Divulgation proactive Version imprimable ![Version imprimable Version imprimable](/web/20061103005735im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/_printversion2.gif) ![](/web/20061103005735im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/_spacer.gif) | ![](/web/20061103005735im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/_spacer.gif) | ![Consolidation du savoir géoscientifique du Canada Consolidation du savoir géoscientifique du Canada](/web/20061103005735im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/esst_images/2002ccgk_f.jpeg) Ressources naturelles Canada > Secteur des sciences de la Terre > Priorités > Le développement durable des ressources naturelles > Consolidation du savoir géoscientifique du Canada > La marge Néo-Écossaise
Géologie de la Marge Néo-Écossaise Caractéristiques géophysiques
Signatures magnétiques et gravimétriques de la marge de divergence
La marge qui longe la côte atlantique des États-Unis est considérée comme une marge volcanique d'après des interprétations de données sismiques portant sur d'épaisses couches de matériaux ignés logés au point de transition entre le continent et l'océan. L'anomalie magnétique de la côte Est (East Coast Magnetic Anomaly ou ECMA), qui est linéaire et de forte amplitude, coïncide avec la zone de volcanisme et, plus particulièrement, avec des séquences de réflecteurs inclinés vers le large que l'on estime être des coulées volcaniques associées à des rifts et sus-jacentes au socle. Au large de la Nouvelle-Écosse, l'anomalie devient disloquée et de moins forte amplitude pour progressivement disparaître au nord-est parmi les signatures de fond de la région. Les réflecteurs inclinés vers le large ont été relevés au large de la côte sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, là où l'anomalie magnétique est de forte amplitude, mais ils n'apparaissent pas sur deux profils sismiques multicanaux exécutés en profondeur plus à l'est.
![Réflecteurs inclinés vers le large Réflecteurs inclinés vers le large](/web/20061103005735im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/marine/scotianmargin/images/ecmaslide_.gif) Réflecteurs inclinés vers le large
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Il n'existe pas de lien évident entre l'ECMA et l'actuelle géométrie de la plate-forme. Le long d'une grande partie de la marge au large de la côte atlantique des États-Unis, l'ECMA coïncide approximativement avec la bordure de la plate-forme continentale, mais elle dévie abruptement vers le large en s'éloignant de la Nouvelle-Écosse. À partir d'environ 100 km vers le large, depuis la rupture de la plate-forme, le long de la partie sud-ouest de la marge Néo-Écossaise, l'ECMA s'approche de la bordure de la plate-forme, près de l'île de Sable, et son amplitude diminue abruptement au nord-est, là où elle pénètre dans la zone où la couche de sédiments remplissant le bassin est la plus épaisse. La signature magnétique disparaît près de la bordure occidentale du chenal Laurentien. La perte d'amplitude de l'ECMA au large de la Nouvelle-Écosse pourrait résulter d'une décroissance du volume de matériaux d'origine (couches volcaniques extrusives).
![Carte d'anomalies magnétiques Carte d'anomalies magnétiques](/web/20061103005735im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/marine/scotianmargin/images/cspg1_.gif) Carte d'anomalies magnétiques
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La signature gravimétrique à l'air libre consiste principalement en une anomalie positive qui coïncide avec la bordure de la plate-forme continentale. L'anomalie suit de très près la rupture de la plate-forme, mais pas la déviation de l'ECMA vers le large de la Nouvelle-Écosse. Il ne semble pas exister de corrélation directe entre la signature gravimétrique et les couches volcaniques inclinées vers le large qui sont interprétées comme la source de l'ECMA.
![Carte gravimétrique Carte gravimétrique](/web/20061103005735im_/http://gsc.nrcan.gc.ca/marine/scotianmargin/images/gravsh_.gif) Carte gravimétrique
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Nouvelles cartes d'anomalies magnétiques
Une nouvelle compilation de données sur les anomalies magnétiques a été produite à la suite d'un traitement et d'un nivellement secondaires rigoureux de toutes les données existantes sur les lignes de route maritimes et de tous les levés aéromagnétiques qui se rattachent au Canada atlantique. Les données de cette compilation ont été maillées à intervalles de 500 m pour dresser de nouvelles cartes de la région de l'Atlantique, à l'échelle de 1/3 000 000 et de trois sous-régions, à l'échelle de 1/1 500 000. Ces cartes ont été publiées par la CGC en mars 2004 dans les dossiers publics 1813 (région de l'Atlantique), 1814 (marge Néo-Écossaise), 1815 (golfe du Saint-Laurent) et 1816 (Grands Bancs de Terre-Neuve).
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