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Ressources naturelles Canada > Secteur des sciences de la Terre > Priorités > Le développement durable des ressources naturelles > Consolidation du savoir géoscientifique du Canada > La marge Néo-Écossaise
Géologie de la Marge Néo-Écossaise
Vue d'ensemble de la biostratigraphie

Les couches de roche contenant les sédiments qui remplissent des dépressions crustales comme le bassin Néo-Écossais ne renferment aucun indice évident de leur âge (sauf de manière très générale) dans la roche (lithostratigraphie) qui les compose ou dans les profils sismiques qui les représentent. Les roches elles-mêmes et leurs signatures sismiques ne permettent pas de déterminer si elles datent soit du Jurassique ou de l'Oligocène, soit du Bajocien ou du Burdigalien. En outre, ces renseignements sont nécessaires pour corréler ces roches d'un puits, d'un bassin et d'un continent à l'autre. Seules des données exactes sur l'âge des couches sédimentaires et la corrélation qui existe entre elles peuvent permettre d'interpréter leurs caractéristiques physiques de manière significative du point de vue de la paléogéographie, des paléoenvironnements et, en dernier lieu, des réseaux pétrolifères.

Coupe transversale de la marge Néo-Écossaise
Coupe transversale de la marge Néo-Écossaise
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Voici une section recoupée dans les puits indiqués qui traverse une partie de la marge Néo-Écossaise. Les lignes représentent des limites séquentielles établies d'après des repères sismiques qui reflètent des changements physiques de type de roche. Il est important de noter comment ces limites sont discontinues dans l'ensemble de la section, l'établissement d'une corrélation et d'un âge ayant été effectué d'après la biostratigraphie (l'âge absolu des épisodes biostratigraphiques a été déterminé selon des ajustements internationaux et grâce à la datation isotopique de roches). (Figure : Wade et coll. Revue canadienne des sciences de la Terre, vol. 32 [1995], p. 1462-1473).

Types de microfossilesImage à droit: un grain de pollen de conifère bi-ailé (du coin supérieur gauche), un spore de fougère (coin supérieur droit), un grain de pollen d'angiosperme (du coin inférieur gauche), et des kyste de dinoflagellés (dinokystes) (les deux plus grandes illustrations
Types de microfossiles

Image à droit: un grain de pollen de conifère bi-ailé (du coin supérieur gauche), un spore de fougère (coin supérieur droit), un grain de pollen d'angiosperme (du coin inférieur gauche), et des kyste de dinoflagellés (dinokystes) (les deux plus grandes illustrations

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La plupart des échantillons extraits de puits extracôtiers sont petits, de sorte qu'il faut généralement se baser sur des microfossiles pour établir la biostratigraphie. Pour ce qui est des roches mésozoïques et cénozoïques, les ensembles de microfossiles qui sont habituellement utilisés peuvent être subdivisés en deux groupes, soit celui des microfossiles à paroi inorganique, qui sont étudiés en micropaléontologie, au sens strict du terme, et celui des microfossiles à paroi organique, qui sont l'objet de la (paléo)palynologie. On donne des exemples de ces groupes de fossiles ci-dessus. Les microfossiles à paroi inorganique (foraminifères) apparaissent dans la figure de gauche et les microfossiles à paroi organique (palynomorphes), à droite. Parmi les palynomorphes, on a représenté un grain de pollen de conifère bi-ailé dans l'illustration du coin supérieur gauche, un spore de fougère, dans celle du coin supérieur droit, un grain de pollen d'angiosperme, dans celle du coin inférieur gauche, et des kyste de dinoflagellés (dinokystes), dans les deux plus grandes illustrations.

Chaque espèce de fossile comporte une première occurrence et une dernière occurrence. On se base sur certains de ces « épisodes biostratigraphiques » pour effectuer des datations. (L'épisode biostratigraphique le mieux connu est l'extinction des dinosaures, il y a 65 millions d'années.)

Dans le cadre du projet, on s'est servi de palynomorphes (surtout de dinokystes), mais quelques travaux portaient sur les foraminifères et les nannofossiles. On traite principalement de travaux palynologiques dans le présent document (voir la section Nouveaux travaux de recherche).


2006-02-03Avis importants