. Youth Criminal Justice Law (Toronto: Irwin Law, 2003), à la p. 490.

[108] R. c. K. (L.E.), [2001] SKCA 48 (C.A. Sask.).

[109] Ibid. au para. 51.

[110] IOM, supra note 5, à la p. 194.

[111] Voir le paragraphe 34(1) de la LSJPA : « Le tribunal pour adolescents, à toute phase des poursuites, peut exiger, par ordonnance, que l'adolescent soit évalué … ».

[112] D. Barnhorst, « Section 35 - Youth Criminal Justice Act - Referral to Child Welfare Agency » (octobre 2003) [texte non publié; veuillez communiquer avec l'auteur].

[113] Voir Bala, supra note 107, à la p. 314.

[114] Barnhorst, supra note 112.

[115] Alinéa 4a) de la LSJPA.

[116] Alinéa 4d) de la LSJPA.

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